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Importance concernant le changement des noms dans la bible.

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samuel
chico.
Mikael
Rene philippe
Marmhonie
Josué
kaboo
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kaboo

kaboo

Bonjour.

Désolé mais je savais pas où poster ce sujet.

Le changement d'un nom implique t-il un engagement ou un changement de destinée ?

Abram devient Abraham.
Genèse 17:4
Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations.
On ne t'appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations.

Saraï devient Sara.
Genèse 17:15
Dieu dit à Abraham :
Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï; mais son nom sera Sara.

Jacob devient Israël.
Genèse 32:26
Il dit: Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit: Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni. Il lui dit: Quel est ton nom? Et il répondit: Jacob.
Il dit encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.

Esaü devient Edom. (La, ce n'est pas Dieu qui renomme)
Genèse 25:29
Comme Jacob faisait cuire un potage, Esaü revint des champs, accablé de fatigue.
Et Esaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué.
C'est pour cela qu'on a donné à Esaü le nom d'Edom.
Jacob dit: Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse.

Simon, fils de Jonas devient Pierre.
Matthieu 16:17
Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise,

Saul devient Paul de Tarse.
Saül (שאול - Šā’ûl, Sha'ul ) signifie « Désiré »
Paul peut se traduire par petit et faible.
http://catechisme-adulte.blogspot.fr/2011/08/saul-devient-paul.html

2 Corinthiens 12:8
Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.

Il y en a certainement d'autres.
Joseph Yv-xp est parfois orthographie Yhv-xp (mais, je ne sais plus dans quel livre du tanakh.

Cordialement.



Dernière édition par kaboo le Dim 7 Fév - 16:35, édité 1 fois

Josué

Josué
Administrateur

Sara resta toujours la femme d'Abraham malgrès son changement de nom .
*** it-2 p. 410-411 Nom ***
Les noms attribués sous la direction divine avaient souvent une signification prophétique. Le nom du fils d’Isaïe Maher-Shalal-Hash-Baz (c’est-à-dire “ Dépêche-toi, ô Butin ! Il s’est hâté au Pillage ” ou “ Se dépêchant vers le Butin, Il s’est hâté au Pillage ”) montrait que le roi d’Assyrie soumettrait Damas et Samarie (Is 8:3, 4). Le nom du fils d’Hoshéa, Yizréel (Dieu sèmera), mettait l’accent sur le fait qu’on demanderait des comptes à la maison de Yéhou (Ho 1:4). Les noms des deux autres enfants qu’eut la femme d’Hoshéa, Lo-Rouhama ([Celle à qui l’on n’avait] pas fait Miséricorde) et Lo-Ammi (Pas mon Peuple), indiquaient que Jéhovah rejetterait Israël (Ho 1:6-10). Dans le cas du Fils de Dieu, le nom Jésus (Jéhovah est salut) annonçait prophétiquement le rôle qu’il jouerait en qualité de Sauveur, ou moyen de salut, désigné par Jéhovah. — Mt 1:21 ; Lc 2:30.
Le nom d’un enfant avait souvent un rapport avec les circonstances de sa naissance ou les sentiments qui animaient son père ou sa mère (Gn 29:32–30:13, 17-20, 22-24 ; 35:18 ; 41:51, 52 ; Ex 2:22 ; 1S 1:20 ; 4:20-22). Ève appela son premier-né Caïn (Chose produite), car, dit-elle, “ j’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah ”. (Gn 4:1.) Au fils qui lui naquit après le meurtre d’Abel, Ève donna le nom de Seth (Assigné, Mis, Placé) parce qu’elle considérait qu’il remplaçait son frère (Gn 4:25). Isaac appela le plus jeune de ses jumeaux du nom de Jacob (Celui qui saisit le talon, Supplanteur) parce qu’en naissant le garçon tenait le talon d’Ésaü, son frère. — Gn 25:26 ; voir aussi le cas de Pérets en Gn 38:28, 29.
Parfois, c’était l’apparence du bébé à sa naissance qui lui valait son nom. Ainsi, le premier-né d’Isaac fut appelé Ésaü (Velu) parce qu’il vint au monde extraordinairement velu. — Gn 25:25.

kaboo

kaboo

C'est vrai que dans toutes les communautés, on retrouve ce cas de figure.
Au départ, il s'agit souvent d'un attribut divin ou d'une signification liée à la naissance.

Pour autant, dans le cas d'Abram et de Simon fils de Jonas, leurs noms, sont directement lié à leurs destinées. Ils ont été changés afin que ceux-ci correspondent à un grande destinée.

Dans les 2 cas, il s'agissait d'une nouvelle alliance.

Naissance miraculeuse (Isaac). Saraï était stérile.
Genèse 11:30
Saraï était stérile: elle n'avait point d'enfants.
Genèse 17:16:
Je la bénirai, et je te donnerai d'elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d'elle.
Genèse 18:9
Alors ils lui dirent: Où est Sara, ta femme? Il répondit: Elle est là, dans la tente. L'un d'entre eux dit: Je reviendrai vers toi à cette même époque; et voici, Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l'entrée de la tente, qui était derrière lui. Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge: et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants. Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux. L'Eternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Eternel? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils.

Alliance entre Dieu et Abraham.
Genèse 17:4
Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations.
On ne t'appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations.

Naissance miraculeuse (Jésus). Marie était vierge.
Luc 1:26
Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
Alliance entre Jésus et Pierre.
Matthieu 16:17
Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise,

Cordialement.

Josué

Josué
Administrateur

Le nom de Jésus existe bien avant la venue de Jésus Christ.
*** it-2 p. 16 Jésus ***
Josèphe, historien juif du Ier siècle de n. è., fait mention de quelque 12 personnes portant ce nom, en dehors de celles du récit biblique. Ce nom figure également dans les écrits apocryphes des derniers siècles av. n. è. Il est donc manifeste que ce n’était pas un nom rare durant cette période.
1. Le nom Iêsous apparaît dans les textes grecs d’Actes 7:45 et d’Hébreux 4:8 où il s’applique à Josué, le chef d’Israël après la mort de Moïse. — Voir JOSUÉ.
2. Ancêtre de Jésus Christ, vraisemblablement par sa mère (Lc 3:29). Dans certains manuscrits anciens, on lit à cet endroit “ José (Joses) ”. — Voir GÉNÉALOGIE DE JÉSUS CHRIST.
3. Jésus Christ. — Voir JÉSUS CHRIST.
4. Chrétien, sans doute d’origine juive, et compagnon de travail de Paul. Il était également appelé Justus. — Col 4:11.

Josué

Josué
Administrateur

Abram qui, à 99 ans, n’avait pas encore eu d’enfants de sa femme, Saraï, car elle était stérile. C’est à cette époque que Jéhovah avait changé son nom en Abraham, qui signifie « père d’une foule » (Gen. 17:1-6, 15, 16). Il lui avait également promis que sa semence hériterait du pays de Canaan. Si l’humain oublie souvent ses promesses, ce n’est pas le cas de Jéhovah. La prière relate : « Tu es Jéhovah le vrai Dieu, qui as choisi Abram, qui l’as fait sortir d’Our des Chaldéens et qui as constitué son nom en Abraham. Tu as trouvé son cœur fidèle devant toi ; de sorte que fut contractée avec lui l’alliance pour lui donner le pays des Cananéens, [...] pour le donner à sa semence ; et tu as entrepris de réaliser tes paroles, parce que tu es juste » (Neh. 9:7, Cool

Invité


Invité

Comme on sais, le nom de Jehovah est de faire réaliser toute chose qui lui plait pour son grand projet ...
Comme qund on dit d'une personne ; "Il réussi tout ce qu'il touche ..."

Dans le même sens pour Jehovah ...
Abraham avais une place dans son projet et son nom d'Abram n'était pas adapter pour la mission que Jehovah lui a donner ...

Josué

Josué
Administrateur

Nous n’avons pas pouvoir sur le nom qui nous a été donné à la naissance. En revanche, la réputation que nous nous forgeons dépend entièrement de nous (Proverbes 20:11)
Cette question mérite réflexion. Pourquoi ? Parce que, comme l’a écrit le sage roi Salomon : “ Un nom est préférable à d’abondantes richesses. ” (Proverbes 22:1). Si nous nous faisons un beau nom, une belle réputation, auprès de nos semblables, nous nous constituons assurément un atout précieux. Mais plus important encore : si nous nous faisons un beau nom aux yeux de Dieu, nous acquerrons un trésor durable. En quel sens ? Dieu promet qu’il écrira dans son “ livre de souvenir ” les noms de ceux qui le craignent et qu’il leur offrira la perspective de la vie éternelle. — Malaki 3:16 

Josué

Josué
Administrateur

*** w09 1/2 p. 13 Des noms porteurs de sens ***
Des noms porteurs de sens
Parmi les premiers noms rapportés dans la Bible figure celui de Seth, qui signifie “ Assigné ”. Ève, sa mère, expliqua ce choix. “ Dieu, dit-elle, a assigné une autre semence à la place d’Abel, parce que Caïn l’a tué. ” (Genèse 4:25). Lamek, descendant de Seth, appela son fils Noé, ce qui veut dire “ Repos ” ou “ Consolation ”. Pour quelle raison ? “ Celui-ci, espérait-il, nous apportera une consolation dans notre travail et dans la douleur de nos mains provenant du sol que Jéhovah a maudit. ” — Genèse 5:29.
Dieu lui-même, dans un but prophétique, changea le nom de certains adultes. Par exemple, il transforma le nom d’Abram, qui signifie “ Père est élevé ”, en Abraham, “ Père d’une multitude ”. Conformément à son nom, Abraham devint le père de nombreuses nations (Genèse 17:5, 6). Songeons encore à la femme d’Abraham, Saraï, dont le nom a peut-être pour sens “ Querelleuse ”. Comme elle a dû être heureuse que Dieu lui donne pour nouveau nom “ Sara ”, autrement dit “ Princesse ”, sachant qu’elle allait devenir l’ancêtre de rois. — Genèse 17:15, 16.
Dieu choisit aussi personnellement le nom de certains enfants. Ainsi, il ordonna à Abraham et à Sara d’appeler leur fils Isaac, nom qui signifie “ Rire ”. Cela allait leur rappeler constamment la réaction qu’ils avaient eue en apprenant qu’ils auraient un fils dans leur vieillesse. Une fois Isaac devenu un fidèle serviteur de Dieu, son nom continua très certainement d’évoquer de joyeux souvenirs pour Abraham et Sara. — Genèse 17:17, 19 ; 18:12, 15 ; 21:6.
C’est pour une raison très différente que la belle-fille d’Isaac, Rachel, choisit le nom de son dernier fils. Sur son lit de mort, elle appela l’enfant Ben-Oni, ce qui signifie “ Fils de mon Deuil ”. Jacob, son mari, préféra le modifier légèrement en Benjamin, “ Fils de la droite ”. Ce nom définitif dénotait non seulement une position de faveur, mais aussi un rôle de soutien. — Genèse 35:16-19 ; 44:20.
Parfois, on donnait ou on adoptait un nom en fonction de certaines caractéristiques physiques. Par exemple, Isaac et Rébecca eurent un fils qui, à sa naissance, avait les cheveux roux et aussi épais qu’un vêtement de laine : ils le nommèrent Ésaü. Pourquoi ? Parce qu’en hébreu ce nom signifie “ Velu ”. (Genèse 25:25.) Dans le livre de Ruth, il est rapporté que Naomi avait deux fils. L’un s’appelait Mahlôn, nom qui vient peut-être d’une racine signifiant “ devenir faible, tomber malade ” ; l’autre s’appelait Kiliôn, ce qui veut dire “ Quelqu’un qui dépérit, Quelqu’un qui touche à sa fin ”. Il n’est pas précisé si ces noms leur ont été attribués à leur naissance ou plus tard, mais on aurait difficilement pu mieux choisir, sachant la mort précoce qu’ont connue ces deux hommes. — Ruth 1:5.
Il était également courant de changer de nom. De retour à Bethléhem, sans ressources après la perte de son mari et de ses fils, Naomi ne voulut plus porter ce nom, qui signifie “ Mon charme ”. “ Ne m’appelez pas Naomi, insista-t-elle. Appelez-moi Mara [“ Amère ”], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ” — Ruth 1:20, 21.
Autre coutume encore, celle de donner à un enfant un nom rappelant un événement marquant. Le nom du prophète Haggaï, par exemple, signifie “ Né un jour de fête ”.

Josué

Josué
Administrateur

Changements de noms ou nouveaux noms.

