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2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ?

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Mikael
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ?
LAURENCE DESJOYAUX publié le 04/01/2017


À QARAQOSH, en Irak, un membre de la police fédérale
irakienne entre, le 27 décembre 2016, dans une église en partie détruite par Daech et récemment reconquise. © CHRIS MCGRATH/GETTY IMAGES
À QARAQOSH, en Irak, un membre de la police fédérale
irakienne entre, le 27 décembre 2016, dans une église en partie détruite par Daech et récemment reconquise. © CHRIS MCGRATH/GETTY IMAGES
Les événements des derniers mois de 2016 ont marqué un tournant pour les populations d’Irak, de Syrie et d’Égypte. L’année 2017 sera décisive.
« C’est effectivement une année charnière », note Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient. Partout au Moyen-Orient, la situation des chrétiens est liée à la géopolitique. Or, en 2016, les choses ont changé : le recul de Daech permet les conditions d’un « printemps des chrétiens » dans la région. L’éloignement de la menace directe que représente le groupe djihadiste pour les minorités religieuses peut contribuer à inverser le mouvement d’exil des chrétiens vers les pays occidentaux.
« Beaucoup voudraient revenir, témoigne Pascal ­Gollnisch. Mais cela suppose une course contre la montre pour la reconstruction des zones reprises à Daech. Ils ont besoin de signaux forts à court terme, mais aussi de projets à long terme. » Si les efforts en ce sens ne sont pas suffisants, 2017 pourrait au contraire marquer une accélération des départs.
Autre...
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/2017-annee-charniere-pour-les-chretiens-d-orient-04-01-2017-78923_16.php


Lechercheur



Jamais entendu parler de la confession Elim !

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Les dix pays où il est le plus difficile d’être chrétien[/size]
2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 Sri-lanka-attentat-afp-e1555874913279
AFP



Agnès Pinard Legry - Publié le 26/01/21



Corée du Nord, Afghanistan, Somalie, Libye… Voici les dix pays dans lesquels les chrétiens sont le plus persécutés d’après l’ONG chrétienne évangélique "Portes Ouvertes".



Persécutions, impossibilité de pratiquer leur foi dans un lieu de culte, discriminations à l’embauche, droits limités aux yeux de la loi… Dans de nombreux pays, celui qui croit en Dieu doit affronter de nombreux obstacles et le paie parfois de sa vie. L’ONG chrétienne évangélique « Portes Ouvertes » a publié récemment son index 2021 mondial des persécutions religieuses. Un classement qu’elle établit selon différents critères dont la liberté de prier, les discriminations à l’embauche l’accès à la citoyenneté ou encore les cas de violence. Voici les dix pays dans lesquels être chrétien est le plus difficile selon « Portes Ouvertes ».




CORÉE DU NORD



Triste record pour la Corée du Nord qui décroche cette année encore – une constante depuis 2002 – la première place. Sur 25,8 millions d’habitants, on estime à 400.000 au maximum le nombre de chrétiens. Dans ce pays, le christianisme est perçu comme un outil d’ingérence étrangère « en vue de nuire à l’État et à l’ordre social nord-coréen ». Croire en Dieu est un crime contre le régime qui a érigé la dynastie Kim au rang… de Dieu. Pratiquer une religion différente de celle proposée par le régime expose ainsi à une arrestation, une détention en camp de travail forcé et très souvent, après être passé par la case torture, à une exécution.



À noter que la Chine, qui ne reconnaît pas le droit des Nord-Coréens à fuir leur pays, pourchasse ceux qui passent la frontière entre les deux pays. Les policiers chinois seraient même incités à capturer le plus grand nombre de réfugiés, moyennant des primes par tête.




AFGHANISTAN



L’Afghanistan est depuis 2004 une République islamique et sur ses plus de 38 millions d’habitants, seuls quelques milliers sont chrétiens… et s’en cachent au risque d’être tué. Si officiellement les minorités religieuses sont censées être protégées par la Constitution (ce qui n’est déjà pas le cas), le changement de religion est puni. « La République islamique d’Afghanistan ne permet à aucun citoyen afghan de devenir chrétien et les quelques chrétiens de nationalité afghane, qui sont tous d’anciens musulmans convertis au christianisme, doivent garder leur foi secrète », rapporte l’ONG « Portes Ouvertes ».

