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pourquoi le tétragramme a disparue dans le NT?

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papy
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chico.
philippe83
gnosis
Mikael
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

pourquoi le tétragramme a disparue dans le NT? - Page 3 Rhr_0011


BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Alors fait dans le sens inverse...De plus en plus de versions(je ne dis pas toutes) récentes ne laissent plus le nom de Dieu dans l'AT et le remplacent par "Seigneur". Or cela devrait être le contraire! toutes les versions devraient au moins laisser le nom de Dieu dans l'AT.

Depuis que l'ECR a pris officiellement le parti de ne pas transcrire le nom divin dans sa dernière version liturgique, il se pourrait que certaines traductions nouvelles lui emboîtent le pas, mais à vrai dire, je ne discerne rien de tel pour l'instant!?

C'est d'ailleurs peu probable, les dernières version qui préfèrent employer le terme Seigneur en remplacement du nom divin le faisaient déjà dans leurs précédentes traductions.

Et les traductions liturgiques n'ont jamais eu pour vocation l'emploi du nom divin, même Crampon a présenté une version liturgique qui en était dépourvue.

Il n'y a donc pas de grands changements sous le soleil.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Alors c'est malheureux et même pire pour celles qui utilisaient auparavant le Nom de Dieu et qui par la suite l'ont remplacés ou le remplaceront par un titre comme Seigneur. Dans ton site tu as en bas de page la version Hébraïque Stuggart et dès Gen 2:4 tu trouves pour la première fois le tétragramme pointé. Ces versions disent souvent dans leurs préfaces qu'elles se sont basées sur ce texte de la Biblia hébraica alors pourquoi ne pas rendre en français ce qui est écrit en hébreu pointé par respect au texte écrit sur le Nom de Dieu? Comme tu le sais le tétragramme pointé ne veut pas dire Seigneur...

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Alors c'est malheureux et même pire pour celles qui utilisaient auparavant le Nom de Dieu et qui par la suite l'ont remplacés ou le remplaceront par un titre comme Seigneur.
Ce que je constate, c'est plutôt une certaine constance, soit dans dans la traduction soit dans la substitution du nom divin. Il n'y a guère que certaines versions qui n'employaient le nom de Dieu qu'à la marge qui ne le font plus, telle que la version liturgique par ex.

Dans ton site tu as en bas de page la version Hébraïque Stuggart et dès Gen 2:4 tu trouves pour la première fois le tétragramme pointé. Ces versions disent souvent dans leurs préfaces qu'elles se sont basées sur ce texte de la Biblia hébraica alors pourquoi ne pas rendre en français ce qui est écrit en hébreu pointé par respect au texte écrit sur le Nom de Dieu? Comme tu le sais le tétragramme pointé ne veut pas dire Seigneur...
Dans ce cas, le tétragramme pointé ne veut pas dire Seigneur, il veut toujours dire YHWH.
Par contre il est vocalisé Adonaï, et c'est cette vocalisation que de nombreuses versions traduisent par Seigneur.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

il ne veut pas dire Seigneur il veut toujours dire YHWH...donc qu'elles le traduisent YHWH. Moi je lis Yehowah Yehwah,Yehowih pointé dans Biblia hebraica Stugartt avec YHWH. Et quand le terme adonaï apparait je lis seigneur avec A.D.N..

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:il ne veut pas dire Seigneur il veut toujours dire YHWH...donc qu'elles le traduisent YHWH. Moi je lis Yehowah Yehwah,Yehowih pointé dans Biblia hebraica Stugartt avec YHWH. Et quand le terme adonaï apparait je lis seigneur avec A.D.N..

Su ce point, nous sommes d'accord, que le nom YHWH soit agrémenté de points voyelles ou pas, il veut toujours dire YHWH (jamais Seigneur).
Ce qui veut dire que de manière courante, on peut le transcrire au plus près de sa prononciation ancestrale, et comme les noms propres sont généralement latinisés, le nom Jéhovah ou Yahvé est approprié (mais jamais Yehowih).

Par contre, nous restons en désaccord sur l'utilité des poins voyelles dans le tétragramme. Ceux-ci avaient pour but d'indiquer au lecteur que le titre Elohim ou Adonaï devait être prononcé à sa place.
C'est donc une erreur d'analyse que de déduire la prononciation Yehowih des points voyelles.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

La forme (Yehowih) est pourtant utilisé (pointée) dans Biblia Hébraica Stuggart et Kittel, je pense que tu le sais. Mais le fait de rester dans la latinisation des Noms à eu raison comme tu le dis fort justement de cette forme. Maintenant pour l'approche sur le tétragramme pointé Y-e-H-o-W-a-H, Y-e-H-W-a-H avec les voyelles de Adonaï et Elohim(absence du 'o' dans YeHWAH je regrette mais là encore plus si tu l'écris de cette façon tu ne peux pas le prononcer Adonaï ni Elohim et pour cause, ces deux termes apparaissent des centaines de fois dans le texte et on sait faire la différence avec YeHoWaH et A-D-N--,et -L-H-M dans L' ECRIT(je ne te parle pas de la prononciation) comme d'habitude. Je ne lirais jamais deux fois A-D-N-- lorsque le texte ECRIT CONTIENT -D-N--/ Y-H-W-H
sinon alors tu laisses un seul terme puisque les deux veulent dire la même chose selon la tradition... a+

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:La forme (Yehowih) est pourtant utilisé (pointée) dans Biblia Hébraica Stuggart et Kittel, je pense que tu le sais. Mais le fait de rester dans la latinisation  des Noms à eu raison comme tu le dis fort justement de cette forme. Maintenant pour l'approche sur le tétragramme pointé Y-e-H-o-W-a-H, Y-e-H-W-a-H avec les voyelles de Adonaï et Elohim(absence du 'o' dans YeHWAH je regrette mais là encore plus si tu l'écris de cette façon tu ne peux pas le prononcer Adonaï ni Elohim et pour cause, ces deux termes apparaissent des centaines de fois dans le texte et on sait faire la différence avec YeHoWaH et A-D-N--,et -L-H-M dans L' ECRIT(je ne te parle pas de la prononciation) comme d'habitude. Je ne lirais jamais deux fois A-D-N-- lorsque le texte ECRIT CONTIENT -D-N--/ Y-H-W-H
sinon alors tu laisses un seul terme puisque les deux veulent dire la même chose selon la tradition... a+

Lorsqu'on lit le nom divin pointé tel que représenté dans la Biblia Hébraica de Kittel et qu'on ignore la règle spécifique au tétragramme, on peut naturellement le vocaliser Yehowi, mais c'est une erreur de néophite. Le lecteur hébreu lui, connaissait la règle massorétique spécifique au tétragramme et prononçait en son lieu et place Adonaï ou Elohim — mais certainement jamais Yehowi.

chico.

chico.

LE NOM DIVIN : L'ÉLÉMENT PRINCIPAL NÉGLIGÉ !

Tout étudiant de la Bible à déjà entendue parlé de la fameuse tradition juive apparue à partir du 1er siècle de notre ère [*[size=14]1], et qui consistait à prononcer "Adhóhn" ("Seigneur" en hébreu) ou "Elohím" ("Dieu" en hébreu), ou "Kurios" ("Seigneur" en grec) ou "Theos" ("Dieu" en grec) au lieu du Tétragramme, cet à dire, Le Nom divin.
 
