Comment se fait-il que vous retourniez en arrière ?

La croissance spirituelle est comparable à la croissance d’un arbre. Un arbre peut atteindre une taille impressionnante, surtout si ses racines sont profondes et étendues. Par exemple, certains cèdres du Liban atteignent la taille d’un immeuble d’une dizaine d’étages, ont des racines solides et pénétrantes et un tronc de 12 mètres de circonférence (Chant de S. [url=x-apple-data-detectors://1]5:15[/url]). Après l’arrêt de sa poussée initiale, l’arbre croît toujours, mais de façon moins visible. Année après année, son tronc s’élargit et ses racines continuent de s’enfoncer et de s’étendre : l’arbre gagne en stabilité. Il en va de même de notre croissance spirituelle. En général, pendant la période initiale d’étude de la Bible, nous croissons rapidement, et nous nous faisons baptiser. Les membres de la congrégation remarquent avec plaisir nos progrès. Peut-être même devenons-nous pionniers et recevons-nous d’autres responsabilités. Dans les années qui suivent, notre croissance continue n’est probablement plus aussi visible. Toutefois, nous devons encore grandir en connaissance et en foi jusqu’« à l’état d’homme adulte, à la mesure d’une stature, celle de la plénitude du Christ » (Éph. [url=x-apple-data-detectors://2]4:13[/url]). Ainsi, nous passons en quelque sorte du stade de petite pousse à celui d’arbre robuste et développé, c’est-à-dire de chrétien mûr.
Mais notre croissance ne devrait pas s’arrêter là. Notre connaissance doit s’élargir et notre foi s’approfondir. Ainsi, nous nous enracinons toujours plus dans le sol, la Parole de Dieu (Prov. 12:3). Beaucoup de frères et sœurs dans la congrégation sont dans un tel processus. Un frère, ancien depuis plus de 30 ans, affirme qu’il est toujours en train de croître spirituellement. Il dit : « Mon amour pour la Bible a énormément grandi. Je trouve constamment des occasions d’appliquer de différentes manières ses principes et ses lois. Mon amour pour le ministère continue également de grandir. »

4.8-11 L’esclavage de la coutume et de la tradition 

   8,9 Les principes élémentaires (cf. verset 3) peuvent être des rudiments de la connaissance ou de la nature des choses, dans le sens où A, B, C, sont les rudiments du langage. Pour d’autres, ce sont des êtres que certains servent comme des dieux, quoique par nature ils ne le soient pas, c’est-à-dire des puissances célestes et démoniaques qui contrôlent la destinée comme l’astrologie et la mythologie anciennes (cf. #1Co 8:4-6). Celui qui avait de telles croyances était lié à elles comme un esclave, et non pas comme un chrétien attaché au vrai Dieu comme un fils. Les « principes élémentaires » ne pouvaient, par nature, être Dieu, et étaient adorés seulement parce que jadis les Galates ne connaissaient pas Dieu. Mais maintenant marque la brusque transition au fait de connaître Dieu par l’Évangile, et même d’être vraiment connus de Dieu. L’initiative est venue de lui : ils sont devenus les objets de son aimante sollicitude. Qu’il est donc absolument absurde et impensable de retourner vers des puissances, ou de désirer leur être asservis, alors qu’elles se sont avérées inefficaces (elles ne peuvent sauver l’homme) et pauvres (en comparaison des héritiers de Dieu en Christ) ! 
source nouveau commentaire biblique.