12-18 FÉVRIER PSAUMES 5-7

12-18 FÉVRIER
PSAUMES 5-7

• Jéhovah, le refuge des justes
  
  • Dieu déteste la méchanceté (4, 5)
    
  • « Guide-​moi dans ta justice » (8)
    
  
  
  

Psaume 5​:​Suscription

*** w75 15/4 p. 255-256 Questions de lecteurs ***
Le Psaume 5:4 dit à propos de Jéhovah : “L’homme mauvais ne pourra jamais résider chez toi.” Pourquoi alors Jéhovah a-t-il permis à Satan de rester au ciel pendant plusieurs millénaires et même de se présenter à lui en une certaine circonstance ?
Le contexte révèle que Satan n’a pas ‘résidé’ chez Jéhovah au sens où l’entendait le psalmiste David. Dans le cinquième Psaume, David exprime sa confiance dans la promptitude de Jéhovah à exaucer sa prière. Il donne la raison de sa confiance en mettant en évidence la justice de Dieu ; il dit : “Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à la méchanceté ; l’homme mauvais ne pourra jamais résider chez toi.” (Ps. 5:3, 4). “Résider” chez Jéhovah signifie ici être un hôte approuvé dans sa maison ou saint temple (voir Psaume 15:1-5). C’est ce que montrent clairement les paroles que David prononça ensuite. Mettant en opposition sa situation avec celle des hommes qui pratiquent le mal et qui ne sont pas autorisés à “résider” chez Jéhovah, David dit : “Quant à moi, dans l’abondance de ta bonté de cœur j’entrerai dans ta maison, je me prosternerai vers ton saint temple, dans la crainte de toi.” — Ps. 5:7.
Satan le Diable fut autorisé à demeurer au ciel pendant des millénaires et, en certaines occasions (de toute évidence pour quelque raison précise), à se présenter dans l’assemblée des fils de Dieu (Job 1:6, 7 ; 2:1). Mais si Jéhovah Dieu toléra la présence de Satan au ciel, c’était uniquement parce qu’une question d’ordre moral devait être tranchée. Comme le montre clairement le livre de Job, Satan prétendait que toutes les créatures intelligentes étaient foncièrement égoïstes et qu’elles se montreraient infidèles à Dieu si leur obéissance ne se révélait plus une source de profit personnel ou matériel (Job 2:4, 5). Pour que cette question d’importance universelle puisse être tranchée, Dieu permit à Satan de faire tout ce qui était en son pouvoir pour prouver ses dires. Il l’autorisa à user de son influence pour persuader d’autres fils angéliques à affirmer leur indépendance, mettant ainsi à l’épreuve leur fidélité à Dieu.

Le recours du fidèle contre le méchant
Comme les deux précédents, ce psaume a été attribué à David par les anciens collecteurs du recueil. Des critiques ont cru trouver là une grossière erreur, puisque le verset 8 mentionne, semble-t-il, le temple de Salomon. Cette objection ne nous semble pas décisive ; nous y répondrons en étudiant le passage en question. Quant à l’époque d’où date cette composition, rien dans le psaume lui-même ne favorise une conjecture plutôt, qu’une autre. Pendant toute sa carrière publique, David a été entouré d’hommes de sang et de fraude (verset 7). La mention du sanctuaire nous transporte à Jérusalem et l’ensemble du cantique fait penser à une époque de paix, mais où les intrigues ne faisaient pas défaut.

Le Psaume 5:4 dit à propos de Jéhovah : “L’homme mauvais ne pourra jamais résider chez toi.” Pourquoi alors Jéhovah a-t-il permis à Satan de rester au ciel pendant plusieurs millénaires et même de se présenter à lui en une certaine circonstance ?
Le contexte révèle que Satan n’a pas ‘résidé’ chez Jéhovah au sens où l’entendait le psalmiste David. Dans le cinquième Psaume, David exprime sa confiance dans la promptitude de Jéhovah à exaucer sa prière. Il donne la raison de sa confiance en mettant en évidence la justice de Dieu ; il dit : “Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à la méchanceté ; l’homme mauvais ne pourra jamais résider chez toi.” (Ps. 5:3, 4). “Résider” chez Jéhovah signifie ici être un hôte approuvé dans sa maison ou saint temple (voir Psaume 15:1-5). C’est ce que montrent clairement les paroles que David prononça ensuite. Mettant en opposition sa situation avec celle des hommes qui pratiquent le mal et qui ne sont pas autorisés à “résider” chez Jéhovah, David dit : “Quant à moi, dans l’abondance de ta bonté de cœur j’entrerai dans ta maison, je me prosternerai vers ton saint temple, dans la crainte de toi.” — Ps. 5:7.

