28 nov. Lecture de la Bible : Chant de Salomon 1-8
“ LE MONDE entier ne vaut pas le jour où ce Chant sublime a été donné à Israël. ” C’est ainsi que le “ rabbi ” juif Akiba, qui vécut au Ier siècle de n. è., exprimait à quel point il appréciait le Chant de Salomon. Le titre du livre est une contraction des paroles d’ouverture : “ Le chant par excellence, qui est de Salomon. ” Le mot à mot hébreu dit “ Chant des chants ”, marquant ainsi un superlatif d’excellence, comme il est dit ailleurs “ cieux des cieux ”, pour désigner le plus haut des cieux (Deut. 10:14). Il ne s’agit pas d’un recueil de chants, mais d’un chant unique, “ un chant de la plus grande perfection, l’un des plus beaux qui aient jamais existé ou aient été composé ”.
Le roi Salomon de Jérusalem est le rédacteur de ce chant, comme le laisse entendre son introduction. Il était dûment qualifié pour écrire cette pièce de poésie hébraïque d’une beauté sublime (1 Rois 4:32). C’est un poème idyllique chargé de sens, où la beauté est décrite dans un langage des plus colorés. Le lecteur capable d’évoquer l’Orient appréciera encore davantage la lecture de ce livre (Chant de S. 4:11, 13 ; 5:11 ; 7:4). Les circonstances qui ont présidé à sa composition sont uniques. Le grand roi Salomon, glorieux en sagesse, puissant par la force, éblouissant par l’éclat de ses richesses, qui suscitèrent même l’admiration de la reine de Sheba, n’a pas réussi à faire impression sur une humble jeune fille de la campagne dont il était tombé amoureux. Le roi a échoué devant l’amour indéfectible de la jeune fille pour un berger. Ainsi, le livre pourrait fort bien s’appeler Chant de l’amour déçu de Salomon. Jéhovah Dieu inspira à ce dernier la composition de ce chant au profit des lecteurs de la Bible dans les générations futures. Salomon le rédigea à Jérusalem. La rédaction a pu avoir lieu vers 1020 av. n. è., quelques années après l’achèvement de la construction du temple. Au moment où il écrivit ce chant, Salomon avait “ soixante reines et quatre-vingts concubines ”, alors qu’à la fin de son règne il possédait “ sept cents femmes — des princesses — et trois cents concubines ”. — Chant de S. 6:8 ; 1 Rois 11:3.
“ LE MONDE entier ne vaut pas le jour où ce Chant sublime a été donné à Israël. ” C’est ainsi que le “ rabbi ” juif Akiba, qui vécut au Ier siècle de n. è., exprimait à quel point il appréciait le Chant de Salomon. Le titre du livre est une contraction des paroles d’ouverture : “ Le chant par excellence, qui est de Salomon. ” Le mot à mot hébreu dit “ Chant des chants ”, marquant ainsi un superlatif d’excellence, comme il est dit ailleurs “ cieux des cieux ”, pour désigner le plus haut des cieux (Deut. 10:14). Il ne s’agit pas d’un recueil de chants, mais d’un chant unique, “ un chant de la plus grande perfection, l’un des plus beaux qui aient jamais existé ou aient été composé ”.
Le roi Salomon de Jérusalem est le rédacteur de ce chant, comme le laisse entendre son introduction. Il était dûment qualifié pour écrire cette pièce de poésie hébraïque d’une beauté sublime (1 Rois 4:32). C’est un poème idyllique chargé de sens, où la beauté est décrite dans un langage des plus colorés. Le lecteur capable d’évoquer l’Orient appréciera encore davantage la lecture de ce livre (Chant de S. 4:11, 13 ; 5:11 ; 7:4). Les circonstances qui ont présidé à sa composition sont uniques. Le grand roi Salomon, glorieux en sagesse, puissant par la force, éblouissant par l’éclat de ses richesses, qui suscitèrent même l’admiration de la reine de Sheba, n’a pas réussi à faire impression sur une humble jeune fille de la campagne dont il était tombé amoureux. Le roi a échoué devant l’amour indéfectible de la jeune fille pour un berger. Ainsi, le livre pourrait fort bien s’appeler Chant de l’amour déçu de Salomon. Jéhovah Dieu inspira à ce dernier la composition de ce chant au profit des lecteurs de la Bible dans les générations futures. Salomon le rédigea à Jérusalem. La rédaction a pu avoir lieu vers 1020 av. n. è., quelques années après l’achèvement de la construction du temple. Au moment où il écrivit ce chant, Salomon avait “ soixante reines et quatre-vingts concubines ”, alors qu’à la fin de son règne il possédait “ sept cents femmes — des princesses — et trois cents concubines ”. — Chant de S. 6:8 ; 1 Rois 11:3.