Quand les premiers chrétiens sont allés prêcher La Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu (Matthieu  24:14 ; Actes  1:8 ; 5:20 ; 20:20), ils ne disaient pas aux grecs,  babyloniens ou éthiopiens (voir Actes 8:26-39 ; 1 Pierre 5:3) qu'ils venaient leurs parler de "El" (autre mot hébreu pour "Dieu"), comme s'ils s'adressaient à des non croyants, mais disaient plutôt qu'ils venaient parler du Dieu des Chrétiens "IOUA" [*2], le seul vrai Dieu, et, de ce fait, le même Dieu qui avait libéré Moïse et les Israélites du pays d'Egypte (voir Romains  3:29:30 ;  voir aussi Malaki  3:6 ; Révélation  [Apocalypse] 1:Cool.
 
De nos jours, plusieurs traductions de la Bible ont supprimé Le Nom divin. Ces personnes prétendent que puisque les versions anciennes de la Septante (traduction grecque des "Écritures Hébraïques") ne possèdent pas Le Nom divin (a contrario des manuscrits plus anciens écrits en hébreu), celles-ci ne doivent pas le mettre non plus.
 
Ces personnes font une grave erreur. Ils négligent (inconsciemment ou pas) l'élément principal de la Bible (Exode 3:15 ; Psaumes 135:13). Ils ignorent aussi pour la plupart d'entre eux certaines vérités que je vais exposer à continuation.
 
Old Septuagint vs Septuagint  more recent
pourquoi le tétragramme a disparue dans le NT? - Page 3 POxy3522-JOB-42---1er-siecle-a-n-e- 
L'image [*3] ci-dessus est celle d'un fragment de la Septante, appelé Oxyrhynchus 3522 (POxy3522). Il date du 1er siècle avant notre ère. Et on aperçoit le Tétragramme (Le Nom divin) à la ligne 5. Le texte en question est celui de Job 42: 11, 12.
 
On retrouve aussi Le Nom divin dans les fameux "Papyrus Fouad". On le retrouve dans les fragments (non-identifiées) 116, 117 et 123. Mais on le retrouve aussi et surtout dans les fragments du livre du Deutéronome (49 fois!). La datation de ces fragments indique qu'ils datent du 1er siècle avant notre ère. 
 
Enfin, le plus anciens des textes de la Septante qui nous soit parvenu est le Papyrus Rylands 458, qui date du 2ème siècle avant notre ère. Selon Paul E. Kahle, le Tétragramme doit avoir été écrit entre les espaces vides (The Cairo Geniza (1959), p.222). [/size]

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Et depuis sa traduction le Psaumes grec(LXX) en 2013 par le professeur Colomo numéroté payrus Oxy 77 5101 Bibliothèque Saycler Oxford bibliothèque. Hors d'après le professeur Hurtado qui a examiner ce papyrus celui-ci est le plus vieux Psaumes de la LXX daté entre 50/150 de notre ère et il contient le tétragramme en Paléo-Hébreu. Quelle belle surprise. bonheur

BenFis

BenFis

Certaines traduction substituent le nom divin par Seigneur, mais ces versions sont minoritaires à notre époque.
La raison de ce choix est souvent due au fait qu'ils traduisent sur la Vulgate latine.

Pour le NT, c'est encore différent, puisque aucun de ses manuscrits ne contient le tétragramme.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Soit mais dans du grec à l'époque de Jésus et ce avant la traduction du NT en grec découvrir dans le plus anciens Psaumes de la LXX le Nom de Dieu cela fait chaud au coeur non?

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

philippe83 a écrit:Soit mais dans du grec à l'époque de Jésus et ce avant la traduction du NT en grec découvrir dans le plus anciens Psaumes de la LXX le Nom de Dieu cela fait chaud au coeur non?
Pas pour tout le monde apparemment.

BenFis

BenFis

La découverte reste importante et intéressante, voilà tout.
Mais ce n'est pas comme si c'était une surprise, car cette info est surannée.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Tu sais depuis quand le Papyrus Oxy 77 5101 a été traduit pour parler de "surannée"? Et sais-tu depuis quand il a été établie comme le plus ancien Ps de la LXX ? Donc le plus vieux Psaumes de la Lxx qui contient le nom de Dieu ce n'est pas surannée mais très récent. Et la date de ce papyrus donner entre 50 et 125/150 de notre ère a aussi une grande importance. Je suis sur que tu vois ce que je veux dire...BenFis.

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Tu sais depuis quand le Papyrus Oxy 77 5101 a été traduit pour parler de "surannée"? Et sais-tu depuis quand il a été établie comme le plus ancien Ps de la LXX ? Donc le plus vieux Psaumes de la Lxx qui contient le nom de Dieu ce n'est pas surannée mais très récent. Et la date de ce papyrus donner entre 50 et 125/150 de notre ère a aussi une grande importance. Je suis sur que tu vois ce que je veux dire...BenFis.
Puisque tu as l'air de connaître les réponses précises à tes questions qu'est-ce qui t'empêche de les donner?

La présence du nom divin dans les originaux hébreux de l'AT n'est plus à remettre en question.
Cependant on ne peut pas en dire autant des originaux de la LXX et je ne pense pas que le papyrus cité remette ça en question!?

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Sauf que c'est le plus ancien Psaumes de la LX contenant le nom de Dieu et çà c'est nouveau !

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Sauf que c'est le plus ancien Psaumes de la LX contenant le nom de Dieu et çà c'est nouveau !
Je constate que tu ne réponds pas à tes propres questions !?

Ce qui aurait pu permettre de remettre éventuellement en cause la transcription du nom divin dans l'histoire de l'AT et notamment de la LXX.

Mais bon, peu importe car en l'état actuel des choses, l'ancienneté des Psaumes ne change toujours pas le fait qu'aucun des manuscrits les plus anciens du NT ne contient le tétragramme.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Sauf que ce mss en grec est plus ancien que la majorité des textes du NT rédigé puisqu'il est estimé entre 50 de notre ère et 125. Très peu de mss en grec du NT existent pour cette date . Le fait que ce mss possède le nom de Dieu dans du grec du plus vieux psaumes de la LXX montre qu'il circule pendant la période chrétienne.

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Sauf que ce mss en grec est plus ancien que la majorité des textes du NT rédigé puisqu'il est estimé entre 50 de notre ère et 125. Très peu de mss en grec du NT existent pour cette date . Le fait que ce mss possède le nom de Dieu dans du grec du plus vieux psaumes de la LXX montre qu'il circule pendant la période chrétienne.
Nous restons toujours dans une fourchette de temps assez éloignée de la LXX originelle ; à priori ce pourrait être une recension postérieure à J-C.

Le manuscrit est cependant le reflet d'une époque où le tétragramme a été (ré)employé dans le texte de l'AT.

