*** w14 15/6 p. 7 Questions des lecteurs ***
Un chrétien peut-il se faire incinérer ?
Les Écritures ne s’opposent pas à l’incinération.
Divers récits bibliques parlent de corps ou d’ossements de défunts qui ont été brûlés (Jos. 7:25 ; 2 Chron. 34:4, 5). Les gens de l’époque ont pu en déduire que les individus en question n’avaient pas mérité un enterrement décent. Mais cette pratique, comparable à l’incinération, ne revêtait pas toujours un tel sens.
C’est ce qui ressort du récit de la mort du roi Saül et de ses trois fils, dont Yonathân, ami intime et fidèle partisan de David. Ils ont perdu la vie en combattant les Philistins. Lorsque des hommes vaillants habitant à Yabesh-Guiléad l’ont appris, ils sont allés chercher leurs corps, les ont brûlés et ont enterré leurs ossements. Plus tard, David a félicité ces Israélites pour leur initiative (1 Sam. 31:2, 8-13 ; 2 Sam. 2:4-6).
Les Écritures promettent que Dieu ressuscitera les morts, autrement dit qu’il ramènera des personnes à la vie. Qu’il y ait eu incinération ou non, Jéhovah est parfaitement capable de faire revivre un humain avec un nouveau corps. Les trois Hébreux condamnés à mourir dans un four de feu sur l’ordre du roi Neboukadnetsar n’avaient pas à craindre que, s’ils étaient réduits en cendres, Dieu soit incapable de les ressusciter (Dan. 3:16-18). Cela valait pour les fidèles serviteurs de Jéhovah internés dans un camp de concentration nazi, qui risquaient de mourir puis d’être réduits en cendres dans un four crématoire. De fidèles serviteurs de Dieu ont péri dans une explosion ou d’autres façons qui n’ont laissé d’eux aucun reste. Pourtant, leur résurrection est assurée (Rév. 20:13).
Pour ressusciter un humain, Jéhovah n’a pas besoin de réunir les restes de son corps d’autrefois. La résurrection des chrétiens oints pour la vie au ciel en est la preuve. Comme Jésus, qui a « été rendu à la vie dans l’esprit », les oints ressuscités demeurent les mêmes personnes, mais avec un corps spirituel. Aucune partie de leur corps physique ne les accompagne au ciel (1 Pierre 3:18 ; 1 Cor. 15:42-53 ; 1 Jean 3:2).
Notre espérance en la résurrection repose, non sur ce qui peut être fait d’une dépouille, mais sur notre foi en la capacité et en la volonté de Dieu de tenir ses promesses (Actes 24:15). Bien sûr, nous ne savons pas comment Dieu a accompli le miracle de la résurrection autrefois ni comment il le fera dans l’avenir. Néanmoins, nous plaçons notre confiance en Jéhovah. Il nous a fourni « une garantie » en ressuscitant Jésus (Actes 17:31 ; Luc 24:2, 3).
Les chrétiens feront bien de tenir compte des normes sociales, des sensibilités locales et des exigences légales en ce qui concerne le devenir des dépouilles (2 Cor. 6:3, 4). Ceci dit, c’est à l’intéressé ou à sa famille de décider s’il y aura incinération ou non.
Un chrétien peut-il se faire incinérer ?
Les Écritures ne s’opposent pas à l’incinération.
Divers récits bibliques parlent de corps ou d’ossements de défunts qui ont été brûlés (Jos. 7:25 ; 2 Chron. 34:4, 5). Les gens de l’époque ont pu en déduire que les individus en question n’avaient pas mérité un enterrement décent. Mais cette pratique, comparable à l’incinération, ne revêtait pas toujours un tel sens.
C’est ce qui ressort du récit de la mort du roi Saül et de ses trois fils, dont Yonathân, ami intime et fidèle partisan de David. Ils ont perdu la vie en combattant les Philistins. Lorsque des hommes vaillants habitant à Yabesh-Guiléad l’ont appris, ils sont allés chercher leurs corps, les ont brûlés et ont enterré leurs ossements. Plus tard, David a félicité ces Israélites pour leur initiative (1 Sam. 31:2, 8-13 ; 2 Sam. 2:4-6).
Les Écritures promettent que Dieu ressuscitera les morts, autrement dit qu’il ramènera des personnes à la vie. Qu’il y ait eu incinération ou non, Jéhovah est parfaitement capable de faire revivre un humain avec un nouveau corps. Les trois Hébreux condamnés à mourir dans un four de feu sur l’ordre du roi Neboukadnetsar n’avaient pas à craindre que, s’ils étaient réduits en cendres, Dieu soit incapable de les ressusciter (Dan. 3:16-18). Cela valait pour les fidèles serviteurs de Jéhovah internés dans un camp de concentration nazi, qui risquaient de mourir puis d’être réduits en cendres dans un four crématoire. De fidèles serviteurs de Dieu ont péri dans une explosion ou d’autres façons qui n’ont laissé d’eux aucun reste. Pourtant, leur résurrection est assurée (Rév. 20:13).
Pour ressusciter un humain, Jéhovah n’a pas besoin de réunir les restes de son corps d’autrefois. La résurrection des chrétiens oints pour la vie au ciel en est la preuve. Comme Jésus, qui a « été rendu à la vie dans l’esprit », les oints ressuscités demeurent les mêmes personnes, mais avec un corps spirituel. Aucune partie de leur corps physique ne les accompagne au ciel (1 Pierre 3:18 ; 1 Cor. 15:42-53 ; 1 Jean 3:2).
Notre espérance en la résurrection repose, non sur ce qui peut être fait d’une dépouille, mais sur notre foi en la capacité et en la volonté de Dieu de tenir ses promesses (Actes 24:15). Bien sûr, nous ne savons pas comment Dieu a accompli le miracle de la résurrection autrefois ni comment il le fera dans l’avenir. Néanmoins, nous plaçons notre confiance en Jéhovah. Il nous a fourni « une garantie » en ressuscitant Jésus (Actes 17:31 ; Luc 24:2, 3).
Les chrétiens feront bien de tenir compte des normes sociales, des sensibilités locales et des exigences légales en ce qui concerne le devenir des dépouilles (2 Cor. 6:3, 4). Ceci dit, c’est à l’intéressé ou à sa famille de décider s’il y aura incinération ou non.