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La célébration de messes est suspendue dans l'Oise.

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Josué
papy
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Josué

Josué
Administrateur

En raison de l'épidémie de coronavirus, les messes sont suspendues "jusqu'à nouvel ordre" dans les 41 paroisses de l'Oise, a indiqué samedi le diocèse du département. 
La célébration de messes est suspendue jusqu'à "nouvel ordre" dans l'Oise, conformément à l'interdiction des "rassemblements collectifs" annoncée dans ce département par le gouvernement samedi pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, a-t-on appris auprès du diocèse.
"L'évêque (de Beauvais, Mgr Jacques Benoit-Gonnin) et le préfet Louis le Franc se sont parlés, on suppose cette demande fondée et on l'applique, dans l'objectif du bien commun", a indiqué l'AFP la communication du diocèse, qui va informer la centaine de prêtres et la vingtaine de diacres qui officient dans les 41 paroisses du département. Les premières messes dominicales devaient se dérouler à partir de samedi, à 18h.

Cinq communes de l'Oise particulièrement touchées


Cette décision s'inscrit dans la logique des annonces du ministre de la Santé, Olivier Véran, dont l'annulation de tous les "rassemblements de plus de 5.000 personnes" en milieu fermé et certains événements en extérieur, face à l'intensification de l'épidémie causée par le nouveau coronavirus. Des mesures encore plus strictes ont été prises pour les deux principaux foyers de propagation du virus en France, la commune de La Balme-de-Sillingy en Haute-Savoie et l'Oise, où "tous les rassemblements seront interdits jusqu'à nouvel ordre".
Dans les cinq communes de l'Oise particulièrement touchées, Creil, Crépy-en-Valois, Vaumoise, Lamorlaye, Lagny-le-Sec, ainsi qu'à La Balme, le gouvernement recommande "aux habitants de limiter leurs déplacements" et "si possible recourir au télétravail".


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Europe-1
Par Europe 1 avec AFP

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Coronavirus : priés de célébrer la messe seuls, des prêtres témoignent[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Godong-fr002733a
Pascal Deloche / Godong | Ref:002

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Bérengère Dommaigné | 03 mars 2020

Dans les départements de l’Oise et du Morbihan, les plus touchés par le coronavirus, des arrêtés préfectoraux interdissent les grands rassemblements dans les lieux confinés jusqu’au 14 mars. Les messes sont concernées et elles ont été suspendues dans les diocèses de Vannes et de Beauvais. Aleteia a demandé aux prêtres concernés comment ils vivaient cette période tout à fait inédite.

Dans le département de l’Oise, comme dans celui du Morbihan, les arrêtés préfectoraux interdisent les rassemblements de plus d’une centaine de personnes, dans un lieu confiné, jusqu’au 14 mars prochain. Si, pour le diocèse de Vannes, ce sont toutes les messes qui sont suspendues, dans le diocèse de Beauvais, ce sont uniquement les messes dominicales. Celles en semaine, qui accueillent en général une vingtaine de fidèles, sont maintenues. Dans ces deux diocèses, les messes d’obsèques et de baptêmes peuvent toujours avoir lieu mais seules les familles et les proches sont invités à y assister. Des décisions difficiles à prendre, qui provoquent parfois l’incompréhension ou même l’agacement.


Il faut donc continuer à vivre, ne pas être habité par la peur mais par l’Amour »
[size]
Le père Séraphin Yannogo, curé à la cathédrale de Senlis, a donc dit la messe seul dimanche dernier. Il s’est installé dans la chapelle préromane de la cathédrale. « Nous avions mis une grande affiche sur la porte indiquant à ceux qui se présentaient qu’il n’y avait pas de messe mais que nous les invitions à prier chez eux avec la parole de Dieu. Une façon de rappeler que c’est aussi une nourriture ! »

Mais quelle impression pour un prêtre de vivre une messe dominicale tout seul ? « C’est la première fois que cela m’arrive, c’est vrai que cela fait drôle, mon cœur de prêtre était touché de ne pas être avec mes fidèles. En même temps, je sais que la parole de Dieu est là et qu’elle nous nourrit tous. Humainement parlant, on pourrait être triste… mais nous sommes chrétiens, nous avons le Christ avec nous, alors on ne s’arrête pas à ces désagréments ! » Et de raconter un petit clin-Dieu : « Je n’ai donc pas pu dire l’homélie que j’avais préparée quelques jours avant l’annonce de suspension de la messe dominicale, or il se trouve que mon homélie portait justement sur l’importance de la parole de Dieu, une parole qu’il faut « ruminer », afin de la laisser agir au plus profond de nous ». « Il faut donc continuer à vivre, ne pas être habité par la peur mais par l’Amour », conclut le prêtre, toujours plein d’entrain.
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Ce qui me frappe aussi, c’est cette concomitance avec le Carême, cela nous invite à prier davantage, en communion avec les autres et à se convertir.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Coronavirus : peur sur le Vatican[/size]


[size=33]REPORTAGE. La découverte entre les murs du Saint-Siège d'un premier cas positif au Covid-19 bouleverse la vie et l'organisation de la cité-État.[/size]


 De notre correspondant à Rome, Quentin Raverdy
Modifié le 07/03/2020 à 13:13 - Publié le 07/03/2020 à 10:54 | Le Point.fr



Alors que l'épidémie de coronavirus fait rage en Italie, avec plus de 4 600 cas et 197 décès enregistrés en l'espace de deux semaines, la cité du Vatican a confirmé vendredi avoir détecté son premier malade. Une personne prise en charge par le centre médical du micro-État, peut-on lire dans la presse transalpine, avant d'être transférée vers un hôpital de Rome pour y être soignée. Mais, depuis, aucune nouvelle sur l'état de santé du « contaminé » n'a filtré : le Vatican verrouille pour l'heure l'information.
Dans la cité-État (qui compte plus de 600 citoyens et quelques milliers d'employés extérieurs), la nouvelle ne surprend guère. « La majorité des gens qui travaillent au Vatican vit à Rome. Les allées et venues sont régulières. Et, avec ce qui se passe en Italie en ce moment, ce premier cas était inévitable et il pourrait y en avoir d'autres », confie avec calme un fonctionnaire de la cité papale.


La nouvelle n'est pas prise à la légère par les autorités pontificales. Dès l'annonce du premier cas de Covid-19, c'est le branle-bas de combat sanitaire au Saint-Siège. « Des bureaux entiers ont été fermés pour être désinfectés », confie un jeune employé à la fin de sa journée de travail. Plusieurs personnes de la secrétairerie d'État (le gouvernement central) ayant été en contact avec le patient contaminé ont été testées dans la journée. Pour les autres, « on nous a demandé d'être plus vigilants et de bien appliquer les mesures déjà mises place en Italie, comme éviter les activités qui contreviendraient à la distance de sécurité à respecter (au moins un mètre entre les personnes), tousser dans son coude ou se nettoyer régulièrement les mains », explique un employé, sortant de sa poche un gel hydroalcoolique. « Je ne devrais pas le montrer comme ça, c'est devenu un produit rare, on n'en trouve plus dans les magasins maintenant », plaisante-t-il.
Les autorités sanitaires du Vatican ont aussi demandé à leurs citoyens et employés de limiter les déplacements et missions qui ne sont pas « strictement nécessaires ». La cité-État a annoncé vendredi la suspension – jusqu'à nouvel ordre – de l'accès aux riches archives vaticanes pour cause d'« opération d'assainissement ».
Depuis jeudi déjà, les universités gérées par le Saint-Siège se sont mises au diapason des facultés et écoles de toute l'Italie en fermant leurs portes jusqu'au 15 mars. Suivant également l'exemple transalpin pour éviter la propagation du virus, la basilique Saint-Pierre et l'église Sainte-Anne du Vatican ont dû faire quelques entorses aux règles du rite catholique. Les bénitiers ont ainsi été vidés, le « geste de paix » à la fin de la messe a été temporairement proscrit et l'hostie de la communion ne se dépose désormais plus sur la langue mais dans le creux de la main.




Coup de froid pour François


Pour autant, l'annonce du premier cas n'a pas provoqué de bouleversement immédiat dans l'agenda du pape, déjà tenu à l'écart de la foule ces derniers jours en raison d'un coup de froid. « Sans symptômes imputables à d'autres pathologies », avait-on dû préciser du côté du Saint-Siège pour couper court à la rumeur du souverain pontife contaminé par le coronavirus. François a tout de même dû renoncer à la retraite spirituelle du carême, organisée dans le sud de Rome.
Mais, afin d'éviter des rassemblements pouvant favoriser la propagation de l'épidémie entre les murs de la cité du Vatican, le pape argentin pourrait ne pas délivrer sa traditionnelle prière de l'Angélus, dimanche midi, depuis la fenêtre du palais apostolique. L'option d'une simple retransmission vidéo, à suivre en streaming sur Internet, serait ainsi retenue, avancent plusieurs médias italiens, prévenant ainsi la convergence de fidèles vers la place Saint-Pierre. Un choix également envisagé pour l'udienza generale (rencontre avec des pèlerins, chaque mercredi) de la semaine prochaine.

Inquiétudes pour Pâques


Le calendrier à venir devrait également donner quelques nouvelles sueurs froides au Saint-Siège et aux diocèses d'Italie. « Maintenant, Pâques approche et les pensées des évêques se tournent vers le 5 avril », souligne ainsi une journaliste d'Il Sussidiario. Allusion au dimanche des Rameaux qui marque le début de la semaine sainte, laquelle se terminera, comme il est de tradition, par la bénédiction papale « urbi et orbi », donnée devant une place Saint-Pierre généralement bondée de fidèles. « L'espoir est que, d'ici là, tout sera sous contrôle, mais le coronavirus pourrait aussi mettre en danger les célébrations de Pâques », poursuit l'article.



« Cette période de la semaine sainte, c'est vraiment un moment important pour les fidèles et aussi pour nous les commerçants. On sent bien que les autorités font tout ce qu'elles peuvent, mais, si la situation ne s'améliore pas d'ici là, ça va devenir très, très compliqué », explique un restaurateur installé aux abords de la cité-État.

Les touristes désertent


En effet, malgré le ciel bleu qui baigne la ville, les touristes ne sont pas légion sur la place Saint-Pierre. La célèbre file d'attente à l'entrée de la basilique, redoutée par les touristes, a aujourd'hui presque totalement disparu. « Je n'ai jamais vu ça à cette période », souligne un visiteur romain. « D'un côté, je suis content de faire découvrir cet endroit sans la foule, mais, de l'autre, je suis vraiment inquiet pour le tourisme et l'image de notre pays », poursuit-il.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Face au coronavirus, la contribution inattendue d’un prêtre italien[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Prc3aatre-italien
Capture d'écran YouTube / Rai

Pour combattre le coronavirus, Don Gianni Regolani survole les zones sensibles depuis son ULM.
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La rédaction d'Aleteia | 08 mars 2020

Un prêtre italien met ses compétences de pilote au service de ceux qui sont contraints de rester confinés à cause du coronavirus en leur lançant une bénédiction… depuis le ciel.

Prêtre depuis 36 ans dans la paroisse de Polesine Zibello (province de Parme), Don Gianni Regolani, 79 ans, a trouvé une manière tout à fait personnelle de combattre le fléau du coronavirus. Ce prêtre-pilote passionné d’aviation depuis l’enfance s’est rendu au-dessus de la province de Lodi, en Lombardie – foyer de l’épidémie en Italie – à bord d’un petit aéronef à plusieurs reprises. Casquette vissée sur la tête, large sourire aux lèvres, c’est depuis son cockpit que Don Gianni a béni les habitants en effectuant le signe de la croix depuis sa main droite.

« Il est beau que les gens gardent espoir »

Situés en pleine « zone rouge », les habitants de la région sont en effet soumis à des mesures très restrictives depuis plusieurs jours. Le prêtre-pilote, qui ne manque pas d’air, a donc décidé de passer par les airs pour leur lancer d’en haut la bénédiction qu’ils ne pouvaient recevoir depuis la terre ferme. Une façon pour lui de mettre sa passion du vol au service des autres. Le « curé des airs » a même communiqué par téléphone au curé de Castiglione d’Adda l’heure exacte de survol de la zone car, selon lui, « il est beau que les gens gardent espoir et lève les yeux vers le ciel ».

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Coronavirus : plus de messe en Italie jusqu’au 3 avril[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Roma-san-luigi-francese-000_1ph6gs
Filippo MONTEFORTE / AFP

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Bérengère Dommaigné | 09 mars 2020

L’Italie, deuxième plus gros foyer de Covid-19 après la Chine, a pris lundi en fin de journée des mesures de plus en plus drastiques contre ce qui pourrait devenir une pandémie. Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a appelé tous les Italiens à « éviter les déplacements », et a décrété une « interdiction de rassemblement ». Dès dimanche, la conférence épiscopale du pays a annoncé la suspension de toutes les cérémonies religieuses publiques jusqu’au 3 avril prochain.

S’appuyant sur un décret gouvernemental, l’Église d’Italie a pris une décision tout à fait inédite ce dimanche 8 mars. Pour cause de coronavirus, toutes les messes en semaine et les messes dominicales en public sont suspendues dans tout le pays. Les mariages sont reportés et les cérémonies d’obsèques sont également interdites, jusqu’au vendredi 3 avril prochain. Des mesures « chocs » pour limiter le propagation de ce virus qui n’en finit pas de contaminer l’Italie. Pour le moment toutefois, les églises restent ouvertes en journée pour les visiteurs individuels qui souhaiteraient se recueillir, mais ils doivent suivre la consigne de laisser une distance de sécurité d’au moins un mètre entre chaque fidèle.