Est-ce à dire qu'il a dû l'être aussi dans le NT? C'est possible mais on ne peut pas vraiment dire que ce soit une preuve.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

On avance...Le possible se voit de plus en plus et ce mss traduit en 2011 par le professeur Daniela Colomo bibliothèque d'Oxford rend l'approche de l'usage du nom de Dieu dans du grec plausible pour les raisons que je t'ai donnés. Plus on se rapproche de Jésus et plus le Nom de Dieu en grec existe dans la LXX comme en hébreu. Avec le temps le fait de dire:" oui mais il ne peut pas être dans le texte du NT", va fondre comme neige au soleil vue la proximité de ces découvertes. En tous cas le plus vieux Psaumes de la LXX le contient et c'est une belle découverte...qui rend le 'possible possible'clap

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:On avance...Le possible se voit de plus en plus et ce mss traduit en 2011 par le professeur Daniela Colomo bibliothèque d'Oxford rend l'approche de l'usage du nom de Dieu dans du grec plausible pour les raisons que je t'ai donnés. Plus on se rapproche de Jésus et plus le Nom de Dieu en grec existe dans la LXX comme en hébreu. Avec le temps le fait de dire:" oui mais il ne peut pas être dans le texte du NT", va fondre comme neige au soleil vue la proximité de ces découvertes. En tous cas le plus vieux Psaumes de la LXX le contient et c'est une belle découverte...qui rend le 'possible possible'clap    

Cela fait déjà assez longtemps que je dis que c'est une possibilité, mais tu as raison, la probabilité qu'il se soit trouvé dans le texte du NT doit être prise en compte.

Il est regrettable néanmoins que le tétragramme fut inclus en paléo-hébreu dans le texte grec. Cela démontre la difficulté qu'il y avait à cette époque à le prononcer.
N'oublions pas qu'il a aussi été transcrit partiellement en grec (IAO) à peu près à la même époque également dans le texte grec.

Tout cela pour dire la difficulté de nourrir des certitudes quant au NT puisqu'on ne découvre aucun manuscrit qui aurait employé l'une ou l'autre de ces méthodes.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Sauf que là on a le psaumes le plus vieux de la Lxx, plus vieux encore que le IAO du QLev4 et avec le nom en paleo-hébreu. Et là on est dans la période Grecque ECRITE des apôtres....C'est pour cela que ce mss vaut le détour.
A+

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Sauf que là on a le psaumes le plus vieux de la Lxx,  plus vieux encore que le IAO du QLev4 et avec le nom en paleo-hébreu. Et là on est dans la période Grecque ECRITE des apôtres....C'est pour cela que ce mss vaut le détour.
A+
Effectivement, ces mss sont des indices importants permettant de supposer que le NT originel contenait le nom divin.

Mais de là à prétendre que c'était le modèle suivi par les auteurs du NT, il y a encore un pas à faire.

Certains l'ont fait, dont les TJ, mais cela pose des problèmes théologiques dont on a déjà parlé.

chico.

chico.

Malheureusement, les Juifs appliquant à l’extrême le principe de respect cité en Exode 20 :7 : « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain. » ont déclaré le Nom de Dieu ineffable et ont donc cessé de le prononcer en le remplaçant par des titres comme  Adonaï (אדני, « Seigneur »), HaShem ( השם, « le Nom ») et de temps en temps Elohim (אֱלֹהִים , « Dieu »).
C’est au peuple hébreu que le Tout Puissant a choisi de révéler son Nom et eux, l’ont tout simplement fait sombrer dans l’oubli !
 
 
►Les premières traductions de la Septante (Ecritures hébraïques traduites en grec) contenaient le Tétragramme du Nom divin en caractères paléo-hébraïques, plus rarement en grec sous la forme IAω. Puis, probablement sous l’influence des traditions juives, les chrétiens ont remplacé le Tétragramme par des titres comme Kurios (Κύριος« Seigneur» ). dans toute la Bible.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Salut chico.
On peut rappeler que le texte d'Exode 20;7 n'interdit aucunement de prononcer le Nom de Dieu selon le terme hébreu "en vain". En effet cette expression est en rapport avec le fait de dire des juronq au nom de Dieu . Voilà ce qui est interdit mais pas de le prononcer. D'ailleurs pendant des siècles les juifs de la Bible ainsi que des étrangers de tous bord l'ont prononcés sans en être interdit. A tel point que l'on pouvait aller jusqu'à jurer au nom de Dieu si on le faisait avec respect selon Deut 6:13. Cet ordre venant même de Dieu lui-même selon ce passage. Alors que des hommes qui se sont éloignés au fil du temps des principes et de la foi biblique en ne respectant plus ce qui est écrit dans le texte sacré soient cela même qui interdisent la prononciation et l'usage du nom de Dieu n'est pas étonnant. Jérémie 8:8 et 23:27 l'avaient annoncé.
a+

BenFis

BenFis

chico. a écrit:
Malheureusement, les Juifs appliquant à l’extrême le principe de respect cité en Exode 20 :7 : « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain. » ont déclaré le Nom de Dieu ineffable et ont donc cessé de le prononcer en le remplaçant par des titres comme  Adonaï (אדני, « Seigneur »), HaShem ( השם, « le Nom ») et de temps en temps Elohim (אֱלֹהִים , « Dieu »).
C’est au peuple hébreu que le Tout Puissant a choisi de révéler son Nom et eux, l’ont tout simplement fait sombrer dans l’oubli !

Effectivement, sinon que les Juifs n'ont pas fait sombrer le nom de Dieu dans l'oubli (à l'écrit), mais plutôt sa prononciation exacte.
Quoique certaines LXX, selon les reconstitutions, devaient néanmoins contenir Kurios à la place du téragramme.

Et Jésus étant justement venu à une époque où les Juifs ne prononçaient déjà plus le nom divin comme tu viens de le rappeler, et cela depuis plusieurs siècles en lui substituant des titres, il est aisé de déduire du NT que le Christ n'a pas condamné cette méthode.


►Les premières traductions de la Septante (Ecritures hébraïques traduites en grec) contenaient le Tétragramme du Nom divin en caractères paléo-hébraïques, plus rarement en grec sous la forme IAω. Puis, probablement sous l’influence des traditions juives, les chrétiens ont remplacé le Tétragramme par des titres comme Kurios (Κύριος« Seigneur» ). dans toute la Bible.

Ce n'est pas tant que les Chrétiens ont remplacé le nom divin mais plutôt qu'ils l'ont traduit de la manière dont ils en avaient une connaissance orale selon la méthode qu'avaient les Juifs de le vocaliser, et aussi notamment afin d'éviter d'insérer dans un texte grec des caractères hébraïques qui étaient malheureusement vocalisés Pipi au lieu de Yahwé.

Je pense que des traductions grecques telles que le Sinaïtucus et le Vaticanus par ex. ont rendus le nom divin par Kurios afin de se calquer sur le NT qui était dépourvu du tétragramme et ainsi d'en harmoniser sa vocalisation.