Interrogé par France inter en 2013, le père Giuseppe Moretti, archevêque de l’église d’Afghanistan, assurait – par volonté de protéger ses paroissiens ? – que les fidèles qui venaient à la messe étaient « exclusivement, seulement des étrangers ». Une messe célébrée dans la seule église chrétienne du pays, installée depuis 1933.




SOMALIE



Pays déchiré par la guerre, la Somalie est, à l’exception des principales villes, largement laissée aux mains des islamistes. Si le gouvernement tente de lutter contre les shebabs, la situation est catastrophique pour l’ensemble de la population dont les chrétiens qui représentent moins de 1%. Les chrétiens sont quasiment tous d’anciens musulmans convertis au christianisme. Ils sont persécutés par leur famille, proche et élargie, par leurs voisins et par les chefs de clan, « car adopter le christianisme est considéré comme une trahison », rapporte l’ONG « Portes Ouvertes ». Ils sont également la cible des islamistes radicaux comme les shebabs qui veulent éradiquer le christianisme du pays. Quand ils sont découverts, ils sont tués sur place.


LIBYE



Les images du terrible meurtre de 21 chrétiens coptes en février 2015 ont durablement choqué l’opinion publique. Pourtant, six ans après, la situation ne s’est guère améliorer pour les chrétiens du pays. Le gouvernement d’accord national basé à Tripoli et un gouvernement autoproclamé qui domine l’Est du pays s’affrontent violemment depuis avril 2019 avec l’aide de milices et autres groupes armés. D’après la Constitution de 2011, l’islam est la seule religion autorisée et la source de toute législation.


L’Église libyenne est essentiellement composée d’immigrés chrétiens venus en majorité d’Afrique subsaharienne et d’Égypte et également de Libyens qui ont quitté l’islam pour le christianisme. « Les chrétiens d’Afrique subsaharienne ont leurs propres églises, que les Libyens n’ont pas le droit de fréquenter », rappelle l’ONG. « Ils sont pris pour cible par les islamistes radicaux qui les harcèlent, les menacent, les maltraitent voire les tuent de façon brutale ».


PAKISTAN



Accusation de blasphème, enlèvement et conversion forcée en vue d’un mariage, viols, meurtres… Les chrétiens du Pakistan font, régulièrement et tristement, l’actualité. Derrière le cas emblématique d’Asia Bibi, c’est bien toute une communauté qui est meurtrie. Sur les près de 210 millions d’habitants que compte le pays, moins de 2% sont chrétiens. La peine de mort pour blasphème dans le pays a été introduite dans le Code pénal en 1986. Pour la seule année 2020, plus de 300 chrétiens sont officiellement morts en raison de leur foi.


ÉRYTHRÉE



Petit pays de la Corne de l’Afrique, l’Érythrée est considéré comme l’un des pays dont le régime est le plus répressif au monde. On observe depuis 1995 une tendance à confiner les religions à leurs dimensions purement cultuelles, tous les services sociaux et sanitaires passant sous le contrôle de l’Etat. En juillet 2019, Aleteia se faisait l’écho de la fermeture, en quelques semaines, d’une vingtaine d’hôpitaux et cliniques catholiques. À cela s’ajoute l’enrôlement de force dans l’armée des jeunes pour une durée indéterminée, dans des conditions extrêmement durs.


YÉMEN



Pays de la péninsule arabique, le Yémen est ravagé par une guerre civile depuis 2015. Onze millions de personnes – près de la moitié du total – sont menacées par la famine, 85% de la population survit grâce aux rares aides humanitaires qui parviennent sur le terrain. À cette situation humanitaire catastrophique s’ajoute les persécutions dont sont victimes les minorités religieuses. Dans ce pays, l’Église est principalement composée « d’anciens musulmans convertis qui pratiquent leur foi dans le plus grand secret », indique « Portes Ouvertes ». « Ils sont persécutés par les autorités, leur famille et par les islamistes radicaux qui les menacent de mort s’ils ne retournent pas à l’islam. Dans la crise qui touche le pays, ils sont discriminés dans la distribution de l’aide humanitaire. Les chrétiens et chrétiennes mariés à un conjoint musulman risquent de se voir imposer le divorce et de perdre la garde de leurs enfants. Les lois tribales interdisent à leurs membres de quitter l’islam sous peine de bannissement ou de mort ».