Quelquefois, pour une raison précise, on changeait le nom d’une personne, ou on lui donnait un nom supplémentaire. Alors qu’elle se mourait, Rachel appela son enfant nouveau-né Ben-Oni (Fils de mon Deuil), mais son mari Jacob lui choisit le nom de Benjamin (Fils de la droite) (Gn 35:16-18). Yahwah changea le nom d’Abram (Père est élevé) en celui d’Abraham (Père d’une foule [multitude]), et le nom de Saraï (peut-être : Querelleuse) en celui de Sara (Princesse), ces deux nouveaux noms étant prophétiques (Gn 17:5, 6, 15, 16). Vraisemblablement, donc, lorsque les Écritures parlent en termes prophétiques d’un " nom nouveau ", il s’agit d’un nom qui représenterait très bien celui qui le porte (Is 62:2; 65:15; Ré 3:12).

Une personne élevée à une haute position gouvernementale ou à qui on octroyait un privilège spécial recevait parfois un nouveau nom. Puisque ce nom lui était donné par un supérieur, il pouvait aussi indiquer que le porteur du nom nouveau était soumis à celui qui le lui donnait. Lorsqu’il devint l’administrateur des vivres de l’Égypte, Joseph reçut le nom de Tsaphnath-Panéah (Gn 41:44, 45). Quand Pharaon Néko établit Éliaqim comme roi vassal en Juda, il changea son nom en celui de Yehoïaqim (2R 23:34). Neboukadnetsar agit de même lorsqu’il fit de Mattania son vassal : il changea son nom en celui de Tsidqiya (2R 24:17). Daniel et ses trois compagnons hébreux, Hanania, Mishaël et Azaria, se virent attribuer des noms babyloniens après avoir été choisis pour recevoir une formation spéciale à Babylone (Dn 1:3-7).

Parfois, un événement dans la vie d’une personne pouvait également entraîner l’attribution d’un nouveau nom. Par exemple, Ésaü dut son nom d’Édom (qui signifie " Rouge ") au plat de lentilles, plat rouge pour lequel il vendit son droit d’aînesse (Gn 25:30-34).

Josué

Josué
Administrateur

*** it-2 p. 410-411 Nom ***
Noms de personnes. Dans les premiers temps de l’histoire biblique, les enfants recevaient un nom à leur naissance. Toutefois, par la suite, les garçons hébreux ne furent nommés qu’au moment de leur circoncision, le huitième jour (Lc 1:59 ; 2:21). C’était habituellement le père ou la mère qui donnait un nom à l’enfant (Gn 4:25 ; 5:29 ; 16:15 ; 19:37, 38 ; 29:32). Mais il y eut une exception notable à cette règle dans le cas du fils que Boaz eut de Ruth. Ce furent les voisines de Naomi, belle-mère de Ruth, qui appelèrent le garçon Obed (c’est-à-dire “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”) (Ru 4:13-17). Dans certains cas, des parents furent guidés par Dieu dans le choix du nom de leurs enfants. Parmi ceux qui reçurent leur nom de cette façon, il y eut Yishmaël (Dieu entend [écoute]) (Gn 16:11), Isaac (Rire) (Gn 17:19), Salomon (d’une racine qui signifie “ paix ”) (1Ch 22:9) et Jean (équivalent français de Yehohanân, qui signifie “ Jéhovah a témoigné de la faveur, Jéhovah a été compatissant ”). — Lc 1:13.
Les noms attribués sous la direction divine avaient souvent une signification prophétique. Le nom du fils d’Isaïe Maher-Shalal-Hash-Baz (c’est-à-dire “ Dépêche-toi, ô Butin ! Il s’est hâté au Pillage ” ou “ Se dépêchant vers le Butin, Il s’est hâté au Pillage ”) montrait que le roi d’Assyrie soumettrait Damas et Samarie (Is 8:3, 4). Le nom du fils d’Hoshéa, Yizréel (Dieu sèmera), mettait l’accent sur le fait qu’on demanderait des comptes à la maison de Yéhou (Ho 1:4). Les noms des deux autres enfants qu’eut la femme d’Hoshéa, Lo-Rouhama ([Celle à qui l’on n’avait] pas fait Miséricorde) et Lo-Ammi (Pas mon Peuple), indiquaient que Jéhovah rejetterait Israël (Ho 1:6-10). Dans le cas du Fils de Dieu, le nom Jésus (Jéhovah est salut) annonçait prophétiquement le rôle qu’il jouerait en qualité de Sauveur, ou moyen de salut, désigné par Jéhovah. — Mt 1:21 ; Lc 2:30.
Le nom d’un enfant avait souvent un rapport avec les circonstances de sa naissance ou les sentiments qui animaient son père ou sa mère (Gn 29:32–30:13, 17-20, 22-24 ; 35:18 ; 41:51, 52 ; Ex 2:22 ; 1S 1:20 ; 4:20-22). Ève appela son premier-né Caïn (Chose produite), car, dit-elle, “ j’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah ”. (Gn 4:1.) Au fils qui lui naquit après le meurtre d’Abel, Ève donna le nom de Seth (Assigné, Mis, Placé) parce qu’elle considérait qu’il remplaçait son frère (Gn 4:25). Isaac appela le plus jeune de ses jumeaux du nom de Jacob (Celui qui saisit le talon, Supplanteur) parce qu’en naissant le garçon tenait le talon d’Ésaü, son frère. — Gn 25:26 ; voir aussi le cas de Pérets en Gn 38:28, 29.
Parfois, c’était l’apparence du bébé à sa naissance qui lui valait son nom. Ainsi, le premier-né d’Isaac fut appelé Ésaü (Velu) parce qu’il vint au monde extraordinairement velu. — Gn 25:25.

Josué

Josué
Administrateur

Quelquefois, pour une raison précise, on changeait le nom d’une personne ou on lui donnait un nom supplémentaire. Alors qu’elle se mourait, Rachel appela son enfant nouveau-né Ben-Oni (Fils de mon Deuil), mais son mari Jacob lui choisit le nom de Benjamin (Fils de la droite) (Gn 35:16-18). Jéhovah changea le nom d’Abram (Père est élevé) en celui d’Abraham (Père d’une foule [multitude]), et le nom de Saraï (peut-être : Querelleuse) en celui de Sara (Princesse), ces deux nouveaux noms étant prophétiques (Gn 17:5, 6, 15, 16). Devant la persévérance avec laquelle Jacob lutta avec un ange, Dieu lui dit : “ On ne t’appellera plus du nom de Jacob, mais Israël [Celui qui lutte (Celui qui persévère) avec Dieu, ou : Dieu lutte], car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, si bien qu’à la fin tu l’as emporté. ” (Gn 32:28). Ce changement de nom était un gage de la bénédiction divine et il fut confirmé par la suite (Gn 35:10). Vraisemblablement, donc, lorsque les Écritures parlent en termes prophétiques d’un “ nom nouveau ”, il s’agit d’un nom qui représenterait très bien celui qui le porte. — Is 62:2 ; 65:15 ; Ré 3:12.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
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Tout est bien expliqué en étudiant la Bible chez les catholiques notamment où les programmes des cours annuels pour petits et grands sont officiels et gratuits auprès de votre curé et paroisse.

La plus pédagoque des Bibles catholique est la traduction Fides qui permet de comprendre surtout la Bible pour petits et grands. Un grand classique depuis plus de 60 ans.
Importance concernant le changement des noms dans la bible. Image-4f236bc

Vous y avez le parallèle entre juifs et catholiques sur leurs liturgies et fêtes respectives.

Comme dit Josué, lire ne suffit pas, il faut comprendre.

Une fois ces notions de bases fondamentales bien assimilées, on passera tout naturellement à l'étude biblique avec tout curé qui se doit de donner des cours gratuits en programmes pour petits et grands bien structurés officiellement, avec la Bible du chanoine Osty :
Importance concernant le changement des noms dans la bible. Image-4e5f2c6

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Le changement de nom. À cause du sens très personnel attaché au nom, une nouvelle appellation était parfois donnée à quelqu'un pour marquer la transformation de son caractère ; voir par exemple Abram-Abraham, Saraï-Sara (Ge 17:5,15) ; Jacob-Israël (Ge 32:28-29) ; Naomi-Mara (Ru 1:20). Il arrive que le deuxième nom soit une traduction du premier : Céphas (araméen), Pierre (grec) ; Thomas (araméen), Didyme (« jumeau » en grec) ; Messie (hébreu), Christ (grec). Un jour, nous recevrons tous le nom nouveau qui convient aux rachetés du Seigneur (Ap 3:12).

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

DIEU VEUT CHANGER VOTRE NOM

"Lorsque nous acceptons de devenir enfant de Dieu, nos vies et nos caractères changent. Bien sûr, cela à condition de laisser Dieu se manifester en nous et de crucifier spirituellement notre vieille nature.

À l'époque biblique, lorsqu'un enfant naissait, souvent les parents ne lui donnaient pas de nom dans l'immédiat, à l'exception d'une circonstance particulière entourant la naissance. Dans un premier temps l'enfant portait le nom de son père. Ainsi, s'il s'appelait Joseph alors l'enfant prenait le nom de "Bar Joseph", ce qui signifie : "le fils de Joseph". En grandissant, le caractère de l'enfant se révélait et c'est alors seulement qu'on lui donnait un nom qui était le reflet de sa personnalité.

Une des choses extraordinaires et merveilleuses que nous trouvons à travers la Bible est de voir que Dieu change les noms et au-delà des mots, il change le caractère.

Voici plusieurs exemples :

- Simon, l'homme en "dents de scie", devient Pierre, une "colonne de l'église primitive"
- Saul de Tarse, le persécuteur d'église, devient l'apôtre Paul, un fondateur d'église
- Jacob, le trompeur, devient Israël le père des douze tribus
- Etc.

Dieu a la capacité de voir votre devenir plus que votre passé. Une rencontre personnelle avec Dieu change votre vie à jamais."

Source : http://www.topchretien.com/topmessages/view/3827/dieu-veut-changer-votre-nom.html

Importance concernant le changement des noms dans la bible. Image-4f221d7

Le sens des noms bibliques
"Nom: mot ou groupe de mots désignant un individu, un lieu, un animal, une plante ou un objet. Par "nom", on peut entendre la réputation de quelqu’un ou l’individu lui-même. Le nom d’un individu est unique, c’est son identité. Sa conscience et ses sentiments peuvent réagir selon les attributs que l’on accorde à son identité.

"Toute famille au ciel et sur la terre doit son nom " à Dieu (Éphésiens 3:14, 15). Il forma en effet le premier couple humain et permit à Adam et Ève d’avoir des enfants. On peut donc dire que toutes les lignées de la terre lui doivent leurs noms. Il est également le Créateur des anges, et il leur a sans aucun doute attribué un nom (Juges 13:18), tout comme il appelle les étoiles sans nombre par leurs noms (Psaume 147:4).

Le cas de la manne, que Dieu fournit miraculeusement, est un exemple intéressant de la manière dont une chose tout à fait nouvelle recevait un nom. Lorsqu’ils virent cet aliment pour la première fois, les Israélites demandèrent : " Qu’est-ce ? " (man hou´ ?) (Exode 16:15). C’est apparemment la raison pour laquelle ils l’appelèrent " manne ", mot qui signifie probablement "Qu’est-ce ?" (Exode 16:31). On en a un exemple dans la signification du nom Babel. En Genèse 11:9, Moïse écrivit : " C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que Yahwah avait confondu le langage de toute la terre. " Ici, Moïse fait un lien entre Babel et la racine verbale balal (confondre), indiquant ainsi que "Babel" signifie "Confusion". Les noms bibliques consistent en des éléments uniques, des groupes de mots ou des phrases ; ceux qui comptent plus d’une syllabe ont souvent des formes abrégées. Par exemple, le nom Elnathân est formé des racines ´Él (Dieu) et nathan (donner) ; il signifie donc "Dieu a donné". — Voir Genèse 28:4, où nathan est rendu par " a donné ".

Noms d’animaux et de plantes.
Dieu accorda au premier homme Adam le privilège de nommer les créatures inférieures (Gn 2:19). Les noms qui furent donnés étaient sans doute descriptifs, comme le laissent supposer les noms hébreux de certains animaux ou même de certaines plantes. Le mot hébreu voulant dire "âne" (hamôr) dérive, semble-t-il, d’une racine qui signifie "devenir rouge", par allusion à la couleur habituelle de cet animal. Le nom hébreu de la tourterelle (tôr ou tor) imite manifestement le cri plaintif de l’oiseau : " tour-r-r tour-r-r. " L’expression " celui qui se réveille " désigne l’amandier, probablement parce que cet arbre est un des premiers à fleurir.