Cette méthode a cependant été dommageable au nom divin dans l'AT ; sur cette finalité, je suis d'accord avec les TJ.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Mais les plu anciennes LXX contiennent le nom de Dieu et celles qui se rapprochent au plus près de Jésus AUSSI. Par contre plus on s'éloigne de jésus et plus les LXX n'ont plus le Nom. Les exemples du Sinaiticus et du vaticanus (AT ET NT en grec dans ces deux mss du 4 ème siècle le démontrent. Mais la réalité est là! Au plus prêt de Jésus que ce soit dans l'écrit en hébreu et en grec le nom de Dieu est présent. Et le mss Papyrus OX 77 5101 LXX des Psaumes traduit dernièrement le confirme et selon les spécialistes de ce mss il serait le plus vieux Psaumes de la LXX avec le nom de Dieu dâté d'environ 50/150 de notre ère. Question: existe t-il un mss de la LXX de cette date là sans le Nom? Si la réponse est non alors on ne voit pas pourquoi les copistes de cette époque n'auraient pas laisser le nom de Dieu à sa place lorsqu'il était repris dans les citations du NT. En effet ces mss sont plus anciens que les mss du NT.

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Mais les plu anciennes LXX contiennent le nom de  Dieu et celles qui se rapprochent au plus près de Jésus AUSSI. Par contre plus on s'éloigne de jésus et plus les LXX n'ont plus le Nom. Les exemples du Sinaiticus et du vaticanus (AT ET NT en grec dans ces deux mss du 4 ème siècle le démontrent. Mais la réalité est là! Au plus prêt de Jésus que ce soit dans l'écrit en hébreu et en grec le nom de Dieu est présent. Et le mss Papyrus OX 77 5101 LXX des Psaumes traduit dernièrement le confirme et selon les spécialistes de ce mss il serait le plus vieux Psaumes de la LXX avec le nom de Dieu dâté d'environ 50/150 de notre ère. Question: existe t-il un mss de la LXX de cette date là sans le Nom? Si la réponse est non alors on ne voit pas pourquoi les copistes de cette époque n'auraient pas laisser le nom de Dieu à sa place lorsqu'il était repris dans les citations du NT. En effet ces mss sont plus anciens que les mss du NT.

Ta remarque vaut pour l'AT. D'ailleurs, le nom de Dieu n'a jamais disparu des copies hébraïques de l'AT.

Cela n'implique cependant pas que les auteurs d'une nouvelle composition sensée rendre par écrit les paroles du Christ l'aient inséré dans ses citations.
C'est possible mais pas certain du fait que Jésus n'employait jamais le nom divin en dehors de ces dernières.

Selon ton propre raisonnement :
puisque les mss les plus anciens de la LXX contenaient le nom divin => il devait se trouver dans la LXX originelle
Et en utilisant la même logique :
puisque  les mss les plus anciens du NT ne contenaient pas le nom divin => il ne devait pas se trouver dans la NT originelle.

Donc pour répondre à ta dernière question, c'est probablement parce que le nom divin ne figurait pas à l'origine dans le NT qu'il n'a pas été recopié.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Sauf que ta logique a un point de non retour : puisque tu reconnais que le nom de Dieu se trouve dans l'AT des milliers de fois alors lorsque le NT reprend les versets de l'AT qui le contiennent il doit se trouver dans l'écrit de la citation y compris dans la LXX. La preuve en est établie puisque par exemple le plus ancien psaumes de la LXX(grec) le contient. Donc le nom divin figure dans les mss de l'AT avant pendant et après Jésus. Pourquoi alors le NT ne pourrait pas contenir le nom de Dieu dans les citations de l'AT puisqu'il apparait en hébreu et en grec à l'époque de Jésus et des apôtres.
Donc je ne suis pas d'accord avec ton approche et je crois qu'on ne le sera jamais.

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Sauf que ta logique a un point de non retour : puisque tu reconnais que le nom de Dieu se trouve dans l'AT des milliers de fois alors lorsque le NT reprend les versets de l'AT qui le contiennent il doit se trouver dans l'écrit de la citation y compris dans la LXX. La preuve en est établie puisque par exemple le plus ancien psaumes de la LXX(grec) le contient. Donc le nom divin figure dans les mss de l'AT avant pendant et après Jésus. Pourquoi alors le NT ne pourrait pas contenir le nom de Dieu dans les citations de l'AT puisqu'il apparait en hébreu et en grec à l'époque de Jésus et des apôtres.
Donc je ne suis pas d'accord avec ton approche et je crois qu'on ne le sera jamais.

Ton argument est logique mais ne tient hélas pas compte de tous les paramètres. Il n'est donc pas possible de considérer ta conclusion comme une preuve, selon ma propre logique.

Comme paramètre important, on peut noter par ex. que d'après un mss du Moyen-âge (de Shem Tov) qui se veut être une copie de l'évangile en hébreu selon Matthieu, Jésus employait un substitut du Nom divin (HaShem) à l'instar des Juifs de son époque.

La présence du nom divin dans la LXX à l'époque du Christ ne permet donc pas de dire avec certitude que le tétragramme (ou sa transcription) devait se trouver dans le NT, d'autant que (autre paramètre important) Jésus ne le vocalisait manifestement jamais hors citations, lui préférant globalement le terme Père.

philippe83


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1) le mss de Shem Tov contient l'expression "ha shem" en lieu et place de quoi? De quel "nom " s'agit-il?

2) Montre-nous ou Jésus emploie un substitut en hébreu.

3) La LXX est reprise dans le NT et comme YHWH se trouve dans les plus anciennes y compris à l'époque de Jésus rien n'empêche de penser que dans les mss le copiste fidèle rendait par YHWH.

4) Selon l'hébreu de l'AT le Père c'est YHWH pour les juifs en Deut 32:6,Isaie 64:8,Mal 1:6 donc Jésus étant juif son Père reste YHWH.
A+

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:1) le mss de Shem Tov contient l'expression "ha shem" en lieu et place de quoi? De quel "nom " s'agit-il?

2) Montre-nous ou Jésus emploie un substitut en hébreu.

3) La LXX est reprise dans le NT et comme YHWH se trouve dans les plus anciennes y compris à l'époque de Jésus rien n'empêche de penser que dans les mss le copiste fidèle rendait par YHWH.

4) Selon l'hébreu de l'AT le Père c'est YHWH pour les juifs en Deut 32:6,Isaie 64:8,Mal 1:6 donc Jésus étant juif  son Père reste YHWH.
A+
Waouh! Bravo pour avoir pensé à aérer ta prose avec des interlignes...  rendeer   monkey   Kdo

Et donc pour y répondre:
1) Du nom divin évidemment, YHWH. C'est bien cette méthode de substitution qui prévalait à l'époque de Jésus.

2) Voir Matthieu selon Shem Tov qui démontre que cette méthode utilisée à l'oral a pu être reproduite à l'écrit, qui plus est dans un texte en hébreu.

3) Rien n'empêche de le penser, c'est logique, mais ce n'est pas une preuve, seulement une possibilité, sachant que les copistes du NT ont pu aussi recopier ce que les évangélistes avaient reproduit des paroles du Christ.

