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1914 - une date que d'autres avaient annoncés

+7
alba
philippe83
Aude
pianissim
Psalmiste
Lepetiqohéleth
Josué
11 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Invité


Invité

Au risque de paraitre ridicule je voulais attirer votre attention sur ces paragraphes du livre "prédicateur" que je n'avait noté la première fois que je l'ai lu en 93 lors de sa parution. (page 134)

Des arguments pour démontrer que 1914 et la prophétie des 2520 ans n'est pas une vue de l'esprit sortie de la tête de frère Russell !

Dès 1823, John Brown, dont l’œuvre a été publiée en Angleterre, à Londres, a calculé que les “sept temps” de Daniel chapitre 4 correspondaient à une durée de 2 520 ans. Mais il n’a pas discerné clairement la date à laquelle la période prophétique avait commencé ou quand elle s’achèverait. Il a toutefois fait le lien entre ces “sept temps” et les temps des Gentils de Luc 21:24.

En 1844, E. Elliott, ecclésiastique britannique, a désigné 1914 comme une date possible pour la fin des “sept temps” de Daniel, mais il a aussi proposé une autre solution qui donnait la date de la Révolution française.

En 1849, Robert Seeley, de Londres, a résolu le problème d’une façon semblable.

Enfin, vers 1870, une publication de Joseph Seiss et de ses collaborateurs, imprimée à Philadelphie (Pennsylvanie), présentait des calculs qui faisaient de 1914 une date importante, même si le raisonnement qu’elle contenait partait d’une chronologie que Charles Russell a écartée par la suite.

Puis, dans les numéros d’août, de septembre et d’octobre 1875 du Herald of the Morning, Nelson Barbour a aidé à harmoniser les détails que d’autres avaient signalés. En utilisant une chronologie compilée par Christopher Bowen, ecclésiastique anglais, et publiée par E. Elliott, Nelson Barbour a fait coïncider le début des temps des Gentils avec le détrônement de Sédécias annoncé en Ézéchiel 21:25, 26, et il a indiqué que 1914 marquerait la fin des temps des Gentils.

Voilà, ce n'est pas frère Russell qui a "inventé" 1914 mais cette date est bien le fruit d'une étude poussée des Écritures que d'autres théologiens avaient discernés.

Fabien

Josué

Josué
Administrateur

merci des ses précisions que je ne connaissais pas du tout.

Lepetiqohéleth



Paix, faveur et miséricorde divines,

Moi, je connaissais bien le sujet puisqu'en 1997 je faisais des devoirs d'instruction (devoir N°1) sur ce livre.
En même temps ces précisions m'avaient quelque peu turlipiné. Mais je n'en dirai pas plus.

http://www.jehovahyhwh.org/

Invité


Invité

Pour moi 1914 est comme le reste des autres points vérités que frère Russell a "libérés".

Rien de turlupinant donc...

Voici ce qu'on lit page 48 du livre :

Charles Russell utilisait La Tour de Garde et d’autres publications pour défendre les vérités bibliques et pour réfuter les enseignements religieux erronés ainsi que les philosophies humaines qui contredisaient la Bible. Il n’a toutefois pas prétendu avoir découvert des vérités nouvelles.

Depuis la fin du XVIIIe siècle, nombre de ministres religieux et de biblistes dévoilaient les faux enseignements que sont l’immortalité de l’âme et le châtiment éternel pour les méchants. Les textes dévoilant ces faux enseignements avaient été recueillis soigneusement dans le livre Bible Vs. Tradition (La Bible contre la tradition), d’Aaron Ellis, paru d’abord en Angleterre, puis publié aux États-Unis en 1853 par George Storrs. Mais personne à cette époque-là n’a fait autant que Charles Russell et ses collaborateurs pour que cette vérité soit connue.

...

Dans ce cas, comment Charles Russell percevait-il le rôle que ses compagnons et lui avaient joué dans la diffusion de la vérité biblique? Il a expliqué: “Notre travail (...) a été de rassembler ces fragments de vérité épars depuis longtemps et de les présenter au peuple du Seigneur — en précisant que ces vérités ne sont ni nouvelles, ni personnelles, mais sont celles du Seigneur. (...) Nous n’avons pas à nous attribuer le mérite d’avoir trouvé et réordonné les joyaux de vérité.” Il a dit aussi: “L’œuvre dans laquelle il a plu au Seigneur d’employer nos humbles talents a moins été un travail de défrichement qu’un travail de rassemblement, de reconstruction, d’ajustement et de mise en harmonie.”