Noms de lieux et caractéristiques topographiques.
Des hommes donnèrent parfois leur nom, le nom d’un de leurs enfants ou celui d’un de leurs ancêtres à un lieu. Le meurtrier Caïn, par exemple, construisit une ville et lui attribua le nom de son fils Hénok (Gn 4:17). Nobah appela Qenath, la ville qu’il avait conquise, de son propre nom (Nb 32:42). Après avoir pris Léshem, les Danites l’appelèrent Dân, du nom de leur ancêtre (Jos 19:47 ; voir aussi Dt 3:14).

Comme ce fut le cas d’autels (Ex 17:14-16), de puits (Gn 26:19-22) et de sources (Jg 15:19), des lieux reçurent souvent un nom d’après des événements qui s’y étaient produits. En voici quelques exemples : Babel (Gn 11:9), Yahwah-Yiré (Gn 22:13, 14), Béer-Shéba (Gn 26:29-33), Béthel (Gn 28:10-19), Galéed (Gn 31:44-47), Soukkoth (Gn 33:17), Abel-Mitsraïm (Gn 50:11), Massa et Meriba (Ex 17:7), Tabéra (Nb 11:3), Qibroth-Hattaava (Nb 11:34), Horma (Nb 21:3), Guilgal (Jos 5:9), la Basse Plaine d’Akor (Jos 7:26).

Dans certains cas, des caractéristiques physiques furent à l’origine du nom de lieux, de montagnes et de fleuves. Les villes de Guéba et de Guibéa (c’est-à-dire " Colline ", dans les deux cas) devaient sans doute leur nom au fait qu’elles étaient bâties sur des collines. Il semble que le Liban (" Blanc [Montagne Blanche] ") tire son nom des nuances claires de ses escarpements et de ses cimes calcaires, à moins qu’il ne le doive à ses sommets qui sont enneigés la majeure partie de l’année. Suivant qu’elles étaient situées près d’un puits, d’une source ou d’un cours d’eau, les villes reçurent souvent des noms comportant le préfixe " én " ou " en " (source), " béer " (puits) et " abel " (cours d’eau).

D’autres noms de villes dérivaient de caractéristiques telles que leur étendue, leurs activités ou leur production : par exemple Bethléhem (qui signifie " Maison du Pain "), Bethsaïda (Maison du Chasseur [ou du Pêcheur]), Gath (Pressoir) et Bétser (Lieu Inaccessible).

Des lieux reçurent également des noms d’animaux et de plantes, souvent dans des appellations composées. Entre autres Ayyalôn (Lieu de la Biche, Lieu du Cerf), En-Guédi (Source du Chevreau), En-Églaïm (Source de Deux Veaux), Aqrabbim (Scorpions), Baal-Tamar (Propriétaire du Palmier) et En-Tappouah (Source du Pommier).

" Beth " (qui signifie " maison "), " baal " (propriétaire, maître) et " qiriath " (ville) formaient souvent la première partie de noms composés.

Noms de personnes.
Dans les premiers temps de l’histoire biblique, les enfants recevaient un nom à leur naissance. Toutefois, par la suite, les garçons hébreux ne furent nommés qu’au moment de leur circoncision, le huitième jour (Lc 1:59 ; 2:21). C’était habituellement le père ou la mère qui donnait un nom à l’enfant (Gn 4:25 ; 5:29 ; 16:15 ; 19:37, 38 ; 29:32). Mais il y eut une exception notable à cette règle dans le cas du fils que Boaz eut de Ruth. Ce furent les voisines de Naomi, belle-mère de Ruth, qui appelèrent le garçon Obed (c’est-à-dire " Serviteur, Quelqu’un qui sert ") (Ru 4:13-17). Dans certains cas, des parents furent guidés par Dieu dans le choix du nom de leurs enfants. Parmi ceux qui reçurent leur nom de cette façon, il y eut Yishmaël (Dieu entend [écoute]) (Gn 16:11), Isaac (Rire) (Gn 17:19), Salomon (d’une racine qui signifie " paix ") (1Ch 22:9) et Jean (équivalent français de Yehohanân, qui signifie " Yahwah a témoigné de la faveur, Yahwah a été compatissant ") (Lc 1:13).

Les noms attribués sous la direction divine avaient souvent une signification prophétique. Le nom du fils d’Isaïe, Maher-Shalal-Hash-Baz (c’est-à-dire " Dépêche-toi, ô Butin ! Il s’est hâté au Pillage " ou " Se dépêchant vers le Butin, Il s’est hâté au Pillage ") montrait que le roi d’Assyrie soumettrait Damas et Samarie (Is 8:3, 4). Le nom du fils d’Hoshéa, Yizréel (Dieu sèmera), mettait l’accent sur le fait qu’on demanderait des comptes à la maison de Yéhou (Ho 1:4). Les noms des deux autres enfants qu’eut la femme d’Hoshéa, Lo-Rouhama ([Celle à qui l’on n’avait] pas fait Miséricorde) et Lo-Ammi (Pas mon Peuple), indiquaient que Yahwah rejetterait Israël (Ho 1:6-10). Dans le cas du Messie, le nom Jésus (Yahwah est salut) annonçait prophétiquement le rôle qu’il jouerait en qualité de Sauveur, ou moyen de salut, désigné par Yahwah (Mt 1:21 ; Lc 2:30).

Le nom d’un enfant avait souvent un rapport avec les circonstances de sa naissance ou les sentiments qui animaient son père ou sa mère (Gn 29:32–30:13, 30:17-20, 22-24 ; 35:18 ; 41:51, 52 ; Ex 2:22 ; 1S 1:20 ; 4:20-22). Ève appela son premier-né Caïn (Chose produite), car, dit-elle, " j’ai produit un homme avec l’aide de Yahwah" (Gn 4:1.) Au fils qui lui naquit après le meurtre d’Abel, Ève donna le nom de Seth (Assigné, Mis, Placé) parce qu’elle considérait qu’il remplaçait son frère (Gn 4:25). Isaac appela le plus jeune de ses jumeaux du nom de Jacob (Celui qui saisit le talon, Supplanteur) parce qu’en naissant le garçon tenait le talon d’Ésaü, son frère (Gn 25:26 ; voir aussi le cas de Pérets en Gn 38:28, 29).

Parfois, c’était l’apparence du bébé à sa naissance qui lui valait son nom. Ainsi, le premier-né d’Isaac fut appelé Ésaü (Velu) parce qu’il vint au monde extraordinairement velu (Gn 25:25).

Les noms d’enfants étaient souvent associés au mot El (qui signifie " Dieu ") ou à une abréviation du nom divin Yahwah. Ils exprimaient parfois l’espoir des parents, leur gratitude d’avoir des descendants ou leurs remerciements à Dieu. Par exemple, Yéhdia (peut-être : Que Yahwah se réjouisse), Elnathân (Dieu a donné), Yebérékia (Yahwah bénit), Yonathân (Yahwah a donné), Yehozabad (probablement : Yahwah a fait cadeau), Eldad (peut-être : Dieu a aimé), Abdiël (Serviteur de Dieu), Daniel (Mon juge, c’est Dieu), Yehotsadaq (probablement : Yahwah déclare juste) et Pelatia (Yahwah a fait échapper).

Les mots " ab " (père), " ah " (frère), " am " (peuple), " bath " (fille) et " ben " (fils) constituaient une partie de noms composés comme Abida (Père [m’]a connu), Abiya (Mon père, c’est Yah), Ahiézer (Mon frère est secours, une personne qui vient en aide), Ammihoud (Mon peuple est dignité), Amminadab (Mon peuple est disposé [noble, généreux]), Bath-Shéba (Fille d’Abondance, peut-être : Fille [née] le Septième [jour]) et Ben-Hanân (Fils de Celui qui témoigne de la faveur, Fils de Celui qui est compatissant). Les termes " mélek " (roi), " adon " (seigneur) et " baal " (propriétaire, maître) étaient eux aussi associés à d’autres mots pour former des noms composés comme Abimélek (Mon père est roi), Adoniya (Yah est Seigneur) et Baal-Tamar (Propriétaire du Palmier).

Les noms d’animaux ou de plantes inspirèrent également des noms de personnes, tels Débora (Abeille), Dorcas ou Tabitha (Gazelle), Yona (Colombe), Rachel (Brebis), Shaphân (Daman) et Tamar (Palmier).

Ainsi que l’indique la répétition de certains noms dans les listes généalogiques, il était apparemment devenu courant de donner à un enfant le nom d’un parent (voir 1Ch 6:9-14, 34-36). Voilà pourquoi les parents et les connaissances d’Élisabeth élevèrent des objections lorsqu’elle voulut appeler son bébé Jean (Lc 1:57-61).

Au 1er siècle de n. è., il n’était pas rare que des Juifs, particulièrement ceux qui vivaient hors d’Israël ou dans les villes à populations juive et gentile mélangées, portent à la fois un nom hébreu ou araméen et un nom latin ou grec. C’est peut-être la raison pour laquelle Dorcas était appelée aussi Tabitha et l’apôtre Paul, Saul.

On considérait parfois le nom comme le reflet de la personnalité ou des particularités de celui qui le portait. Au sujet de son frère, Ésaü déclara : " N’est-ce pas pour cela qu’on l’appelle du nom de Jacob [Celui qui saisit le talon, Supplanteur], en ce qu’il devait me supplanter ces deux fois ? Mon droit d’aînesse, il l’a déjà pris, et voilà que maintenant il a pris ma bénédiction ! " (Gn 27:36). À propos de son mari, Abigaïl fit cette remarque : " Tel son nom, tel est-il. Nabal [Insensé, Stupide] c’est son nom, et il y a chez lui de la folie" (1S 25:25). Estimant que son nom ne lui convenait plus après tous les malheurs qui l’avaient accablée, Naomi demanda : " Ne m’appelez pas Naomi [Mon charme]. Appelez-moi Mara [Amère], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi" (Ru 1:20).

Changements de noms ou nouveaux noms.
Quelquefois, pour une raison précise, on changeait le nom d’une personne, ou on lui donnait un nom supplémentaire. Alors qu’elle se mourait, Rachel appela son enfant nouveau-né Ben-Oni (Fils de mon Deuil), mais son mari Jacob lui choisit le nom de Benjamin (Fils de la droite) (Gn 35:16-18). Yahwah changea le nom d’Abram (Père est élevé) en celui d’Abraham (Père d’une foule [multitude]), et le nom de Saraï (peut-être : Querelleuse) en celui de Sara (Princesse), ces deux nouveaux noms étant prophétiques (Gn 17:5, 6, 15, 16). Vraisemblablement, donc, lorsque les Écritures parlent en termes prophétiques d’un " nom nouveau ", il s’agit d’un nom qui représenterait très bien celui qui le porte (Is 62:2; 65:15; Ré 3:12).

Une personne élevée à une haute position gouvernementale ou à qui on octroyait un privilège spécial recevait parfois un nouveau nom. Puisque ce nom lui était donné par un supérieur, il pouvait aussi indiquer que le porteur du nom nouveau était soumis à celui qui le lui donnait. Lorsqu’il devint l’administrateur des vivres de l’Égypte, Joseph reçut le nom de Tsaphnath-Panéah (Gn 41:44, 45). Quand Pharaon Néko établit Éliaqim comme roi vassal en Juda, il changea son nom en celui de Yehoïaqim (2R 23:34). Neboukadnetsar agit de même lorsqu’il fit de Mattania son vassal : il changea son nom en celui de Tsidqiya (2R 24:17). Daniel et ses trois compagnons hébreux, Hanania, Mishaël et Azaria, se virent attribuer des noms babyloniens après avoir été choisis pour recevoir une formation spéciale à Babylone (Dn 1:3-7).

Parfois, un événement dans la vie d’une personne pouvait également entraîner l’attribution d’un nouveau nom. Par exemple, Ésaü dut son nom d’Édom (qui signifie " Rouge ") au plat de lentilles, plat rouge pour lequel il vendit son droit d’aînesse (Gn 25:30-34)."

Source : http://hlybk.pagesperso-orange.fr/bible/noms-bible.htm

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Rene philippe

Rene philippe

Marmhonie a écrit:DIEU VEUT CHANGER VOTRE NOM

"Lorsque nous acceptons de devenir enfant de Dieu, nos vies et nos caractères changent. Bien sûr, cela à condition de laisser Dieu se manifester en nous et de crucifier spirituellement notre vieille nature.

