*** w84 1/7 p. 30-31 Questions des lecteurs ***
Quelle différence y a-t-il entre l’immortalité et la vie éternelle?
L’éternité constitue le lot des chrétiens oints qui reçoivent la vie spirituelle au ciel comme celui des humains que Dieu déclare justes en vue de la vie dans le Paradis terrestre. Par conséquent, considérées sous la perspective des fins dernières, l’immortalité au ciel et la vie éternelle sur la terre ont sensiblement les mêmes effets: Ceux qui en sont jugés dignes vivront à jamais. Toutefois, un certain nombre de remarques s’imposent au sujet de l’immortalité.
Le vocable grec rendu par “immortalité” (athanasia) est formé du préfixe privatif a et du substantif thanatos, qui veut dire “mort”. Ce mot signifie donc fondamentalement “sans mort” et désigne l’état de ce qui n’est pas sujet à la mort. Étant la source de toute vie, Jéhovah est évidemment immortel (Psaumes 36:9; 90:1, 2). Témoin le fait que son Fils glorifié, qui est à présent “le reflet de sa gloire et la représentation exacte de son être même”, est décrit comme “le Roi de ceux [les hommes] qui règnent en rois et le Seigneur de ceux qui dominent comme seigneurs, le seul qui possède l’immortalité”. (Hébreux 1:3; I Timothée 6:15, 16.) Effectivement, aucune créature n’est capable de mettre fin à l’existence immortelle de Jésus, ce qui différencie ce dernier des humains et des esprits qui peuvent mourir. En outre, il est écrit: “Christ, du moment qu’il a été relevé d’entre les morts, ne meurt plus; la mort n’a plus autorité sur lui.” — Romains 6:9.
Bien que le terme “immortalité” soit partiellement synonyme de l’expression “vie éternelle”, il suppose apparemment davantage. Il semble évoquer une sorte de vie particulière qui est liée à l’incorruptibilité. Voici d’ailleurs ce que la Bible dit au sujet des chrétiens oints de l’esprit qui doivent obtenir la récompense céleste: “Il faut en effet que ceci, qui est corruptible, revête l’incorruptibilité, et que ceci, qui est mortel, revête l’immortalité. Or quand ceci, qui est corruptible, revêtira l’incorruptibilité et que ceci, qui est mortel, revêtira l’immortalité, alors se réalisera la parole qui est écrite: ‘La mort est engloutie pour toujours.’” — I Corinthiens 15:53, 54.
Cependant, la Bible ne nous fournit pas beaucoup de détails sur la nature précise de la vie immortelle. Même lorsqu’ils sont parfaits et qu’ils ont la perspective de vivre à jamais sur la terre, les humains mortels doivent manger et boire pour entretenir leur vie, sinon ils meurent et leur corps se décompose (Genèse 2:9, 15, 16). Sans doute l’immortalité implique-t-elle une forme de vie qui n’a pas besoin d’être soutenue de cette manière. Dans cette hypothèse, on pourrait vraiment dire de tous ceux qui accèdent à l’immortalité qu’ils ne sont plus sujets à la mort, que ‘la mort n’a plus autorité sur eux’. En outre, cela s’accorderait avec le fait qu’ils reçoivent également l’incorruptibilité, caractère selon lequel leur corps ou organisme spirituel est par inhérence à l’abri de la corruption, c’est-à-dire de la décomposition ou de la putréfaction (voir II Corinthiens 5:1; Révélation 20:6). Sous ces divers rapports l’immortalité peut être distinguée de la vie éternelle offerte aux humains.
Jéhovah, qui propose aux chrétiens revêtus de l’onction la récompense de l’immortalité, est un juge parfait. Quand il estime dans sa sagesse et sa perspicacité infinies qu’une personne a été éprouvée à fond et qu’elle remplit toutes les conditions requises pour l’immortalité, nous pouvons être certains qu’elle se montrera toujours fidèle. Oui, tous ceux que Jéhovah juge dignes de la vie éternelle, qu’il s’agisse de la vie spirituelle et immortelle ou de la vie humaine parfaite, seront en mesure de l’adorer toujours. C’est ainsi qu’en dernière analyse, l’éternité humaine et l’immortalité céleste se traduisent l’une et l’autre par une vie sans fin. — Jean 17:3.
