Étymologie
Enfer en français, du latin Infernus, i, association de Inferus & Infra. C'est donc un mot latin d'origine antérieure aux romains.
Ainsi, on le trouve en grec, au pluriel, et dans les autres langues de l'Antiquité, hiéroglyphes, chinois, etc. souvent au pluriel. Il désigne toujours le séjour des morts.
Ne vous vexez pas, c'est pour les catholiques, laissant à chacun ses idéologies fausses contre les catholiques ^_^
Par exemple, Pluton chez les romains, copié des grecs, est le dieu des enfers. On devrait parler de Proserpine et Perséphone, du champ des roseaux égyptiens du Livre des morts pharaoniques, devenu en grec les champs d'Élysée, etc. Peu importe, il ne s'agit donc pas d'origine d'un dogme, mais bien d'un mythe universel dans toutes les civilisations, ce qui n'est pas surprenant, puisqu'en taoïsme et hindouisme, et en Mésopotamie, en Égypte et les cananéens, cette notion de l'en-dessous la terre en séjour des morts existe bien avant la naissance du peuple hébreu.
On nomme aussi Pluton, Pan qui est l'image du diable chrétien au Moyen-Âge, Hadès le dieu invisible, parce que sous la terre. C'est curieux, non ? On devrait parler du mythe encore d'Orphée, d'Héraclès, passionnant. Tout est entièrement compilé en latin antique 4 siècles avant la naissance de Jésus.
Les sémites ont repris aux cananéens et à la Mésopotamie ce mythe également. Ce n'est donc pas un dogme romain, donc il n'est pas un dogme catholique romain. Au moins pire, il est un mythe, mais pas un dogme. Et les sélites venant devl'araméen, vont donner en plus de la continuation de l'araméen, l'hébreu et l'arabe. Et toujours les civilisations et les mythes s'empilent, et voici les Enfers chez nos amis israélites, arabes, etc.
Dans les Évangiles
Dans Matthieu, Jésus revient à la source du Jourdain, et montre Banias, ancien temple grec au dieu Pan (Panias), et devenu un temple romanisé à Césarée. Et là, quand Simon lui dit qu'il est le Messiah, le Christos, Jésus en fait son vicaire pour sa communauté après sa mort et sa résurrection. Ce temple que j'ai visité, est bien une entrée grecque aux Enfers, et Jésus donne à Pierre les clefs du séjour des morts. C'est biblique, c'est mythique, mais pas dogmatique.
Matthieu 16-18
"Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur ce rocher je construirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne l'emporteront pas sur elle." (Bible Segond 21)
"Eh bien! moi je te dis: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle. (Bible de Jérusalem 2013)
"De plus, moi je te dis : Tu es Pierre, et sur cette masse rocheuse je bâtirai ma congrégation, et les portes de l’hadès n'auront pas raison d'elle." (TMN 1974)
Hadès, c'est l'invisible textuellement, le séjour des morts dans la Septante que j'ai lu.
À cette notion du shéol, forteresse souterraine obscure & muette, se superpose la notion du retour des ancêtres, par exemple en Genèse 15-15, ou en Luc 16-22.
Mais il y a entre les deux sources de Genèse en hébreu, l'hélohimiste et la yahwiste, deux notions différentes. Ainsi on a aussi la notion parallèle d'une déchéance, typique en Genèse 3, versets 3 & 19.
En même temps, toujours dans la Bible, ge-hinnom, la vallée de Hinnom, est la reprise du lieu des sacrifices par le feu au dieu Moloc, qu'on retrouve en Jérémie 32-35.
Et la source Yahwiste la conserve en Isaïe 66- versets 21 à 24.
Puis Josias réforme ce lieu pour en faire celui de l'impureté : 2 Rois 23-10. C'est ici, dans la Bible juive, que commencent la mise au feu des immondices et des cadavres ennemis. Marc ne fait que reprendre Josias dans Marc 9-48.
C'est alors qu'arrive ce nazaréen, Jésus, conçu à Nazareth, né à Bethléem, qui associe avec une grande autorité, en même temps une doctrine de rétribution au jugement de son Père, que la brisure de ses portes pour en libérer les captifs. On a ça dans Romains 10-7 et aussi dans Jean 5- versets 26 à 28. Pierre & Paul confirment dans leurs écrits, par exemple 1 Pierre 3-19 ou Hébreux 13-20, et dans l'Apocalypse 1-18, etc.
C'est ainsi qu'on retrouve le mythe du Léviathan israélite dans Job qui baigne dans cet étang de feu et dévore ses proies, la seconde mort.
La Géhenne.
Le mot grec géenna vient de l'hébreu gé-Hinnom (vallée de l'Himmon); là eurent lieu dans le passé des sacrifices humains (2 Chroniques 33:6; Jérémie 7:31). De ce fait, ce nom avait une consonance d'horreur pour les Juifs. De leur temps, le feu y brûlait continuellement les immondices, ce qui rappelait au peuple d'Israël le jugement réservé aux méchants. Le mot "géhenne" se trouve dans Matthieu 5:22, 29, 30; 10:28; 18:9; 23:15, 33; Marc 9:44, 46, 47; Luc 12:5; Jacques 3:6.
Sauf cette dernière citation, c'est Jésus-Christ qui utilise cette expression pour avertir très solennellement des conséquences du péché. Il décrit la géhenne comme un endroit "où leur vers ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas" Marc 9:48.
Le sens de cette expression correspond à "étang de feu" utilisé dans Apocalypse 19:20; 20:10, 14, 15.
La "seconde mort" ou "l'étang de feu"
"Puis la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu".
Apocalypse 20:14-15.
On consultera : http://www.bible-ouverte.ch/faq/faq-theme/qr-doctrine-chretienne/2100-reponse-86.html
Une fois encore, on devrait apprendre les langues bibliques et lire la Bible : tout y est !