IRAN



Délicate question que celle des chrétiens d’Iran. Régime autoritaire, la République islamique d’Iran est dirigée depuis 2013 par Hassan Rohani. La communauté catholique d’Iran était composée d’une communauté chaldéenne avec deux évêques chaldéens, d’une communauté arménienne catholique ainsi que d’un évêque latin à Téhéran. La communauté chrétienne dans son ensemble compte également des orthodoxes, essentiellement, arméniens, ainsi que des protestants, notamment évangéliques. La communauté chrétienne représente moins de 1% de la population du pays.


Dans un entretien accordé à Aleteia en 2019, Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, expliquait que « ces chrétiens ont la liberté de culte dans la mesure où il y a des églises, on peut y célébrer la messe. Mais ne nous y trompons pas, cette liberté est limitée au culte, il ne s’agit donc pas de liberté religieuse au sens où on l’entend. » Il est ainsi très difficile pour un jeune iranien de devenir chrétien : il risque des sanctions lourdes jusqu’à la prison. « Se convertir est un délit ! « , assurait encore Mgr Gollnisch. « De même, il est interdit pour une femme musulmane d’épouser un chrétien. »


NIGERIA



C’est le pays où le plus de chrétiens sont tués en raison de leur foi, alerte l’ONG « Portes Ouvertes ». « Ils subissent les attaques de Boko Haram, d’un côté, et des éleveurs peuls radicalisés, de l’autre ». Quelque 6.000 chrétiens y ont été tués depuis 2015, « principalement par Boko Haram et par les bergers militants Foulanis qui ont commis des attaques terroristes à l’encontre des agriculteurs chrétiens », a souligné une lettre envoyée par le président de la conférence des évêques européens (Comece), le cardinal Hollerich, à l’épiscopat nigérian.


Dans une résolution datant du 16 janvier 2020 sur le Nigeria, le parlement européen a dénoncé la situation dans laquelle se trouvait le pays, déplorant les récents attentats terroristes perpétrés par des groupes djihadistes et la stratégie « votre terre ou votre sang » des combattants peuls. Il avait également condamné la discrimination constante subie par les chrétiens dans les régions nigérianes où la charia est appliquée.


INDE



L’Inde compte un peu moins de 30 millions de chrétiens, toutes confessions confondues, soit près de 2,5% de la population de cet immense pays. « Depuis 2014, la persécution contre les chrétiens a considérablement augmenté », assure l’ONG. « Les hindous radicaux au pouvoir considèrent les chrétiens comme étrangers à la nation ». Victimes du nationalisme religieux exercé par le parti hindou radical au pouvoir, « les chrétiens sont agressés, ostracisés, assassinés et injustement accusés de convertir de force les hindous » et se retrouvent la cible de discours haineux qui attisent la violence et la discrimination à leur égard. À noter également la situation critique des chrétiens dalits (intouchables), classe la plus pauvre et la moins considérée, qui sont exclus de l’aide distribuée par le gouvernement, ce qui les fragilise encore plus en pleine crise de la Covid-19.

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Une ONG alerte sur l’augmentation des violences contre les chrétiens dans le monde
Les représentants de l’association protestante Portes ouvertes estiment que près de 6 000 chrétiens ont été tués en 2021 en raison de leur foi, principalement en Afrique.
Par Cécile Chambraud
Publié le 19 janvier 2022 à 19h20 
[/size]


Article réservé aux abonnés
2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 F41acbc_37563603-000-9vg6tgManifestation contre les dernières attaques contre les chrétiens en Inde, à Karachi, le 2 janvier 2022. RIZWAN TABASSUM / AFP
Les pressions et les violences exercées sur des chrétiens se sont étendues ces derniers mois, touchant 360 millions d’entre eux, soit un sur sept dans le monde, toutes dénominations d’Eglises confondues. C’est ce qui ressort de l’évaluation annuelle de l’ONG protestante Portes Ouvertes, qui a présenté à Paris, mercredi 19 janvier, son « Index mondial de persécution des chrétiens », prenant en compte des faits enregistrés entre octobre 2020 et septembre 2021.