Depuis la fin du mois de février, les messes publiques étaient déjà suspendues dans certains diocèses du nord de l’Italie, notamment celui de Milan, le plus grand diocèse du monde en nombre de prêtres incardinés. Cette mesure s’étend donc désormais à toute la péninsule, y compris Rome et le Vatican, où la messe matinale du Pape est  télévisée jusqu’à nouvel ordre, mais se tient sans assistance dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

Une journée de jeune et de prière à Rome

Parmi les nombreuses initiatives spirituelles locales, le cardinal italien Angelo De Donatis, vicaire général du diocèse de Rome, propose aux Romains une journée de prière et de jeûne ce mercredi 11 mars. Il présidera une messe à 19h au Sanctuaire de Notre-Dame du Divin Amour, un site de pèlerinage populaire situé au sud de Rome. Une célébration eucharistique qui sera retransmise à la télévision et disponible sur la page Facebook du diocèse de Rome. Outre le jeûne, le cardinal De Donatis propose aussi un « signe d’aumône ». La collecte d’offrandes sera donnée « en soutien au personnel de santé qui se dépense avec générosité et sacrifice pour soigner les malades »« C’est durant de tels jours qu’il faut donner de l’espoir, qu’il faut transmettre la confiance, qu’il faut s’agenouiller pour intercéder en faveur du monde » a conclut le vicaire général.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Coronavirus : la place et la basilique Saint-Pierre fermées au public[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Web2-ammar0820-pope-angelus-live-streaming-coronavirus-covid-19-antoine-mekary-am_1618
Antoine Mekary | ALETEIA
Habituellement noire de monde, la place Saint-Pierre est fermée au public jusqu'au 3 avril.
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I.Media | 10 mars 2020

La place et la basilique Saint-Pierre sont désormais fermées « aux visites guidées et aux touristes », a annoncé le Saint-Siège le 10 mars 2020. En raison de l’épidémie de coronavirus en Italie, le pape François a également décidé de “suspendre” les visites ad limina apostolorum des deux derniers groupes d’évêques français.

La place et la basilique Saint-Pierre sont désormais fermées « aux visites guidées et aux touristes », a annoncé dans un communiqué le Bureau de presse du Saint-Siège le 10 mars 2020. Le Vatican a pris la décision de fermer plusieurs bâtiments et services jusqu’au 3 avril pour se conformer aux mesures prises par le gouvernement italien.

Par ailleurs, en raison de l’épidémie de coronavirus en Italie et des mesures restrictives prises par le gouvernement italien, le pape François a décidé de “suspendre” les visites ad limina apostolorum des deux derniers groupes d’évêques français, a indiqué le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, dans un communiqué. Ces visites étaient initialement prévues entre le 16 et le 27 mars.
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Web3-fraternel-lourdes-synod-young-fraternel 
Lire aussi :
Coronavirus : le Frat des lycéens à Lourdes annulé

Depuis le 9 mars, un premier groupe d’évêques de France – ceux de l’ouest du pays – se trouve à Rome à l’occasion de cette visite coutumière sur le seuil de la basilique des apôtres. Au cours de cette semaine, les prélats avaient différents rendez-vous prévus : après avoir vu le chef de l’Église catholique au premier jour de leur pèlerinage, ils devaient tout au long de la semaine rencontrer des chefs de dicastères et visiter certains lieux symboliques de l’Église romaine.

L’Italie en quarantaine

Certains de ces rendez-vous ont d’ores et déjà été annulés en raison de l’épidémie de coronavirus en Italie. La péninsule est le pays le plus touché d’Europe : depuis le début de l’épidémie, on y a enregistré 9.172 cas positifs, dont plus de 460 décès. Depuis le 9 février au soir et jusqu’au 3 avril prochain, le gouvernement italien a donc opté pour placer l’ensemble du pays en quarantaine.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : « soumission », « manque de foi », la mise au point de l’évêque de Vannes[/size]

Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a répondu à plusieurs questions de fidèles, suite à l’interdiction de toutes messes publiques dans son diocèse, pour empêcher la propagation du coronavirus.
Il appelle les catholiques à ne pas opposer loi temporelle et divine, affirmant même qu’un manque de prudence revient à « tenter Dieu ».



  • Héloïse de Neuville, 
  • le 12/03/2020 à 13:30




Lecture en 2 min.

La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Mgr-Raymond-Centene-dabord-garde-contre-tentation-creer-affrontement-artificiel-entre-commandements-lEglise-autorites-temporelles_0_729_486



Mgr Raymond Centène met d’abord en garde contre la tentation de créer un affrontement artificiel entre les commandements de l’Église et les autorités temporelles.[size=12]BRUNO LEVY/CIRIC
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« Excès de zèle », « manque de foi », « tiédeur »… Dans un texte publié sur le site de son diocèse, l’évêque de Vannes, Mgr Raymond Centène répond aux critiques de fidèles, qui, pour certains, se sont interrogés sur le bien-fondé de sa décision d’interdire toutes messes publiques dans le diocèse de Vannes.

Mgr Raymond Centène met d’abord en garde contre la tentation de créer un affrontement artificiel entre les commandements de l’Église et les autorités temporelles : « L’obéissance aux lois qui organisent la Cité n’est pas une concession faite par mollesse, elle est un devoir de la part du chrétien », certifie l’évêque de Vannes, dont le diocèse localisé dans le département du Morbihan, constitue l’un des trois foyers épidémiques du territoire français.

« Les virus ne se désactivent en entrant dans une église »



Une obéissance qui ne s’oppose en rien, précise l’évêque, aux recommandations de Saint Pierre sur la nécessité « d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». « Il faut bien distinguer ce qui relève de l’objection de conscience qui pourrait compromettre le plan de Dieu » et ce qui concerne l’obéissance à « des lois visant le maintien de la santé publique ». Il alerte donc les catholiques contre des analogies douteuses, comme la volonté de s’inspirer de la résistance des martyrs en temps d’épreuve. « Leur témoignage s’est fait au prix de leur propre vie et pas au péril de la santé et de la vie de leur prochain », objecte l’évêque de Vannes, qui recommande de régler son comportement selon le principe de saint Ignace, soit « agir comme si tout dépendait de nous et prier en sachant que tout dépend de Dieu ».


La tentation du « fidéisme »


C’est bien les vertus de « charité » et de « prudence » qui doivent prévaloir en ces temps d’épidémie, notamment sur la question de la tenue des messes et de l’accès à l’eucharistie. Rappelant qu’un sacrement n’est jamais « un dû » qu’un fidèle pourrait revendiquer « au mépris de la charité », il poursuit : « Nous ne pouvons pas demander à Dieu de réaliser un miracle permanent pour pallier nos manques de prudence. Les virus ne se désactivent pas plus en entrant dans une église catholique qu’ils ne le font en entrant dans un temple protestant », explique l’évêque, qui réprouve là une forme de providentialisme. Oui, il est possible d’être contaminé par une hostie consacrée, dont la matière « reste soumise aux lois de la nature », rappelle l’évêque.

Pire, pour Mgr Centène, le manque de prudence pourrait s’assimiler à « tenter Dieu ». Il prend pour exemple l’Évangile du premier dimanche de Carême, qui fait le récit de des tentations de Jésus. Sommé par le diable de se jeter du haut du temple au motif que Dieu enverrait son ange « pour que son pied ne heurte les pierres », Jésus a répondu : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu », cite l’évêque, qui tranche à la lumière du texte biblique : « Prier pour avoir la santé sans prendre aucune précaution pour empêcher la maladie de s’étendre, ce n’est pas de la foi, c’est du fidéisme ».
Pour les fidèles, qui s’inquiéteraient de ne plus pouvoir se rendre à la messe, il tient à les rassurer : l’obligation de participer à l’office du dimanche est un commandement de l’Église qui peut, en constatant des cas d’impossibilité ou d’épreuve, en donner temporairement dispense.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Coronavirus en Italie : l’évêque de Bergame annonce la mort de six prêtres[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Unnamed-1-1
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Gelsomino Del Guercio | 17 mars 2020

Dans la région de Bergame, à 50 kilomètres à l’est de Milan, la situation reste difficile sur le front du coronavirus. Six prêtres sont morts ces derniers jours selon l’évêque des lieux.


« Bien que nous soyons très nombreux, le nombre de prêtres qui sont morts cette semaine et celui de ceux qui sont encore dans une situation particulièrement grave est vraiment élevé », a confié l’évêque de Bergame Mgr Francesco Beschi, à propos de la situation de son diocèse, dans une dans une interview à InBlu Radio, le réseau de radio catholique de la Conférence épiscopale italienne. « Pour nous réconforter, il faut aussi dire que cette semaine, l’état de vingt prêtres s’est considérablement amélioré en quelques jours et d’autres ont déjà quitté l’hôpital. C’est un signe qui nous réconforte beaucoup », a-t-il ajouté. « Nous ressentons cette douleur en la partageant avec celle de nos communautés ainsi que le nombre de personnes infectées, malades et un nombre élevé de morts. Nous ne sommes pas séparés de notre communauté, même au moment de la mort ».
Mais la situation dans la province de Bergame reste difficile. Des centaines de personnes sont contaminées chaque jour et des centaines ont perdu la vie depuis le début de l’épidémie. Les hôpitaux sont en grande difficulté et le maire de Bergame lui-même, Giorgio Gori, a admis que pour certains patients il n’y avait même pas la possibilité d’aller aux soins intensifs, car les places disponibles sont saturées dans tous les hôpitaux de Bergame.

Rester proche des gens


L’évêque de Bergame reste néanmoins plein d’espérance. « Au cours de ces quinze derniers jours, j’ai constaté une générosité croissante de la part de tous. Aujourd’hui, chacun est chez soi mais je vois se tisser des liens de proximité vraiment significatifs. […] La relation à travers les médias et les réseaux sociaux se développant beaucoup, c’est aujourd’hui le seul moyen d’être proche de tout le monde ». Mais l’évêque reconnait qu’il faudra s’armer de patience et de prudence. « Nous sommes passés d’une certaine indifférence à une meilleure connaissance et compréhension mutuelles. Il est maintenant nécessaire que ce partage soit maintenu dans les prochaines semaines », conclut Mgr Beschi.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : le pape François suspend l’activité judiciaire du Vatican le temps de l’épidémie[/size]

Explication 

Le pape François a décidé la suspension de l’activité judiciaire de l’État de la Cité du Vatican, annonce le Bureau de presse du Saint-Siège, jeudi 19 mars. Cette mesure prise pour « contrer l’urgence épidémiologique » du coronavirus devrait courir au moins jusqu’au 3 avril.



  • Xavier Le Normand, 
  • le 19/03/2020 à 16:07



La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Francois-18-2020_0_729_486



Le pape François, le 18 mars 2020. [size=12]VATICAN MEDIA HO/EPA/MAXPPP
[/size]

À peine réformée, aussitôt suspendue : le pape François a décrété l’arrêt de l’activité judiciaire du petit État de la Cité du Vatican. « Afin de contrer l’urgence épidémiologique de Covid-19 et de limiter les effets négatifs sur la conduite de l’activité judiciaire, [le pape] a décidé de prendre des mesures extraordinaires et urgentes », annonce ainsi un rescrit signé de la main du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, et daté du mercredi 18 mars.
→ EXPLICATION. Le pape réorganise la justice du Vatican

Parmi ces mesures immédiatement applicables, figure donc en premier lieu le renvoi de toutes – ou presque – les audiences des procès en cours, à une date ultérieure au 3 avril. Cette date correspond à la fin théorique du confinement en Italie, mais celui-ci devrait très probablement être prolongé. De même, les actes de procédures sont suspendus jusqu’à début avril. Si ces actes doivent être pris dans un temps imparti, le décompte du délai est lui aussi suspendu. Il en va de même pour les éventuels calculs de prescription.

Des mesures similaires en France et en Italie


Une série d’exceptions à cette suspension de l’activité judiciaire est toutefois prévue. Par exemple, les procédures pénales pour lesquelles un jugement de première instance n’a pas été rendu doivent se poursuivre. Il en va de même pour les procédures pénales impliquant « des sujets détenus ou autrement gênés par des mesures limitant la liberté individuelle ». Deux autres cas sont également prévus.
Tout d’abord, les procédures civiles pour lesquels un renvoi risquerait de causer un « préjudice grave » à l’une des parties. Enfin, les procédures pénales pour lesquels il y a une « nécessité urgente de collecter des preuves qui ne peuvent être différées ».
→ EN DIRECT. Coronavirus : lieux interdits, migrants à l’abri, salariés exposés… le point sur la pandémie
Avec ces mesures, le Vatican s’inscrit donc dans la lignée de plusieurs pays européens qui ont déjà pris des décisions similaires pour lutter contre l’expansion de la pandémie. C’est notamment le cas de l’Italie mais aussi de la France où l’activité de la justice est réduite à « l’essentiel ».

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

1,7 millions de téléspectateurs ont regardé Dimanche 22 Mars la messe sur France2 ,15% de part d'audience.
Le triple des audiences habituelles pour l'émission ( le jour du Seigneur) qui enregistre une audience bien plus importante que la messe de Noël ou Pâques.

chico.

chico.