Assurez-vous aussi que vos amis aiment la vérité. De soi-disant “amis” qui mentent aux autres et les trompent risquent d’agir de même envers vous s’ils jugent la situation favorable. Lisez les paroles de David rapportées au Psaume 101:5-7 et faites vôtres ses principes relatifs à l’amitié. N’oubliez pas que “c’est la lèvre de vérité qui sera solidement établie pour toujours, mais [que] la langue de mensonge ne durera qu’un instant”. — Prov. 12:19.

Au problème de marche des hommes, David ajoute les problèmes de bouche, en insistant surtout sur les mensonges proférés par ses ennemis.

• Demande de faveur
  
  • Les morts ne louent pas Dieu (5)
    
  • Dieu entend les demandes de faveur (9)
    
  
  
  

Psaume 6​:​Suscription

Notes

Voir lexique.

Psaume 6​:​1

sheminith. Terme de musique qui signifie littéralement « le huitième » ; il désignait peut-être un registre ou une gamme de notes dans les tons graves. S’il concernait les instruments, il désignait peut-être ceux qui produisaient des notes graves. S’il concernait les chants, il signifiait sans doute qu’ils étaient accompagnés par une mélodie de tonalité grave et chantés sur le même registre (1Ch 15:21 ; Ps 6:sus ; 12:sus).

Une nouvelle directive musical apparaît sur la harpe à 8 cordes qui peut aussi signifier à l'octave , mélodie basse destinée à accompagner ces paroles d'intenses lamentations.

Abraham, Isaac et Jacob attendent dans le Schéol l’accomplissement de Révélation 20:12-14, c’est-à-dire la résurrection, lorsque le Schéol rendra les morts qui sont en lui. Jadis, Abraham obéit à Dieu en essayant d’offrir en sacrifice Isaac, son fils bien-aimé, et par cet acte il manifesta sa foi en la résurrection des morts. À cet effet, il est écrit dans Hébreux 11:17-19 (MN) : “Par la foi, Abraham, lorsqu’il fut éprouvé, offrit pour autant dire Isaac, et l’homme qui avait reçu avec joie les promesses tenta d’offrir son fils unique, pourtant il lui avait été dit : ‘Ce qui sera appelé “ta postérité” sera par Isaac.’ Mais il reconnaissait que Dieu était capable même de le ressusciter d’entre les morts ; et c’est de là qu’il le reçut d’une manière figurée.”

Psaumes – Aperçu

• Jéhovah est un Juge juste
  
  • « Juge-​moi, ô Jéhovah » (8)
    
  
  
  

Psaume 7​:​Suscription

Notes

Ou « chant de deuil ».

Psaume 7​:​1

Un psaume qui a tout pour créer quelque malaise là où l’on ne parle que du Dieu Amour. Mais n’y a-t-il pas chez lui un équivalent divin de la haine pour tout ce qui est gâchis et méchanceté et qui détruit le méchant beaucoup plus sûrement que sa victime ? Durant les trente ou quarante secondes que nous a pris la lecture de ces lignes, des millions de personnes ont été victimes de choses horribles, petites ou grandes, que la justice humaine ignorera toujours ; il fallait donc que nous fassions écho à cet appel
u 7.10 Tu sondes les reins et les cœurs. Les reins, c’est-à-dire le désir ; les cœurs, c’est-à-dire la conscience et les intentions.