Selon l’organisation, qui publie un tel rapport depuis 1997, cette « persécution » est en hausse continue depuis neuf ans. « La persécution atteint un niveau record, dans un contexte de crise sanitaire mondiale, d’arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan et de la plongée dans l’horreur pour les chrétiens victimes de djihadistes en Afrique subsaharienne », a affirmé Patrick Victor, le directeur de Portes Ouvertes France et Belgique.
Lire aussi  Article réservé à nos abonnés En Inde, les violences contre les chrétiens se multiplient
Selon l’ONG, soixante-dix pays connaissent des agressions commises contre des personnes et des lieux de cultes ou différentes formes de discriminations et de privation de droits. Portes Ouvertes recueille ses informations, qui ne prétendent pas êtres exhaustives mais sont vérifiées, auprès de correspondants de terrain. Elle recense des attaques physiques commises en raison de la foi contre des personnes (meurtres, viols, agressions, enlèvements, détentions arbitraires…) ou des églises, ainsi que les pressions effectuées au quotidien par des restrictions dans la pratique de son culte, dans l’accès à l’éducation, au travail.

L’Afghanistan en tête du palmarès


Selon elle, en un an, au moins 5 898 chrétiens auraient été tués en raison de leur religion (+24 %), la majeure partie d’entre eux en Afrique (86 %), dont 79 % au Nigéria. Le nombre d’églises fermées, attaquées ou détruites (pour 59 % en Chine) a augmenté de 14 % et le nombre de chrétiens détenus (6 175, dont plus de la moitié en Inde, au Pakistan et en Chine) de 44 %. A l’occasion des périodes de confinement, la pandémie aurait « servi de prétexte » à la fermeture définitive de lieux de culte dans certains pays, comme en Algérie, où des « églises de maison » ont dû fermer. Enfin, 3 829 chrétiens auraient été enlevés, selon « les estimations les plus prudentes » de l’ONG.

Après l’arrivée au pouvoir des talibans, en août 2021, l’Afghanistan s’est hissé en tête du palmarès des pays où les chrétiens subissent le plus de pressions ou de répression, passant devant la Corée du Nord, au premier rang depuis vingt ans. Dans la catégorie des pays où les chrétiens subissent « une persécution extrême » suivent la Somalie, la Libye, le Yémen, l’Erythrée, le Pakistan, l’Iran, l’Inde et l’Arabie saoudite.

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papy

papy

[size=38]En Inde, le sort des musulmans et des chrétiens se dégrade [/size]

Enquête
 

Il y a vingt ans, des émeutes contre les musulmans faisaient près de 2 000 victimes dans l’État indien du Gujarat. Les discriminations et les violences à l’encontre des musulmans et des chrétiens s’accélèrent sous le gouvernement de Narendra Modi, premier ministre depuis 2014.



  • Vanessa Dougnac, correspondante à New Dehli (Inde), 
  • le 27/02/2022 à 07:08






2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 Jeune-fille-voilee-accompagnee-camarades-classe-sapprete-entrer-coursle-bannissement-hidjab-gouvernement-lEtat-Karnataka-Udupi-lEtat-16-fevrier-2022_0



Une jeune fille voilée, accompagnée par ses camarades de classe, s’apprête à entrer en cours, après le bannissement du hidjab par le gouvernement de l’État de Karnataka, à Udupi au sud de l’État, le 16 février 2022.SUNIL KATARIA/REUTERS


« Je me souviens du train calciné, des camps de réfugiés, de villages où les musulmans avaient été massacrés, d’un puits dans lequel les femmes musulmanes s’étaient jetées pour ne pas être violées », raconte John Dayal, militant chrétien et auteur d’un ouvrage sur les pogroms.
→ À LIRE. Yogi Adityanath, moine hindou extrémiste, brigue sa réélection à la tête du plus grand État de l’Inde

chico.

chico.


Au Nigeria, au moins 21 morts dans l’attaque d’une église catholique
Des dizaines de personnes ont été tuées par des hommes armés dans une église catholique au Nigeria durant la messe de la Pentecôte ce dimanche.