Josué

Josué
Administrateur

ce qui prouve que plusieurs personnes se sont penchés sur cette question.

Psalmiste

Psalmiste

Ce sont de bonnes infos ça, surtout pour ceux qui considèrent les TJ comme étant de faux prophètes !

pianissim



Bonjour à tous je suis nouveau ici. Je suis vraiment désolé de vous dire ça, mais je fais ça par Amour: la Watchtower a prédit de fausses prophéties, notament celle de 1975 et baucoup d'autres. Je comprends que vous ne me croyez pas. Je suis né "dedant" et ce n'est qu'à 18 ans que j'ai compris, je sais de quoi je parle. Il y a aussi des images subliminales dans les publications. Un trés bon site qui explique bien cela: http:// mais le probleme c'est que peu nombreux sont les Témoins de Jéhovah qui osent y aller car l'organisation vous interdit presque d'y aller. Si vous enseignez vraiment la vérité, pourquoi avoir peur d'y aller si vous pouvez sauver quelqu'un ?

Aude

Aude

Bonjour à tous je suis nouveau ici. Je suis vraiment désolé de vous dire ça, mais je fais ça par Amour: la Watchtower a prédit de fausses prophéties, notament celle de 1975 et baucoup d'autres. Je comprends que vous ne me croyez pas. Je suis né "dedant" et ce n'est qu'à 18 ans que j'ai compris, je sais de quoi je parle. Il y a aussi des images subliminales dans les publications. Un trés bon site qui explique bien cela:  mais le probleme c'est que peu nombreux sont les Témoins de Jéhovah qui osent y aller car l'organisation vous interdit presque d'y aller. Si vous enseignez vraiment la vérité, pourquoi avoir peur d'y aller si vous pouvez sauver quelqu'un ?


Nooonn encore ces discours qui n'intéressent plus personne...



Dernière édition par Aude le Dim 23 Juil - 16:07, édité 1 fois

pianissim



J'aprecie votte Amour et votre politesse...

pianissim



J'étais sincère dans mon premier commentaire

Lepetiqohéleth



Paix, faveur et miséricorde divines,

Mais n'avez vous pas vu le titre de ce forum ? "Témoins de Jéhovah actifs". En vous inscrivant, vous aviez dès le départ de mauvais mobile pour écrire un tel article qui sent l'apostat. Votre but n'est pas de rapprocher nos frères de Yah, mais de les en éloigner.

Je vous invite à vous repentir et à quitter votre mauvaise voie. On peut ne pas être d'accord sur tout, mais dans ce cas c'est au collège central qu'on doit dire ce sur quoi on n'est pas d'accord (en signant de son vrai nom). Pas sur un forum.

http://www.jehovahyhwh.org/

Josué

Josué
Administrateur

il est venu ici pour faire de la pub pour son site.

Invité


Invité

J'apprécierai que ce monsieur quitte le forum (ou en soit désinscrit) et que l'on supprime son message.

Merci.

Josué

Josué
Administrateur

j'ai enlevé son lien .
j'attend qu'il se manifeste pour le faire.

pianissim



Bonjour ce n'est pas mon site ne parlez pas sans savoir

pianissim



Et je ne me considère pas comme un "apostat" car je suis convaincu que ce n'est pas la vérité, un apostat sait que c'est la vérité( pour lui) mais bon dès qu'on esaye de montrer des preuves les TJ fuient, au lieu de cela ils devraient argumenter

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Ecoute pianissim et sans chercher à entrer dans les débats comprend notre position selon 2 Jean :9-11....
Mais je peux te certifier qu'au lieu d'aller tirer des infos sur """infos-sectes"" et consor...savais-tu que dès 1968 donc 7 ans avant 1975 on disait déjà que 1975 ne serait pas automatiquement la fin du monde??????
Comment se fait-il que sur les sites qui parlent contre nous et contre 1975 aucun n'a signalé cette précision????N'est-ce pas du parti-prix éhonté??????
Si tu veux la référence de la Tg de 1968 je peux te la donner!!