À l'époque biblique, lorsqu'un enfant naissait, souvent les parents ne lui donnaient pas de nom dans l'immédiat, à l'exception d'une circonstance particulière entourant la naissance. Dans un premier temps l'enfant portait le nom de son père. Ainsi, s'il s'appelait Joseph alors l'enfant prenait le nom de "Bar Joseph", ce qui signifie : "le fils de Joseph". En grandissant, le caractère de l'enfant se révélait et c'est alors seulement qu'on lui donnait un nom qui était le reflet de sa personnalité.

Une des choses extraordinaires et merveilleuses que nous trouvons à travers la Bible est de voir que Dieu change les noms et au-delà des mots, il change le caractère.

Voici plusieurs exemples :

- Simon, l'homme en "dents de scie", devient Pierre, une "colonne de l'église primitive"
- Saul de Tarse, le persécuteur d'église, devient l'apôtre Paul, un fondateur d'église
- Jacob, le trompeur, devient Israël le père des douze tribus
- Etc.

Dieu a la capacité de voir votre devenir plus que votre passé. Une rencontre personnelle avec Dieu change votre vie à jamais."

Source : http://www.topchretien.com/topmessages/view/3827/dieu-veut-changer-votre-nom.html

Merci Michel pour toutes ces infos très intéressantes. Néanmoins, quelque chose me gêne dans le lien ci-dessus que tu nous donnes. Ce Patrice Martorano, que je ne connais pas, me semble un peu "intéressé"; quelques versets d'abord :

Matthieu 10:8 : "Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement"

1 Corinthiens 9:17 : "Si j’accomplis cela de bon gré, j’ai une récompense ; mais si je le fais contre mon gré, toujours est-il qu’une gestion m’a été confiée. 18 Quelle est donc ma récompense ? C’est qu’en annonçant la bonne nouvelle je peux fournir la bonne nouvelle gratuitement, afin de ne pas abuser de mon droit dans la bonne nouvelle."

Quelques bizarreries ensuite :

Importance concernant le changement des noms dans la bible. 110

Importance concernant le changement des noms dans la bible. 210

Importance concernant le changement des noms dans la bible. 310

Importance concernant le changement des noms dans la bible. 410

Il se peut que ce monsieur soit une référence dans une église, mais s'il vient frapper à ma porte, j'aurais tendance à me méfier. C'est personnel bien sûr. heu

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
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Merci cher René Philippe pour cette analyse pertinente, tu as bien fait de nous montrer que ce Patrice est intéressé quelque part. Prudence donc avec raison le concernant.,

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Rene philippe

Rene philippe

Marmhonie a écrit:Merci cher René Philippe pour cette analyse pertinente, tu as bien fait de nous montrer que ce Patrice est intéressé quelque part. Prudence donc avec raison le concernant.,
De rien Michel, et encore, je n'ai pas tout montré heu

Marmhonie

Marmhonie
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Jacob lutte avec Dieu - son nom est changé en Israël.

Genèse 32- 25 à 33 :
"Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. L’homme dit : " Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. " Jacob répondit : " Je ne te lâcherai que si tu me bénis. " L’homme demanda : " Quel est ton nom ? " Il répondit : " Jacob. " Il reprit : " Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. " Jacob demanda : " Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie. " Mais il répondit : " Pourquoi me demandes-tu mon nom ? " Et là il le bénit. Jacob appela ce lieu Penouël (c’est-à-dire : Face de Dieu), " car, disait-il, j’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. " Au lever du soleil, il passa le torrent à Penouël. Il resta boiteux de la hanche. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, les fils d’Israël ne mangent pas le muscle qui est au creux de la hanche, car c’est là que Jacob avait été touché."
Bible de la Liturgie 2013.

Importance concernant le changement des noms dans la bible. Image-4f221d7

NOM
Mot ou groupe de mots désignant un individu, un lieu, un animal, une plante ou un objet. Par “ nom ”, on peut entendre la réputation de quelqu’un ou l’individu lui-même.

“ Toute famille au ciel et sur la terre doit son nom ” à Jéhovah Dieu (Ép 3:14, 15). Il forma en effet le premier couple humain et permit à Adam et Ève d’avoir des enfants. On peut donc dire que toutes les lignées de la terre lui doivent leur nom. Il est également le Père de sa famille céleste. Et tout comme il appelle les étoiles sans nombre par leurs noms (Ps 147:4), il a sans aucun doute attribué un nom aux anges. — Jg 13:18.

Le cas de la manne, que Jéhovah fournit miraculeusement, est un exemple intéressant de la manière dont une chose tout à fait nouvelle recevait un nom. Lorsqu’ils virent cet aliment pour la première fois, les Israélites demandèrent : “ Qu’est-ce ? ” (man houʼ ?) (Ex 16:15). C’est apparemment la raison pour laquelle ils l’appelèrent “ manne ”, mot qui signifie probablement “ Qu’est-ce ? ” — Ex 16:31.

Les biblistes ne sont pas d’accord sur l’origine de certains noms, sur les racines qui les composent et sur leur sens. C’est pourquoi les significations proposées pour les noms bibliques diffèrent d’un ouvrage de référence à un autre. Dans le présent ouvrage, la première autorité consultée pour déterminer la signification des noms est la Bible elle-même. On en a un exemple dans la signification du nom Babel. En Genèse 11:9, Moïse écrivit : “ C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que Jéhovah avait confondu le langage de toute la terre. ” Ici, Moïse fait un lien entre Babel et la racine verbale balal (confondre), indiquant ainsi que “ Babel ” signifie “ Confusion ”.

Les noms bibliques consistent en des éléments uniques, des groupes de mots ou des phrases ; ceux qui comptent plus d’une syllabe ont souvent des formes abrégées. Quand la Bible ne précise pas l’origine d’un nom, on s’est efforcé de déterminer sa racine ou ses composants au moyen de dictionnaires modernes estimés. Le dictionnaire utilisé pour déterminer les racines des noms hébreux et araméens est le Lexicon in Veteris Testamenti Libros (par L. Koehler et W. Baumgartner, Leyde, 1958), dont une partie a été révisée. En ce qui concerne les noms grecs, c’est principalement la neuvième édition de A Greek-English Lexicon (par H. Liddell, R. Scott, H. Jones, Oxford, 1968) qui a été consultée. On s’est ensuite servi des traductions données dans Les Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau pour attribuer un sens à ces racines. Par exemple, le nom Elnathân est formé des racines ʼÉl (Dieu) et nathan (donner) ; il signifie donc “ Dieu a donné ”. — Voir Gn 28:4, où nathan est rendu par “ a donné ”.

Noms d’animaux et de plantes.
Jéhovah Dieu accorda au premier homme Adam le privilège de nommer les créatures inférieures (Gn 2:19). Les noms qui furent donnés étaient sans doute descriptifs, comme le laisse supposer le nom hébreu de certains animaux ou même de certaines plantes. Le mot hébreu voulant dire “ âne ” (ḥamôr) dérive, semble-t-il, d’une racine qui signifie “ devenir rouge ”, par allusion à la couleur habituelle de cet animal. Le nom hébreu de la tourterelle (tôr ou tor) imite manifestement le cri plaintif de l’oiseau : “ tour-r-r tour-r-r. ” L’expression “ celui qui se réveille ” désigne l’amandier, probablement parce que cet arbre est un des premiers à fleurir.

Noms de lieux et caractéristiques topographiques.
Des hommes donnèrent parfois leur nom, le nom d’un de leurs enfants ou celui d’un de leurs ancêtres à un lieu. Le meurtrier Caïn, par exemple, construisit une ville et lui attribua le nom de son fils Hénok (Gn 4:17). Nobah appela Qenath, la ville qu’il avait conquise, de son propre nom (Nb 32:42). Après avoir pris Léshem, les Danites l’appelèrent Dân, du nom de leur ancêtre. — Jos 19:47 ; voir aussi Dt 3:14.

Comme ce fut le cas d’autels (Ex 17:14-16), de puits (Gn 26:19-22) et de sources (Jg 15:19), des lieux reçurent souvent un nom d’après des événements qui s’y étaient produits. En voici quelques exemples : Babel (Gn 11:9), Jéhovah-Yiré (Gn 22:13, 14), Béer-Shéba (Gn 26:29-33), Béthel (Gn 28:10-19), Galéed (Gn 31:44-47), Soukkoth (Gn 33:17), Abel-Mitsraïm (Gn 50:11), Massa et Meriba (Ex 17:7), Tabéra (Nb 11:3), Qibroth-Hattaava (Nb 11:34), Horma (Nb 21:3), Guilgal (Jos 5:9), la Basse Plaine d’Akor (Jos 7:26) et Baal-Peratsim. — 2S 5:20.

Dans certains cas, des caractéristiques physiques furent à l’origine du nom de lieux, de montagnes et de fleuves. Les villes de Guéba et de Guibéa (c’est-à-dire “ Colline ”, dans les deux cas) devaient sans doute leur nom au fait qu’elles étaient bâties sur des collines. Il semble que le Liban (“ Blanc [Montagne Blanche] ”) tire son nom des nuances claires de ses escarpements et de ses cimes calcaires, à moins qu’il ne le doive à ses sommets qui sont enneigés la majeure partie de l’année. Suivant qu’elles étaient situées près d’un puits, d’une source ou d’un cours d’eau, les villes reçurent souvent des noms comportant le préfixe “ én ” ou “ en ” (source), “ béer ” (puits) et “ abel ” (cours d’eau).

D’autres noms de villes dérivaient de caractéristiques telles que leur étendue, leurs activités ou leur production : par exemple Bethléhem (qui signifie “ Maison du Pain ”), Bethsaïda (Maison du Chasseur [ou du Pêcheur]), Gath (Pressoir) et Bétser (Lieu Inaccessible).

Des lieux reçurent également des noms d’animaux et de plantes, souvent dans des appellations composées. Entre autres Ayyalôn (Lieu de la Biche, Lieu du Cerf), En-Guédi (Source du Chevreau), En-Églaïm (Source de Deux Veaux), Aqrabbim (Scorpions), Baal-Tamar (Propriétaire du Palmier) et En-Tappouah (Source du Pommier).

“ Beth ” (qui signifie “ maison ”), “ baal ” (propriétaire, maître) et “ qiriath ” (ville) formaient souvent la première partie de noms composés.

Noms de personnes.
Dans les premiers temps de l’histoire biblique, les enfants recevaient un nom à leur naissance. Toutefois, par la suite, les garçons hébreux ne furent nommés qu’au moment de leur circoncision, le huitième jour (Lc 1:59 ; 2:21). C’était habituellement le père ou la mère qui donnait un nom à l’enfant (Gn 4:25 ; 5:29 ; 16:15 ; 19:37, 38 ; 29:32). Mais il y eut une exception notable à cette règle dans le cas du fils que Boaz eut de Ruth. Ce furent les voisines de Naomi, belle-mère de Ruth, qui appelèrent le garçon Obed (c’est-à-dire “ Serviteur, Quelqu’un qui sert ”) (Ru 4:13-17). Dans certains cas, des parents furent guidés par Dieu dans le choix du nom de leurs enfants. Parmi ceux qui reçurent leur nom de cette façon, il y eut Yishmaël (Dieu entend [écoute]) (Gn 16:11), Isaac (Rire) (Gn 17:19), Salomon (d’une racine qui signifie “ paix ”) (1Ch 22:9) et Jean (équivalent français de Yehohanân, qui signifie “ Jéhovah a témoigné de la faveur, Jéhovah a été compatissant ”). — Lc 1:13.

Les noms attribués sous la direction divine avaient souvent une signification prophétique.
Le nom du fils d’Isaïe Maher-Shalal-Hash-Baz (c’est-à-dire “ Dépêche-toi, ô Butin ! Il s’est hâté au Pillage ” ou “ Se dépêchant vers le Butin, Il s’est hâté au Pillage ”) montrait que le roi d’Assyrie soumettrait Damas et Samarie (Is 8:3, 4). Le nom du fils d’Hoshéa, Yizréel (Dieu sèmera), mettait l’accent sur le fait qu’on demanderait des comptes à la maison de Yéhou (Ho 1:4). Les noms des deux autres enfants qu’eut la femme d’Hoshéa, Lo-Rouhama ([Celle à qui l’on n’avait] pas fait Miséricorde) et Lo-Ammi (Pas mon Peuple), indiquaient que Jéhovah rejetterait Israël (Ho 1:6-10). Dans le cas du Fils de Dieu, le nom Jésus (Jéhovah est salut) annonçait prophétiquement le rôle qu’il jouerait en qualité de Sauveur, ou moyen de salut, désigné par Jéhovah. — Mt 1:21 ; Lc 2:30.