Mikael a écrit:1,7 millions de téléspectateurs ont regardé Dimanche 22 Mars la messe sur France2 ,15% de part d'audience.
Le triple des audiences habituelles pour l'émission ( le jour du Seigneur) qui enregistre une audience bien plus importante que la messe de Noël ou Pâques.
Confinement oblige.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : le pape se confie sur la crise[/size]

Les faits 

L’hebdomadaire britannique The Tablet et le mensuel américain Commonweal ont publié mercredi 8 avril les réponses du pape aux questions écrites envoyées par le journaliste Austen Ivereigh et dans lequel François se confie sur la manière dont il vit la crise du coronavirus. La Croix publie ici de larges extraits de ce texte.



  • La Croix, 
  • le 10/04/2020 à 11:20 
  • Modifié le 10/04/2020 à 15:55




La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Laisser-dehors-pleine-crise-coronavirus-Etats-Unis-alors-hotels-vides-signe-culture-dechet-selon-Pape_0_729_486



Laisser les sans-abri dehors en pleine crise de coronavirus aux États-Unis alors que les hôtels sont vides est le signe d’une culture du déchet, selon le Pape.[size=12]JOHN LOCHER/AP
[/size]

« Ici, tout le monde est au travail, il n’y a pas de fainéants »


« La Curie essaie de continuer à travailler, à vivre normalement, en s’organisant par roulement pour qu’il n’y ait jamais trop de monde tous ensemble. Nous maintenons les mesures établies par les autorités sanitaires. Ici, à la Maison Sainte-Marthe, deux équipes ont été mises en place pour le déjeuner, ce qui contribue à réduire l’afflux. Tout le monde travaille au bureau ou à la maison, avec des outils numériques. Ici, tout le monde est au travail, il n’y a pas de fainéants. »

« J’ai mes moments d’égoïsme »


« Comment le vivre spirituellement ? Je prie plus, parce que je pense que je dois le faire, et je pense aux gens. C’est ce qui me préoccupe : les gens. (…) Cela me fait du bien, me sort de ma préoccupation personnelle. Bien sûr, j’ai mes moments d’égoïsme mais le mardi, mon confesseur vient et on s’occupe de cela.

→ À LIRE. François, un pape pas si seul dans la crise du coronavirus
Je pense à mes responsabilités actuelles et à ce qui va venir après. Quel sera mon service comme évêque de Rome, comme chef de l’Église, après ? Les conséquences ont déjà commencé à se révéler tragiques et douloureuses, alors il vaut mieux y penser maintenant. Le Dicastère pour le développement humain intégral travaille là-dessus avec moi. »

« Le Peuple de Dieu a besoin que son pasteur soit proche de lui »


« Ma plus grande préoccupation – du moins, celle que je ressens dans la prière – est de savoir comment accompagner le Peuple de Dieu et être plus proche de lui. (…) Je vis cela comme une période de grande incertitude. C’est une période d’invention, de créativité. »
« Le Peuple de Dieu a besoin que son pasteur soit proche de lui, qu’il ne se protège pas trop (…) La créativité du chrétien doit se manifester en ouvrant de nouveaux horizons, en ouvrant des fenêtres, en ouvrant la transcendance vers Dieu et vers les hommes, et elle doit être redimensionnée dans le foyer. Il n’est pas facile d’être enfermé à la maison. »


« Certains gouvernements ont pris des mesures exemplaires, avec des priorités clairement définies, pour défendre la population. Mais nous nous rendons compte que toute notre réflexion, que cela nous plaise ou non, est structurée autour de l’économie. Il semblerait que dans le monde de la finance, il soit normal de faire des sacrifices. Une culture du déchet.
Je pense à la sélection prénatale, par exemple. Aujourd’hui, il est très difficile de rencontrer dans la rue des personnes atteintes de trisomie 21. Lorsqu’on le voit sur l’échographie, ils le renvoient à l’expéditeur. Il y a une culture de l’euthanasie, légale ou occulte, dans laquelle les personnes âgées sont soignées, mais seulement 
Coronavirus : le Vatican appelle à ne pas abandonner les personnes âgées
Il me vient à l’esprit l’encyclique du pape Paul VI, Humanae vitae. La grande controverse à l’époque était la pilule mais on n’a pas réalisé la force prophétique de cette encyclique, qui anticipait le néomalthusianisme qui se préparait dans le monde entier. Paul VI a tiré la sonnette d’alarme sur la vague de néomalthusianisme que nous voyons aujourd’hui dans la sélection des personnes en fonction de la possibilité de produire, d’être utile : la culture du déchet.
Encore maintenant, les sans-abri continuent à être sans abri. Une photo est parue, l’autre jour, d’un parking à Las Vegas où ils avaient été mis en quarantaine. Et les hôtels étaient vides. Mais les sans-abri ne peuvent pas aller à l’hôtel. C’est la culture du déchet en action. »

« C’est le moment de regarder les pauvres »


« Cette crise nous touche tous : riches et pauvres. Il s’agit d’un appel à être attentifs à l’hypocrisie. Je suis préoccupé par l’hypocrisie de certaines personnalités politiques qui disent vouloir faire face à la crise, qui parlent de la faim dans le monde et qui, pendant qu’elles en parlent, fabriquent des armes. Le moment est venu de nous convertir de cette hypocrisie vers l’action. L’heure est à la cohérence. Soit nous sommes cohérents, soit nous perdons tout. »
« Chaque crise est un danger mais aussi une opportunité. Et c’est une occasion de sortir du danger. Aujourd’hui, je pense que nous devons ralentir un certain rythme de consommation et de production et apprendre à comprendre et à contempler la nature. Et se reconnecter avec notre environnement réel. C’est une opportunité de conversion. »

« C’est le moment de regarder les pauvres. (…) Descendons au sous-sol et passons de la société hypervirtualisée et désincarnée à la chair souffrante des pauvres. C’est la conversion que nous devons accomplir (…) Je pense aux “saints de la porte d’à côté” en ce moment difficile. Ce sont des héros ! Les médecins, les bénévoles, les religieux, les prêtres, les travailleurs qui accomplissent leurs tâches pour que cette société fonctionne. »

« L’Église est la liberté de l’Esprit »


« Il y a quelques semaines, un évêque italien m’a appelé. En détresse, il m’a dit qu’il allait d’un hôpital à l’autre pour donner l’absolution à tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur, en se mettant dans l’entrée. Mais certains canonistes qu’il avait appelés lui ont dit non, que l’absolution n’est permise que par contact direct. “Père, que pouvez-vous me dire ?” m’a demandé l’évêque. Je lui ai dit : “Monseigneur, faites votre devoir de prêtre”. Et l’évêque me dit : “Merci, je comprends”. Puis j’ai appris qu’il donnait l’absolution partout.
En d’autres termes, l’Église est la liberté de l’Esprit en ce moment face à une crise, et non une Église enfermée dans des institutions. Non que le droit canonique ne soit pas important, mais le dernier canon dit que tout le droit canonique a un sens pour le salut des âmes, et c’est là que la porte nous est ouverte pour sortir et apporter la consolation de Dieu dans les moments de difficulté. (…) Nous devons répondre au confinement avec toute notre créativité. »

chico.

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[size=36]Confinement : une messe nocturne clandestine célébrée à Paris, le prêtre verbalisé[/size]


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Messe-clandestine-paques-saint-nicolas-du-chardonnet-paris-06c37e-0@1x



POLICE

SUIVRE


TRAHIS PAR LES ORGUES - Une messe clandestine a été célébrée en plein confinement au sein de l'église traditionaliste Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris, dans la nuit de samedi à dimanche. Le prêtre a été verbalisé à hauteur de 135 euros. Mais les fidèles, eux, n'ont pas eu d'amende.

 - La rédaction de LCI

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Messe clandestine à Paris : les policiers priés de repartir[/size]


[size=33]VIDÉO. Des policiers s'étaient rendus une première fois à l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, avant de rentrer à leur base, à la demande de la préfecture.[/size]


 Par Aziz Zemouri
Modifié le 15/04/2020 à 15:10 - Publié le 15/04/2020 à 10:07 | Le PoinT
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. BtnClose


Sur YouTube, les images de la messe clandestine de Pâques donnée à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, dans la nuit de samedi à dimanche, sont sidérantes. On y voit un nombre important d'hommes du culte et des enfants de chœur – des adolescents – sans masque et ne respectant aucun des gestes barrières. Pis, l'eucharistie a été donnée de la main à la bouche à une dizaine de participants. Comme si la leçon du rassemblement évangélique de Mulhouse (Bas-Rhin), considéré comme un accélérateur de la pandémie, n'avait pas été tirée. La vidéo démontre parfaitement que l'article 3 du décret du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid19, dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, n'a pas du tout été respecté.
« J'ai été choqué par la tenue de cette messe. Je trouve irresponsable le prêtre qui l'a organisée », a déclaré ce mardi matin Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, sur France Inter.




La loi de Dieu


En effet, entre 20 et 40 personnes, fidèles ou officiants, selon les rapports de la police parisienne, ont participé physiquement à la cérémonie illégale. Le site gouvernemental dédié au coronavirus est pourtant très clair : si on peut se rendre seul dans un lieu de culte, « il ne peut pas accueillir de réunions de fidèles. Seule la célébration d'obsèques peut donner lieu à l'accueil de la famille proche, dans la limite de 20 personnes, et ce, dans le respect des gestes et distance barrières ».
Mais on sait, depuis le magistère de Marcel Lefebvre, l'évêque schismatique excommunié en 1988 par Jean-Paul II, qu'à Saint-Nicolas-du-Chardonnet la loi de Dieu est supérieure à celle de la République. La mansuétude de la préfecture de police (PP) à l'égard des contrevenants est incompréhensible : seul l'organisateur de la messe a été verbalisé. Ce dernier a d'ailleurs précisé aux forces de l'ordre qu'il contesterait son amende de 135 euros.




L'état-major de la PP ordonne aux policiers de rentrer


Ainsi que l'attestent les documents internes à la préfecture de police, consultés par Le Point, les policiers du commissariat du « 56 », compétents sur les 5[size=11]e
 et 6e arrondissements, se sont bien présentés à l'entrée de l'église lors de la messe. Ils ont constaté le bruit des voix des participants et ont entendu de la musique. En présentant leur rapport oralement à l'état-major de la PP, il leur a été ordonné de rentrer à leur base.
Contrairement aux affirmations de la PP, si les fonctionnaires ont bien trouvé portes closes – les trois accès au lieu de culte qui donnent sur trois rues différentes étaient fermés de l'intérieur à double tour –, l'église comptait encore de nombreux fidèles présents lors de la première intervention. Les policiers se sont présentés de nouveau une heure plus tard, à la suite d'appels de riverains. Ils ont croisé, selon leur rapport, quelques fidèles qui leur ont confié qu'il y avait encore entre 20 et 40 personnes à l'intérieur. Aucun d'entre eux n'a été verbalisé.
Sur ce sujet, la préfecture de police a affirmé au ministre de l'Intérieur que « les participants avaient quitté l'office par d'autres sorties »Dès lors que le premier équipage de police a alerté l'état-major de la PP qu'une messe se tenait avec une présence physique de fidèles, la préfecture de police ne répond pas à la question de savoir pour quelle raison il a été ordonné aux primo-intervenants de rentrer. Il semble que le tout-puissant préfet de police Didier Lallement ne rende compte à personne, pas même au ministre de l'Intérieur.

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  • SOCIÉTÉ

Rene philippe

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Ça ne m'étonne pas du tout, j'ai vu pire

samuel

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Rene philippe a écrit:Ça ne m'étonne pas du tout, j'ai vu pire
Tu as des exemples à nous donner ?

Rene philippe

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samuel a écrit:
Rene philippe a écrit:Ça ne m'étonne pas du tout, j'ai vu pire
Tu as des exemples à nous donner ?

Oui, une affaire de pédophilie d’un curé réglée en quelques minutes après un coup de fil d’un haut placé au procureur de la république.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Reprise des messes : les évêques montent au créneau[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Messe-coronavirus-dimanche-ciric_144024-1
Corinne MERCIER/CIRIC

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Bérengère Dommaigné | 24 avril 2020

Alors que les paroissiens sont de plus en plus impatients, qu’une centaine de prêtres lancent un appel, les évêques de France, réunis ce vendredi 24 avril, rappellent l’immense besoin spirituel et leur ferme intention de reprendre les messes, à partir du 11 mai, période de déconfinement annoncée pour la vie sociale, économique et scolaire, dans le respect des règles sanitaires.

Lorsqu’Emmanuel Macron s’est entretenu ce mardi avec les représentants des cultes, il a laissé entendre que les lieux de cultes ne rouvriraient pas avant la mi-juin. Une perspective qui interpelle les pratiquants, les prêtres et même les évêques. Ces derniers, qui se sont réunis par visioconférence ce vendredi 24 avril, ont tenu à rappeler combien il leur semble essentiel « que la vie ecclésiale puisse retrouver son caractère pleinement communautaire au même rythme que la vie scolaire, sociale et économique de notre pays à partir du 11 mai 2020 ». Responsables, les évêques ont précisé qu’ « un plan de déconfinement alliant le désir résolu de permettre à nouveau aux fidèles de participer aux sacrements et un grand esprit de responsabilité sanitaire a été présenté et discuté aux pouvoirs publics, tant au niveau national qu’au plan local des préfets et des maires ». Des propositions que le porte-parole de la CEF, le père Thierry Magnin, avait détaillé à Aleteia en début de semaine.