Quelle différence y a-t-il entre l’immortalité et la vie éternelle?
L’éternité constitue le lot des chrétiens oints qui reçoivent la vie spirituelle au ciel comme celui des humains que Dieu déclare justes en vue de la vie dans le Paradis terrestre. Par conséquent, considérées sous la perspective des fins dernières, l’immortalité au ciel et la vie éternelle sur la terre ont sensiblement les mêmes effets: Ceux qui en sont jugés dignes vivront à jamais. Toutefois, un certain nombre de remarques s’imposent au sujet de l’immortalité.
Le vocable grec rendu par “immortalité” (athanasia) est formé du préfixe privatif a et du substantif thanatos, qui veut dire “mort”. Ce mot signifie donc fondamentalement “sans mort” et désigne l’état de ce qui n’est pas sujet à la mort. Étant la source de toute vie, Jéhovah est évidemment immortel (Psaumes 36:9; 90:1, 2). Témoin le fait que son Fils glorifié, qui est à présent “le reflet de sa gloire et la représentation exacte de son être même”, est décrit comme “le Roi de ceux [les hommes] qui règnent en rois et le Seigneur de ceux qui dominent comme seigneurs, le seul qui possède l’immortalité”. (Hébreux 1:3; I Timothée 6:15, 16.) Effectivement, aucune créature n’est capable de mettre fin à l’existence immortelle de Jésus, ce qui différencie ce dernier des humains et des esprits qui peuvent mourir. En outre, il est écrit: “Christ, du moment qu’il a été relevé d’entre les morts, ne meurt plus; la mort n’a plus autorité sur lui.” — Romains 6:9.
Bien que le terme “immortalité” soit partiellement synonyme de l’expression “vie éternelle”, il suppose apparemment davantage. Il semble évoquer une sorte de vie particulière qui est liée à l’incorruptibilité. Voici d’ailleurs ce que la Bible dit au sujet des chrétiens oints de l’esprit qui doivent obtenir la récompense céleste: “Il faut en effet que ceci, qui est corruptible, revête l’incorruptibilité, et que ceci, qui est mortel, revête l’immortalité. Or quand ceci, qui est corruptible, revêtira l’incorruptibilité et que ceci, qui est mortel, revêtira l’immortalité, alors se réalisera la parole qui est écrite: ‘La mort est engloutie pour toujours.’” — I Corinthiens 15:53, 54.
Cependant, la Bible ne nous fournit pas beaucoup de détails sur la nature précise de la vie immortelle. Même lorsqu’ils sont parfaits et qu’ils ont la perspective de vivre à jamais sur la terre, les humains mortels doivent manger et boire pour entretenir leur vie, sinon ils meurent et leur corps se décompose (Genèse 2:9, 15, 16). Sans doute l’immortalité implique-t-elle une forme de vie qui n’a pas besoin d’être soutenue de cette manière. Dans cette hypothèse, on pourrait vraiment dire de tous ceux qui accèdent à l’immortalité qu’ils ne sont plus sujets à la mort, que ‘la mort n’a plus autorité sur eux’. En outre, cela s’accorderait avec le fait qu’ils reçoivent également l’incorruptibilité, caractère selon lequel leur corps ou organisme spirituel est par inhérence à l’abri de la corruption, c’est-à-dire de la décomposition ou de la putréfaction (voir II Corinthiens 5:1; Révélation 20:6). Sous ces divers rapports l’immortalité peut être distinguée de la vie éternelle offerte aux humains.
Jéhovah, qui propose aux chrétiens revêtus de l’onction la récompense de l’immortalité, est un juge parfait. Quand il estime dans sa sagesse et sa perspicacité infinies qu’une personne a été éprouvée à fond et qu’elle remplit toutes les conditions requises pour l’immortalité, nous pouvons être certains qu’elle se montrera toujours fidèle. Oui, tous ceux que Jéhovah juge dignes de la vie éternelle, qu’il s’agisse de la vie spirituelle et immortelle ou de la vie humaine parfaite, seront en mesure de l’adorer toujours. C’est ainsi qu’en dernière analyse, l’éternité humaine et l’immortalité céleste se traduisent l’une et l’autre par une vie sans fin. — Jean 17:3.