Le nom d’un enfant
avait souvent un rapport avec les circonstances de sa naissance ou les sentiments qui animaient son père ou sa mère (Gn 29:32–30:13, 30:17-20, 22-24 ; 35:18 ; 41:51, 52 ; Ex 2:22 ; 1S 1:20 ; 4:20-22). Ève appela son premier-né Caïn (Chose produite), car, dit-elle, “ j’ai produit un homme avec l’aide de Jéhovah ”. (Gn 4:1.) Au fils qui lui naquit après le meurtre d’Abel, Ève donna le nom de Seth (Assigné, Mis, Placé) parce qu’elle considérait qu’il remplaçait son frère (Gn 4:25). Isaac appela le plus jeune de ses jumeaux du nom de Jacob (Celui qui saisit le talon, Supplanteur) parce qu’en naissant le garçon tenait le talon d’Ésaü, son frère. — Gn 25:26 ; voir aussi le cas de Pérets en Gn 38:28, 29.

Parfois, c’était l’apparence du bébé à sa naissance qui lui valait son nom. Ainsi, le premier-né d’Isaac fut appelé Ésaü (Velu) parce qu’il vint au monde extraordinairement velu. — Gn 25:25.

Les noms d’enfants étaient souvent associés au mot El (qui signifie “ Dieu ”) ou à une abréviation du nom divin Jéhovah. Ils exprimaient parfois l’espoir des parents, leur gratitude d’avoir des descendants ou leurs remerciements à Dieu. Par exemple, Yéhdia (peut-être : Que Jéhovah se réjouisse), Elnathân (Dieu a donné), Yebérékia (Jéhovah bénit), Yonathân (Jéhovah a donné), Yehozabad (probablement : Jéhovah a fait cadeau), Eldad (peut-être : Dieu a aimé), Abdiël (Serviteur de Dieu), Daniel (Mon juge, c’est Dieu), Yehotsadaq (probablement : Jéhovah déclare juste) et Pelatia (Jéhovah a fait échapper).

Les mots “ ab ” (père), “ ah ” (frère), “ am ” (peuple), “ bath ” (fille) et “ ben ” (fils) constituaient une partie de noms composés comme Abida (Père [m’]a connu), Abiya (Mon père, c’est Jéhovah), Ahiézer (Mon frère est secours, une personne qui vient en aide), Ammihoud (Mon peuple est dignité), Amminadab (Mon peuple est disposé [noble, généreux]), Bath-Shéba (Fille d’Abondance, peut-être : Fille [née] le Septième [jour]) et Ben-Hanân (Fils de Celui qui témoigne de la faveur, Fils de Celui qui est compatissant). Les termes “ mélek ” (roi), “ adon ” (seigneur) et “ baal ” (propriétaire, maître) étaient eux aussi associés à d’autres mots pour former des noms composés comme Abimélek (Mon père est roi), Adoniya (Jéhovah est Seigneur) et Baal-Tamar (Propriétaire du Palmier).

Les noms d’animaux ou de plantes
inspirèrent également des noms de personnes, tels Débora (Abeille), Dorcas ou Tabitha (Gazelle), Yona (Colombe), Rachel (Brebis), Shaphân (Daman) et Tamar (Palmier).

Ainsi que l’indique la répétition de certains noms dans les listes généalogiques, il était apparemment devenu courant de donner à un enfant le nom d’un parent (voir 1Ch 6:9-14, 34-36). Voilà pourquoi les parents et les connaissances d’Élisabeth élevèrent des objections lorsqu’elle voulut appeler son bébé Jean. — Lc 1:57-61 ; voir GÉNÉALOGIE (Répétition de noms).

Au Ier siècle de n. è., il n’était pas rare que des Juifs, particulièrement ceux qui vivaient hors d’Israël ou dans les villes à populations juive et gentile mélangées, portent à la fois un nom hébreu ou araméen et un nom latin ou grec. C’est peut-être la raison pour laquelle Dorcas était appelée aussi Tabitha et l’apôtre Paul, Saul.

On considérait parfois le nom comme le reflet de la personnalité ou des particularités de celui qui le portait.
Au sujet de son frère, Ésaü déclara : “ N’est-ce pas pour cela qu’on l’appelle du nom de Jacob [Celui qui saisit le talon, Supplanteur], en ce qu’il devait me supplanter ces deux fois ? Mon droit d’aînesse, il l’a déjà pris, et voilà que maintenant il a pris ma bénédiction ! ” (Gn 27:36). À propos de son mari, Abigaïl fit cette remarque : “ Tel son nom, tel est-il. Nabal [Insensé, Stupide] c’est son nom, et il y a chez lui de la folie. ” (1S 25:25). Estimant que son nom ne lui convenait plus après tous les malheurs qui l’avaient accablée, Naomi demanda : “ Ne m’appelez pas Naomi [Mon charme]. Appelez-moi Mara [Amère], car le Tout-Puissant a rendu les choses très amères pour moi. ” — Ru 1:20.

Changements de noms ou nouveaux noms.
Quelquefois, pour une raison précise, on changeait le nom d’une personne ou on lui donnait un nom supplémentaire. Alors qu’elle se mourait, Rachel appela son enfant nouveau-né Ben-Oni (Fils de mon Deuil), mais son mari Jacob lui choisit le nom de Benjamin (Fils de la droite) (Gn 35:16-18). Jéhovah changea le nom d’Abram (Père est élevé) en celui d’Abraham (Père d’une foule [multitude]), et le nom de Saraï (peut-être : Querelleuse) en celui de Sara (Princesse), ces deux nouveaux noms étant prophétiques (Gn 17:5, 6, 15, 16). Devant la persévérance avec laquelle Jacob lutta avec un ange, Dieu lui dit : “ On ne t’appellera plus du nom de Jacob, mais Israël [Celui qui lutte (Celui qui persévère) avec Dieu, ou : Dieu lutte], car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, si bien qu’à la fin tu l’as emporté. ” (Gn 32:28). Ce changement de nom était un gage de la bénédiction divine et il fut confirmé par la suite (Gn 35:10). Vraisemblablement, donc, lorsque les Écritures parlent en termes prophétiques d’un “ nom nouveau ”, il s’agit d’un nom qui représenterait très bien celui qui le porte. — Is 62:2 ; 65:15 ; Ré 3:12.

Une personne élevée à une haute position gouvernementale ou à qui on octroyait un privilège spécial recevait parfois un nouveau nom. Puisque ce nom lui était donné par un supérieur, il pouvait aussi indiquer que le porteur du nom nouveau était soumis à celui qui le lui donnait. Lorsqu’il devint l’administrateur des vivres de l’Égypte, Joseph reçut le nom de Tsaphnath-Panéah (Gn 41:44, 45). Quand Pharaon Néko établit Éliaqim comme roi vassal en Juda, il changea son nom en celui de Yehoïaqim (2R 23:34). Neboukadnetsar agit de même lorsqu’il fit de Mattania son vassal : il changea son nom en celui de Tsidqiya (2R 24:17). Daniel et ses trois compagnons hébreux, Hanania, Mishaël et Azaria, se virent attribuer des noms babyloniens après avoir été choisis pour recevoir une formation spéciale à Babylone. — Dn 1:3-7.

Parfois, un événement dans la vie d’une personne pouvait également entraîner l’attribution d’un nouveau nom. Par exemple, Ésaü dut son nom d’Édom (qui signifie “ Rouge ”) au plat de lentilles, plat rouge pour lequel il vendit son droit d’aînesse. — Gn 25:30-34.

Noms d’anges.
La Bible ne mentionne le nom que de deux anges, Gabriel (Personne robuste de Dieu) et Mikaël (Qui est comme Dieu ?). Peut-être pour éviter d’être l’objet d’une vénération ou d’honneurs excessifs, des anges cachèrent parfois leur identité à ceux à qui ils apparurent. — Gn 32:29 ; Jg 13:17, 18.

Qu’implique le fait de connaître le nom de Dieu ?
La création atteste l’existence de Dieu, mais ne révèle pas son nom (Ps 19:1 ; Rm 1:20). Connaître le nom divin implique beaucoup plus que de savoir quel est ce nom (2Ch 6:33). En fait, cela signifie connaître la Personne qu’est Dieu : ses desseins, ses actions et ses qualités, que révèle sa Parole (voir 1R 8:41-43 ; 9:3, 7 ; Ne 9:10). C’est ce que montre le cas de Moïse, un homme que Jéhovah ‘ connaissait de nom ’, autrement dit qu’il connaissait intimement (Ex 33:12). Moïse eut l’honneur de voir une manifestation de la gloire de Dieu et d’entendre ‘ proclamer le nom de Jéhovah ’. (Ex 34:5.) Par proclamation il ne s’agissait pas simplement de la répétition du nom “ Jéhovah ”, mais de l’énoncé des attributs et des actions de Dieu. “ Jéhovah, Jéhovah, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et abondant en bonté de cœur et en vérité, conservant la bonté de cœur à des milliers, pardonnant la faute et la transgression et le péché, mais en aucun cas il n’accordera l’exemption de punition, faisant venir la punition pour la faute des pères sur les fils et sur les petits-fils, sur la troisième génération et sur la quatrième génération. ” (Ex 34:6, 7). De même, le chant de Moïse, qui contient ces paroles : “ Car je proclamerai le nom de Jéhovah ”, parle des relations que Dieu entretenait avec Israël et décrit sa personnalité. — Dt 32:3-44.

Sur terre, Jésus Christ ‘ manifesta le nom de son Père ’ à ses disciples (Jn 17:6, 26). Certes, les disciples connaissaient déjà ce nom et étaient familiarisés avec les actions de Dieu consignées dans les Écritures hébraïques, mais ils parvinrent à une connaissance bien meilleure et bien plus extraordinaire de Jéhovah grâce à Celui “ qui est dans le sein du Père ”. (Jn 1:18.) En faisant les œuvres de son Père et en ne parlant pas de son propre fonds, mais en disant les paroles de son Père, Christ Jésus le représenta parfaitement (Jn 10:37, 38 ; 12:50 ; 14:10, 11, 24). C’est pourquoi il put déclarer : “ Qui m’a vu a vu le Père aussi. ” — Jn 14:9.

Cela démontre que les seuls à connaître vraiment le nom de Dieu sont ses serviteurs obéissants (voir 1Jn 4:8 ; 5:2, 3). C’est à ceux-là que s’applique la promesse de Jéhovah rapportée en Psaume 91:14 : “ Je vais le protéger parce qu’il a appris à connaître mon nom. ” Le nom par lui-même ne renferme pas de pouvoirs magiques, mais Celui qu’il désigne peut offrir une protection à ceux qui lui sont attachés. En somme, le nom représente Dieu lui-même. Voilà pourquoi le livre des Proverbes déclare : “ Le nom de Jéhovah est une tour forte. Le juste y court et se trouve protégé. ” (Pr 18:10). C’est ce que fait quiconque jette son fardeau sur Jéhovah (Ps 55:22). Pareillement, aimer son nom (Ps 5:11), chanter des louanges à ce nom (Ps 7:17), l’invoquer (Gn 12:Cool, lui rendre grâces (1Ch 16:35), jurer par ce nom (Dt 6:13), s’en souvenir (Ps 119:55), le craindre (Ps 61:5), le rechercher (Ps 83:16), lui faire confiance (Ps 33:21), l’exalter (Ps 34:3) et espérer en lui (Ps 52:9), c’est faire tout cela par rapport à Jéhovah lui-même. Parler en termes injurieux du nom divin revient à blasphémer contre Dieu. — Lv 24:11, 15, 16.

Jéhovah est jaloux pour son nom ;
il ne tolère ni rivalité ni infidélité en matière de culte (Ex 34:14 ; Éz 5:13). Il ordonna aux Israélites de ne pas même mentionner le nom d’autres dieux (Ex 23:13). Mais puisque le nom de plusieurs faux dieux apparaît dans la Bible, l’interdiction portait certainement sur l’utilisation du nom de ces faux dieux dans le cadre d’un culte.

Israël était le peuple qui portait le nom de Dieu,
et en ne se conformant pas à Ses commandements justes ce peuple profana ou souilla le nom de Dieu (Éz 43:8 ; Am 2:7). Comme l’infidélité des Israélites leur valut d’être punis par Dieu, cela donna aux autres nations l’occasion de parler sans respect du nom divin (voir Ps 74:10, 18 ; Is 52:5). Ne reconnaissant pas que le châtiment venait de Jéhovah, ces nations attribuaient à tort les malheurs qui frappaient Israël au fait que Jéhovah était incapable de protéger son peuple. C’est pour laver son nom d’un tel opprobre que Jéhovah agit et ramena un reste d’Israël dans son pays. — Éz 36:22-24.