4) Même si le Père est YHWH, cela ne veut pas dire qu'on retrouve le tétragramme dans le NT. C'est d'autant peu probable que Jésus emploie la dénomination Père et jamais le nom Jéhovah hors citations. Ce qui n'est pas anodin et certainement pas une coïncidence vu le nombre important de ses occurrences.

philippe83


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Je pense que tu fait du shem Tov une généralité qui n'a pas sa place au premier siècle dans l'hébreu ECRIT. En effet l'ensemble des mss hébreux de l'époque de Jésus y compris en grec maintienne le tétragramme sans le remplacer par ha shem. Ensuite comme tu le sais l'ensemble des versions hébreux du NT coté hébreux laisse le tétragramme aussi et ne le traduisent pas par "le nom". Pour la LXX la preuve de l'usage du Nom n'est plus à remettre en cause et tu le sais. Le nom dans le texte grec s'y trouve avant pendant et après Jésus. Enfin tu ne me fera pas croire lorsuqe Jésus parle de son Père qu'il parle d'un autre Père que YHWH. C'est le même Père que dans l'AT et dont le texte ECRIT précise que c'est YHWH. Relis Deut 32:6 Isaie 64:8 et Mal 1:6. Comme tu le vois sur des siècles d'histoire, la Nation d'Israel reconnait que le Père c'est YHWH. Faire croire que Jésus ne s'adresse pas à ce Père qui est SON DIEU ET Père est une méprise grave qui veut rendre le Père de Jésus anonyme à l'instar des philosophes qui disaient que Dieu n'a pas de nom et que son nom est imprononçable....donc impossible de le connaitre par son...Nom ! Ne fais pas ce choix s'il te plait.

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Je pense que tu fait du shem Tov une généralité qui n'a pas sa place au premier siècle dans l'hébreu ECRIT. En effet l'ensemble des mss hébreux de l'époque de Jésus y compris en grec maintienne le tétragramme sans le remplacer par ha shem.
Non pas une généralité, mais un cas de figure qui concerne les copies du NT et non pas de l'AT. Cette version de Shem Tov était probablement une copie du Matthieu hébreu original ou au plus près de l'original selon ce que toi-même tu a soutenu dans un autre sujet.

Ensuite comme tu le sais l'ensemble des versions hébreux du NT coté hébreux laisse le tétragramme aussi et ne le traduisent pas par "le nom".
Ces versions hébraïques du NT sont des traductions qui ont fait le choix de rendre Kurios par le tétragramme, contrairement à la version Shem Tov qui est une copie.

Pour la LXX la preuve de l'usage du Nom n'est plus à remettre en cause et tu le sais. Le nom dans le texte grec s'y trouve avant pendant et après Jésus. Enfin tu ne me fera pas croire lorsuqe Jésus parle de son Père qu'il parle d'un autre Père que YHWH. C'est le même Père que dans l'AT et dont le texte ECRIT précise que c'est YHWH. Relis Deut 32:6 Isaie 64:8 et Mal 1:6. Comme tu le vois sur des siècles d'histoire, la Nation d'Israel reconnait que le Père c'est YHWH. Faire croire que Jésus ne s'adresse pas à ce Père qui est SON DIEU ET Père est une méprise grave qui veut rendre le Père de Jésus anonyme à l'instar des philosophes qui disaient que Dieu n'a pas de nom et que son nom est imprononçable....donc impossible de le connaitre par son...Nom ! Ne fais pas ce choix s'il te plait.
C'est un autre sujet, et je n'ai jamais prétendu que Dieu n'avait pas de nom, ni que celui-ci était imprononçable.

chico.

chico.