Quoiqu'il en soit si tu a été excommunier nous ne pouvons selon le passage que je t'ai donner en référence poursuivre la discussion avec toi....Adresse toi aux anciens de ta congrégations si tu veux revenir dans le droit chemin....
Enfin pour les images """"subliminales""" je connais c'est une vrai mascarade car je possède plusieurs ouvrages de ceux qui sur leurs sites font des allusions à cela et comme par enchantement moi aussi j'ai trouvé dans leurs ouvrages à force d'imagination des images subliminales... un peu comme la lune qui a parfois un sourire ou encore des nuages en forme de visage plus ou moins grossier.... tu vois avec un peu d'imagination .....
En tous cas on ne cherche pas à fuir mais on ne veux pas perdre notre temps en jetant des perles aux.....

pianissim



je n'est pas été excommunié et je n'est "que" bientôt 20 ans

pianissim



La Tour de Garde du 1er novembre 1989 - page 10 (haut de la page, coin à gauche) la révèle.

Elle dit "JEST TUPS THRU DAILY", ce qui ne signifie rien du tout.

Par contre, si on change l'ordre des lettres comme ceci "JESTS PUT THRU DAILY", la signification devient en français "Blagues (ou plaisanteries) déliverées chaque jour" ou en court "Blagues journalières".

pianissim



j'arrive pas à mettre l'image je ne sais pas comment ça marche

Josué

Josué
Administrateur

pianissim a écrit:Bonjour ce n'est pas mon site ne parlez pas sans savoir
ça revient au même tu nous renvois a un site d'apostat ce qui veux dire que tu est d'accord avec eux.

pianissim



Avez-vous vérifié la publication si vous l'avez ?

Aude

Aude

pianissim a écrit:Avez-vous vérifié la publication si vous l'avez ?  


Les polémiques stériles sont les mal venues.



Dernière édition par Aude le Dim 23 Juil - 16:08, édité 1 fois

Lepetiqohéleth



pianissim a écrit:je n'est pas été excommunié et je n'est "que" bientôt 20 ans

20 ans et déja dans la voie de Balaam ! Pauvre de toi !

http://www.jehovahyhwh.org/

alba



pianissim a écrit:Ce n'est pas une ânerie, mais comme je dit bien plus haut: les TJ préfèrent fuire plutôt que d'argumenter. J'espère que vous comprendrez un jour.Vérifiez par vous-même, vous serez surpris.Mais là on vous dit: c'est Satan qui vous tente. Belle supercherie.Je vois bien que ce n'est pas la peine d'insister, vous ne voulez rien entendre.

Toutes les erreurs que l'Esclave Fidèle et avisé (qui est composé d'humains imparfaits et donc susceptible de faire des erreurs ) dans sa pure et bonne volonté de vouloir enseigner au mieux en éssayant d'etre au plus près de la vérité biblique sachant que la compréhension biblique s'éclaire au fil des années aura pu faire ne vaudra jamais TOUT les mensonges que les catholiques les évangéliques les mormons les musulmans et autres protestants auront pu déblatérer à leurs fidèles depuis les siècles
Sachant que quoi qu'il sen soit nous ne pouvons faire notre propre religion seul dans notre coin car "qui s'isole cherche son désir égoiste" dit le proverbe 18-1 il vaut mieux etre dans l'organisation qui malgré ses erreurs (ce qui est totalement différent de mensonges à l'instar des autres dénomination dites " chrétiennes" ) est la plus la plus proche de vérité biblique à 2 ou 3% près dans son interprétation des écritures que d'etre dans une organisation qui ignore 99% des vérités bibliques en réduisant la parole de Dieu à " sauvé un jour sauvé pour toujours " ou encore "seul la foi sauve le reste on en a pas besoin " insinuant par là que la bible ne sert à rien il n'est nul besoin de la lire "il suffit d'avoir la foi en Christ et vous etes sauvés "
Vous pouvez exposer au grand jour toutes les erreurs de la watcthtower comme vous le voulez il n'empèche qu'ils seront toujours plus près de la vérité que n'importequel autre dénomination se réclamant du christianisme

Aude

Aude


C'est plutôt insultant de croire qu'on va se mêler à ça.

  pafff



Dernière édition par Aude le Dim 23 Juil - 16:09, édité 1 fois

samuel

samuel
Administrateur

c'est un site d'ex tj en rupture de bancs

Invité


Invité

Ex tj en rupture de bancs ?

Belle redondance ! Razz

S'il sont "ex" ils ont forcément déjà rompus non ?

Je te taquine...

Fabien Laughing

samuel

samuel
Administrateur

Fabien Girard a écrit:Ex tj en rupture de bancs ?

