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Inhumation et crémation : l'Église insiste sur l'importance des lieux de mémoire

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Marmhonie
Josué
6 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Inhumation et crémation : l'Église insiste sur l'importance des lieux de mémoire
PROPOS RECUEILLIS PAR MAHAUT HERRMANN publié le 27/10/2016
Le Vatican a publié mardi 25 octobre une instruction (Ad surgendum cum Christo – « Pour ressusciter avec le Christ ») qui précise notamment la position de l’Église sur la crémation des défunts. Gilles Rebêche, diacre et délégué épiscopal du diocèse de Toulon à la solidarité et à la pastorale du deuil, revient pour La Vie sur ce document.
Qu’apporte l’instruction romaine sur la sépulture et la crémation publiée mardi ?
En soi, elle n’apporte rien de nouveau : elle rappelle que l’Église ne s’oppose pas à la crémation si ce n’est pas une manière délibérée de refuser la foi en la résurrection. Mais c’est, je trouve, un document assez pédagogique qui rappelle quelques bons fondamentaux, sur la ritualité du deuil ou les lieux de mémoire.
Les attentats ont mis en évidence l’importance d’avoir des lieux pour se retrouver, pleurer les défunts ensemble et commencer le travail de deuil. On voit aussi au bord des routes beaucoup de petites croix ou de bouquets de fleurs. Nous avons fait une étude dans notre diocèse et nous nous sommes rendu compte que 98% de ces petits mausolées sont pour des défunts dont les cendres ont été dispersées et dont les familles n’ont plus de lieu pour faire mémoire. Ce sont souvent des parents, des conjoints qui les installent...
Il n’y a donc pas de changement doctrinal. Si la crémation était un obstacle au salut, les premiers chrétiens qui ont été brûlés, saint Laurent ou encore sainte Jeanne d’Arc ne seraient pas au paradis. Ça n’aurait pas de sens. Mais il était important pour l’Église de redire qu’elle préfère l’inhumation, et d'expliquer pourquoi, en insistant sur les lieux de mémoire.
Le deuil n’est pas que cérébral, il est aussi physique ! Il est important d’avoir une mémoire qui ne soit pas que rituelle.

Est-ce que les familles comprennent ces recommandations de l’Église ?
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/inhumation-et-cremation-l-eglise-insiste-sur-l-importance-des-lieux-de-memoire-27-10-2016-77306_16.php

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Cette annonce ne vaut que pour les catholiques romains conciliaires. Le corps étant le temple de son âme, le respect du à l'un & à l'autre fait que toute crémation est refusée en entrée des autres catholiques pour la messe du défunt, sauf cas exceptionnel, comme cette vieille dame baptisée peu avant sa mort, mais ayant oublié sa directive ancienne d'être incinérée. Dans ca cas, ses cendres furent exceptionnellement reçus dans une église et la messe des mort fut dite.
Sinon, c'est toujours refusé dans le monde catholique.
Pour information officielle.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Rene philippe

Rene philippe

Ces règles de l'église catholique sont-elles basées sur la croyance que "l'âme" est contenue par le corps ?

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Rene philippe a écrit:Ces règles de l'église catholique sont-elles basées sur la croyance que "l'âme" est contenue par le corps ?
Je ne vais pas te faire le catéchisme, le mieux serait que tu sois un peu instruit sur la foi catholique.

Le véritable Catéchisme catholique datant de 1566.

Catéchisme de l'Église catholique romaine en PDF

Tout y est ! Cela éviterait tant de confusions autour de la foi catholique.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Rene philippe

Rene philippe

Merci Michel; ça remonte à loin le mien. Ça pourra aussi servir à d'autres.

samuel

samuel
Administrateur

Pourquoi le dernier il n'est pas valable ?

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Il est surprenant que l'ignorance du monde catholique soit ainsi aussi facilement confondu en une thèse absurde qui verrait les catholiques être identiques ! De là tant de fausses rumeurs et de confusions.

Bien sûr, il existe plusieurs catéchismes, selon les branches très différentes des catholiques, concernant chaque fois celui pour enfants, et celui complexe pour adultes.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Gamin au cathechisme ,je n'ai jamais entendu parler du cathechisme de Trente .

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Mikael a écrit:Gamin au cathechisme ,je n'ai jamais entendu parler du cathechisme de Trente .
C'est incompréhensible. Donc ici, pzr exemple, le curé est fautif.
Il y a forcément à la base une erreur humaine.

Quel est très approximativement votre tranche d'année de naissance ? Les années 40, 50, 60, 70, 80, 90, 2000 ? C'est volontairement imprécis par respect pour vous et pour essayer de comprendre. Ce serait utile, vous pouvez être tombé sur un conciliaire, ou que sais-je ?