2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 F6LVOVSBXRAX3K4666YQYVMHTY

Le gouverneur de l’Etat d’Ondo, Oluwarotimi Akeredolu, a appelé les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette «attaque ignoble et satanique». (AFP)
par LIBERATION et AFP
publié le 6 juin 2022 à 12h02




A l’église catholique de St Francis de la ville d’Owo, dans le sud-ouest du Nigeria, des hommes armés ont fait irruption en pleine messe de la Pentecôte dimanche, tuant au moins 21 personnes, selon les sources officielles. Certains médias locaux font état d’un bilan qui pourrait dépasser les 50 morts. Cette attaque, dénoncée comme un «meurtre odieux de fidèles» par le président Muhammadu Buhari, n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.

«Le Pape a appris l’attaque [survenue] au Nigeria et la mort de dizaines de fidèles, dont de nombreux enfants, pendant la célébration de la Pentecôte», a indiqué le service de presse du Vatican dans un communiqué. «Alors que les détails de l’incident sont en train d’être clarifiés, le Pape François prie pour les victimes et pour le pays, douloureusement affectés lors d’un moment de célébration, et les confie au Seigneur, afin qu’il envoie son Esprit pour les consoler», a-t-il ajouté.



Un témoin, qui n’a donné que son prénom, Abayomi, a déclaré à l’AFP qu’au moins vingt fidèles avaient péri dans l’attaque. «Je passais dans le quartier quand j’ai entendu une forte explosion et des coups de feu à l’intérieur de l’église», a-t-il déclaré. Il a dit avoir aperçu au moins cinq hommes armés à l’intérieur de l’église avant de prendre la fuite.



Le gouverneur de l’Etat d’Ondo, Oluwarotimi Akeredolu, a appelé dans son communiqué les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette «attaque ignoble et satanique». Selon la porte-parole de la police de l’Etat, ils ont attaqué l’église munis d’armes à feu et d’explosifs. A noter que l’Etat d’Ondo est habituellement épargné par les jihadistes et les bandes criminelles actifs dans d’autres régions du pays.





L’attaque survient à la veille du lancement par l’APC, le parti au pouvoir, de ses primaires en vue de l’élection présidentielle de 2023 pour guigner la succession de Muhammadu Buhari, un ancien commandant de l’armée qui se retirera après deux mandats. La sécurité reste un défi majeur dans le pays le plus peuplé d’Afrique et à la plus grande économie du continent.





Les attaques contre les sites religieux sont particulièrement sensibles au Nigeria, où les tensions s’exacerbent parfois entre les communautés d’un pays dont le sud est majoritairement chrétien et le nord majoritairement musulman. Ce type d’attaque est toutefois rare dans le sud-ouest du pays, relativement paisible.

L’armée nigériane est en revanche confrontée à de nombreux foyers d’insécurité dans le reste du pays. Une insurrection jihadiste fait rage depuis douze ans dans le nord-est, les gangs de pilleurs et de kidnappeurs terrorisent le nord-ouest et centre, et le sud-est est le théâtre de mouvements séparatistes. Le groupe jihadiste Boko Haram, présent dans le nord-est du pays, a déjà pris pour cible des églises au long d’un conflit qui a fait 40 000 morts et 2 millions de déplacés au Nigeria.

NigeriaCatholicisme



2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 Logo




Josué

Josué
Administrateur

Un attentat est survenu le 5 juin 2022 dans une église catholique St Francis de la ville d’Owo, dans l’Etat d’Ondo, au Nigeria. L’attaque perpétrée par des hommes armés pendant la célébration de la Pentecôte a fait au moins 21 morts et une quarantaine de blessés, dont des enfants. « De la dynamite a explosé dans l’église (…) les assaillants ne sont même pas entrés dans l’église, ils ont tiré à travers les fenêtres », a expliqué à l’AFP le porte-parole du gouverneur de l’Etat d’Ondo, Richard Olatunde. 

Josué

Josué
Administrateur

Nigeria : le groupe djihadiste Iswap serait à l’origine de l’attaque de la Pentecôte
  Le ministre nigérian de l’intérieur, Rauf Aregbesola, a indiqué jeudi 9 juin que le groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) pourrait être à l’origine de l’attaque, dimanche 5 juin, de la paroisse catholique Saint Francis dans la ville d’Owo, qui a fait au moins 40 morts et une soixantaine de blessés. ..