[size=33]Jéhovah DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DE LA BIBLE DE AUGUSTIN CALMET Westphal[/size]
C’est le nom de Dieu, nom ineffable et mystérieux, que le Seigneur n’a point déclaré aux anciens patriarches avant Moïse (Exode 6.3). L’hébreu, au lieu d’Adonai, lit Jéhovah. J’ai apparu à Abraham et à Isaac dans le Dieu Sadai ; mais je ne leur ai point fait connaître mon nom Jéhovah. Sadai signifie celui qui se suffit à lui-même ; Jéhovah, celui qui subsiste par lui-même, et qui donne l’être et l’existence aux autres. Quand Dieu dit à Moïse qu’il n’a pas fait connaître son nom Jéhovah aux anciens patriarches, ce n’est pas à dire qu’ils ne l’aient pas connu sous l’idée de Dieu créateur et subsistant par lui-même ; mais c’est qu’il ne leur avait pas révélé ce nom, qui exprime si bien sa nature, et sous lequel il a voulu principalement être invoqué dans la suite. Il est vrai que Moïse se sert souvent de ce nom dans la Genèse ; par exemple. Il dit (Genèse 4.26) que les enfants de Seth furent surnommés du nom de Jéhovah ; et qu’Abraham jura (Genèse 14.22) et leva la main au nom de Jéhovah ; et enfin le Seigneur dit à Abraham (Genèse 15.7) : Je suis le Dieu Jéhovah, qui vous ai tiré d’Ur, de Chaldée, etc. Mais c’est que la Genèse a été écrite après que Dieu eut révélé ce nom à Moïse, Il s’en sert dans ce livre par anticipation, et parce qu’au temps où il écrivait, les Juifs se servaient communément du nom de Jéhovah. Il a suivi en cela l’usage de son temps, et non pas celui du temps des patriarches dont il écrit la vie.
Au reste, quand nous prononçons Jéhovah, nous suivons la foule ; car on ne sait pas distinctement la manière dont on doit exprimer ce nom propre et incommunicable du Seigneur, que l’on écrit par jod, hé, vau, hé, et qui dérive du verbe haiah, il a été. Les anciens l’ont exprimé différemment. Sanchoniathon écrit Jevo, Diodore de Sicile, Macrobe, saint Clément d’Alexandrie, saint Jérôme et Origène prononcent Jao ; saint Épiphane, Théodoret et les Samaritains, Jabé, ou Javé. On trouve aussi dans les anciens Jahoh, Javo, Jaou, Jaod. Louis Capel est pour Javo ; Drusius, pour Javé ; Mercerus, pour Jehevah ; Hottinger, pour Jehva. Les Maures appelaient leur Dieu Juba, que quelques-uns croient être le même que Jéhovah. Les Latins avaient apparemment pris leur Jovis, ou Jovis Pater, de Jéhovah. Il est certain que les quatre lettres que nous prononçons par Jéhovah, peuvent aussi s’exprimer par Javo, Jaho, Jaou, Jévo, Javé, Jehvah, etc., et que les anciens Hébreux n’en ignoraient pas la prononciation, puisqu’ils le récitaient dans leurs prières et dans la lecture de leurs livres saints.
Mais les Juifs, depuis la captivité de Babylone, par un respect excessif et superstitieux pour ce saint nom, ont quitté l’habitude de le prononcer, et en ont oublié la vraie prononciation. Je pense que les Septante, c’est-à-dire, les interprètes grecs que l’on cite sous ce nom, étaient déj à dans l’usage de ne le plus exprimer, puisque dans leur traduction ils le rendent ordinairement par Kyrios, le Seigneur. Origène, saint Jerôme, Eusèbe témoignent qu’encore de leur temps, les Juifs laissaient le nom de Jéhovah écrit dans leurs exemplaires en caractères anciens samaritains, au lieu de l’écrire en caractères chaldéens ou hébreux communs ; ce qui marque leur vénération pour ce saint nom, et la crainte qu’ils avaient que les étrangers, à qui la langue et le caractère chaldéen n’étaient pas inconnus, ne le découvrissent et n’en abusassent. Ces précautions toutefois n’ont pas empêché que les païens n’en aient souvent abusé. Origène enseigne qu’ils s’en servaient dans leurs exorcismes et dans leurs charmes contre les maladies. Saint Clément d’Alexandrie raconte que ceux des Égyptiens à qui il était permis d’entrer dans le temple du soleil, portaient autour d’eux le nom de Jaou. Trallien rapporte des vers magiques contre la goutte, où se trouvait le nom de Jacques ou Jaath.
Philon dit qu’après la punition du blasphémateur qui fut lapidé dans le désert (Lévitique 24.14), Dieu fit publier une loi nouvelle par Moïse, qui portait : Quiconque maudira le Seigneur sera coupable de péché ; et quiconque prononcera le nom de Dieu sera puni de mort. C’est ainsi que les Septante et Théodoret lisent ce verset, au lieu que dans l’hébreu et dans la Vulgate on lit simplement : Celui qui maudira ses dieux (elohim) portera la peine de son péché ; et celui qui blasphémera le nom du Seigneur sera puni de mort. Philon ajoute que cette loi de Moïse est pleine d’une profonde sagesse, et que la première partie de son ordonnance défend de blasphémer les faux dieux des gentils ; et la seconde ne veut pas que l’on nomme seulement mal à propos le nom de Dieu ; que c’est un crime digne de mort, et punissable des derniers supplices, de se servir de ce saint nom par manière d’acquit, et seulement pour orner et remplir son discours. Josèphe s’exprime avec la même réserve sur le nom de Dieu. Il dit que Dieu étant apparu à Moïse dans le buisson ardent, lui révéla son nom, qu’il n’avait jamais découvert à homme, et dont il ne m’est pas, dit-il, permis de parler.
Les Juifs disent que depuis le retour de la captivité, on ne prononçait le nom de Dieu qu’une seule fois dans le temple ; et cela, au jour de l’Expiation solennelle ; encore faisait-on exprès du bruit, lorsque le grand prêtre le prononçait en présence d’un petit nombre de disciples choisis, qui le pouvaient entendre, sans que le peuple l’entendit. Mais depuis la destruction du temple, on a cessé entièrement de le prononcer ; d’où vient que l’on en a perdu la vraie prononciation. Les Juifs n’expriment plus du tout le sacré nom de Jéhovah ; mais en sa place ils disent Adonai ou Elohim, en lisant et en priant. Saint Jérôme les a imités en mettant (Exode 6.3) : Je ne leur ai point découvert mon nom Adonai, au lieu de mon nom Jéhovah. Les Hébreux modernes enseignent que c’est par la vertu du nom Jéhovah, que Moïse avait gravé sur la verge miraculeuse, qu’il faisait tous les prodiges dont il est parlé dans l’Écriture ; et que c’est par la même vertu que Jésus-Christ a fait tous ses miracles, ayant dérobé dans le temple le nom ineffable, qu’il mit dans sa cuisse entre cuir et chair. Ils ajoutent que nous en pourrions faire de même, si nous pouvions arriver à la parfaite prononciation de ce nom. Ils se flattent que le Messie leur apprendra ce grand secret, lorsqu’il sera venu dans le monde.
Les Juifs croient que qui saurait la vraie prononciation du nom de Jéhovah, ou du nom de quatre lettres, ne manquerait pas d’être exaucé de Dieu ; que s’ils n’ont pas le bonheur aujourd’hui d’être exaucés, cela ne vient que de ce qu’ils en ignorent la vraie prononciation. Que Simon le Juste, grand prêtre de leur nation, est le dernier qui l’ait reçue ; qu’après sa mort le nombre des profanes se multipliant, et abusant de ce nom divin, on cessa de le prononcer ; qu’à ce nom ils en substituèrent un autre composé de douze lettres, que le grand prêtre prononçait en donnant la bénédiction au peuple. Tarphon, rabbin fameux, que l’on croit être le même que Tryphon, contre lequel saint
Justin martyr dispute dans son dialogue ; Tarphon, dis-je, raconte qu’un jour, s’étant approché du prêtre pour entendre sa bénédiction, il s’aperçut qu’il n’articulait plus les douze lettres, et qu’il se contentait de marmotter, pendant que les lévites chantaient ; que cela venait de la multitude des profanes, auxquels il n’était pas de la prudence de découvrir ce nom sacré, de peur qu’ils n’en abusassent. Ils dénoncent dans leur Talmud des malédictions épouvantables contre ceux qui le prononcent ; ils se font un scrupule de tenter même de le prononcer ; ils prétendent que les anges n’en ont pas la liberté.
Il semble que les profanes mêmes aient eu quelque connaissance de ce grand nom, de ce nom ineffable. Nous avons encore dans les vers dorés de Pythagore un serment par celui qui a les quatre lettres ; on lisait dans le frontispice d’un temple de Delphes, au rapport d’Eusèbe, cette inscription : « Tu es ». Les Égyptiens avaient mis sur un des leurs, celle-ci : « Je suis ». Les païens avaient certains noms de leurs dieux qu’ils n’osaient prononcer. Cicéron en allègue un exemple dans un catalogue qu’il fait des divinités païennes. Lucain dit que la terre aurait tremblé, si on les avait prononces ; Celui de Romulus était marqué dans les archives publiques, comme parmi les Juifs celui de Jéhovah, par les quatre consonnes qui composent son nom. Mais c’était moins par respect qu’ils en usaient ainsi que dans la crainte qu’on n’évoquât les dieux tutélaires de leurs villes. [Voyez Trinité].
Les docteurs juifs cabalistes ont beaucoup subtilisé sur le nom de Jéhovah. Ils remarquent, par exemple, que dans la Genèse, Moïse ne donne à Dieu que le nom Elohim, pendant qu’il parle de la création du monde ; mais il lui donne celui de Jéhovah, après avoir achevé la création : c’est que, dans le premier instant, Dieu paraissait en quelque sorte imparfait, en produisant les êtres par parties : mais après avoir achevé son ouvrage, il prend le nom de Jéhovah, qui est un nom d’une perfection infinie. C’est à cela qu’ils rapportent ces paroles du Deutéronome : L’ouvrage du rocher est parfait, ou plutôt l’ouvrage de Dieu, ce rocher tout-puissant, est parfait.
Les lettres qui composent ce nom adorable sont toutes pleines de mystères. Le jod qui est la première, marque la pensée, l’idée de Dieu : c’est une lumière inaccessible aux hommes ; c’est une de ces choses que l’œil de l’homme n’a point vues, et que l’esprit de l’homme n’a point comprises ; que c’est de cette lettre dont parlait Job en disant (Job 28.21) : qu’elle s’est cachée loin des yeux de l’homme vivant, etc. Le hé, qui est la dernière des quatre lettres, découvre l’unité de Dieu et du Créateur. C’est de là que sortent les quatre fleuves du paradis terrestre, c’est-à-dire, les quatre majestés de Dieu que les Juifs appellent Schekinah.
Le nom de Dieu renferme toutes choses : celui qui le prononce ébranle le ciel et la terre, et inspire la terreur aux anges mêmes. Ce nom a une autorité souveraine ; il gouverne le monde par sa puissance. Les autres noms et surnoms de la Divinité se rangent autour de lui, comme les officiers et les soldats autour de leur roi ou de leur général ; ils reçoivent de lui ses ordres et lui obéissent. C’est la source des grâces et des bénédictions ; c’est le canal des miséricordes de Dieu sur les hommes. Qui saurait tous les mystères du nom de Dieu n’ignorerait rien de toutes les voies de sa justice et de sa providence.
Les musulmans se servent souvent du nom de hu, ou hou, qui signifie à-peu-près la même chose que Jéhovah ; c’est-à-dire, lui, celui qui est. Ils mettent ce nom au commencement de leurs rescrits, passe-ports, lettres patentes ; ils le prononcent souvent dans leurs prières : il y en a qui le répètent si souvent et avec tant de véhémence en criant de toutes leurs forces hou, hou, hou, qu’à la fin ils s’étourdissent, et tombent dans des syncopes qu’ils appellent extases. Mais le grand nom de Dieu est celui d’Allah, qu’ils prononcent souvent, et auquel ils ont une grande confiance. Ils disent que c’est par la vertu de ce nom que Noé faisait voguer l’arche à sa volonté ; que Japhet l’avait gravé sur une pierre précieuse qu’il laissa à ses enfants, et par le moyen de laquelle il faisait descendre la pluie quand il voulait. C’est, disent-ils, par le même nom que Jésus-Christ opérait ses miracles. Enfin chez les Arabes, et chez tous ceux qui font profession du mahométisme, le nom d’Allah correspond à ceux d’Elohim et d’Adonaï chez les Hébreux, et même à celui de Jéhovah, que l’on appelle ineffable, et d’un mot grec tetragrammaton, ou de quatre lettres, qui marque plus particulièrement l’essence divine.