En se manifestant de diverses façons, Jéhovah fit en sorte qu’on se souvienne de son nom. Des autels furent dressés aux endroits où ces événements eurent lieu. — Ex 20:24 ; voir aussi 2S 24:16-18 ; voir JÉHOVAH.

Le nom du Fils de Dieu.
Parce que Jésus Christ resta fidèle jusqu’à la mort, son Père le récompensa en lui accordant une position supérieure et “ le nom qui est au-dessus de tout autre nom ”. (Ph 2:5-11.) Tous ceux qui désirent hériter de la vie doivent reconnaître ce que ce nom représente (Ac 4:12), et notamment la position que Jésus occupe en tant que Juge (Jn 5:22), Roi (Ré 19:16), Grand Prêtre (Hé 6:20), Rédempteur (Mt 20:28) et Agent principal du salut. — Hé 2:10 ; voir JÉSUS CHRIST.

“ Roi des rois ” et “ Seigneur des seigneurs ”,
Christ Jésus doit aussi prendre la tête des armées célestes pour faire la guerre avec justice. Chargé d’exécuter la vengeance divine, il doit avoir une puissance et des qualités que ses ennemis ne lui connaissent pas du tout. Dès lors, on comprend pourquoi “ il a un nom écrit que personne ne connaît, sauf lui ”. — Ré 19:11-16.

Diverses utilisations du mot “ nom ”.
Un nom particulier pouvait être “ invoqué ” sur une personne, une ville ou un édifice. Lorsque Jacob adopta les fils de Joseph comme les siens propres, il déclara : “ Que mon nom soit invoqué sur eux ainsi que le nom de mes pères, Abraham et Isaac. ” (Gn 48:16 ; voir aussi Is 4:1 ; 44:5). Le nom de Jéhovah était invoqué sur les Israélites, ce qui indiquait qu’ils étaient son peuple (Dt 28:10 ; 2Ch 7:14 ; Is 43:7 ; 63:19 ; Dn 9:19). Jéhovah mit aussi son nom sur Jérusalem et sur le temple, montrant qu’il les acceptait comme le centre de son culte (2R 21:4, 7). Yoab préféra ne pas parachever la prise de la ville de Rabba afin que son nom ne soit pas invoqué sur elle, autrement dit que le mérite de cette action ne lui soit pas attribué. — 2S 12:28.

Le nom de celui qui mourait sans avoir engendré de descendant mâle était en quelque sorte “ retranché ”. (Nb 27:4 ; 2S 18:18.) La disposition du mariage léviratique prévue par la Loi mosaïque avait donc pour but de perpétuer le nom du défunt (Dt 25:5, 6). En revanche, la destruction d’une nation, d’un peuple ou d’une famille entraînait l’effacement de son nom. — Dt 7:24 ; 9:14 ; Jos 7:9 ; 1S 24:21 ; Ps 9:5.

Parler ou agir ‘ au nom de ’ quelqu’un,
c’est être son représentant (Ex 5:23 ; Dt 10:8 ; 18:5, 7, 19-22 ; 1S 17:45 ; Est 3:12 ; 8:8, 10). Pareillement, recevoir une personne au nom de quelqu’un, c’est reconnaître ce quelqu’un. Par conséquent, ‘ recevoir un prophète en nom de prophète ’ signifie le recevoir parce qu’il est tel (Mt 10:41, BA, note). Enfin, baptiser “ au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint ” suppose qu’on reconnaît le Père, le Fils et l’esprit saint. — Mt 28:19.

Réputation et renommée.
Dans les Écritures, le mot “ nom ” emporte souvent l’idée de renommée ou de réputation (1Ch 14:17, note). Amener un mauvais renom sur quelqu’un, c’était porter contre lui une fausse accusation, salir sa réputation (Dt 22:19). L’homme dont le ‘ nom était rejeté comme mauvais ’ était perdu de sa bonne réputation (Lc 6:22). C’est pour se faire “ un nom célèbre ” par provocation envers Jéhovah qu’après le déluge les hommes entreprirent de bâtir une tour et une ville (Gn 11:3, 4). En revanche, Jéhovah promit à Abram de rendre grand son nom s’il quittait son pays et sa parenté et allait dans un autre pays (Gn 12:1, 2). Cette promesse se réalisa puisqu’à ce jour peu d’hommes du passé ont un nom aussi grand que celui d’Abraham, surtout pour avoir exercé une foi remarquable. D’ailleurs, aujourd’hui encore des millions d’individus se prétendent héritiers de la bénédiction abrahamique en vertu de leur origine. De même, Jéhovah rendit grand le nom de David en bénissant ce dernier et en lui accordant des victoires sur les ennemis d’Israël. — 1S 18:30 ; 2S 7:9.

Source : http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200003177

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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Merci pour ses exelentes recherches qui nous montre qu'un nom à beaucoup d'importance mais de significations.

Josué

Josué
Administrateur

Importance concernant le changement des noms dans la bible. Nom_di10

Josué

Josué
Administrateur

Il arrivait aussi que le nom d'une personne était changé dans le cours de sa vie, par suite d'une destination divine nouvelle, d'une promesse, ou d'un changement de dispositions, soit que le nouveau nom remplaçât entièrement l'ancien, soit qu'il en prît la place petit à petit, et que le surnom finît par éclipser le nom véritable, Abraham pour Abram, Israël pour Jacob, Josué pour Osée, Pierre pour Simon, Barnabas pour Joses, etc. Le nom des rois changeait souvent à leur avènement (2R 23:34; 24:17), exemple que les princes-papes ont imité. Il en était de même de personnes subalternes dans des moments importants de leur vie (No 13:17 ; Jn 1:42 ; Ac 4:36), comme les moines, à leur entrée dans le cloître, prennent, pour ensevelir leur passé, un nom nouveau, qui est censé en faire des hommes nouveaux. Nathan donne à son royal élève le nom de Jédidja (2S 12:25). Éliakim fut nommé Jéhojakim par Pharaon-Néco qui, par ce changement, voulut rendre sensible la dépendance du roi de Juda (2R 23:34).

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Tout ce qui existe porte un nom , et tout ce qui a un nom porte un sens.

kaboo

kaboo

Bonjour. Cool

Merci à tous pour vos réponses et échanges. bizzou

Eh oui, qu'on le veuille ou non, à priori, le fait de changer de nom engage mais ... à quoi ?

Apocalypse 2:16
Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l'épée de ma bouche.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra
je donnerai de la manne cachée, et
je lui donnerai un caillou blanc;
et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit.
Exode 16:33
Et Moïse dit à Aaron: Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant l'Eternel, afin qu'il soit conservé pour vos descendants.

Ésaïe 56:5
Je donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom Préférables à des fils et à des filles; Je leur donnerai un nom éternel, Qui ne périra pas.

Ésaïe 62:2
Alors les nations verront ton salut, Et tous les rois ta gloire; Et l'on t'appellera d'un nom nouveau, Que la bouche de l'Eternel déterminera.

Ésaïe 65:15
Vous laisserez votre nom en imprécation à mes élus; Le Seigneur, l'Eternel, vous fera mourir, Et il donnera à ses serviteurs un autre nom.

Jean 6:49
Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.

Apocalypse 2:7
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises: A celui qui vaincra je donnerai à manger de l'arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.

Apocalypse 2:11
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises: Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort.

Apocalypse 3:12
Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus;
j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

Apocalypse 14:3
Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n'est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre.

Apocalypse 19:12
Ses yeux étaient comme une flamme de feu; sur sa tête étaient plusieurs diadèmes; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n'est lui-même;

Apocalypse 19:16
Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit: Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

On voit bien ici que l'importance du nom va au delà des livres inspirés et/ou révélés. study

@+ :boukk

chico.

chico.

Sa engage a respecter le sens et la signification de ce nouveau nom.
C'est là mon humble avis.

samuel

samuel
Administrateur

Le nom qui est aussi le renom , la renommée . Voir Genése 6:4 , 11:4 ,aussi Nombre 16 :2 et Deutéronome 32:3.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Cher kaboo,

Tu as oublié de citer tes références car dans tes citations, il y en a qui sont fautives.
Dans ce cas, impossible de te répondre précisément, parce qu'il faut vérifier pourquoi le traducteur les commet. Et sans référence, pas de travail possible.

C'est très important pour toi, envers toi-même, de ne pas être superficiel. Le sujet est sérieux, il importe que tu le restes aussi.
À te lire pour approfondir.

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chico.

chico.

La création atteste l’existence de Dieu, mais ne révèle pas son nom (Ps 19:1 ; Rm 1:20). Connaître le nom divin implique beaucoup plus que de savoir quel est ce nom (2Ch 6:33). En fait, cela signifie connaître la Personne qu’est Dieu : ses desseins, ses actions et ses qualités, que révèle sa Parole.

chico.

chico.

Les hébreux utilisaient les noms seuls ou accompagnés , d'un surnom ;les grecs portaient un nom de famille tiré de celui de l'ancêtre supposé , puis accolèrent celui de père et celui de la région de naissance ; les romains portaient un prénom auquel on ajoutait celui de la gent de la famille d'où l'on sortait.
Chaque nom porte sa propre histoire .

Lechercheur



Chez les Orientaux et, en particulier, chez les Hébreux, tous les noms avaient, en règle générale, une signification appellative plus ou moins claire et simple, comme cela se voit encore assez souvent chez les peuples modernes, et, en français, dans des noms tels que Dumoulin, Deschamps, Leroy, Hardy, Agricol, Legendre, etc. C’étaient ordinairement les mères qui donnaient le nom aux enfants, et ce nom rappelait, soit les circonstances qui avaient précédé ou accompagné leur naissance, soit des préoccupations, des craintes ou des désirs, des souvenirs ou des vœux.

samuel

samuel
Administrateur

Il existe plusieurs exemples dans la bible de changement de nom.
Le plus connu c'est celui d'Abram qui a été changé en Abraham.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

De l'importance des noms dans la Sainte Bible


Marie, par exemple
MARIE, nom de la Vierge ; la forme savante Maria se retrouve dans quelques noms de famille Maria est une adaptation gréco-latine de l’hébreu Miriam (le nom Miriam, Myrian, Myriam est relativement peu employé parmi les Juives du sud de la France), influencé sans doute par le latin Marius et sa famille, nombreux hypocoristiques. Il est souvent difficile de distinguer entre le nom biblique et le gentilice féminin de Marius.
Étude scientifique

Le Nom de Dieu
Celui qui a donné le pouvoir à l’homme de dénommer, s’est réservé le droit de se nommer lui-même, en prenant le risque inouï, que son nom soit déformé, bafoué, et ce qui est le comble escamoté et oublié, par ceux qui devraient le servir, l’aimer et le vénérer comme un Père !

Dieu dit à Moïse Exode 20 :24 Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. Dieu par la bouche de Moïse parla à pharaon et dit ceci : Exode 9 :16 Mais, je t'ai laissé subsister, afin que tu vois ma puissance, et que l'on publie mon nom par toute la terre.
Dieu dit Psaumes 89 :24 Ma fidélité et ma bonté seront avec lui, Et sa force s'élèvera par mon nom.

En revanche l’ennemi de nos âmes fait tout ce qu’il peut pour nous le faire oublier : Jérémie 23 :27 Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple Par les songes que chacun d'eux raconte à son prochain, Comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal.

Considérant donc ces quatre versets et bien d’autres ; Si Dieu nous commande de publier son nom ; c’est semble-t-il que nous devons le faire sans autres appréhensions que celle d’obéir avec le plus grand zèle.