Mais l’impatience se fait sentir à tous les niveaux. Jeudi 23 avril, sur l’antenne de France Info, l’archevêque de Toulouse, Mgr Robert Le Gall a tenu à rappeler fermement : « Nous avons joué ce jeu depuis un mois, mais entendre aujourd’hui que nous devons être privés de culte pendant deux mois et demi encore, c’est difficile à entendre ». L’archevêque de Toulouse proposant notamment que « des cérémonies simples et plus rapides puissent avoir lieu dès le 11 mai, dans les églises en ville ou à la campagne avec un nombre réduit de fidèles pour qu’ils puissent avoir accès aux sacrements. On peut trouver les moyens de le faire tout en respectant les gestes barrière. Le déconfinement progressif devrait comporter aussi des possibilités limitées de célébration de la messe ».

Marmhonie

Marmhonie
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Le gouvernement est hypocrite. Il n'y avait aucun risque pour voter au premier tour des municipale le 15 mars 2020, mais toutes les messes furent interdites à partir du 17 mars 2020. Macron n'est plus soutenu que par les votes catholiques qui vont le lacher. Le siège éjectable de Hollande déjà anti catholique est prêt pour Macron.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Mikael

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Oui et non car le vote se fait dans des isoloirs et en plus ceux qui votent ne reste pas dans la salle de vote, ils partent tout de suite,contrairement à un rassemblement pour un culte.

Josué

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[size=44]Les messes publiques ne reprendront pas « avant le 2 juin »[/size]

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Timothée Dhellemmes | 28 avril 2020

Le Premier ministre Edouard Philippe a présenté ce mardi 28 avril le plan de déconfinement devant l’Assemblée nationale. Il a notamment annoncé que les messes en présence de fidèles ne seraient pas autorisées « avant le 2 juin ».

« Je crois qu’il est légitime de demander de ne pas organiser de cérémonies avant cette barrière du 2 juin », a annoncé Edouard Philippe ce mardi 28 avril, alors qu’il présentait le plan de déconfinement du gouvernement devant l’Assemblée nationale. « Je sais l’impatience des communautés religieuses » a-t-il déclaré, affirmant que les lieux de culte « pourront rester ouverts », comme c’est le cas actuellement.

Réunis en assemblée plénière par visio-conférence ce vendredi 24 avril, les évêques avaient pourtant rappelé combien il leur semblait essentiel « que la vie ecclésiale puisse retrouver son caractère pleinement communautaire au même rythme que la vie scolaire, sociale et économique de notre pays à partir du 11 mai 2020 ». Le même jour, 132 prêtres et curés de paroisses, de toutes les régions de France, avaient lancé un appel au président de la République dans Le Figaro, demandant qu’on leur fasse confiance, « pour mettre en place et vivre un déconfinement progressif, par étapes, totalement respectueux des règles sanitaires ».

Josué

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[size=44]Vers une reprise des messes publiques pour la Pentecôte ?[/size]
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TrepalioBa | Shutterstock

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Agnès Pinard Legry | 30 avril 2020

Après l’annonce du Premier ministre d’une suspension des messes publiques au moins jusqu’au 2 juin, les cultes se sont concertés pour demander une reprise des cérémonies religieuses pour le week-end du 30 mai, juste avant la Pentecôte pour les catholiques.


Après la déception, place à la concertation. Président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort est revenu lors d’un point presse ce jeudi 30 avril sur la déception ressentie par l’Église de France à l’annonce faite par Édouard Philippe de la suspension des cérémonies religieuses publiques au moins jusqu’au 2 juin. Une annonce qui est tombée d’autant plus brusquement « qu’on ne connaît pas les raisons, les dangers particuliers que représente une messe avec assemblée adaptée aux mesures sanitaires comme proposée dans notre plan de déconfinement soumis au gouvernement il y a une dizaine de jours ».


Le week-end du 30-31 mai


Lors d’une rencontre avec les différents représentants des cultes en France mercredi 29 avril, l’ensemble des participants se sont mis d’accord pour demander que les cultes puissent reprendre à partir de la Pentecôte, le week-end du 30-31 mai, soit deux-trois jours avant la date butoir du 2 juin. Une demande que Mgr Éric de Moulins-Beaufort a formulé lors d’un entretien avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ce jeudi matin. « Nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’il fallait travailler sur un nouveau plan de déconfinement pour être prêt au plus tard le 2 juin mais idéalement avant la Pentecôte », a-t-il indiqué.



« Nous sommes conscients qu’il y a un besoin d’évaluation de la part du gouvernement des conséquences du déconfinement pendant plus de 14 jours », reconnaît encore Mgr Éric de Moulins-Beaufort. « Cela peut nous emmener à la veille de la Pentecôte. Nous comprenons ce besoin de la part des autorités mais si nous formulons cette demande de reprise des cérémonies religieuses dans le respect des règles sanitaires pour la Pentecôte c’est que nous espérons que cela soit possible ». À noter que dans les nouvelles règles à prendre en compte ne figure pas un taux de remplissage de l’édifice religieux mais le principe des 4m², c’est-à-dire un mètre autour de chaque individu.

Une demande qui va suivre son cours, Christophe Castaner devant encore s’entretenir avec chacun des cultes. Du côté de l’Église catholique, les archevêques vont se réunir par visioconférence vendredi et les évêques lundi 4 mai afin de réfléchir à la manière dont les catholiques vont pouvoir vivre cette période.
« Nous sommes déterminés à participer à la lutte contre l’épidémie de covid-19 et à être prudents lors du desserrement du confinement à partir du 11 mai », a affirmé Mgr Éric de Moulins-Beaufort. « Mais nous voulons faire entendre que la vie spirituelle, sacramentelle et liturgique ne sont pas des loisirs, nous voulons faire entendre que la participation à la messe, à la liturgie de la parole contribue à la paix des cœurs, à la force dans l’épreuve et à garder le cœur et l’esprit ouvert et paisible »

Mikael

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[size=44]gouvernement « prêt à étudier » une reprise des messes publiques dès le 29 mai[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Edouard-philippe-senat-deconfinement-080_hl_xbouzas_1096892
Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Agnès Pinard Legry | 04 mai 2020

Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué lors de la présentation du plan de déconfinement du gouvernement au Sénat ce lundi que le gouvernement était « prêt à étudier » une reprise des offices religieux dès le 29 mai au lieu du 2 juin comme annoncé la semaine dernière. Un plan rejeté par les sénateurs à 89 voix contre 81.


Des cérémonies religieuses publiques respectant les règles sanitaires dès le week-end du 30-31 mai, c’était la demande de l’épiscopat français et, plus largement, des différents cultes en France. D’abord refusée par le gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe vient d’annoncer ce lundi 4 mai devant le Sénat que « si la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement », le gouvernement était « prêt à étudier » la reprise des offices religieux dès le 29 mai.

« J’entends le désarroi des croyants, privés de rassemblements et de célébrations », a indiqué Édouard Philippe devant les sénateurs. « Beaucoup de cultes ont fait des propositions, pour concilier le déroulement de leurs réunions avec les exigences de distanciation physique ». C’est le cas de la Conférence des évêques de France (CEF) qui avait présenté il y a une dizaine de jours des propositions concrètes pour permettre une reprise du culte dans le respect de règles sanitaires strictes dès la deuxième quinzaine de mai




La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Godong-fr557341a 
Lire aussi :
Pas de messe publique avant le 2 juin : la vive réaction des évêques

« Je sais que la période du 29 mai au 1er juin correspond, pour plusieurs cultes, à des fêtes ou à des étapes importantes du calendrier religieux », a également déclaré Édouard Philippe. C’est le cas, par exemple, des catholiques qui célèbrent la Pentecôte le 31 mai. « Je comprends l’impatience des ministres du culte, de toutes les confessions. Je leur demande instamment d’attendre, en conscience, pour que nous n’ayons pas à regretter une décision précipitée », a-t-il néanmoins précisé. Les sénateurs n’ont finalement pas validé le plan de déconfinement qui a été rejeté à 89 voix contre 81 et 174 abstentions.

En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a officialisé jeudi 30 avril la levée de l’interdiction des offices publiques dans tout le pays, après plusieurs jours de d’échanges « positifs ». En Italie, la Conférence épiscopale discute avec le gouvernement italien pour mettre en œuvre la reprise des célébrations des messes publiques. À Monaco, les célébrations religieuses publiques reprennent dès ce lundi 4 mai.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Pentecôte : la messe n’est pas dite[/size]
Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit « prêt à étudier » la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu du 2 juin, date précédemment annoncée. La Conférence des évêques veut croire à la reprise des célébrations liturgiques pour la Pentecôte. Vœu pieu ?

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Mgr Celestino Migliore : « J’ai admiré le sursaut de créativité des Français » pendant le confinement[/size]

Entretien 

Mgr Celestino Migliore, 67 ans, nonce apostolique en France, a pris ses fonctions à Paris le 5 mars, juste avant le confinement. Il revient pour « La Croix » sur ses premiers pas, confinés mais déjà bien occupés.



  • Recueilli par Céline Hoyeau, 
  • le 11/05/2020 à 11:09 
  • Modifié le 11/05/2020 à 13:19.


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Mgr-Celestino-Migliore_0_729_434



Mgr Celestino Migliore[size=12]PAWEL KULA/EPA

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La Croix : Comment avez-vous vécu, personnellement, ces premiers pas de nonce à Paris, dans des circonstances si particulières de confinement ?
Mgr Celestino Migliore : En respectant toutes les mesures imposées par le confinement, j’ai expérimenté la solitude, mais pas l’isolement. La perturbation de tous les rythmes de vie m’a souvent permis de me retrouver seul avec moi-même et avec Dieu, et ainsi revoir et reprogrammer les priorités de ma vie et de ma mission. Mais je ne me suis jamais senti isolé.

→ EN DIRECT. Coronavirus : la France lance son déconfinement sans loi d’état d’urgence sanitaire
En effet, plus que jamais auparavant, j’ai senti le monde entier, surtout celui qui souffre, présent dans ma pensée, dans ma prière et mon activité. À travers les moyens de communication sociale, j’ai pu rejoindre de nombreuses personnes, écouter, exprimer ma proximité et aussi aider concrètement celui qui était dans le besoin.
Avez-vous pu déjà vous familiariser avec ce pays, cette nouvelle Église ?
Mgr Celestino Migliore : Le calme du confinement m’a permis d’organiser et de démarrer mon activité au bureau, en bénéficiant du télétravail de mes collaborateurs. Mais surtout, grâce aux moyens de communication sociale, j’ai pris un premier contact avec un grand nombre d’évêques et différents interlocuteurs de la Nonciature Apostolique.

« On parle de la responsabilité de protéger... »


Que retiendrez-vous, à titre personnel, du confinement ?
Mgr Celestino Migliore : J’ai admiré la manière responsable avec laquelle les citoyens français ont vécu les limites imposées par le confinement et, en particulier, le sursaut de solidarité et de créativité qu’individus et associations ont mis au service du bien commun. Parmi eux, je voudrais souligner l’importante contribution spirituelle et humaine donnée par l’ensemble des communautés ecclésiales à tous les niveaux.
Et comment voyez-vous l’avenir ?
Mgr Celestino Migliore : Les enseignements tirés de cet événement dramatique sont nombreux, mais un me paraît particulièrement important. Depuis quelque temps, dans les milieux internationaux et sociaux, on parle de la responsabilité de protéger.
À lire aussi

Arrivée en France de Mgr Celestino Migliore, le nouveau nonce apostolique

La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Mgr-Celestino-Migliore_0_190_135


Pour le moment c’est resté au niveau de belles considérations ou de catégorie de la cohabitation mondiale. Mais il est urgent que cette responsabilité se traduise, dès que possible, en normes juridiques des rapports aux niveaux international, national et social, afin de stimuler non seulement la prévention de calamités naturelles ou provoquées par l’homme, de guerres et d'inégalités sociales, mais aussi la préparation technique, logistique et législative pour affronter rapidement l'éventualité de tels phénomènes.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Les mesures des Églises africaines face au Coronavirus[/size]

Les faits 

Face à la menace du coronavirus, qui a déjà affecté plus d’un millier de personnes en Afrique, la plupart des épiscopats du continent ont adopté des mesures très strictes qui s’adaptent à celles prises par les autorités locales pour arrêter la propagation du virus.



  • Lucie Sarr, 
  • le 23/03/2020 à 10:51 
  • Modifié le 23/03/2020 à 12:39



Lecture en 5 min.

La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Au-Kenya-fidele-desinfecte-mainsde-rentrer-eglise_0_729_486



Au Kenya, une fidèle se désinfecte les mains avant de rentrer dans une église.[size=12]DANIEL IRUNGU/EPA/MAXPPP

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Le continent africain est de plus en plus touché par l’épidémie de coronavirus avec maintenant près de 1 200 cas. Pour endiguer la propagation de la pandémie, la plupart des pays africains ont adopté des mesures drastiques allant de la fermeture des frontières à l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes.
→ EN DIRECT. La France dans son 7e jour de confinement

Face à ces directives gouvernementales, de nombreuses conférences épiscopales et certains diocèses ont pris la radicale et douloureuse décision de suspendre les messes ainsi que toutes les activités paroissiales qui nécessitent des rassemblements.

