MATINALE
Pays-Bas : un statut spécial pour les réfugiés chrétiens ?
NATALIA TROUILLER
CRÉÉ LE 19/04/2013 / MODIFIÉ LE 19/04/2013 À 10H01
C'est en tout cas la piste qui est étudiée actuellement par le député démocrate-chrétien Pieter Omtzigt, chargé des Affaires étrangères au sein de son parti. Suite à la venue de plusieurs lobbyistes anglo-pakistanais, dont le très actif Wilson Chowdhry de la British Pakistani Christian Association, le député a décidé de mettre à l'étude la création d'un statut spécifique de réfugié pour les chrétiens pakistanais persécutés, comme il en existe déjà dans le pays pour les Ahmadi (minorité musulmane hétérodoxe) et les personnes homosexuelles.
Wilson Chowdhri, qui a présenté au député un rapport de plus de 500 pages sur la situation extrêmement précaire des chrétiens au Pakistan, a conseillé aux membres du parlement de venir voir eux-mêmes sur place la situation dans le cadre de voyages non-officiels, afin d'empêcher les autorités de sélectionner ce que peuvent voir les observateurs, et leur a également recommander de conditionner l'aide apportée au Pakistan (actuellement 20 millions d'euros par an) à une amélioration significative de la situation des minorités.
Pays-Bas : un statut spécial pour les réfugiés chrétiens ?
NATALIA TROUILLER
CRÉÉ LE 19/04/2013 / MODIFIÉ LE 19/04/2013 À 10H01
C'est en tout cas la piste qui est étudiée actuellement par le député démocrate-chrétien Pieter Omtzigt, chargé des Affaires étrangères au sein de son parti. Suite à la venue de plusieurs lobbyistes anglo-pakistanais, dont le très actif Wilson Chowdhry de la British Pakistani Christian Association, le député a décidé de mettre à l'étude la création d'un statut spécifique de réfugié pour les chrétiens pakistanais persécutés, comme il en existe déjà dans le pays pour les Ahmadi (minorité musulmane hétérodoxe) et les personnes homosexuelles.
Wilson Chowdhri, qui a présenté au député un rapport de plus de 500 pages sur la situation extrêmement précaire des chrétiens au Pakistan, a conseillé aux membres du parlement de venir voir eux-mêmes sur place la situation dans le cadre de voyages non-officiels, afin d'empêcher les autorités de sélectionner ce que peuvent voir les observateurs, et leur a également recommander de conditionner l'aide apportée au Pakistan (actuellement 20 millions d'euros par an) à une amélioration significative de la situation des minorités.