Avec cette prophétie pour bannière : Matthieu 10 :22 Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.
Le Nom divin

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Josué

Josué
Administrateur

NOM

 
Ce mot est souvent employé par les auteurs bibliques avec une signification un peu spéciale, particulière à l'antiquité. Dans nos langues modernes, un nom désigne simplement un objet ou une personne. Cependant, lorsqu'il s'agit d'une personne, l'habitude de la désigner toujours par le même nom engendre facilement l'illusion que ce nom lui convient particulièrement et qu'il y a autre chose, entre la personne et le nom, qu'un rapport fortuit. Cette illusion n'était pas reconnue, chez les anciens, comme une illusion. Il est difficile de dire quel rapport ils établissaient entre la personne et le nom. Eux-mêmes n'auraient peut-être pas pu l'exprimer clairement. Mais on approche de leur conception en disant que le nom était une sorte d'attribut, une sorte de manifestation, une sorte d'émanation de la personne. - C'est ainsi que dans le livre de l'Exode (Ex 23 : 20) il est dit de l'Ange (voyez ce mot) envoyé au peuple d'Israël, que le nom de Yahvé était en lui. Nous dirions aujourd'hui que Dieu lui-même était en lui. Dans le livre du Deutéronome (De 12:11) il est dit qu'au pays de Canaan, Dieu se réservera un lieu où résidera son nom. Dans d'autres passages on voit qu'il s'agit là de la présence de l'Eternel lui-même (par exemple : Psaume 20 : 2 «que Yahvé t'exauce au jour de la détresse; que le nom du Dieu de Jacob te protège ! »). Avec cette conception particulière, on comprend que le nom de Dieu, déjà digne de tout le respect des croyants, quand il est une simple désignation, soit devenu chez les Israélites, l'objet d'une très grande vénération, puisque ce nom, c'était presque Dieu lui-même. Ainsi s'explique le fait qu'au nombre des péchés capitaux condamnés par le Décalogue figure celui qui consiste à « prendre le nom de Dieu en vain ». Aucun chrétien ne rejette ce commandement, le troisième ; mais bien peu se rendent compte de l'importance considérable qu'il avait aux yeux des Israélites pieux. - Cette vénération du nom de Dieu finit même, chez eux, par verser dans la superstition. On en vint à ne pas oser prononcer ce nom, à en interdire l'usage. Le nom que nos versions actuelles traduisent : l'Eternel, et que les vieilles Bibles traduisaient : Jéhovah (nous lisons aujourd'hui : Yahvé), fut, pour ainsi dire, rayé des Ecritures. Sur les quatre lettres qui formaient le Nom, des signes furent placés, indiquant au lecteur qu'il fallait lire autrement et prononcer : le Seigneur (voir : Dieu). - On trouve dans le Nouveau Testament aussi le mot nom employé dans le sens particulier que nous venons de signaler. Il est évident que « croire au nom » de Jésus (1Jn 5:13), c'est croire en lui simplement. Demander à Dieu que son « nom soit sanctifié », c'est prier pour que la sainteté de Dieu lui-même soit reconnue et adorée de tous.

Marmhonie

Marmhonie
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Quele est la référence de ce texte copié ?
Merci d'avance.

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Josué

Josué
Administrateur

Changement de nom signifie changement dans la réalité de l'être.
c'était une coutume que de donner un nouveau nom à un personnage appelé à une dignité ou à une fonction nouvelles, Abram devient Abraham,Jacob devient Israël.

chico.

chico.

Les noms attribués sous la direction divine avaient souvent une signification prophétique. Le nom du fils d’Isaïe, Maher-Shalal-Hash-Baz (c’est-à-dire " Dépêche-toi, ô Butin ! Il s’est hâté au Pillage " ou " Se dépêchant vers le Butin, Il s’est hâté au Pillage ") montrait que le roi d’Assyrie soumettrait Damas et Samarie (Is 8:3, 4). Le nom du fils d’Hoshéa, Yizréel (Dieu sèmera), mettait l’accent sur le fait qu’on demanderait des comptes à la maison de Yéhou (Ho 1:4). Les noms des deux autres enfants qu’eut la femme d’Hoshéa, Lo-Rouhama ([Celle à qui l’on n’avait] pas fait Miséricorde) et Lo-Ammi (Pas mon Peuple), indiquaient que Yahwah rejetterait Israël (Ho 1:6-10). Dans le cas du Messie, le nom Jésus (Yahwah est salut) annonçait prophétiquement le rôle qu’il jouerait en qualité de Sauveur, ou moyen de salut, désigné par Yahwah (Mt 1:21 ; Lc 2:30).

Josué

Josué
Administrateur

Chez les Orientaux et, en particulier, chez les Hébreux, tous les noms avaient, en règle générale, une signification appellative plus ou moins claire et simple, comme cela se voit encore assez souvent chez les peuples modernes, et, en français, dans des noms tels que Dumoulin, Deschamps, Leroy, Hardy, Agricol, Legendre, etc. C’étaient ordinairement les mères qui donnaient le nom aux enfants, et ce nom rappelait, soit les circonstances qui avaient précédé ou accompagné leur naissance, soit des préoccupations, des craintes ou des désirs, des souvenirs ou des vœux. Ils faisaient ainsi connaître, tantôt un détail de l’histoire de l’enfant, tantôt les pressentiments de la mère ; on peut voir ce que dit l’Écriture au sujet des noms d’Ève, de Caïn, d’Abel, de Noé, etc. (Genèse 3:20; 4:1; 5:29; 29:32, etc.). Tous les noms hébreux commençant ou finissant par El, Éli, Jo, Jéh, tels que Elkana, Samuel, Éliakim, Josias, Jéhoachaz, etc., ont une signification dont Dieu est le sujet ou l’objet (Genèse 29:35). De même les noms araméens, assyriens ou phéniciens, dans lesquels se rencontrent les syllabes Bel, Bahal, Nébo et Nébu, ont trait aux faux dieux de ces nations. En français, nous avons les noms de Louis de Dieu, de Dieudonné, d’Espérandieu, qui rappellent l’antique usage des Hébreux. En allemand aussi Gottlieb, Ehregott, etc. D’autres noms, tels que Rachel, Thamar, Ketsiha, donnés plus généralement à des femmes, rappellent des idées aimables et gracieuses ; ce sont parfois des noms de fleurs ou de jolis animaux, rose, biche, etc. Plus tard, lorsqu’on a suffisamment usé du droit d’inventer, on se mit à donner aux enfants des noms déjà existants, que l’on choisit tantôt par goût, tantôt parmi ceux des parents les plus rapprochés ou les plus considérés. Le nom du père passait ordinairement à son fils aîné, ; Luc 1:61 ; parfois aussi le préfixe bar, qui signifie fils, s’ajoutait simplement au nom d’un homme pour désigner son fils, ainsi Barthélémi, Bartimée, Barjona, peut-être Barrabas ; les exemples de ce dernier mode appartiennent surtout aux derniers temps de la nation juive et à la domination romaine.

Josué

Josué
Administrateur

Changements de noms ou nouveaux noms.
Quelquefois, pour une raison précise, on changeait le nom d’une personne, ou on lui donnait un nom supplémentaire. Alors qu’elle se mourait, Rachel appela son enfant nouveau-né Ben-Oni (Fils de mon Deuil), mais son mari Jacob lui choisit le nom de Benjamin (Fils de la droite) (Gn 35:16-18). Yahwah changea le nom d’Abram (Père est élevé) en celui d’Abraham (Père d’une foule [multitude]), et le nom de Saraï (peut-être : Querelleuse) en celui de Sara (Princesse), ces deux nouveaux noms étant prophétiques (Gn 17:5, 6, 15, 16). Vraisemblablement, donc, lorsque les Écritures parlent en termes prophétiques d’un " nom nouveau ", il s’agit d’un nom qui représenterait très bien celui qui le porte (Is 62:2; 65:15; Ré 3:12).
Une personne élevée à une haute position gouvernementale ou à qui on octroyait un privilège spécial recevait parfois un nouveau nom. Puisque ce nom lui était donné par un supérieur, il pouvait aussi indiquer que le porteur du nom nouveau était soumis à celui qui le lui donnait. Lorsqu’il devint l’administrateur des vivres de l’Égypte, Joseph reçut le nom de Tsaphnath-Panéah (Gn 41:44, 45). Quand Pharaon Néko établit Éliaqim comme roi vassal en Juda, il changea son nom en celui de Yehoïaqim (2R 23:34). Neboukadnetsar agit de même lorsqu’il fit de Mattania son vassal : il changea son nom en celui de Tsidqiya (2R 24:17). Daniel et ses trois compagnons hébreux, Hanania, Mishaël et Azaria, se virent attribuer des noms babyloniens après avoir été choisis pour recevoir une formation spéciale à Babylone (Dn 1:3-7).
Parfois, un événement dans la vie d’une personne pouvait également entraîner l’attribution d’un nouveau nom. Par exemple, Ésaü dut son nom d’Édom (qui signifie " Rouge ") au plat de lentilles, plat rouge pour lequel il vendit son droit d’aînesse (Gn 25:30-34).

Josué

Josué
Administrateur


Références pour le Cahier (2018)
Références pour le Cahier Vie et ministère (octobre 2018)
à cause de mon nom : Dans la Bible, le terme « nom » désigne parfois la personne qui porte ce nom, sa réputation et tout ce qu’elle représente. Quand il est question de Jésus, le terme « nom » désigne aussi l’autorité et la position que son Père lui a données (Mt 28:18 ; Php 2:9, 10 ; Hé 1:3, 4). Jésus explique ici pourquoi les humains qui ne servent pas Dieu, c’est-à-dire le monde, feraient des choses contre ses disciples : parce qu’ils ne connaissent pas celui qui [l’]a envoyé. Connaître Dieu les aiderait à comprendre et à reconnaître ce que le nom de Jésus désigne (Ac 4:12). Ce nom désigne sa position de dirigeant nommé par Dieu, de Roi des rois, devant qui tous les peuples doivent s’incliner en signe de soumission pour obtenir la vie (Jean 17:3 ; Ré 19:11-16 ; comparer avec Ps 2:7-12).

samuel

samuel
Administrateur

Ce qui est innommé est rejeté, ce qui est innommable paraît en générale,ignoble.
D'ailleurs, l'étymologie latine de l'ignominie n'est elle pas justement la perte du nom ?

Lechercheur



Il y aura quelqu'un qui aura la casaque rouge, qui portera ton nom dans l'ignominie et qui trainera ta chaine au bagne.
Victor Hugo dans les misérables.

Josué

Josué
Administrateur

Chez les Orientaux et, en particulier, chez les Hébreux, tous les noms avaient, en règle générale, une signification appellative plus ou moins claire et simple, comme cela se voit encore assez souvent chez les peuples modernes, et, en français, dans des noms tels que Dumoulin, Deschamps, Leroy, Hardy, Agricol, Legendre, etc. C’étaient ordinairement les mères qui donnaient le nom aux enfants, et ce nom rappelait, soit les circonstances qui avaient précédé ou accompagné leur naissance, soit des préoccupations, des craintes ou des désirs, des souvenirs ou des vœux ; ils faisaient ainsi connaître, tantôt un détail de l’histoire de l’enfant, tantôt les pressentiments de la mère ; on peut voir ce que dit l’Écriture au sujet des noms d’Ève, de Caïn, d’Abel, de Noé, etc., (Genèse 3.20 ; 4.1 ; 5.29 ; 29.32 ; etc.). Tous les noms hébreux commençant ou finissant par El, Éli, Jo, Jéh, tels que Elkana, Samuel, Éliakim, Josias, Joakhaz, etc., ont une signification dont Dieu est le sujet ou l’objet (cf. Genèse 29.35 ; 1 Samuel 1.20 ; 4.21 ; Ésaïe 7.14 ; Matthieu 1.23) ; de même les noms araméens, assyriens ou phéniciens, dans lesquels se rencontrent les syllabes Bel, Baal, Nébo et Nebu, ont trait aux faux dieux de ces nations.
En français, nous avons les noms de Louis de Dieu, de Dieudonné, d’Espérandieu, qui rappellent l’antique usage des Hébreux ; en allemand aussi Gottlieb, Ehregott, etc. D’autres noms, tels que Rachel, Thamar, Ketsia, donnés plus généralement à des femmes, rappellent des idées aimables et gracieuses ; ce sont parfois des noms de fleurs ou de jolis animaux, rose, biche, etc. Plus tard, lorsqu’on eut suffisamment usé du droit d’inventer, on se mit à donner aux enfants des noms déjà existants, que l’on choisit tantôt par goût, tantôt parmi ceux des parents les plus rapprochés ou les plus considérés. Le nom du père passait ordinairement à son fils aîné (Luc 1.61) ; parfois aussi la préfixe bar, qui signifie fils, s’ajoutait simplement au nom d’un homme pour désigner son fils, ainsi Barthélemi, Bartimée, Barjona, peut-être Barrabas ; les exemples de ce dernier mode appartiennent surtout aux derniers temps de la nation juive et à la domination romaine.
Les Juifs postérieurs abrégèrent souvent les anciens noms : ainsi Jéshua pour Joshua, Lazare pour Éléazar ; ils admirent des noms araméens, tels que Marthe, Caïphe, Tabitha. Sous les Séleucides, les Juifs prirent des noms grecs, ou traduisirent en grec leurs noms hébreux : Lysimaque, Antipatros, Bérénice, Hérode, se trouvent, soit dans les Maccabées, soit dans Josèphe ; Dosithée est la traduction de Sabdiel ; Nicolas, de Balaam ; Ménélas de Jonia ; d’autres noms hébreux, enfin, furent grécisés dans leur forme, et Alkimos n’est autre que Éliakim. Ce qui n’était peut-être d’abord qu’une manie ou une obligation passa bientôt dans les mœurs ; on prit des noms grecs par goût, on y joignit même des noms latins, tels que Justus. Avec le temps, et par suite de ce mélange des deux langues, il se trouva des hommes qui portaient deux noms : Jean Marc, Jésus Juste (Colossiens 4.11) : si ces cas n’étaient pas très rares, on les a cependant trop généralisés en voulant y trouver la solution d’un grand nombre de difficultés historiques ou généalogiques des livres saints.
Un homme pouvait porter, à côté de son nom, celui de son père avec l’affixe Bar, comme Joseph Barrabas, ou bien tel nom ou surnom de circonstance, Simon Céphas ou Pierre, Joses Barnabas, Simon Cananite, Simon de Cyrène, ou bien encore pour distinguer plusieurs personnes de même nom, un nom du lieu d’origine, Marie Magdelaine, Judas Iscariote, etc. C’était, comme nous l’avons dit, la mère ou, en général, les plus proches parents qui donnaient le nom à l’enfant (Genèse 29.32 ; 35.18 ; 1 Samuel 1.20 ; 4.21) ; des voisins amis, espèces de parrains, y contribuaient quelquefois comme chez nous (Ruth 4.17 ; Luc 1.39).