Belle redondance ! Razz

S'il sont "ex" ils ont forcément déjà rompus non ?

Je te taquine...

Fabien Laughing
C'était pour enfoncer le clou. Very Happy

Psalmiste

Psalmiste

La Tour de Garde du 1er novembre 1989 - page 10 (haut de la page, coin à gauche) la révèle.

Elle dit "JEST TUPS THRU DAILY", ce qui ne signifie rien du tout.

Par contre, si on change l'ordre des lettres comme ceci "JESTS PUT THRU DAILY", la signification devient en français "Blagues (ou plaisanteries) déliverées chaque jour" ou en court "Blagues journalières".

ET C'EST QUOI LE RAPPORT AVEC LA DATE DE 1914 ??????????

Invité


Invité

Je crois qu'il n'y en a aucun !

Mais comment vas-tu ?

Excuse moi d'avoir été un peu distant de tes soucis mais je me bat avec des soucis personnels et pro.

Mais je t'écoute !

Fabien

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Saviez-vous qu'il y a eu à l'époque un manifeste appelé le manifeste de Londres qui était signé par plusieurs ecclésiastiques comme quoi 1914 marqué la fin des temps des nations???
Demain je vous fournirais des références
Ps: content de te revoir Psalmiste j'espère que la santé revient progressivement et ...LE MORAL AVEC Wink Wink a+

Psalmiste

Psalmiste

Très interressant ce que tu nous dis là Philippe Wink

J'ai hate d'en savoir plus.



Sans quoi, en ce qui me concerne, oui, on va dire que ça va..., il le faut de toute façon !

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

OK et dernier petit détail, pour calculer 1914 il faut partir de 607 mais cette date est rejetée par la plupart ....
Pourtant saviez-vous que dans le milieu évangélique plusieurs reconnaissent que cette date marque le début des temps fixés des nations????
A+ et bonne nuit à tous car la réunion que nous avons eu ce soir à été forte en émotion avec nos frères et soeurs âgées (besoin de la congrégations, leurs fidélité et leur endurances nous on fait pleurer à chaude larmes...)

Psalmiste

Psalmiste

Pourtant saviez-vous que dans le milieu évangélique plusieurs reconnaissent que cette date marque le début des temps fixés des nations????

Ah bon ???

Aurais tu des références d'ouvrages évangéliques reconnaissant cette date ?

Josué

Josué
Administrateur

Un documentaire intéressant sur les raisons de la guerre, "On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels" :

http://www.mondialisation.ca/guerre-14-18-on-croit-mourir-pour-la-patrie-on-meurt-pour-des-industriels-video/5389391

samuel

samuel
Administrateur

Le 28 juillet 1914, la guerre est déclarée à Vienne
Mis à jour à 09:29
La déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie a pris des airs de fête en 1914. Sept jours plus tard, toutes les grandes puissances européennes entreront dans le conflit généralisé.


1914 - une date que d'autres avaient annoncés Image_big_ipad_http___files2.newsnetz.ch_story_2_8_0_28042222_5_topelement