Josué

Josué
Administrateur

[size=35]Au Nigeria, les chrétiens sont au cœur des ténèbres[/size]
2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 GettyImages-1280629709
Les persécutions islamiques redoublent au Nigeria, spécialement contre les chrétiens. Dernières exactions connues : le meurtre atroce d’une jeune fille et une attaque sanglante contre une église durant la messe de la Pentecôte.
Il y a huit ans, dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, le groupe terroriste islamique Boko Haram enlevait 276 lycéennes, chrétiennes pour la plupart, à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Ce rapt avait provoqué une émotion mondiale. 109 des lycéennes de Chibok n’ont toujours pas été retrouvées, et ne le seront sans doute jamais… « Selon les témoignages des rescapées, elles ont toutes été mariées de force, vendues, réduites à l’état d’esclaves sexuelles et domestiques » ( La Croix, 15/4/2022). Voit-on des manifestations pour exiger une enquête internationale sur cette abomination ? Où sont passées les féministes ? Depuis cet enlèvement collectif, plus de 1 500 élèves ont été victimes d’enlèvement au Nigeria sans susciter de notable regain d’émotion. L’opinion s’est habituée aux exactions et attentats islamiques sur tous les continents, en particulier en Afrique. Ils n’ont jamais cessé au Nigeria, le pays qui paie le plus lourd tribut aux massacres, enlèvements et viols de chrétiens (cf. LSDJ n°847).
Le 12 mai, en réaction à un simple message WhatsApp où elle remettait en cause la légitimité de Mahomet, Deborah Samuel, une jeune étudiante dans l'État de Sokoto, a été lapidée par d’autres étudiants et son corps brûlé. Les meurtriers ont été arrêtés, mais leur arrestation a déclenché de violentes manifestations. Dans cet État au nord-ouest du Nigeria, la charia est en vigueur. Un couvre-feu a été décrété. Quelques jours plus tard, dans le Nord-Est du pays, une autre femme accusée elle aussi de blasphème, a été sauvée du lynchage par les tirs de sommation des policiers contre une foule déchaînée.
Dimanche 5 juin, solennité de la Pentecôte, l’attaque de l'église catholique St Francis dans la ville d'Owo, dans le sud-ouest du Nigeria, une région habituellement épargnée par les djihadistes, a fait au moins 40 morts et une soixantaine de blessés. Un massacre perpétré par explosifs et mitraillage. Selon le ministre nigérian de l’intérieur, les terroristes appartiendraient au groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (acronyme en anglais : Iswap). L’Iswap a été fondée en 2016 par Mohammed Yusuf après une scission de Boko Haram, groupe islamiste fondé en 2002 à Maiduguri. Il est d’ailleurs dirigé par Abou Moussab Al-Barnaoui, le fils aîné du fondateur de Boko Haram, Mohammed Yusuf. L’inspiration est la même : wahhabisme, stricte application de la charia Boko Haram, dictature islamique.
Le président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, a condamné ce « meurtre odieux de fidèles » tandis que le gouverneur de l'État d'Ondo, appelait les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette « attaque ignoble et satanique ». Mais Muhammadu Buhari, musulman, est originaire du nord-ouest du pays où a été lapidée Deborah Samuel. Son électorat se trouve dans cette zone, où 90% de la population vote pour lui, ce qui ne l’incite pas à prendre des mesures à la hauteur du mal qui ronge le pays depuis des années. Une insurrection djihadiste ensanglante depuis douze ans le nord-est du Nigeria, des gangs de pilleurs et de kidnappeurs terrorisent le nord-ouest et le centre, et le sud-est est le théâtre de mouvements séparatistes.
L’ambiguïté des autorités se traduit en particulier par une double législation dans plusieurs États du Nigeria où ont été instaurés des tribunaux islamiques pour juger certaines affaires criminelles et civile, explique Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous). Paradoxalement, c’est un chrétien (protestant) originaire du sud à majorité chrétienne, Olusegun Obasanjo, président de 1999 à 2007, qui a accepté l’instauration de ces tribunaux islamiques pour donner des gages au Nord où se concentre la majorité des musulmans du pays (sur 206 millions d’habitants, le Nigeria compte 53.5% de musulmans et 45.9% de chrétiens – dont environ 74% sont protestants ou évangéliques, et 25% catholiques).
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Josué