► Suspension des messes et rassemblements dans les paroisses


Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Bénin, Tchad, RD-Congo, Angola, Gabon, Rwanda, presque tous les épiscopats africains ont suspendu les messes pour freiner la propagation du Covid-19 dans le continent.
Maroc
Au Maroc, le diocèse de Rabat, qui avait pris, dès le 14 mars, la décision de suspendre les messes dominicales tout en maintenant celles de la semaine, a fait un pas de plus, le 17 mars. Dans un communiqué signé par son archevêque, le cardinal Cristóbal López Romero, il a suspendu « tout acte public » de culte, « les messes du dimanche et les chemins de croix organisés les vendredis, mais aussi les messes publiques de chaque jour ».
Le royaume chérifien compte 115 cas de coronavirus au 23 mars, dont 4 décès.
Le Ghana
Dans un communiqué rendu public lundi 16 mars, la Conférence épiscopale du Ghana, par la voix de son président, Mgr Philip Naameh, archevêque de Tamale, s’est adaptée aux nouvelles mesures de prévention contre le coronavirus prises par le gouvernement. Dans une allocution télévisée, dimanche 15 mars, le président ghanéen Nana Akufo-Addo avait annoncé l’interdiction des rassemblements publics dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui compte, au 23 mars, 21 cas de coronavirus, pour un décès. En réaction, les évêques ghanéens ont annoncé la suspension des messes et de certains offices religieux pendant une durée de quatre semaines. En lieu et place, ils recommandent aux fidèles la prière en famille et l’adoration eucharistique.
Le Sénégal
La Conférence épiscopale sénégalaise a annoncé, mardi 17 mars, « la suspension provisoire des offices religieux de caractère public comme les messes publiques (en semaine, dimanche et jour de précepte), les chemins de croix publics durant le Carême, les autres activités religieuses de caractère public (mouvements d’action catholique, répétitions de chorales, catéchèse, récollection, rencontre de communautés ecclésiales de base (CEB), assemblées de prière) ».
Ce pays d’Afrique de l’Ouest compte désormais 67 cas de coronavirus, dont 5 guérisons.
Burkina Faso
Le Burkina Faso est le pays d’Afrique de l’Ouest le plus touché par le Covid-19 avec 75 cas dont au moins 4 décès.
Le 18 mars, la Conférence épiscopale du Burkina-Niger a suspendu les messes publiques (dominicales, de précepte et quotidiennes) ainsi que tous les rassemblements dans les paroisses.
Les fidèles sont désormais invités à la prière personnelle et en famille (méditation de la Parole de Dieu, chapelet, chemin de croix et autres dévotions). Les églises resteront cependant ouvertes pendant la journée pour les dévotions individuelles.
Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, qui compte 25 cas confirmés de coronavirus dont 2 guérisons au 22 mars, après quelques hésitations, la plupart des diocèses ont annoncé la suspension des messes. C’est le cas du diocèse d’Abidjan où les messes sont suspendues jusqu’au 6 avril.
En attendant, de nombreuses initiatives sont prises sur les radios catholiques et les réseaux sociaux pour permettre aux chrétiens de continuer à vivre leur foi.
RD-Congo
Dans un communiqué datant du 19 mars, l’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a suspendu les messes dans l’étendue de son diocèse. L’administration publique des sacrements comme le baptême, la confirmation, l’ordre et le mariage est en outre suspendue de même que la procession des rameaux.
L’archevêque encourage les communautés ecclésiales de base (CEB) à continuer de prendre en charge les personnes vulnérables et les prêtres.
Pour sa part, le diocèse de Butembo-Beni dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RD-Congo, durement touché il y a quelques mois par la fièvre Ebola (2 000 morts), a pris des mesures radicales pour faire face à ce nouveau danger. Les messes y sont suspendues ainsi que tous les rassemblements publics de masse. « Nous rappelant tout ce que nous avons vécu ici avec l’épidémie Ebola, nous ne pouvons ni tergiverser ni faire des demi-mesures face au combat à mener contre le Covid-19 », a estimé son évêque Mgr Melchisédech Sikuli Paluku.
La RD-Congo compte, au 23 mars, 30 cas de coronavirus, dont un mort.
Gabon
Dans un communiqué datant du 21 mars et qui fait suite à la fermeture des lieux de culte par le gouvernement, les évêques du Gabon ont suspendu les messes publiques. Ils ont par ailleurs annoncé qu’à compter du 22 mars, une messe présidée par les évêques sera diffusée en direct de Gabon Télévision (la chaîne nationale) chaque dimanche de 10 heures à 11 heures et en semaine de 6 h 30 à 7 heures.

► Peu ou pas de cas mais vigilance : Tchad, Angola, Mali


Le Tchad a enregistré son premier cas de coronavirus le 19 mars, ce qui a poussé le gouvernement à adopter un certain nombre de mesures dont l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes. En réponse, la conférence épiscopale a décidé, samedi 21 mars, la suspension de la messe, les célébrations pénitentielles, le chemin de croix, l’adoration du Saint-Sacrement.

Tout comme l’Église tchadienne, celle d’Angola a préféré suspendre les rassemblements de masse dès le premier cas de coronavirus. Dans un communiqué rendu public le 20 mars, la conférence des évêques d’Angola a annoncé l’arrêt jusqu’à nouvel ordre des « messes hebdomadaires et dominicales, confessions, chemin de croix, retraites, pèlerinages, visites de sanctuaires, veillées, répétitions par des chorales, catéchèses et réunions de groupes et mouvements apostoliques dans l’Église comme ailleurs ».
Le Mali ne compte aucun cas de coronavirus mais l’Église catholique a préféré jouer la carte de la prudence en suspendant tous les rassemblements dans les paroisses à compter du 21 mars.

► Messes sous conditions : Cameroun, Togo


Cameroun
À côté des épiscopats qui ont préféré prendre des dispositions radicales pour éviter la propagation du virus, d’autres ont préféré continuer les messes et rassemblements dans les paroisses.
C’est le cas de la plupart des diocèses du Cameroun. Ainsi, à Yaoundé, Garoua et Ngaoudere (nord), la messe est maintenue mais devra s’adapter aux mesures sanitaires prises par le gouvernement de Joseph Dion Ngute, le 17 mars, c’est-à-dire avec 50 personnes au maximum.
Face à la difficulté de mettre en œuvre une telle mesure, le diocèse de Douala s’est fait plus pragmatique en suspendant, le temps de la crise sanitaire, les messes, chemins de croix et autres activités paroissiales de groupe.
Le Cameroun compte 23 cas de Covid-19 au 23 mars.
Togo
Pour sa part, dans un communiqué datant du 19 mars, l’épiscopat togolais a suspendu les messes dominicales ainsi que « les messes pour les malades, des célébrations des sacrements de première communion, de confirmation et de baptême des enfants. Les cours de catéchèse, les classes de chants des chorales, les services des enfants de chœur, les campagnes d’évangélisation, les marches pénitentielles de Carême ». Il a cependant maintenu les messes en semaine, tout en les restreignant à 50 personnes.

► Nigeria : des mesures difficiles à mettre en œuvre


Samedi 21 mars, Mgr Alfred Adewale Martins, archevêque de la mégalopole de Lagos (20 millions d’habitants), a publié des mesures dont la mise en œuvre s’annonce difficile : des messes de moins de 50 personnes, dont les femmes enceintes, personnes âgées, enfants de moins de 18 ans seraient dispensées. « En cette période critique, ceux parmi les fidèles qui considèrent que leur santé est menacée par la participation aux rassemblements publics, y compris les messes, sont également dispensés de l’obligation d’assister à la messe même le dimanche et les jours saints d’obligation pour une période de quatre semaines avec effet immédiat », ajoute-t-il, laissant la responsabilité à chaque catholique adulte de participer.
Aux autres, il propose les célébrations eucharistiques télévisées grâce au média catholique Lumen TV. Pour ceux qui voudraient aller à la messe, il propose que les paroisses multiplient les messes dans divers lieux de leur territoire et utilisent des écrans géants dans divers endroits autour de l’église.
Les processions des rameaux sont toutefois suspendues et les messes chrismales limitées aux prêtres et personnes consacrées.

► Mesures élémentaires de prévention contre le coronavirus : Centrafrique


Enfin, la République centrafricaine compte au 23 mars trois cas de coronavirus, ce qui a poussé l’Église catholique à adopter les mesures élémentaires de prévention que sont l’abstention du baiser de la paix, la réception de la communion sur la paume des mains, etc.
Elle a aussi annoncé l’adoption d’autres mesures suivant les orientations du gouvernement et publié une prière en français et en sango (la langue nationale) contre le coronavirus.

Josué

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Administrateur

[size=44]Les fidèles étaient à l’heure pour la « messe en voiture » à Châlons-en-Champagne[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Mass-parking-car-france-chalons-000_1rr5nx
FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

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Bérengère Dommaigné | 18 mai 2020

Ils sont venus, ils sont tous là ! Près de 400 voitures avec, au maximum quatre personnes à l’intérieur, ont pu assister ce dimanche 17 mai à la toute première messe en voiture organisée à Châlons-en-Champagne (Marne). Mgr François Touvet, évêque de Châlons, a présidé la messe, entouré de prêtres et diacres qui ont pu apporter la « première » communion à travers la vitre des voitures, aux nombreux fidèles présents.

C’était le « buzz » de la semaine dernière, l’annonce du diocèse de Châlons d’organiser une messe en voiture sur le parking d’une salle de spectacle afin de proposer enfin une première messe après deux mois de confinement et alors que les messes publiques sont toujours interdites dans les églises de France. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée, inspirée des américains, a peut-être bousculé les codes mais rencontré un vif succès ! Les catholiques ont faim et la privation de sacrement ces deux derniers mois les a rendu inventifs.

La « première » communion après deux mois de famine

« Vous avez répondu non pas à l’appel des cloches, mais des réseaux sociaux ! » a en effet introduit l’évêque des lieux, Mgr Touvet, devant un parking pas comme les autres. Les participants avaient bien respecté les consignes strictes, pas plus de quatre par voiture, masque et gel hydroalcoolique obligatoires, feuilles de chants imprimées de chez soi, il ne leur restait plus qu’à brancher leur radio sur la fréquence RCF Cœur de Champagne afin d’entendre en direct (ou presque) l’évêque face à eux sur l’estrade. « Le Saint-Esprit, personne n’a pu le confiner, et personne ne le pourra jamais ! » s’est réjouit l’évêque lors de son homélie, invitant les chrétiens à se convertir, la foi chrétienne étant une « expérience permanente de déconfinement ».

papy

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[size=59]Coronavirus : le Conseil d’Etat ordonne la levée de l’interdiction de réunion dans les lieux de culte[/size]

La plus haute juridiction administrative a estimé que cette interdiction porte « une atteinte grave et manifestement illégale » à la liberté de culte.


Par L'Obs avec AFP
Publié le 18 mai 2020 à 20h17



La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. PlaceholderL’église Saint Francois de Salles à Paris. (Nicolas Portnoi / Hans Lucas via AFP)



Le Conseil d’Etat a ordonné lundi 18 mai au gouvernement de lever l’interdiction « générale et absolue » de réunion dans les lieux de culte, mis en place dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, en raison de son « caractère disproportionné ».


Saisie en référé par plusieurs associations et requérants individuels, la plus haute juridiction administrative a estimé dans une ordonnance que cette interdiction porte « une atteinte grave et manifestement illégale » à la liberté de culte et enjoint le gouvernement de la lever « dans un délai de huit jours ».
Mgr Matthieu Rougé : « La manière de traiter les religions dans ce déconfinement n’est pas respectueuse »
Le décret pris par le Premier ministre Edouard Philippe le 11 mai, dans le cadre du déconfinement en pleine pandémie de coronavirus, interdit tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte, à l’exception des cérémonies funéraires, qui sont limitées à vingt personnes.

[size=42]« Des mesures d’encadrement moins strictes peuvent être prises »[/size]


Dans son ordonnance rendue lundi, le juge des référés observe que « des mesures d’encadrement moins strictes » peuvent être prises, à l’image de « la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public », admise dans ce même décret, rapporte le Conseil d’Etat dans un communiqué.
« Il juge donc que l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière », souligne le Conseil d’Etat.

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Désinfection des mains et masque obligatoire, filtrage à l’entrée : avec ces quelques règles les cérémonies religieuses vont pouvoir reprendre dès ce samedi selon un décret publié au Journal officiel et immédiatement entré en vigueur. Mais attention, le ministère de l’Intérieur prévient déjà que « les préfets de département pourront interdire l’ouverture ou ordonner la fermeture d’un lieu de culte si ces règles ne sont pas respectées ».