Dernier point important :
Lisez en pdf le catéchisme de Trente, cela vous sera utile pour connaître enfin les catholiques dans leur immense majorité.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

[size=32]Crémation ou inhumation, un débat philosophique[/size]


Propos recueillis par Jérémy André - publié le 31/10/2018
En moins d’un demi-siècle, la crémation, autrefois interdite en Occident, en est venue à représenter un tiers des obsèques en France, la moitié dans les grandes villes ! Derrière des prétextes pratiques, s’opère une véritable révolution anthropologique de la mort, qu’ont observée Jean-Philippe de Tonnac et Michel Hulin.
Inhumation et crémation : l'Église insiste sur l'importance des lieux de mémoire 7628_p1100497bis_440x260
©️ DR

 
Pour l’écrivain Jean-Philippe de Tonnac (chroniqueur au Monde des Religions), cette mutation radicale et ses dérives devraient faire débat. C’est à dessein qu’il a convié l’indianiste Michel Hulin à des entretiens où ils questionnent nos pratiques funéraires et les systèmes de croyance dont elles sont l’expression. Dans Au jour du grand passage que ferez vous de votre corps (Bois d’Orion, 2018), ils tentent d’éclairer les choix opposés qu’ils ont faits, l’un de l’inhumation, l’autre de la crémation.
 
En moins de 50 ans, la France est passée d’à peine 1% de crémations à plus de 30 % aujourd’hui. Et selon des sondages, 50 % de la population souhaite une crémation. Comment chacun d’entre vous juge-t-elle cette évolution ?

Michel Hulin : J’aimerais replacer ces évolutions dans le temps long. Révélée par les grands historiens de la mort que sont Philippe Ariès et Michel Vovelle, la lente désacralisation des rites chrétiens de la mort a préparé cette rupture avec l’inhumation, dès le XVIIIe siècle. L’histoire de la crémation commence en France avec la Révolution. La crémation est alors, pour ceux qui la réclament, l’expression de l’incroyance face à une Église qui l’interdit. Un premier crématorium ouvre en France en 1885 au cimetière parisien du Père-Lachaise. S’en suit, après les années 1970, une formidable accélération. Enfant de chœur, je fus exposé dès mon plus jeune âge aux cadavres. J’en ai développé une véritable hantise pour tout ce qui avait trait aux funérailles et à ces pompes dont nous n’avons plus aucune idée. En découvrant la pensée indienne et les traditions crématistes qui en sont le prolongement, j’ai tout naturellement abandonné l’idée de me faire un jour inhumé.
Jean-Philippe de Tonnac : Les cendres traduisent des évolutions qu’il est intéressant de questionner. Le retour à la terre semble impossible ou interdit pour une société qui l’a si mal traitée. L’inhumation contient aussi l’idée que le temps est le grand transformateur, que c’est lui qui participe de notre lent retour à la poussière. Pour les croyants aussi, il existe un temps qui sépare les morts allongés dans la terre du Jugement qui les départagera. Mais le temps est précisément ce dont nous manquons. Comment souscrire à ces scénarios lorsqu’on ne croit plus en l’avenir ?
 
La cr émation moderne est-elle la même que celle qu’on pratique en Inde ?

Michel Hulin : L’aspect nihiliste qu'on associe à la crémation en Occident n'existe pas en Inde. Les Hindous croient en l'existence d'un principe qui va transmigrer. D’abord, ils commencent par immerger le cadavre trois fois dans le Gange, comme on peut le voir à Bénarès. Puis on le dépose sur le bûcher. Le fils aîné du défunt y met le feu en en faisant le tour rituellement, trois fois. Puis il fracture le crâne avec un instrument contondant. C’est un symbole de la fuite du principe spirituel hors du corps. La crémation dure ensuite deux ou trois heures. Les parties du squelette qui n’ont pas été réduites en cendres sont emportées par les familles. Au terme des rituels funéraires, elles sont rendues au Gange.
Jean-Philippe de Tonnac : Grâce à Jean-Paul Rocle, chargé de mission « cérémonies et ritualités » aux Services Funéraires de la Ville de Paris, j'ai pu visiter les parties techniques du crématorium du Père Lachaise. C’est à cette occasion que j’ai découvert que le squelette résistait au feu. Pour réduire un corps en cendres, la crémation moderne procède en deux étapes : la crémation proprement dite puis le broyage à l’aide d’un « broyeur » réduisant les ossements qui ont résisté au feu. Est récupéré par la même occasion tout ce qui n’a pu être broyé, à savoir les prothèses, les amalgames dentaires, les dents en or, les matériaux non identifiés. Que deviennent ces restes ? Ils sont revendus à l’industrie via des sociétés qui les collectent dans toute l’Europe.
 