Des soldats autrichiens célèbrent joyeusement leur départ pour aller combattre la Serbie à l'été 1914 (Photo: AFP)
Le 28 juillet 1914, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, prenant, la première, la responsabilité d'une conflagration mondiale. Et c'est la fête à Vienne, la capitale de l'Empire et l'un des phares culturels de l'Europe en ce début de 20e siècle.
«A mes peuples!», commence la proclamation de l'empereur François-Joseph, rédigée en allemand et aussitôt traduite en hongrois et en tchèque pour être affichée dans tout l'immense territoire unifié depuis 1867.
Cris de joie
La nouvelle tombe à 19h00 à Vienne. La foule assemblée depuis des heures devant les rédactions s'arrache les éditions spéciales des journaux. Aussitôt la joie se répand dans les rues de la cité, alors l'une des plus grandes du monde avec ses deux millions d'habitants.
On crie des hourras, on entonne des hymnes à la gloire de la monarchie, on jette son chapeau en l'air. Des chiffons et des drapeaux sont agités aux fenêtres. La relève de la garde devant la Hofburg se transforme en célébration populaire, accompagnée de la musique du régiment.
Les réunions patriotiques, chaudement encouragées par la propagande, se succèdent déjà depuis le 23 juillet, le jour où l'Autriche-Hongrie a adressé un ultimatum à la Serbie. Dans les faubourgs et les campagnes, l'ambiance est «moins euphorique», raconte Christian Ortner, le directeur du musée militaire de Vienne.
Empereur à l'écart
«Les classes moyennes et la bourgeoisie étaient très patriotes et soutenaient la guerre, mais il y avait peu d'euphorie en zone rurale», dit-il. «A la campagne, on pensait aux chevaux, aux fils qui allaient partir, à la catastrophe annoncée pour l'agriculture.» Rien de tout cela n'apparaît dans les photos des journaux, foisonnant de soldats rieurs, femmes admiratives et fleurs au fusil.
Le vieil empereur, lui, se tient à l'écart dans sa résidence champêtre de Bad Ischl. A presque 84 ans, François-Joseph est fatigué. Dans sa proclamation, le 28, le veuf de Sissi commence par rappeler qu'il aurait voulu «épargner les lourds sacrifices de la guerre à ses peuples». Les historiens disent que ce sont ses conseillers qui l'ont convaincu de risquer un conflit.
La guerre était décidée bien avant l'ultimatum enjoignant à Belgrade de permettre aux autorités autrichiennes d'enquêter en Serbie sur l'attentat qui, un mois plus tôt à Sarajevo, avait coûté la vie au neveu de François-Joseph et héritier de l'Empire, l'archiduc François-Ferdinand.
Cet attentat a convaincu l'Autriche-Hongrie qu'il fallait en finir avec la Serbie indépendante, soupçonnée d'alimenter l'agitation nationaliste des peuples slaves de l'Empire, notamment en Bosnie, annexée par Vienne en 1908.
De mal en pis
L'ultimatum du 23 juillet est rédigé en termes humiliants, de sorte à s'assurer d'une réponse négative. La Serbie accepte pourtant pratiquement toutes ses conditions, demandant seulement un arbitrage international pour trancher la question de la présence d'enquêteurs autrichiens sur son sol.
Vienne n'en tient aucun compte, mobilise, et déclare la guerre le 28. Pour l'empire centre-européen, tout ira vite de mal en pis. Sur les 2,4 millions de soldats mobilisés à l'été de 1914, il y aura 1,1 million de tués, prisonniers ou disparus dès le mois de décembre suivant.
L'aide allemande améliorera pour quelques mois le sort militaire austro-hongrois, jusqu'à l'ouverture d'un nouveau front par l'Italie en mai 1915.
La guerre avait eu parmi ses origines la question des nationalités dans le patchwork austro-hongrois. La défaite de l'empire des Habsbourg après quatre ans de combats et de souffrances va dissoudre cet ensemble, dépecé en plusieurs pays par les traités de l'après-guerre.
Vaincus amers
Les soldats et les officiers qui reviennent à Vienne entre 1918 et 1920 sont des vaincus particulièrement amers. «Personne ne les remerciait, il n'y avait plus d'empereur, et la nouvelle Autriche ne voulait rien avoir à faire avec eux», explique Christian Ortner.
«Certains ont eu leurs insignes arrachés dans les gares, des officiers se sont fait confisquer leurs épées, synonyme de déshonneur. Ils n'étaient pas des héros, ils étaient des reliques de l'ordre ancien, des personae non gratae.»
Pour bien des officiers d'extraction aristocratique, ce sera aussi la ruine, leurs propriétés agricoles se trouvant désormais derrière des frontières étrangères. Tous ces réprouvés étaient des proies faciles pour la radicalisation de droite ou de gauche, dans un contexte économique catastrophique.
«Le pays était déchiré et n'a plus retrouvé le calme», conclut M. Orner. Cela finira par l'austrofascisme, une guerre civile en 1934, et l'Anschluss (annexion) par l'Allemagne nazie en 1938, qui entraînera l'Autriche dans une nouvelle débâcle avec l'effondrement du IIIe Reich en 1945.





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samuel

samuel
Administrateur

Il y a cent ans, l'Allemagne déclarait la guerre à la Russie
Mis à jour à 08:11
Le 1er août 1914, soit il y a cent ans, l'Allemagne déclarait la guerre à la Russie.