philippe83


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Donc BenFis, si tu n'a jamais dit que Dieu n'avait pas de nom ni que son nom était imprononçable alors pourquoi tu défends ceux qui disent le contraire ou qui écrivent le contraire? J'ai vraiment du mal à te suivre parfois...

Marmhonie

Marmhonie
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Historiquement il n'y a jamais été dans le Nouveau Testament. La thèse ancienne qu'il y fut ne date pas d'aujourd'hui. On la trouve au VII siècle en Syrie. Saint Jean de Damas la rapporte également. À ce jour, à part quelques faux qui circulent sur la toile, nous n'en sommes toujours qu'à une hypothèse jamais démontrée.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Lechercheur



Tous  le monde  n'est pas si affirmatif sur cette question.

papy

papy

Et ce n'est pas l'avis de Chouraqui qui met le tétragramme dans le Nouveau testament.

philippe83


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Et il n'y a pas que Chouraqui...qui utilises une forme du nom de Dieu dans le NT. Près de 300 traducteurs au cours des siècles jusqu'à nos jours, ont fait de même soit en note soit dans le texte de leur traduction du NT. Voir l'appendice C en anglais de la New World Translation (TMN).

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Donc BenFis, si tu n'a jamais dit que Dieu n'avait pas de nom ni que son nom était imprononçable alors pourquoi tu défends ceux qui disent le contraire ou qui écrivent le contraire? J'ai vraiment du mal à te suivre parfois...
Je pense que c'est une idée fixe chez les TJ (probablement martelée par la Watchtower ?) que de s'imaginer que les autres chrétiens enseignent que Dieu n'a pas de nom.
Il a déjà été dit plusieurs fois ici que le nom divin était même enseigné à l'école publique ; et pour les catholiques, via leur catéchisme et aussi certaines de leurs versions bibliques (Crampon et Jérusalem par ex.).

Il n'est pas interdit de prononcer le nom de Dieu (sauf de façon abusive), mais d'un autre côté il faut bien constater que les Juifs du temps de Jésus avaient pour coutume de prononcer un substitut du nom divin, et que Jésus qui reste le modèle a suivre utilisait le terme Père pour s'adresser à Dieu. C'est la leçon que l'on peut tirer du NT dont aucun des manuscrits, même les plus anciens, ne contient le tétragramme (contrairement à l'AT).

Donc sous ce rapport, je me vois mal critiquer les catholiques parce qu'ils ont décidé de ne pas prononcer le nom divin durant leurs phases liturgiques. Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire qu'il soit interdit de le prononcer par ailleurs.

philippe83 a écrit:Et il n'y a pas que Chouraqui...qui utilises une forme du nom de Dieu dans le NT. Près de 300 traducteurs au cours des siècles jusqu'à nos jours, ont fait de même soit en note soit dans le texte de leur traduction du NT. Voir l'appendice C en anglais de la New World Translation (TMN).
Il y a néanmoins une sacrée différence entre mettre le nom de Dieu dans une note explicative en bas de page et traduire Kurios par Jéhovah directement dans le texte du NT.
Dans le 1er cas on reconnait par ex. qu'une citation provient de l'AT qui contenait initialement le tétragramme, tans dis que dans le 2ème, on veut faire passer l'idée que Jésus l'a prononcé, ce qui n'est pas certain.

Josué

Josué
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Chouraqui cite les versets de l'ancien testament ou se trouve le tétragramme et qui sont cités par Jésus ou ses disciples.

BenFis

BenFis

Josué a écrit:Chouraqui cite les versets de l'ancien testament ou se trouve le tétragramme et qui sont cités par Jésus ou ses disciples.
Tu ne crois pas si bien dire car la particularité de Chouraqui est d'avoir rendu Kurios par IHVH-Adonaï, indiquant par là que Jésus devait prononcer Adonaï en lieu et place de IHVH lorsqu'il citait l'AT.

samuel

samuel
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Possèdes tu cette édition ?

philippe83


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Et on revient sur l'essentiel...CE QUI EST ECRIT AUPARAVANT. Qu'est-il écrit dans l'AT? Chouraqui n'efface pas cette réalité puisqu'il laisse IHVH et pas seulement Adonaï écrit.
Question à BenFis : le Nom de Dieu se trouve t-il dans l'AT? Si oui (car je n'arrive jamais à te comprendre dans ta finalité) alors la reprise par le copiste du NT d'un texte de l'AT doit être écrit avec le tétragramme. De plu puisque le Nom de Dieu circule avant pendant et après Jésus dans l'hébreu de l'AT et le grec de la LXX, le copiste fidèle doit le recopier la ou il se trouve AU DEPART ni plus ni moins. L'usage de la prononciation est secondaire puisque nous parlons de ce qui est ECRIT pas de ce qui se prononce. Et à preuve du contraire ce qui est ECRIT dans l'AT en hébreu c'est YHWH et non Adonaï à sa place. C'est figé dans le marbre. Les mss les plus anciens le confirment.

Josué

Josué
Administrateur

Matthieu 33.     Vous avez encore entendu qu’il a été dit aux Anciens:
‹ Ne parjure pas ! Acquitte-toi de ton serment auprès de IHVH-Adonaï. ›
C'est pas une dizaine de fois que Chouraqui met le tétragramme dans le nouveau testament mais bien plus.
De Matthieu au livre de l'Apocalypse.
8.     Moi, je suis l’aleph et le tav, dit IHVH-Adonaï Elohîms,
l’Étant, l’Était et le Venant, Elohîms Sebaot.