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Administrateur

Josué a écrit:


[size=35]Au Nigeria, les chrétiens sont au cœur des ténèbres[/size]



2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 GettyImages-1280629709







Les persécutions islamiques redoublent au Nigeria, spécialement contre les chrétiens. Dernières exactions connues : le meurtre atroce d’une jeune fille et une attaque sanglante contre une église durant la messe de la Pentecôte.
Il y a huit ans, dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, le groupe terroriste islamique Boko Haram enlevait 276 lycéennes, chrétiennes pour la plupart, à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Ce rapt avait provoqué une émotion mondiale. 109 des lycéennes de Chibok n’ont toujours pas été retrouvées, et ne le seront sans doute jamais… « Selon les témoignages des rescapées, elles ont toutes été mariées de force, vendues, réduites à l’état d’esclaves sexuelles et domestiques » ( La Croix, 15/4/2022). Voit-on des manifestations pour exiger une enquête internationale sur cette abomination ? Où sont passées les féministes ? Depuis cet enlèvement collectif, plus de 1 500 élèves ont été victimes d’enlèvement au Nigeria sans susciter de notable regain d’émotion. L’opinion s’est habituée aux exactions et attentats islamiques sur tous les continents, en particulier en Afrique. Ils n’ont jamais cessé au Nigeria, le pays qui paie le plus lourd tribut aux massacres, enlèvements et viols de chrétiens (cf. LSDJ n°847).
Le 12 mai, en réaction à un simple message WhatsApp où elle remettait en cause la légitimité de Mahomet, Deborah Samuel, une jeune étudiante dans l'État de Sokoto, a été lapidée par d’autres étudiants et son corps brûlé. Les meurtriers ont été arrêtés, mais leur arrestation a déclenché de violentes manifestations. Dans cet État au nord-ouest du Nigeria, la charia est en vigueur. Un couvre-feu a été décrété. Quelques jours plus tard, dans le Nord-Est du pays, une autre femme accusée elle aussi de blasphème, a été sauvée du lynchage par les tirs de sommation des policiers contre une foule déchaînée.
Dimanche 5 juin, solennité de la Pentecôte, l’attaque de l'église catholique St Francis dans la ville d'Owo, dans le sud-ouest du Nigeria, une région habituellement épargnée par les djihadistes, a fait au moins 40 morts et une soixantaine de blessés. Un massacre perpétré par explosifs et mitraillage. Selon le ministre nigérian de l’intérieur, les terroristes appartiendraient au groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (acronyme en anglais : Iswap). L’Iswap a été fondée en 2016 par Mohammed Yusuf après une scission de Boko Haram, groupe islamiste fondé en 2002 à Maiduguri. Il est d’ailleurs dirigé par Abou Moussab Al-Barnaoui, le fils aîné du fondateur de Boko Haram, Mohammed Yusuf. L’inspiration est la même : wahhabisme, stricte application de la charia Boko Haram, dictature islamique.
Le président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari, a condamné ce « meurtre odieux de fidèles » tandis que le gouverneur de l'État d'Ondo, appelait les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette « attaque ignoble et satanique ». Mais Muhammadu Buhari, musulman, est originaire du nord-ouest du pays où a été lapidée Deborah Samuel. Son électorat se trouve dans cette zone, où 90% de la population vote pour lui, ce qui ne l’incite pas à prendre des mesures à la hauteur du mal qui ronge le pays depuis des années. Une insurrection djihadiste ensanglante depuis douze ans le nord-est du Nigeria, des gangs de pilleurs et de kidnappeurs terrorisent le nord-ouest et le centre, et le sud-est est le théâtre de mouvements séparatistes.
L’ambiguïté des autorités se traduit en particulier par une double législation dans plusieurs États du Nigeria où ont été instaurés des tribunaux islamiques pour juger certaines affaires criminelles et civile, explique Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous). Paradoxalement, c’est un chrétien (protestant) originaire du sud à majorité chrétienne, Olusegun Obasanjo, président de 1999 à 2007, qui a accepté l’instauration de ces tribunaux islamiques pour donner des gages au Nord où se concentre la majorité des musulmans du pays (sur 206 millions d’habitants, le Nigeria compte 53.5% de musulmans et 45.9% de chrétiens – dont environ 74% sont protestants ou évangéliques, et 25% catholiques).