On en a un exemple en Jérémie 17:10, où nous lisons: “Moi, Jéhovah, je scrute le cœur, j’examine les reins, oui, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses manières d’agir.” Jéhovah ne procède pas à cet examen à la manière d’un médecin, mais comme un juge. Il ne regarde pas la condition physique, mais l’état moral et spirituel lié à ces organes du corps. C’est dans ce sens-là qu’il faut comprendre Psaume 7:9, où il est écrit: “Dieu, en tant que juste, éprouve le cœur et les reins.” De même que notre vie actuelle dépend dans une grande mesure de l’état de nos reins, de même notre espérance de vie éternelle dans le monde de justice que Dieu établira bientôt et dans lequel nous jouirons de la paix et, d’une santé parfaite, dépend du jugement que Dieu portera sur nous d’après ce que révèlent notre cœur et nos reins. Que nous donnera-t-il quand il rendra à chacun selon ses voies? Quel sera alors le fruit de nos manières d’agir en fonction duquel il nous donnera ce qui sera approprié, ce que nous mériterons? Sera-ce la destruction, ou la vie éternelle?

De ce qui précède, il ressort que l’intégrité est pour nous le moyen de prendre position pour la souveraineté de Jéhovah. C’est donc sur ce critère que Dieu peut nous juger. Job avait bien saisi ce principe. (Lire Job 31:6.) Job savait que Dieu pèse tous les humains dans “ une balance exacte ” ; il se sert de ses normes parfaites de justice pour mesurer notre intégrité. David a énoncé une pensée analogue : “ Jéhovah lui-même prononcera une sentence contre les peuples. Juge-moi, ô Jéhovah, selon ma justice et selon mon intégrité en moi. [...] Dieu, qui est juste, sonde le cœur et les reins. ” (Ps. 7:8, 9). Nous savons que Dieu peut regarder au plus profond de notre personne, “ le cœur et les reins ” symboliques. Mais ce qu’il ne faudrait pas oublier, c’est ce qu’il désire y déceler. Comme David l’a exprimé, Jéhovah nous juge selon notre intégrité.

Ces malédictions sur soi-même étaient une manière pour le psalmiste de protester de son innocence , face à de fausses accusations.

Ordonne l'équité , autre traductioninstitué le droit.

De ce qui précède, il ressort que l’intégrité est pour nous le moyen de prendre position pour la souveraineté de Jéhovah. C’est donc sur ce critère que Dieu peut nous juger. Job avait bien saisi ce principe. (Lire Job 31:6.) Job savait que Dieu pèse tous les humains dans “ une balance exacte ” ; il se sert de ses normes parfaites de justice pour mesurer notre intégrité. David a énoncé une pensée analogue : “ Jéhovah lui-même prononcera une sentence contre les peuples. Juge-moi, ô Jéhovah, selon ma justice et selon mon intégrité en moi. [...] Dieu, qui est juste, sonde le cœur et les reins. ” (Ps. 7:8, 9). Nous savons que Dieu peut regarder au plus profond de notre personne, “ le cœur et les reins ” symboliques. Mais ce qu’il ne faudrait pas oublier, c’est ce qu’il désire y déceler. Comme David l’a exprimé, Jéhovah nous juge selon notre intégrité.

DIEU est courroucé. À cause de quoi ? Contre qui ? À coup sûr, nous ne désirons pas figurer parmi ceux qui font l’objet de son courroux et sur qui il le déversera au temps qu’il a fixé (Psaume 7:12, Sy). C’est donc maintenant qu’il nous faut prêter une attention particulière à toutes les expressions de son courroux et les étudier avant que celui-ci atteigne son paroxysme. Nous savons que Dieu a de bonnes raisons d’être courroucé et que les expressions de son courroux sont justes. Plutôt que d’en subir nous-mêmes les effets et de blasphémer Dieu pour autant, nous préférons agir en harmonie avec de telles manifestations divines, voire les approuver, sachant qu’elles frappent ceux qui les méritent. Le livre de la Révélation dévoile, au chapitre quinze, qu’il y aura des personnes qui loueront Dieu d’avoir manifesté son courroux avec justice au temps de son jugement. Combien nous serons heureux si nous pouvons nous joindre à elles pour louer Dieu !