Une reprise généralisée le 3 juin

Le ministre de l’Intérieur et les responsables des cultes se sont accordés lors d’une réunion « sur les mesures à prendre pour assurer la sécurité sanitaire de tous ». Cette concertation s’est imposée au gouvernement après que le Conseil d’Etat lui a ordonné lundi de lever dans un délai de « huit jours » l’interdiction totale de réunion de cultes figurant dans le décret de déconfinement du 11 mai.
« Si l’objectif d’une reprise généralisée des cérémonies religieuses reste le 3 juin », rappelle le ministère, « il sera ainsi possible (…) de célébrer à nouveau, progressivement, des offices » à compter de la parution du décret. Les gestionnaires des lieux de culte et organisateurs des cérémonies devront notamment s’assurer que les fidèles respectent les gestes barrières. A l’entrée du lieu de culte, une personne devra aussi réguler les flux pour ne pas dépasser une jauge maximale de fréquentation. Les mesures s’appliquent à « toute personne de onze ans et plus qui accède ou demeure dans ces établissements », selon le décret.

Josué

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[size=38]Un besoin d’accompagnement spirituel après le confinement[/size]

Les faits 

De nombreux accompagnateurs spirituels font le constat, depuis la période du confinement, d’une augmentation des demandes qui leur sont faites. Ce temps particulier semble avoir été propice aux remises en question et aux interrogations profondes, en particulier pour les jeunes adultes.



  • Claire Lesegretain, 
  • le 19/08/2020 à 10:54 
  • Modifié le 19/08/2020 à 11:59




La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Nombreux-accompagnateurs-spirituels-constatla-periode-confinement-augmentation-demandes-faites_0_729_486



De nombreux accompagnateurs spirituels font le constat, depuis la période du confinement, d’une augmentation des demandes qui leur sont fait.



« Habituellement, ils sont une soixantaine ; là, ils étaient 123 ! » Le jésuite Claude Philippe, directeur de la Maison Magis (1) et responsable de la pastorale des jésuites à Paris pour les jeunes adultes, n’en revient toujours pas. Lors de la 15e édition des Exercices dans la vie ordinaire (EVO), proposée sur Internet par visioconférence du 26 avril au 26 mai dernier (« entre Pâques et Pentecôte »), 123 jeunes de 20 à 30 ans se sont inscrits.
Une augmentation significative que le père Philippe explique spontanément par les trois mois de confinement qui se sont révélés propices aux remises en question et aux réflexions profondes sur le sens de la vie. « Il y a davantage de soif spirituelle, plus de recherche de sens », résume-t-il, en insistant sur l’émergence des questions « d’orientation professionnelle, de vocation, de choix de lieu de vie ».

« Le désir d’y voir plus clair et de mettre de l’ordre dans leur vie »


Parmi les inscrits, « certains avaient

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C'est l'occasion de se tourné vers Jéhovah dans ses temps difficiles.

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[size=38]Vatican pour une reprise « nécessaire et urgente » de la participation à la messe[/size]
Explication 

Dans une lettre envoyée samedi 12 septembre aux Conférences épiscopales, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, estime que les retransmissions ne peuvent jamais remplacer la « participation personnelle » à l’Eucharistie.



  • Loup Besmond de Senneville (à Rome), 
  • le 14/09/2020 à 17:07 
  • Modifié le 14/09/2020 à 17:34

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[size=100]Les évêques ont raison[/size]  braveb

Église Saint-Viateur, Outremont

La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. D36b44e4-c254-41b5-8047-372960cb8aa9_AUTHOR_PHOTO_WEB

MATHIEU BOCK-CÔTÉ 
 

Mercredi, 23 septembre 2020 05:00MISE À JOUR  Mercredi, 23 septembre 2020 05:00

Depuis quelques jours, les évêques sont en colère. 
Dans le cadre du resserrement des mesures sanitaires qui accompagnent le semi-confinement, le gouvernement du Québec a décidé de limiter à 50 le nombre de personnes admises dans les églises. 
C’est-à-dire qu’il les range dans la catégorie des bars, alors qu’il concède le droit aux cinémas et autres salles de spectacle le droit d’en accueillir 250. 
Autrement dit, dans l’esprit de nos décideurs, une église est à ranger dans la même catégorie qu’un débit de boisson et ne mérite même pas de se classer parmi les lieux voués à la culture.
Disons-le clairement : les évêques ont raison ! 
Église
Cette décision en dit beaucoup sur le rapport que les Québécois entretiennent avec la religion, qu’ils associent à la « Grande Noirceur ». 
Dans leur esprit, elle se présente comme la trace d’un monde périmé qui, tôt ou tard, s’effacera, même si elle nous aura laissé de beaux décors. 

Au fond d’eux-mêmes, ils savent qu’ils doivent beaucoup à l’Église, mais se font une fierté de s’en être libérés avec la Révolution tranquille. S’il faut la tolérer, c’est à la manière d’une pathologie culturelle résiduelle qui, grâce au temps, s’évacuera d’elle-même. 


Il n’en demeure pas moins que les besoins de l’âme humaine ne sont pas superficiels, et même ceux qui ne croient pas ou ne savent pas trop ce qu’ils croient savent que l’existence a besoin de rituels immémoriaux pour s’ouvrir à ce qu’on appellera la dimension spirituelle de l’existence.
Une église n’est pas un café et le prêtre n’est ni un tenancier ni un aubergiste. Dans la géographie de nos quartiers et villages, elle demeure, même vide, un point de repère, et souvent le seul lieu marqué par l’empreinte de la beauté. 
Et aux moments importants de notre vie, on recommence à la fréquenter, comme si les grandes traditions nous rattrapaient même quand on a décidé de les renier ou de s’en détacher. 
Même le croyant à temps partiel, quand sa vie bascule, se tourne vers le ciel et médite sur le sens de sa présence sur terre et se demande si l’existence relève de l’absurde ou du mystère. L’espèce humaine n’est-elle vraiment qu’un hasard biologique dans l’histoire de l’univers ? Et à moins de vouloir faire table rase du passé, il se tournera vers ceux qui, dans sa culture et sa civilisation, se sont posé les mêmes questions au fil des siècles et des millénaires. 
Spiritualité
Il sera probablement interpellé par les symboles qui témoignent de ce mystère, à travers lesquels il peut méditer sur sa propre condition. Pour les catholiques, ce symbole, c’est la croix. 
C’est souvent un choc existentiel qui pousse l’homme vers la foi qu’hier encore il désirait souvent sans parvenir à l’embrasser. Il ne se transformera pas alors en fanatique. Il fera preuve simplement d’humilité métaphysique. 
En traitant les églises comme autant de tavernes de villages, la société québécoise témoigne sans le savoir de son appauvrissement spirituel. On peut espérer que les autorités se corrigeront rapidement.

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Face à la reprise de l’épidémie de Covid-19, plusieurs pays européens ont pris des mesures de reconfinement dont certaines concernent l’exercice des cultes. En France, Emmanuel Macron doit prendre la parole ce mercredi 28 octobre à 20 heures pour annoncer les nouvelles mesures pour lutter contre la propagation du coronavirus.

[size=30]IRLANDEPLUS D'OFFICES RELIGIEUX[/size]

Depuis le 22 octobre, le pays est passé au niveau 5 du plan Covid, ce qui signifie que tous les déplacements sont réduits au strict nécessaire, les Irlandais étant priés de ne pas sortir d’un rayon de 5 kilomètres autour de leur domicile. « Les offices religieux doivent se tenir en ligne » et « les mariages et les funérailles sont limités à 25 personnes », précise le site de l’Ambassade de France à Dublin.

[size=30]ROYAUME-UNILA RÈGLE DES SIX[/size]

Ils avaient rouverts le 4 juillet… moyennant une fréquentation proportionnelle à la taille de l’édifice. Mais depuis le 14 septembre, les rassemblements au-delà de six personnes sont interdits sur tout le territoire. Dans les édifices religieux, les personnes présentes ne doivent pas se mêler à un groupe de plus de six personnes, quel que soit le niveau d’alerte de la zone géographique. Seules exceptions ? Les mariages et les funérailles… limités, eux, à 15 personnes.

[size=30]BELGIQUEDES MESSES SUSPENDUES[/size]

En Belgique, alors que diverses restrictions fédérales sont entrées en vigueur le 23 octobre, certaines provinces ont pris des mesures plus drastiques encore au point de restreindre l’accès aux cultes. A l’instar de la région de Bruxelles-Capitale où les « offices et cérémonies religieuses, sauf exception », sont interdits à compter du 26 octobre. Cette mesure ne concerne pas les funérailles, qui peuvent être célébrés en présence de 15 personnes. Les cérémonies de mariages peuvent également se tenir, mais uniquement en présence des mariés, témoins, et ministres du culte.

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Lire aussi :
À Bruxelles, les messes à nouveau suspendues


En province de Liège, dans l’est du pays, ce sont les célébrations de fêtes religieuses qui sont interdites : premières communions collectives, professions de foi, confirmations et célébrations « qui entraînent des réunions de famille ». En revanche, ces interdictions n’ont pas d’incidence pour « les eucharisties dominicales ou de semaine, les funérailles, les célébrations du 1er et du 2 novembre, l’éventuelle présence dans les cimetières » a précisé le vicaire général du diocèse.

[size=30]ALLEMAGNEDES ANNONCES LE 28 OCTOBRE[/size]

Le gouvernement n’a pas encore mis en place de nouvelles mesures spécifiques concernant les lieux de culte, depuis leur réouverture au mois de mai. En Allemagne, les restrictions sont prises au niveau local, et l’accès aux églises est parfois conditionné à une inscription préalable en ligne. Des mesures pourraient être annoncées ce mercredi 28 octobre, des médias  avance la mise en place d’un « confinement léger » est envisagé, consistant à interdire les évènements avec du public.

[size=30]ITALIEPLUS DE MESSES APRÈS 18H[/size]

Depuis ce lundi 26 octobre, tous les commerces et bâtiments publics, hors services de première nécessité, sont fermés à partir de 18 heures, jusqu’au 24 novembre minimum. Un couvre-feu est même appliqué dans plusieurs grandes villes, comme Rome, Milan et Naples. Avant 18 heures, les messes publiques sont toujours autorisées dans les mêmes conditions que celles qui avaient été édictées le 18 mai dernier : distanciation d’un mètre, désinfection des mains et masques obligatoires.

[size=30]ESPAGNELIBERTÉ CONFIÉE AUX DIOCÈSES[/size]

Le gouvernement a décrété ce dimanche 25 octobre l’état d’urgence sanitaire dans tout le pays. Le premier ministre, Pedro Sanchez, a annoncé un couvre-feu sur tout le territoire (à l’exception des îles Canaries) de 23h à 6h, avec la possibilité pour les régions d’avancer ou de retarder d’une heure son début. Concernant la pratique religieuse, le décret laisse aux autorités compétentes, pour les catholiques ce sont les diocèses, l’autonomie de fixer les règles, en tenant compte des risques de contamination : « La présence des personnes dans les lieux de culte est limitée par la fixation, par l’autorité compétente, de la capacité d’accueil pour les célébrations et les rencontres religieuses, en tenant compte du risque de transmission qui pourrait résulter de rencontres collectives. Cette limitation ne peut en aucun cas affecter l’exercice privé et individuel de la liberté religieuse ».

Josué

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Administrateur

[size=44]Reconfinement : plus de messes après la Toussaint, les paroisses s'organisent[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Deconfinement-godong-fr114715a
Pascal Deloche / Godong



Agnès Pinard Legry - Publié le 28/10/20



Après l’annonce d’un nouveau confinement au moins jusqu'au 1er décembre, les paroisses doivent une nouvelle fois s’organiser pour permettre aux fidèles de continuer leur vie spirituelle. Les messes publiques pourraient ne plus pouvoir se tenir à compter du lundi 2 novembre. Comme l’avait demandé la Conférence des Évêques de France, la fête de la Toussaint pourra avoir lieu en présence des fidèles.



Le président de la République a annoncé mercredi soir un nouveau confinement jusqu’au 1er décembre au moins. Une réunion par visio-conférence qui s’est tenue ce mercredi à 18h entre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et les responsables religieux, a permis de confirmer que les lieux de cultes resteraient encore ouverts ce week-end ainsi que l’accès aux cimetières pour la fête de la Toussaint.

En revanche, à partir de lundi et jusqu’à fin novembre au moins, les lieux de cultes, s’ils resteront ouverts au public, « ne pourront plus accueillir de cérémonies religieuses (messes, cultes, mariages, enterrements) sinon avec des effectifs extrêmement réduits qui seront précisés ce jeudi par le Premier ministre », rapporte Le Figaro. Une privation qui s’annonce difficile pour les fidèles qui ont déjà souffert de l’absence de messe durant le Carême et Pâques lors du précédent confinement.


Si l’incertitude plane encore sur les modalités, les paroisses semblent préparées. Fortement mobilisé compte tenu du nombre de paroisses et de fidèles qu’il compte, le diocèse de Paris se tenait prêt mercredi à toute annonce. « On a tous en tête les degrés de fermeture qui peuvent être mis en place », confie-t-on. « On fait comme on a l’habitude de faire désormais à chaque nouvelle annonce : on avise, on échange et on communique les éléments aux paroisses le plus rapidement possible ».

Entre le précédent confinement, les mesures sanitaires appliquées depuis le déconfinement et le couvre-feu imposé depuis le 17 octobre, les paroisses disposent désormais d’une certaine expertise. Encouragement à des célébrations domestiques groupes de partage sur Zoom, messes diffusées en direct, homélies publiées sur les sites internet des paroisses, chaînes de prières et de solidarité virtuelles… Les pratiques adoptées pendant le confinement sont encore dans les esprits de chacun.



Réactiver ce qui est possible, maintenir ce qui l’est et développer ce qui n’existe pas encore.


