27 août–2 septembre
N’ayant apparemment pas le pouvoir d’exécuter Jésus, les Juifs l’ont emmené devant Ponce Pilate. La première question du gouverneur romain a été : “ Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? ” Sachant que leur accusation de blasphème forgée de toutes pièces était sans valeur pour Pilate, ils ont tenté de l’inciter à condamner Jésus sans enquête. “ Si cet homme n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré ”, ont-ils dit (Jean 18:29, 30). Pilate a rejeté l’argument, ce qui a obligé les Juifs à formuler cette nouvelle accusation : “ Cet homme, nous l’avons trouvé bouleversant notre nation, et interdisant de payer les impôts à César, et se disant lui-même Christ, un roi. ” (Luc 23:2). À présent, l’accusation de blasphème était sournoisement transformée en celle de trahison.
L’accusation d’“ interdi[re] de payer les impôts ” était fausse, les Juifs le savaient bien. Jésus avait enseigné tout le contraire (Matthieu 22:15-22). Quant à celle selon laquelle Jésus se disait lui-même roi, Pilate s’est vite aperçu que l’homme qui se tenait devant lui ne constituait aucune menace pour Rome. “ Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation ”, a-t-il déclaré (Jean 18:38). Ce dont il est resté convaincu durant tout le procès.
Pilate a d’abord essayé de libérer Jésus en lui permettant de bénéficier de la coutume consistant à relâcher un prisonnier lors de la Pâque. Pourtant, c’est Barabbas, un homme coupable de sédition et de meurtre, qu’il finirait par libérer. — Luc 23:18, 19 ; Jean 18:39, 40.
LUC 23-24
Devant PilateN’ayant apparemment pas le pouvoir d’exécuter Jésus, les Juifs l’ont emmené devant Ponce Pilate. La première question du gouverneur romain a été : “ Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? ” Sachant que leur accusation de blasphème forgée de toutes pièces était sans valeur pour Pilate, ils ont tenté de l’inciter à condamner Jésus sans enquête. “ Si cet homme n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré ”, ont-ils dit (Jean 18:29, 30). Pilate a rejeté l’argument, ce qui a obligé les Juifs à formuler cette nouvelle accusation : “ Cet homme, nous l’avons trouvé bouleversant notre nation, et interdisant de payer les impôts à César, et se disant lui-même Christ, un roi. ” (Luc 23:2). À présent, l’accusation de blasphème était sournoisement transformée en celle de trahison.
L’accusation d’“ interdi[re] de payer les impôts ” était fausse, les Juifs le savaient bien. Jésus avait enseigné tout le contraire (Matthieu 22:15-22). Quant à celle selon laquelle Jésus se disait lui-même roi, Pilate s’est vite aperçu que l’homme qui se tenait devant lui ne constituait aucune menace pour Rome. “ Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation ”, a-t-il déclaré (Jean 18:38). Ce dont il est resté convaincu durant tout le procès.
Pilate a d’abord essayé de libérer Jésus en lui permettant de bénéficier de la coutume consistant à relâcher un prisonnier lors de la Pâque. Pourtant, c’est Barabbas, un homme coupable de sédition et de meurtre, qu’il finirait par libérer. — Luc 23:18, 19 ; Jean 18:39, 40.