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Il y a cent ans, l'empereur Guillaume II déclarait la guerre à la Russie (Photo: AFP)
Il y a cent ans, le 1er août 1914, l'empereur Guillaume II fait servir dans la soirée du mousseux à son entourage civil et militaire.
Il a déclaré la guerre à la Russie quelques heures plus tôt et s'apprête à attaquer la France. Un message de son ambassadeur à Londres l'assure de la neutralité britannique.
L'Allemagne vient de déclencher la Première Guerre mondiale. Son armée pense la gagner en quelques semaines, mais elle va perdre après quatre ans d'un conflit qui lui coûtera deux millions de morts et entraînera la chute de l'empire allemand.
Auparavant, en début d'après-midi, le Kaiser a ordonné la mobilisation générale, en réponse à la mobilisation russe décidée le 30 juillet par le Tsar Nicolas II pour intimider l'Autriche-Hongrie qui vient d'attaquer la petite Serbie.
Depuis deux jours, la guerre semble imminente en Allemagne, qui vit dans la hantise d'un encerclement par la Russie, la France et la Grande-Bretagne alliées au sein de la triple entente. Par peur de manquer, les citadins se ruent sur les denrées alimentaires, faisant grimper les prix.
Pleurs de joie
Sous le regard satisfait de ses stratèges militaires, certains pleurant de joie en voyant enfin arriver le conflit auquel ils se préparent depuis des années, l'empereur signe la déclaration de guerre dans le château des rois de Prusse à Berlin, raconte l'historien germano-britannique C.G. Röhl.
Il s'adresse ensuite à la foule enthousiaste, rassemblée devant le balcon du palais, joyau d'architecture baroque situé sur la grande avenue berlinoise Unter den Linden: «Si notre voisin ne nous accorde pas la paix, j'espère que le peuple allemand et l'empire uni seront victorieux dans ce conflit, avec l'aide de dieu».
L'ordre de mobilisation a lancé la machine de guerre allemande. Mais la plupart des soldats convergent paradoxalement vers l'ouest, car le plan de guerre allemand, préparé avec minutie depuis des années, prévoit, en cas de conflit avec la Russie, de commencer par attaquer la France qui est son alliée.
Plan Schlieffen
L'objectif du «plan Schlieffen» est d'écraser l'armée française en quelques semaines, en l'attaquant massivement à revers par le nord après avoir envahi la Belgique, puis de retourner ensuite les forces allemandes contre l'armée russe, plus lente à se mobiliser. Berlin pense ainsi éviter d'avoir à livrer une guerre sur deux fronts, pariant par ailleurs sur une neutralité de la Grande-Bretagne.
Mais un télégramme du prince Lichnowsky, ambassadeur d'Allemagne à Londres, arrivé vers 17 heures, vient soudain perturber le cours des choses, raconte C. G. Röhl. Selon le diplomate, le Royaume-Uni pourrait ne rester neutre que si l'Allemagne attaquait seulement la Russie, et non la France. Guillaume II suggère alors au chef des armées von Moltke de lancer toutes les troupes vers la Russie.
Mais ce dernier n'a pas d'alternative au «plan Schlieffen» et proteste. Il estime que changer de stratégie au dernier moment pour attaquer d'abord à l'est risque de désorganiser la machine de guerre allemande.
Coup de théâtre
Vers 20h30 arrive alors un deuxième télégramme de Lichnowsky: la Grande-Bretagne restera probablement neutre, même si l'Allemagne attaque la France. C'est le soulagement à Berlin. La guerre peut être menée selon le plan prévu. Guillaume II ordonne de servir du mousseux.
Tard dans la soirée, nouveau coup de théâtre: le roi George V fait savoir à l'empereur allemand que Lichnowsky a certainement mal compris: la Grande-Bretagne ne peut rester neutre et regarder la France se faire anéantir. Mais cette fois il est trop tard. Guillaume II, en robe de chambre, lance résigné à Moltke: «Maintenant vous pouvez faire ce que vous voulez».
Comme les Français, les Allemands prévoient que la guerre sera courte et qu'ils vont la gagner.
Dans les campagnes, on est cependant plus inquiet que dans les villes: mais c'est surtout parce que c'est le temps des moissons, et que les bras des centaines de milliers d'hommes brutalement mobilisés vont manquer.
La Grande Guerre en images
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samuel

samuel
Administrateur

1914-2014 : Ce que nous disent les poilus
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Par Jean-Louis Thiériot Publié le 01/08/2014 à 17:43

FIGAROVOX/HUMEUR - À l'occasion du centième anniversaire de l'appel à la mobilisation générale de la Grande Guerre, Jean-Louis Thiériot explore la mémoire de cet évènement.