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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]L’AED mène 5 000 projets pour soutenir les chrétiens persécutés dans le monde [/size]
Les faits 
En 2021, l’Aide aux Églises en détresse (AED) est intervenue dans 132 pays. La guerre en Ukraine ainsi que la situation des chrétiens au Nigeria, en Syrie, au Liban, sont très préoccupantes.


  • Christophe Henning, 
  • le 01/07/2022 à 12:09


2017, année charnière pour les chrétiens d'Orient ? - Page 2 LAED-aider-reconstruire-leglise-catholique-chaldeenne-Saint-Cyriaque-Batnaya-Irak_0



L’AED a pu aider à reconstruire l’église catholique chaldéenne Saint Cyriaque à Batnaya en Irak.AED




Construction d’une chapelle à Malawi, d’un mur d’enceinte autour d’une paroisse au Pakistan, financement d’une radio chrétienne à Vilnius (Lituanie)… En 2021, l’association Aide à l’Église en détresse (AED) a soutenu l’acquisition de 1 338 véhicules, a contribué à la construction de 307 églises, 157 monastères et noviciats, 295 centres pastoraux et 52 séminaires. Autant de projets menés grâce à 22,1 millions
La Croix.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Ces pays où les chrétiens pourraient totalement disparaître[/size]
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ATTA KENARE / AFP
Messe de Noël à Téhéran (Iran).




















Agnès Pinard Legry - publié le 23/11/22


Les persécutions envers les chrétiens ont progressé dans 75% des 24 pays étudiés par l’Aide à l’Église en détresse (AED) dans son dernier rapport publié fin novembre. Parmi eux, la situation dans cinq pays apparait particulièrement inquiétante et menaçante pour la survie des chrétiens.



C’est l’histoire de Farah, fillette pakistanaise violée, convertie et mariée de force dans le Pendjab. C’est la fin tragique de Samaru, un indien de 14 ans sauvagement assassiné dans l’État d’Odisha. C’est aussi l’attaque meurtrière d’une église d’Owo, au Nigeria, lors de la messe de Pentecôte et qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes dont de nombreux enfants. Des faits glaçants, certains ayant retenu l’attention de l’opinion publique quelques minutes, d’autres étant retombés dans l’oubli le plus total. Pourtant ces attaques, atrocités, persécutions et brimades sont subies par des centaines de milliers de chrétiens à travers le monde en raison de leur foi. Et elles ont progressé dans 75% des 24 pays étudiés par l’Aide à l’Église en détresse (AED) dans son dernier rapport publié fin novembre. Parmi eux, cinq pays pourraient bien voir les chrétiens disparaître de leur population.

[size=30]NIGERIAUN LENT GÉNOCIDE[/size]

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LUIS TATO/AFP/East News
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Plus de 7.600 chrétiens auraient été tués et 5.200 autres enlevés entre janvier 2021 et juin 2022, rapporte l’AED. L’année 2021 a également été marquée par des attaques contre plus de 400 églises ou institutions chrétiennes. Boko Haram, qui a fait allégeance à l’État islamique en 2015, a attaqué des villages, enlevant de nombreuses personnes, principalement des filles et des jeunes femmes, les forçant souvent à épouser leurs ravisseurs. Jusqu’à 95% des femmes enlevées et forcées de se marier sont chrétiennes. « Les persécutions perpétrées au Nigeria sont d’ordre systémique et endémique », détaille Mgr Matthew Man-Oso Ndagoso, évêque de Kaduna. « Elles sont systémiques car basées sur des lois non-écrites et endémiques car les personnes subissant ce type de persécution sont facilement oubliées jusqu’à ce qu’un événement “spectaculaire” se produise ».


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Josué

Josué
Administrateur

En Inde, « l’insoluble » querelle liturgique d’un diocèse syro-malabare
Analyse Dans le sud de l’Inde, le conflit qui oppose depuis des années les prêtres et laïcs du diocèse d’Ernakulam-Angamaly (Kerala) à la hiérarchie de l’Église syro-malabare autour du rite de la messe est monté d’un cran fin novembre. Face à la menace de schisme, de nouvelles tentatives de médiations ont été lancées.
Malo Tresca, le 04/12/2022 à 09:54

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