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Et on revient sur l'essentiel...CE QUI EST ECRIT AUPARAVANT. Qu'est-il écrit dans l'AT? Chouraqui n'efface pas cette réalité puisqu'il laisse IHVH et pas seulement Adonaï écrit.
Question à BenFis : le Nom de Dieu se trouve t-il dans l'AT? Si oui (car je n'arrive jamais à te comprendre dans ta finalité) alors la reprise par le copiste du NT d'un texte de l'AT doit être écrit avec le tétragramme. De plu puisque le Nom de Dieu circule avant pendant et après Jésus dans l'hébreu de l'AT et le grec de la LXX, le copiste fidèle doit le recopier la ou il se trouve AU DEPART ni plus ni moins. L'usage de la prononciation est secondaire puisque nous parlons de ce qui est ECRIT pas de ce qui se prononce. Et à preuve du contraire ce qui est ECRIT  dans l'AT en hébreu c'est YHWH et non Adonaï à sa place. C'est figé dans le marbre. Les mss les plus anciens le confirment.  

Bien sûr que le nom divin est dans l'AT (c'est effarant de constater que tu poses encore cette question), mais le sujet ici c'est le NT, et les plus anciens mss des évangiles qui nous soient parvenus sont écrits en grec avec le terme Seigneur en lieu et place du tétragramme, notamment lorsqu'il s'agissait de citations tirées de l'AT.

Les 4 évangélistes n'étaient pas des copistes mais des auteurs à part entière. Certes ils ont cité des passages de l'AT contenant le tétragramme, mais apparemment de la manière dont Jésus les avait prononcés ; c'est-à-dire à la facon courante des Juifs de son époque. De ce fait, les copiste du texte grec du NT ont à priori reproduit le texte grec du NT et non pas celui de l'AT.

Et donc le terme Kurios tel qu'il apparaît dans une citation faite par Jésus fait normalement référence au tétragramme, mais puisque c'est Kurios qui apparaît dans le texte grec du NT, ce terme est traduit par Seigneur en français. Voilà où nous en sommes.

Si Chouraqui et d'autres traducteurs ont cru bon de remplacer Kurios pas Jéhovah dans le NT, c'est leur point de vue mais cela n'en fait pas une vérité révélée. La grande majorité des traducteurs préfèrent s'en tenir au texte grec et indiquer en note qu'il s'agissait de YHWH le cas échéant.

samuel a écrit:Possèdes tu cette édition ?
Oui. Et dans ses annexes Chouraqui explique que IHVH-Adonaï se prononçait jadis Adonaï.

philippe83


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Sauf que Jésus dira "il est ECRIT" en citant l'AT donc il est ECRIT quoi dans l'AT en rapport avec les passages qui contiennent le Nom? Je te rappel aussi que Chouraqui laisse IHVH écrit. Maintenant le fait de rajouter Adonaï veut dire quoi? Eh bien on peut aussi comprendre alors IHVH/Seigneur. Ainsi le nom de Dieu demeure dans le TEXTE. Au fait as-tu noter dans ses" repères chronologiques" le choix et la signification des noms théophores? Par exemple YEHOSHAPHAT=Yah à juger. Il ne traduit pas par "Seigneur à juger" Yehorâm idem, Yehoash idem ect voir pages 2426,2427 édition 1989. Et de ce fait je ne comprendrais jamais comment des noms théophores peuvent se prononcés alors qu'il est interdit de prononcer le Nom de Dieu! le nom des personnes est plus important que le nom de Dieu quelle ironie! Et en page 2415 il fait la distinction entre IHVH et Adonaï . Et petite nuance qui a son importance, IL NE DIT PAS QUE... CES DEUX TERMES VEULENT DIRE LA MÊME CHOSE.

Josué

Josué
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Bible Annotée.
Actes 2:34 Car David n’est point monté au ciel ; mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, 
Qui sont ses Seigneurs ?

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:Sauf que Jésus dira "il est ECRIT" en citant l'AT donc il est ECRIT quoi dans l'AT en rapport avec les passages qui contiennent le Nom?
Lorsque Jésus a cité l'AT en disant "il est écrit" cela n'implique pas ait vocalisé le tétragramme car il a très bien pu faire comme le rapporte les évangiles, c'est-à-dire avoir employé un terme de substitution.
Car tel était bien la méthode en usage chez les Juifs y compris lorsqu'ils s'appliquaient à la lecture de la Torah (où pouvait se trouver le tétragramme) dans la synagogue ; en lisant YHWH on prononçait Adonaï (ou Elohim, ou HaShem...)

Je te rappel aussi que Chouraqui laisse IHVH écrit. Maintenant le fait de rajouter Adonaï veut dire quoi? Eh bien on peut aussi comprendre alors IHVH/Seigneur. Ainsi le nom de Dieu demeure dans le TEXTE.
La méthode de Chouraqui n'est pas de faire demeurer le tétragramme dans le texte mais de remplacer le terme Kurios par IHVH-Adonaï afin de le faire correspondre à l'AT, tout comme la TMN le remplace par Jéhovah, et Tresmontant par une translittération du tétragramme.
Mais cela n'en fait toujours pas une vérité révélée ; c'est seulement une option sur les 2 possibles.

Au fait as-tu noter dans ses" repères chronologiques"   le choix et la signification des noms théophores? Par exemple YEHOSHAPHAT=Yah à juger. Il ne traduit pas par "Seigneur à juger" Yehorâm idem, Yehoash idem ect voir pages 2426,2427 édition 1989. Et de ce fait je ne comprendrais jamais comment des noms théophores peuvent se prononcés alors qu'il est interdit de prononcer le Nom de Dieu! le nom des personnes est plus important que le nom de Dieu quelle ironie! Et en page 2415 il fait la distinction entre IHVH et Adonaï . Et petite nuance qui a son importance, IL NE DIT PAS QUE... CES DEUX TERMES VEULENT DIRE LA MÊME CHOSE.
Les noms théophores ne sont pas concernés par l'interdiction que s'étaient fixés les Juifs. Et pour cause, lorsqu'on prononce par ex. le nom Yehosaphat qui évoque YHWH, ce n'est pas pour parler de YHWH mais de Yehosaphat. Et lorsqu'on prononce le nom Yehosaphat on ne prononce pas YHWH mais seulement sa racine.
Donc que l'on comprenne ce point ou pas, les noms théophores ne jouent aucun rôle dans cette affaire.

Et personne ici ne prétend que les termes Adonaï et YHWH voudraient dire la même chose, mais seulement qu'ils peuvent désigner le même Dieu.
Et si Chouraqui l'a écrit, cela ne fait que confirmer un point acquis, et il en ressort aussi selon lui que YHWH était prononcé soit Adonaï soit Elohim. C'est d'ailleurs le but de la graphie plus ou moins hiéroglyphique qu'il propose et qui fait d'une pierre 2 coups en rappelant son écriture originelle tout en indiquant la manière dont il était prononcé.



Dernière édition par BenFis le Lun 15 Mai - 14:14, édité 1 fois

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