Pour qu'il y est résurrection, il faut qu'il y est destruction, si l'homme a une âme immortelle alors la résurrection n'existe pas puisqu'il ne meurt jamais complètement, idem pour le Christ.
Au plaisir,
Pierre
Pierre vous prenez vos désirs pour des réalités.
Vous décretez, vous affirmez et cela se tranforme en vérité !!!
Dans le scénario du chapitre 20 de l'Apocalypse, les bénéficiaires de la première résurrection (avant le millenium v. 4) sont les fidèles et surtout les martyrs déjà décrits dans leur "
état intermédiaire" aux chapitres 6 et 7;
amors que tous les "autres morts" ressuscitent après le millenium (ce qui est annoncé au v. 5 et décrit aux v. 12-13) pour être jugés selon leurs oeuvres.
(6,9 ss) "je vis sous l'autel les âmes de
ceux qui furent égorgés pour la Parole de Dieu et le témoignage qu'ils avaient rendu. Alors on leur donna à chacun une robe blanche en leur disant de
patienter encore un peu, le temps que fussent au complet leurs compagnons de service et leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux "
(20,4) "Puis je vis des trônes sur lesquels ils s'assirent, et on leur remit le jugement ; et aussi
les âmes de ceux qui furent décapités pour le témoignage de Jésus et la Parole de Dieu, et tous ceux qui refusèrent d'adorer la Bête et son image, de se faire marquer sur le front ou sur la main ; ils reprirent vie et régnèrent avec le Christ mille années."
Quand la Bible patle de la ressurection, c'est toujours des "corps" !!
Historiquement, chez les pharisiens p. ex., elle se combine avec un dualisme anthropologique (généralement simple dichotomie âme/corps ou esprit/corps, qui se complexifie quelquefois en trichotomie esprit/âme/corps).
"Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie tout entiers, et que tout ce qui est en vous,
l'esprit, l'âme et le
corps, se conserve sans reproche jusqu'au jour de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ" !
1 Thes 5.23 C'est cela qui permet de parler d'un "
état intermédiaire" (lequel concerne donc "l'âme" ou "l'esprit", c.-à-d. un "moi" "nu", provisoirement privé de corps) entre la mort et la résurrection, qu'il soit décrit de façon minimale (par la métaphore indifférenciée du sommeil p. ex.) ou plus élaborée comme en Luc 16.19-31, qui nous permet de découvrir la salle d'attente, le "hadès" ou il existe une séparation infranchissable entre le lieu de tourments des injustes, et "le sein d'Abraham" où se trouve Lazare. Les âmes des justes comme celles des injustes continuent
d'exister, conscientes.
On a là une synthèse originale de l'idée pharisienne de résurrection universelle qui est par définition liée à la notion de jugement dernier (et donc de séparation, voir déjà Daniel 12. Les Nazaréens étaient très proches de la vision des Pharisiens et opposés aux Sadducéens.
Imaginons la scène, Jérusalem est rempli de monde, c'est le sabbat qui va commencer, il y a un tremblement de terre et voila une procession de personnes rescucitées entrant dans la ville avec leur linceul déchiré ou carrément nu. Quelle aurait été alors la réaction de la foule ? Cet évenement serait-il passé inaperçu ou aurait-il bouleversé tout Jérusalem ? Or que voyons-nous, pas un témoignage juif ou païen, pas un témoignage parmi les chrétiens et seulement 120 disciples pour la pentecôte, tous des galiléens et pas un de Jérusalem.
Né de nouveau, votre argument ne tient pas la route, voir il frise le ridicule.
Même avec votre version des faits concernant Mat 27,52 .... Mathieu est le SEUL a rapporté ces faits ... dois-je remettre en cause ce récit ?
L'évangile de Jean est le SEUL livre qui relate la ressurection de Lazare ... est-ce un motif pour metttre en doute cet épisode ?
Soyez un peu sérieux et plus crédible.
Revenons à Mat 27,52-53, êtes-vous d'accord avec moi pour dire que le verbe grec
egeirô chaque fois qu'il est employé dans le contexte d'un mort, signifie toujours "ressuciter" ???
Dans le cas contraire, pourriez-vous me citer un seul verset de l'évangile de Mathieu où ce verbe est employé dans le cas d'un mort sans sifgnifier "ressuciter" ?