Particulièrement dynamique pendant le confinement, le diocèse de Fréjus-Toulon compte bien s’organiser afin de permettre à tous les fidèles de se nourrir spirituellement. « Nous espérons pouvoir relancer certaines initiatives comme La Traversée (un parcours digital mise en place lors du confinement, ndlr) », explique le diocèse. « Maintenant que nous avons connaissance des nouvelles mesures, nous allons nous concerter afin de réactiver ce qui est possible, de maintenir ce qui l’est et de développer ce qui n’existe pas encore ».


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. MESSE-FRANCE-Godong-FR322784A

Lire aussi :
Reconfinement : ce que les évêques ont demandé au gouvernement



Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron mardi 27 octobre, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF), avait formulé trois demandes : permettre aux Français de se rendre dans les cimetières pour la Toussaint, maintenir la pratique du culte en dépit d’un reconfinement et permettre aux aumôneries de fonctionner. Si la première demande est donc acquise, la deuxième, en dépit du fait que les églises restent ouvertes, ne l’est pas, malgré le respect scrupuleux des règles sanitaires lors des offices : port du masque obligatoire, désinfection des mains au gel hydroalcoolique à l’entrée, distance entre les fidèles, utilisation d’un banc sur deux, communion à la main…


Respect des mesures sanitaires



Si un certain relâchement a pu être observé dans quelques paroisses cet été, la rentrée et la perspective d’une seconde vague ont servi de piqûre de rappel. Dans plusieurs paroisses d’Île-de-France les prêtres n’ont pas hésité à rappeler au début et à la fin de la messe l’importance du respect de ces mesures. Début octobre, l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit, avait d’ailleurs adressé une lettre aux prêtres de son diocèse afin de rappeler la nécessité de donner la communion dans la main.

Concernant la troisième demande formulée par les évêques de France, le maintien des aumôneries, elle a été acceptée par le gouvernement. Elles pourront donc poursuivre leurs activités dans les prisons, les hôpitaux ou encore les Ehpad en respectant les consignes sanitaires. Là encore, le confinement que la France a connu de mars à mai a permis de mieux percevoir leur rôle, essentiel, dans l’accompagnement et l’écoute de ces personnes doublement confinées.


En France et en Europe



Face à la reprise de la pandémie de Covid-19, plusieurs pays européens ont pris des mesures de reconfinement dont certaines concernent l’exercice des cultes. En Irlande, les offices religieux doivent se tenir en ligne et les mariages et funérailles sont limités à 25 personnes. En Italie, les messes publiques sont pour le moment autorisées dans la mesure où elles respectent le couvre-feu de… 18h. En France, un bilan sera établi fin novembre, l’idée étant, selon les résultats, de rétablir la normalité religieuse pour les fêtes de Noël.


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Economy-france-covid-19-080_hl_fscheiber_1035528




Ces nouvelles dispositions sur la pratique du culte en période de crise sanitaire sera dans les prochains jours à nouveau sujet à discussion. Il est bon de relire les propos tenus dans nos colonnes par l’évêque du diocèse de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé, le 22 mai 2020. « Il faudra aussi se demander si l’Église n’aurait pas dû dès le premier jour, au-delà des obsèques heureusement préservées, refuser l’interdiction stricte de tout culte ouvert à un public même très restreint », écrivait-il sur Aleteia. « Il ne s’agit pas ici d’incriminer qui que ce soit, c’est une question que je me pose d’abord à moi-même, le discernement dans l’urgence entre prudence sanitaire et préservation des libertés était à l’évidence extrêmement difficile. »
https://fr.aleteia.org/2020/10/28/reconfinement-plus-de-messes-apres-la-toussaint-les-paroisses-sorganisent/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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[size=44]Interdiction des messes : les évêques de France déposent un référé devant le Conseil d’État[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Donate-mass-france-covid-ok-000_1sl9uq
JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Lors de la messe de la Pentecôte, le 31 mai, à Chartres.




Agnès Pinard Legry - Publié le 02/11/20


Alors que le gouvernement a annoncé un reconfinement avec suspension des messes publiques au moins jusqu’au 1er décembre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) a annoncé qu'il allait déposer, après consultation de tous les évêques de France réunis en Assemblée plénière ce lundi 2 novembre, un référé devant le Conseil d’État afin de dénoncer une atteinte à la liberté de culte et permettre la reprise des offices religieux publics.


Les évêques de France montent au front pour la reprise des messes. Archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Éric de Moulins-Beaufort a annoncé ce lundi 2 novembre, après consultation de tous les évêques de France réunis en Assemblée plénière, qu’il allait déposer un référé liberté au Conseil d’État. En effet, d’après l’épiscopat français, « le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, porte atteinte à la liberté de culte qui est l’une des libertés fondamentales dans notre pays ».

Les évêques de France estiment « hors de proportion l’interdiction de célébrer la messe et d’autres sacrements en communauté ». Ils rappellent avec justesse que pour les fidèles, « ces célébrations sont vitales parce qu’elles sont une rencontre avec le Seigneur et avec leurs frères » et qu’ils restent « totalement mobilisés contre l’épidémie et respectent l’ensemble des consignes sanitaires qui pèsent sur le pays depuis le début ».

« Comme en mars, la logique du gouvernement a été de n’autoriser que les seules activités jugées ‘essentielles’. Mais cela soulève une réelle difficulté car cette notion d’’activité essentielle’ est éminemment subjective (et non juridique) » décryptait il y a quelques jours Maître Jean-Baptiste Chevalier, dans Aleteia. « S’il est évidemment « essentiel » de pouvoir continuer de se nourrir, peut-on vraiment considérer qu’il serait moins essentiel de participer à un office religieux que d’aller promener son chien, que d’acheter un nouveau téléphone portable, ou que de participer à une manifestation ? On a vu, au printemps, que d’autres États n’avaient pas retenu la même analyse, et avaient permis les offices religieux en petits comités. »



Un peu plus tôt dans la journée cinq évêques, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, évêque d’Avignon, Mgr David Macaire, évêque de Fort-de-France et Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, avaient déposé un référé devant le Conseil d’État contre l’interdiction des messes décrétée par le gouvernement. Un recours déposé conjointement avec d’autres associations catholiques : les Associations Familiales Catholiques (AFC), Anuncio, Le Village de François, Journées Paysannes, l’IRCOM et Les Deux Rives.

Cet événement est loin d’être isolé et traduit une réelle souffrance pour les catholiques. Une pétition en ligne a été lancée vendredi 30 octobre pour la reprise des messes publiques. En trois jours, elle a récolté plus de 65.000 signatures. Le même jour des communautés et instituts catholiques, dont la Fraternité Saint-Pierre, ont également déposé un recours en référé-liberté devant le Conseil d’État.


« L’Église s’est toujours montrée irréprochable et toutes les mesures de précaution nécessaires ont été prises et respectées.
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« Alors que le gouvernement a décidé de reconfiner les Français face à la situation sanitaire, nous déplorons que les catholiques ne puissent se rendre librement à la messe », dénoncent-ils. « Alors même que les écoles, les grandes surfaces et les transports en commun resteront ouverts, il apparait que la liberté de culte n’est pas respectée ». Les cinq évêques rappellent également que depuis le début de la pandémie de Covid-19, « l’Église s’est toujours montrée irréprochable et toutes les mesures de précaution nécessaires ont été prises et respectées par les prêtres et les fidèles ».
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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Recours à la justice contre l’interdiction des offices publics : l’exception catholique[/size]

Analyse 

Les responsables des autres religions ou confessions chrétiennes n’ont pas souhaité s’associer à la démarche juridique des catholiques contre l’interdiction des cultes publics. Ils demandent toutefois des « clarifications » au gouvernement.



  • Malo Tresca, avec Héloïse de Neuville et Mélinée Le Priol, 
  • le 03/11/2020 à 19:08


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Grand-rabbin-France-Haim-Korsia-prefere-recours-justice-gouvernement-cultes-parviennent-finalement-trouver-modus-vivendi_0



Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, préfère au recours en justice que « le gouvernement et les cultes parviennent finalement à trouver un modus vivendi ».[size=12]NICOLAS PARENT/PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP

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« Nous ne sommes pas dans cette logique »
https://www.la-croix.com/Religion/Interdiction-offices-publics-autres-cultes-ecartent-voie-juridique-2020-11-03-1201122767

Rene philippe

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Josué a écrit:[size=38]Recours à la justice contre l’interdiction des offices publics : l’exception catholique[/size]

Analyse 

Les responsables des autres religions ou confessions chrétiennes n’ont pas souhaité s’associer à la démarche juridique des catholiques contre l’interdiction des cultes publics. Ils demandent toutefois des « clarifications » au gouvernement.




  • Malo Tresca, avec Héloïse de Neuville et Mélinée Le Priol, 
  • le 03/11/2020 à 19:08


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Grand-rabbin-France-Haim-Korsia-prefere-recours-justice-gouvernement-cultes-parviennent-finalement-trouver-modus-vivendi_0



Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, préfère au recours en justice que « le gouvernement et les cultes parviennent finalement à trouver un modus vivendi ».[size=12]NICOLAS PARENT/PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP

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« Nous ne sommes pas dans cette logique »
https://www.la-croix.com/Religion/Interdiction-offices-publics-autres-cultes-ecartent-voie-juridique-2020-11-03-1201122767

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Mikael

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Le titre et le résumé et des plus parlant.

Rene philippe

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Mikael a écrit:Le titre et le résumé et des plus parlant.

pour nous mettre l'eau à la bouche et ceinture; c'est frustrant; à moins qu'il ait des actions dans le journal Suspect

Josué

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[size=44]Reconfinement : les catholiques ne peuvent se satisfaire de la messe connectée[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. FR114694A
Pascal Deloche / Godong



Henri Quantin - Publié le 04/11/20


La liberté de culte, moins protégée que l’ouverture des magasins de bricolage, est-ce normal ? Notre chroniqueur, qui publie en décembre « Manger Dieu » (Le livre ouvert) s’inquiète surtout de la banalisation de la messe télévisée, contribuant à nier l’Incarnation.


Il paraît que le gouvernement a tiré les leçons du premier confinement. C’est du moins ce qu’a déclaré le président de la République, droit dans les yeux des Français. Deux catégories de citoyens devraient bénéficier de ces leçons : les personnes âgées et les morts ! Du côté des personnes âgées, les visites dans les EHPAD seront possibles. Cela évitera sans doute que quelques-unes, à qui on voulait éviter de mourir du virus, ne meurent de chagrin dans la solitude, comme cela a eu lieu en avril. On se souvient de la prophétie géniale de Philippe Muray : « Nous vivons une époque formidable où tout le monde mourra bientôt en bonne santé. » Même si cela visait certainement la toute-puissance de la médecine et l’injection anticipée, ce n’est pas sans rapport avec les méthodes du premier confinement. 

Le jour des morts


Pour honorer les morts, la leçon a également été tirée, nous assure Emmanuel Macron. Concrètement, cela signifie que le nombre de proches autorisés pour un enterrement passe de vingt à trente. Cela reste un peu court pour une famille nombreuse. Il y aura sans doute quelques petits-enfants qui devront tirer à la courte-paille pour savoir qui pourra assister aux obsèques de leur grand-mère. Il est vrai que le président déclara un jour : « Montrez-moi une femme, parfaitement éduquée, qui décide d’avoir sept, huit, neuf enfants ! » Si les petits-enfants de cette inculte n’ont toujours pas renié leur famille, ils ne pourront s’en prendre qu’à leur manque d’éducation s’ils ratent l’enterrement. 


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. MESSE-FRANCE-Godong-FR322784A

Lire aussi :
Interdiction des messes : cinq questions sur les recours devant le Conseil d’Etat





Les morts seront honorés, donc. Il semble tout de même qu’une négociation ait été nécessaire pour qu’ils puissent être honorés… le jour des morts. Cela aurait pu aller de soi, mais ne boudons pas ce point : les messes ont finalement eu lieu le 2 novembre et des fidèles charnellement présents ont pu entendre cette Parole de Vie : « Frères, nous le savons, même si notre corps, cette tente qui est notre demeure sur la terre est détruite, nous avons un édifice construit par Dieu, une demeure éternelle dans les cieux qui n’est pas l’œuvre des hommes » (2 Co 5, 1). Cela s’appelle la commémoration de tous les fidèles défunts et c’est nettement plus salutaire qu’un flash info dénombrant les morts de la semaine. 

Une variable d’ajustement


De là à présenter cette messe « en plus » comme une bonne nouvelle, qui vaudrait au gouvernement notre gratitude, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Car si le Président prétend avoir tiré les leçons du premier confinement, les catholiques peuvent aussi en tirer quelques-unes des mesures imposées pour le reconfinement. La principale est sans doute celle-ci : la liberté de culte est décidément une variable d’ajustement pour ceux qui nous gouvernent. Elle est moins protégée que l’ouverture des magasins de bricolage.