samuel

samuel
Administrateur

Rien n'est plus honteux pour l'homme que la perte du nom,et rien n'est plus méprisable que les systèmes oû les hommes sont privés de leur nom.
Les prisons et les camps de concentrations ou la liberté est niée, commencent par enlever tout nom propre à leurs membres pour leur assigner un numéro ,modifiable, remplaçable, destructeur de la personnalité.
Mais les humains ne sont pas seul à requérir ce signe d'identité.
Dieu par la faute des hommes à aussi perdu son nom propre remplacé par des titres comme Seigneur où l'Éternel.

samuel

samuel
Administrateur

Donner un nom c'est créer (Genése 2:20), rayer un nom c'est faire disparaître ( 1Samuel 24:22, 2 Rois 14:27,Job 18:17, Psaumes 82:5).
Le nom est donc la réalité même d'un être 1Samuel 25:25.
Connaître le nom équivaut à connaître la réalité et avoir un certain pouvoir sur elle (Genése 32:25-30,Exode 33:12).
En changeant un nom, on change la réalité même de l'être qui le portait.

Josué

Josué
Administrateur

Les noms servent essentiellement à identifier les individus; mais, souvent, ils sont aussi étroitement liés aux réalisations ou à la renommée de ces derniers. Ainsi, au nom d’Alexandre le Grand ou de Ghandi, des millions de personnes vont aussitôt se rappeler ce que ces hommes ont fait.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Aux yeux des anciens et des plus primitifs, le nom caractérise, distingue et donc fait connaître celui qui le porte, il est aussi une partie intégrante de l'individu, celui qui n'a pas de nom n'existe pas.
Voir Ecclésiaste 6:10.

Lechercheur



Chez les peuples bibliques comme dans toute l’antiquité et surtout en Orient, les noms étaient revêtus d’une importance considérable, noms d’endroits et parfois d’objets aussi bien que de personnes ou de divinités. À cet égard, la mentalité primitive ressemble à la mentalité enfantine : « Pour les enfants, le nom fait partie de l’essence des choses… ; il est dans l’objet, non à titre d’étiquette collée contre l’objet, mais à titre de caractère invisible » (J. Piaget). Ainsi, pour le non-civilisé, « il y a une relation intime entre le nom et la chose nommée : le nom révèle la chose » , au point que « posséder le nom d’un objet, c’est être, croient nombre d’hommes, en état d’agir sur lui et par lui » (R. Allier). Sur le problème de l’origine des noms, il y a un essai d’explication étiologique dans le récit jéhoviste de la création, à propos des animaux, nommés par l’homme à la vue de chacun d’eux (Genèse 2.19 et suivant), comme dans les nombreuses interprétations étymologiques des noms propres (voir paragraphe III). Quelle que soit d’ailleurs son origine, le nom est tenu pour constitutif de la personnalité, et celle-ci tombe sous l’influence de qui le connaît ; d’où les précautions prises par les sauvages pour éviter de livrer leur vrai nom, jusqu’à se faire appeler d’un nom fictif.
Dictionnaire protestant.

Josué

Josué
Administrateur

VOUS vous intéressez bien entendu à votre nom. C’est pour vous quelque chose d’important. Quand vous l’entendez prononcer, vous tendez l’oreille. Mais au nom lui-même — Claude, Charles, Marie ou autre — peut se rattacher votre réputation. De ce point de vue, votre nom désigne la personne que vous vous êtes révélée être.
Ceux qui vous côtoient étroitement vous appellent vraisemblablement par votre prénom plutôt que par votre nom de famille, et vous êtes particulièrement heureux quand ils vous considèrent comme quelqu’un qui a un ‘beau nom’. (Prov. 22:1.) Il est normal que nous nous intéressions tous à notre nom.
Mais si c’est chose normale pour les hommes, ce l’est encore davantage pour le Créateur de l’univers. Il a voulu se faire connaître aux humains sous un nom qui lui est propre, un nom revêtu de signification qui l’identifie avec Celui qui réalise ses desseins et ses promesses. Dieu pouvait donc à juste titre parler de son nom Jéhovah comme de son “mémorial”. (Ex. 3:14, 15; Osée 12:5; Ps. 135:13.) Son nom est lié à tout ce qu’il a déjà fait et à tout ce qu’il se propose encore de faire.
Ne devrions-nous donc pas employer et estimer le nom de Dieu? De son côté, Dieu nous connaît-il par notre nom, c’est-à-dire à la fois par notre nom propre et par notre personnalité digne de son approbation?
La tendance de la plupart des chefs religieux et de beaucoup de traductions de la Bible à passer sous silence ou à déprécier le nom distinctif de Dieu empêche bien des hommes d’obtenir son approbation. Le docteur Walter Lowrie écrivit ce qui suit dans la Revue théologique anglicane, à propos de l’omission du nom de Dieu dans certaines Bibles:
“Dans les relations humaines, connaître le nom de quelqu’un, son nom propre, est très important, qu’il s’agisse d’une personne qu’on aime, à qui l’on s’adresse ou dont on parle. Il en est exactement de même dans les relations entre l’homme et Dieu. Un homme qui ne connaît pas Dieu par son nom ne se rend pas vraiment compte que celui-ci est une personne. Il n’a aucune communication verbale avec lui (ce en quoi consiste la prière) et il ne peut l’aimer tant qu’il ne le considère que comme une force impersonnelle.”
Cet écrivain pensait particulièrement à une récente version de la Bible où le nom divin n’apparaît que quatre fois. Bien que de nombreux ecclésiastiques aient appris à leurs ouailles à prier “Que ton nom soit sanctifié”, ils n’ont guère montré l’exemple pour ce qui est d’utiliser ce nom ni pour encourager à l’inclure dans les Bibles. — Luc 11:2, Segond.

samuel

samuel
Administrateur

La Bible, donner un nom à un personnage est un acte symbolique fort. Le nom a une signification et préfigure une mission, ainsi Pierre qui sera la pierre sur laquelle Jésus bâtit son Église en Mt 16,18 ; ou encore Jacob renommé « Israël ».
Du coup, soyons attentifs au texte :
Lorsque l’enfant eut grandi, [sa mère] le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme son propre fils ; elle lui donna le nom de Moïse en disant : « Je l’ai tiré des eaux ».
:point_up: Ici, Moïse est bien le nom que lui donne la fille de Pharaon. Et symboliquement, ce nom pourrait désigner une double réalité :

  • Les conditions dans lesquelles Moïse a été sauvé et rescapé de la mort, 
     

  • Mais aussi les aventures futures de Moïse qui mènera le peuple hébreuhors d’Égypte, en traversant la Mer Rouge et en étant « sauvé des eaux » une seconde fois. 

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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CELUI qui filoute ma bonne renommée me dérobe ce qui ne l’enrichit pas et me fait vraiment pauvre.” Ainsi s’exprime un des personnages d’Othellole Maure de Venise, célèbre pièce de Shakespeare.
Comme quelqu’un l’a si bien fait remarquer, notre nom peut être comparé à notre visage. C’est ce qui nous fait connaître. Mais qu’est-​ce qui rend un nom honorable ou méprisable ? C’est la personne qui le porte. Elle lui confère des qualités par ce qu’elle est, par la vie qu’elle mène et par les choses qu’elle défend. Un nom, c’est-à-dire une bonne réputation, est donc quelque chose de précieux. Celui qui perd un nom s’appauvrit vraiment.
Reconnaissant la valeur d’un nom, des gouvernements ont promulgué des lois qui protègent le nom ou la réputation des gens contre les calomniateurs iniques et leurs diffamations orales ou écrites. En cela, ces gouvernements ne font que suivre le modèle donné par la Bible dans le neuvième des Dix Commandements, qui déclare : “Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.” Les transgresseurs de cette loi recevaient le même châtiment que celui qu’ils avaient l’intention de provoquer par leur faux témoignage. — Ex. 20:16 ; Deut. 19:16-21.
La Bible montre donc que nous devons nous soucier fort justement d’avoir et de garder un nom. Elle nous dit qu’“un nom est préférable à d’abondantes richesses” et que “mieux vaut un nom que la bonne huile”. L’importance d’avoir un nom au sein de la congrégation chrétienne est montrée clairement par l’exigence biblique selon laquelle les surveillants doivent avoir “une bonne réputation auprès du public non chrétien”. — Prov. 22:1, NW ; Eccl. 7:1, NW ; I Tim. 3:7, New English Bible.
Jéhovah Dieu lui-​même nous donne un excellent exemple en veillant à avoir un nom. Tout d’abord, il s’est donné lui-​même un nom qui le distingue ; il s’agit de Jéhovah ou Yahweh, qui signifie “Il fait devenir”. Ce nom témoigne d’abord de sa qualité de Créateur et de Dieu ayant un dessein, qui accomplit immanquablement sa volonté et réalise sans faute ses promesses. Son nom est si important à ses yeux qu’il le fit paraître 6 961 fois dans les Écritures hébraïques. En réalité, ce nom l’identifie beaucoup mieux que tous les autres termes réunis, tels que Seigneur, Dieu, Très-Haut, etc. Il associe son nom Jéhovah à ses œuvres excellentes et aux délivrances qu’il opère, telles que celle des Israélites de l’esclavage égyptien — II Sam. 7:23.
L’allusion la plus ancienne à l’importance du nom ou de la réputation de Dieu est peut-être celle que fit Abraham en rapport avec la destruction des villes de Sodome et de Gomorrhe. Abraham mit en cause la justice d’une intervention qui détruirait le juste en même temps que le méchant ; il demanda : “Celui qui juge toute la terre n’exercera-​t-​il pas la justice ?” Cette question impliquait la réputation de Dieu, c’est-à-dire son nom en tant que Dieu et Juge équitable. Jéhovah Dieu accepta d’épargner ces villes iniques si l’on y trouvait au moins dix justes. Or, il n’y en avait pas dix, mais seulement la famille de Lot. — Gen. 18:24, 25 ; 19:15-29.
C’est à cause de son nom que Jéhovah épargna son peuple d’Israël, alors dans le désert, lorsqu’il mérita d’être détruit. Nous lisons à maintes reprises que durant les siècles qui suivirent, les serviteurs de Jéhovah le supplièrent d’écouter et d’agréer leurs prières, parce que son nom ou sa réputation était en jeu. — Nomb. 14:13-19 ; Josué 7:7-9 ; És. 37:14-20 ; Ézéch. 36:16-23.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Le besoin de nommer est fondamental,la nomination sépare,distingue, rend irremplaçable.
Quel mère oublierait de donner un nom à son enfant?
Ce qui est innommé est rejeté,ce qui est innommable paraît en général,ignoble.
D'ailleurs,l'étymologie latine de l'ignominie n'est elle pas justement la perte du nom?
Les êtres humains et les lieux significatifs pour l'homme sont toujours et partout désignables,il sont souvent désignés.
Rien n'est plus honteux pour l'homme que la perte du nom,et rien n'est plus méprisable que des hommes sont privés de leurs noms.

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