Les Zoroastriens faisaient dévorer leurs cadavres par des vautours sur des « tours du silence ». Pourquoi cette autre forme d’obsèques a-t-elle disparu ?

Michel Hulin : Elles n’ont pas tout à fait disparu puisque les Parsis de Bombay, qui perpétuent d’anciens rites zoroastriens, continuent d’exposer les morts sur les « tours du silence ». Mais ce sont des lieux tenus secrets, en tous les cas interdits aux non-initiés. La technique n’est envisageable, bien entendu, que si vous disposez d’une horde d’oiseaux nécrophages, dits aussi «équarisseurs naturels» comme les vautours. L’Occident n’a pas opté pour cette solution.
Jean-Philippe de Tonnac : Il existe dans notre société un tabou relatif à la décomposition. Il n’est pas récent. Personne n’a envisagé de gaîté de cœur de recevoir post-mortem la visite de tous ces petits charognards que sont notamment les vers de terre. L’allongement de la durée d’une vie qui s’achève souvent comme celle des légumes a donné peut-être une sorte d’avant-goût de ce que serait la mort dans sa matérialité la plus repoussante. La décomposition implique un travail de transformation que seul le temps peut opérer. Or nous n’avons plus de temps, comme je l’ai dit. Les collapsologues n’agitent-ils pas sur les réseaux l’idée d’un effondrement imminent. Pourquoi mettre un corps dans la terre ? Qui viendra se recueillir ?
Michel Hulin : Même aux chrétiens, l’'idée de résurrection est devenue étrangère.
 
Pourquoi la crémation est-elle davantage pratiquée en Europe du Nord qu’en Europe du Sud ?

Michel Hulin : On dit souvent que la crémation se développe plus rapidement dans les pays protestants, alors que les pays catholiques continueraient de préférer l’inhumation. Mais plus encore, ce sont les populations juives et musulmanes qui résistent. Peut-être pourrait-on opposer des anthropologies nordiques, germaniques ou scandinaves, et des anthropologies méditerranéennes. Les Celtes et les Vikings pratiquaient déjà des rites d'exposition ou de crémation.

Jean-Philippe de Tonnac : Dans le monde chrétien, c’est le l’orthodoxie qui se montre crématophobe. La Grèce n’a autorisé la crémation qu’en 2008.
 
Si nos contemporains privilégient la crémation, n’est-ce pas aussi simplement parce qu’ils sont globalement matérialistes ou athées ?

Jean-Philippe de Tonnac : L’athéisme dénie la possibilité d’un devenir pour l’âme et dénie même la possibilité d’une âme. Notre époque va plus loin. Elle questionne la réalité du corps post-mortem. Inhumation et crémation ont toujours été des cultures de la trace. La crémation, dans son acception moderne, organise la disparition des hommes. Cette crémation-là nous rappelle que le feu était, dans un passé pas si ancien, réservé à ceux qu’on voulait rayer de l’histoire, faire disparaître.
Michel Hulin : C’est le sort que l’Inquisition a réservé, au Moyen Âge et à la Renaissance, à ceux qu’elle qualifiait d’hérétiques.
 
Mais pourquoi ce qu’il advient de nos restes serait-il si important ?

Michel Hulin : C’est là ce qui nous oppose. La disparition dans la crémation me séduit. Partir en fumée est une forme de dispersion panthéiste. On rejoint les éléments et on retourne au fondement des choses, au socle des sédiments de la terre, pour remonter même à ce qui a précédé la terre.
Jean-Philippe de Tonnac : Qu'on fasse le choix de l’inhumation ou de la crémation, il a toujours été important de savoir où étaient les morts. Sous forme de cadavre ou de cendre, les morts sont assignés à résidence. C’est une façon de les surveiller. Dans la pensée traditionnelle, les morts sont toujours menaçants.
 
La crémation ne correspond-elle pas aussi à l’impératif du moindre coût ?

Michel Hulin : Lorsque je me promène dans les cimetières en région parisienne, je ne compte pas les tombes en déshérence. Je n’ai pas l’impression que le manque de place ou le coût des obsèques suffisent à expliquer ces évolutions majeures.
Jean-Philippe de Tonnac : Depuis 2008, il est plus difficile de ramener les cendres chez soi et donc de les disperser n’importe où. Pour ces raisons, le coût d’une crémation équivaut à peu près aujourd’hui à celui d’une inhumation.
 
À lire
Au jour du grand passage que ferez vous de votre corps (Bois d’Orion, 2018) par Jean-Philippe de Tonnac et Michel Hulin.




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