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. CONSEIL-ETAT-FRANCE-shutterstock_672209524

Lire aussi :
Interdiction des messes : l’audience fixée au 5 novembre



Au nom de la sacro-sainte « bienveillance » obligatoire, le fidèle interdit de sacrements par le premier confinement était tenu, à l’époque, de juger que ce n’était que l’effet d’une situation d’urgence imprévue. Condamné à agir vite, le gouvernement aurait été pris de court ; il aurait suspendu à la va-vite tous les rassemblements, les messes comme les spectacles de cirque, sans distinguer le prêtre du clown ou le Pain de Vie de la barbe-à-papa. Cette hypothèse est désormais intenable. Alors même qu’un arrêt du Conseil d’État a dénoncé entre temps des mesures disproportionnées, le gouvernement remet ça. Absolument rien, pourtant, ne peut justifier de suspendre les messes publiques en petit comité, alors même que les obsèques sont autorisées avec trente personnes. Et pourquoi six personnes seulement pour les mariages ? Le but est-il que les parents jouent aussi le rôle des témoins ? Si le prêtre était en outre le père de la mariée, on suppose que ce serait encore mieux. 


Elle consiste à proclamer haut et fort que les disciples d’un Dieu fait chair, qui se donne à manger, ne peuvent pas se contenter de produits virtuels de substitution.

Or, même si on admettait que l’État était dans son droit, de manière exceptionnelle, en limitant le nombre de fidèles autorisés à assister à une cérémonie, il n’a aucune légitimité pour décider quel type de célébrations a lieu entre les murs qu’il entretient. Quant à parler de situation extrême, rappelons l’article 34 de la convention de Genève de 1949 : « Toute latitude sera laissée aux prisonniers de guerre pour l’exercice de leur religion, y compris l’assistance aux offices de leur culte. » Nous ne doutons pas que le Président Macron estime traiter les confinés au moins aussi bien que des soldats ennemis emprisonnés. 

Une nouvelle Église, sans le corps du Christ ?


Mais il y a une autre leçon à tirer pour les catholiques, qui ne dépend nullement du bon vouloir du gouvernement. Elle consiste à proclamer haut et fort que les disciples d’un Dieu fait chair, qui se donne à manger, ne peuvent pas se contenter de produits virtuels de substitution. Pour prolonger la suspension du culte public, Christophe Castaner, on s’en souvient, déclara : « Je pense que la prière n’a pas besoin de lieu de rassemblement où on ferait courir un risque à l’ensemble de sa communauté religieuse. » La plus sûre manière de lui donner raison est de chanter joyeusement la richesse des solutions numériques alternatives.


La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. MESSE-FRANCE-Godong-FR322784A

Lire aussi :
Messe, mariage, enterrement… tout ce qui sera possible



En réponse à un prêtre qui refusait de vanter sans nuances les messes par écran interposé, une lectrice écrivit dans un magazine, à propos du confinement : « Ce fut un magnifique arc-en-ciel planétaire de voix et de cœurs unis dans une même adoration. Une Église virtuelle peut-être, mais bien réelle et concrète. » Peut-être ne s’agissait-il que de faire contre mauvaise fortune bon cœur, mais la présence de l’arc-en-ciel inquiète un peu : on dirait une nouvelle alliance, qui n’a plus besoin de corps livré et de sang versé. À lire une déclaration si enthousiaste, on a le sentiment que la communion virtuelle n’était pas du charnel par défaut : elle était au contraire l’apothéose d’un charnel essoufflé, qui accédait enfin au statut indépassable d’événement numérique. La Cène s’élevait soudain à la dignité de café connecté. 

Qui ne voit que tous les éloges des merveilles de l’écran font le jeu de la « théologie » approximative de Christophe Castaner et contribuent à nier l’Incarnation ? C’est pourquoi il est légitime, plutôt que de retourner en hâte à sa messe connectée préférée, de lutter contre la suspension des messes publiques et des confessions, pour avoir au moins les mêmes droits que les prisonniers de guerre. Car si la leçon de la privation eucharistique du premier confinement n’est pas, avant tout, que la folie amoureuse de Dieu consiste à descendre « jusqu’à la Croix des intestins », selon la formule lumineuse de Max Jacob, la partie est perdue d’avance. Le vainqueur ultime ne sera pas le virus, mais l’esprit du monde, qui n’a guère à craindre d’un spiritualisme désincarné et de la communion des saints smartphones. Alors, sans doute, les morts continueront-ils à être honorés, mais comme des corps détruits, et non plus comme des corps glorieux.

https://fr.aleteia.org/2020/11/04/reconfinement-les-catholiques-ne-peuvent-se-satisfaire-de-la-messe-connectee/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

Josué

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La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. 0e23df10

Rene philippe

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Célébration de messes et prisonniers de guerre : quel rapport ?

Josué

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il y avait plusieurs sujets dans cette article.

Rene philippe

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MODERATEUR
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Josué a écrit:il y avait plusieurs sujets dans cette article.

Je n’aime pas qu’on mélange les choses et les sujets. Jéhovah est un Dieu d’ordre 1 Co 14:33

Josué

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Désolé.

Rene philippe

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Josué a écrit:Désolé.

Ce n’est pas toi, c’est l’auteur qui mélange les choses comme le fait satan.

Mikael

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Conseil d’État vient d’annoncer ce samedi 7 novembre en fin de journée qu’il ne suspendait pas les restrictions prises pendant l’état d’urgence sanitaire confirmant ainsi la suspension des messes publiques durant le reconfinement.

C’est une déception pour des millions de fidèles. Saisi par les évêques, des fidèles et différentes associations catholiques, le Conseil d’État, après l’audience du jeudi 5 novembre, vient d’annoncer qu’il ne suspendait pas « les dispositions du décret du 29 octobre 2020 qui restreignent temporairement, dans le cadre du confinement, la possibilité de se rendre dans les lieux de culte et de s’y rassembler ». En d’autres termes, il maintient la suspension des messes publiques.

Josué

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[size=44]Privés de messe, les catholiques s’organisent autrement[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. FAITH-FRANCE-CHURCH-COVID-080_HL_NGUYONNET_1262946
Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP



Agnès Pinard Legry - Publié le 09/11/20



Alors que le Conseil d’État a confirmé la suspension des messes publiques compte tenu de la situation sanitaire, les prêtres sont contraints de s’organiser différemment afin de permettre aux fidèles de continuer leur vie de foi.



Face à l’interdiction des messes publiques, confirmée par l’ordonnance du Conseil d’État du 7 novembre, de nombreux catholiques oscillent entre désarroi et incompréhension. Des sentiments largement partagés à en croire le hashtag #RendezNousLaMesse sur Twitter.

À Nantes comme à Versailles ou à Lyon, des rassemblements de fidèles ont eu lieu ce week-end devant la cathédrale de chacun de ces diocèses afin de réclamer la possibilité de retourner physiquement à la messe. Si celui de Versailles est parti d’un appel lancé le jour même sur les réseaux sociaux par des étudiants, celui de Nantes a fait l’objet au préalable d’une demande à la préfecture.

Si certaines paroisses parisiennes ont laissé les portes des églises ouvertes ce dimanche à l’heure de la messe pour permettre à ceux qui le désiraient de s’y recueillir à titre individuel, d’autres, comme lors du premier confinement, se sont remises à diffuser leur messe en direct. N’étaient alors physiquement dans l’église que ceux dont la présence était nécessaire à la bonne diffusion de la célébration. D’autres encore, comme à Lyon, ont proposé des messes limitées à dix personnes « sur inscription préalable ».





Faire en fonction de ce qui nous est donné pour vivre ce qui nous paraît essentiel.


« On ne peut pas s’amuser à être à la marge, à jouer avec les frontières », assure à Aleteia le père Leraitre, curé de Sainte Marie des Batignolles dans le XVIIe arrondissement parisien. « Le but n’est pas d’aller contre une décision officielle mais de faire en fonction de ce qui nous est donné pour vivre ce qui nous paraît essentiel ». Diffusée en direct, la messe y a donc été célébrée à huis clos ce dimanche. Pour permettre aux fidèles de vivre le côté sacramentel de l’eucharistie, il a et va continuer de proposer à ceux qui le désirent une heure d’adoration à l’issue de la messe « afin de s’unir et faire corps ». Au cours de cette adoration, un accompagnement personnel sacramentel est possible, « que ce soit pour une discussion, le sacrement de la réconciliation ou la communion ». À Lyon également, plusieurs paroisses ont proposé à ceux ayant suivi la messe en ligne le matin de se rendre l’après-midi à la paroisse afin d’y vivre un temps d’adoration et de recevoir le sacrement de réconciliation. « Nous avons également eu la possibilité de communier, cinq par cinq, dans une chapelle attenante », raconte une paroissienne.



Dans les Yvelines, plusieurs paroisses proposent d’ores et déjà des plages horaires afin de permettre aux fidèles de communier malgré la suspension des messes publiques. Le diocèse de Versailles a en effet rappelé que dans le cadre de l’accueil individuel des fidèles, les prêtres doivent évaluer, « selon le contexte pastoral qui est le leur », la meilleure façon d’assurer le lien des fidèles à l’Eucharistie, le dimanche comme en semaine : « par des temps d’adoration du Saint-Sacrement exposé, ou par la distribution de la communion en dehors de la messe. On se réfèrera alors au rite bref proposé dans le « rituel de l’Eucharistie en dehors de la messe » (cf n°42 ss.) ».



L’eucharistie est un don, pas un dû.


« J’appelle mes prêtres à laisser la porte de leurs églises ouvertes, y compris lorsqu’ils célèbrent la messe privément », explique pour sa part à Aleteia Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron. « Des fidèles peuvent être présents bien sûr mais leur nombre doit être limité afin de garantir le respect des règles sanitaires ». Le prêtre célébrant la messe privément, il n’y a donc pas de chant appelant une réponse de l’assemblée ou d’homélie. Dans ce cas précis, les personnes présentes dans l’église ne reçoivent pas la communion lors de la messe mais peuvent la demander à la fin, lorsque le prêtre a fini de célébrer. Plus globalement, il invite les fidèles « à participer à un rendez-vous liés à l’eucharistie » tel que l’adoration ou un temps de recueillement en lien avec la parole de Dieu ». Interdire l’eucharistie ? « Certainement pas ! », reprend Mgr Marc Aillet. Reconnaissant volontiers que dans son diocèse il y a moins de risque d’une surpopulation des églises que dans d’autres, il assure comprendre « que des fidèles en aient besoin ». « Mais l’eucharistie n’est pas un acte hors sol auquel on a droit. C’est un don, pas un dû ».

Josué

Josué
Administrateur

[size=47]Confinement : "La seule chose qu'on veut, c'est la messe", réclament des catholiques, bien décidés à manifester[/size]
[size=31]Des rassemblements sont prévus devant les églises partout en France, ce dimanche 15 novembre, pour appeler le gouvernement à autoriser les messes, interdites pendant le confinement.[/size]
Article rédigé par
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Francetv-info-36b69ec8

[size=18]Manon Vautier-Chollet, édité par Winny Claret - franceinfo

Radio France
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[size=14]Publié le 15/11/2020 06:57Mis à jour le 15/11/2020 07:03
 Temps de lecture : 1 min.[/size]
La célébration de messes est suspendue dans l'Oise. Phpwk6wQfLe parvis de l'église Sainte-Odile, dans le 17ème arrondissement de Paris, samedi 14 novembre 2020. [size=14](MANON VAUTIER-CHOLLET)[/size]
Sur le parvis de l'église Sainte-Odile, dans le 17ème arrondissement de Paris, Paul et Antoine sont frustrés. "L'église est encore ouverte mais les offices sont interdits. Ça n'a pas du tout le même sens pour nous", confient-ils. D'habitude, les deux jeunes catholiques sont ici tous les dimanches pour la messe. Avec ce deuxième confinement, elle se tient sur internet. Impossible pour eux de s'en contenter. "On fait par Internet un petit peu, parce qu'on n'a pas d'autres choix, mais ça ne nous convient pas du tout, expliquent-ils. C'est comme si vous assistiez au mariage de vos enfants devant la télévision. Ça n'a pas du tout la même puissance, ce n'est pas le même symbole. Le combat continue."

[size=42]Des fidèles mobilisés malgré la menace de sanctions[/size]

Tous ces manifestants pro-messes s'organisent sur les réseaux sociaux, se partagent les informations et préparent des rassemblements un peu partout, de Toulouse à Paris jusqu'à Bois-Colombe. Clémence, elle, était déjà devant l'église Saint-Sulpice, vendredi à Paris : "On a prié, chanté. On a besoin d'aller à la messe, de prier le jour du Seigneur, le dimanche". La jeune femme compte justement y retourner dimanche 15 novembre même si le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est dit prêt à verbaliser les croyants rassemblés devant les églises.
[size=34]"Il n'y a pas de soucis pour respecter les gestes barrières, porter le masque, etc. Mais la seule chose que l'on veut, c'est la messe."
Paul et Antoine, jeunes fidèles parisiens 
à franceinfo
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Mais pour Clémence, la situation sanitaire ne justifie pas l'arrêt des messes. "On en a été privés pendant le premier confinement, on a accepté, on n'a pas eu le choix, explique-t-elle, mais cette fois-ci, on ne comprend pas pourquoi les lycées, les magasins Darty, Boulanger pourraient être ouverts avec un protocole sanitaire et pas les églises."
Du côté des diocèses, certains se sont adressés à leurs fidèles dans des communiqués pour tenter de tempérer, alors que les évêques de France rencontreront à nouveau le gouvernement, lundi 16 novembre. Ils tenteront d'obtenir un retour des messes avec un protocole sanitaire.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-des-fideles-catholiques-bien-decides-a-manifester-pour-la-reprise-des-messes_4182207.htm

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