Jean-Louis Thiériot est un avocat, historien (spécialiste de l'histoire contemporaine) et homme politique français.
1914 s'éloigne. Inexorablement! Avec la mort en 2008 de Lazare Ponticelli, le dernier poilu, la Grande guerre aurait pu rejoindre la cohorte des évènements lointains qui se perdent dans la brume du temps. Or il n'en est rien. Elle reste un souvenir vivace. Les succès de l'Historial de Péronne ou du Musée de la Grande Guerre de Meaux sont là pour en attester. Comment expliquer cette mystérieuse longévité? Comment expliquer qu'elle parle encore au cœur des Français? C'est que depuis l'armistice, «la der des der» a toujours été un objet de mémoire vivant, qui épouse les préoccupations de l'heure.
Dans l'immédiat après-guerre, la mémoire fut celle du deuil. Dans toutes les communes de France, les monuments aux morts disaient la somme colossale des deuils privés causés par la saignée nationale, des «fiancées froides», condamnées à la solitude, veuves à jamais des «péris en terre» si bien évoqués par Guy Dupré. L'édification de l'ossuaire de Douaumont en fut le temps fort.
En 1966 encore, pour le 50 éme anniversaire de la bataille de Verdun, le général de Gaulle rendait hommage aux poilus en honorant, malgré les vicissitudes de l'histoire, celui qui fut leur chef, le maréchal Pétain
Ensuite ce fut le temps des commémorations patriotiques, des associations d'anciens combattants, Croix de Feu à droite, ARAC à gauche et de l'utilisation de la mémoire du front à des fins politiques, souvent pacifistes. Les élans douloureux du Feu de Barbusse ou lyriques du Grand Troupeau de Giono ne furent pas étrangers à l'esprit munichois. Après la seconde guerre mondiale, du moins tant que dura le poids électoral des anciens combattants, le culte ne cessa point. En 1966 encore, pour le 50 éme anniversaire de la bataille de Verdun, le général de Gaulle rendait hommage aux poilus en honorant, malgré les vicissitudes de l'histoire, celui qui fut leur chef, le maréchal Pétain: «Si par malheur, en d'autres temps, dans l'extrême hiver de sa vie et au milieu d'événements excessifs, l'usure de l'âge mena le Maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire que vingt-cinq ans plus tôt il avait acquise à Verdun en conduisant les armées françaises à la victoire ne saurait être contestée ni méconnue par la patrie».
Aujourd'hui, la mémoire de la Grande Guerre fait écho à l'identité malheureuse de la France.
L'esprit de contestation qui fleurit autour de 1968 altèra radicalement la mémoire des évènements. Les Sentiers de la Gloire de Kubrick ou la détestation des grandeurs d'établissement, surtout lorsqu'elles portent l'épaulette, réduisent la Grande Guerre aux boucheries des offensives inutiles - incontestables telle celle de Nivelle au Chemin des Dames en 1917-, aux fusillés pour l'exemple, aux mutineries de 17. On laisse croire que la France n'a tenu quatre ans durant qu'en raison de la contrainte et de la peur des gendarmes postés sur les arrières. C'est tout juste si La Chanson de Craonne n'aurait pas remplacé la Marseillaise dans le cœur du poilu. La réhabilitation des mutins de 17 par Lionel Jospin le 11 novembre 1998 marque l'apothéose de ce courant.
Si cette historiographie compte encore quelques fervents adeptes, la donne change. Réunie notamment autour du remarquable centre de recherche de l'Historial de Pérone de Jean-Jacques et Annette Becker et de Stéphane Audoin-Rouzeau, une école historique apaisée, tirant ses conclusions de l'étude approfondie des correspondances entre le front et l'arrière, démontre que c'est le «consentement patriotique» qui faisait combattre et mourir la plupart des combattants de 14. Il est le fruit de la tradition, de l'école de la III éme République et de ses hussards noirs qui la faisait aimer.
Aujourd'hui, la mémoire de la Grande Guerre fait écho à l'identité malheureuse de la France. Elle délivre le message d'un patriotisme libéré de la folie nationaliste et d'une unité nationale qui résiste à tous les communautarismes.
Quant à l'ennemi, il n'est jamais ridiculisé, ni haï. C'est un frère de misère. C'est tout.
Ce qui frappe en lisant les lettres des poilus mais aussi les ouvrages des écrivains combattants, c'est l'absence de tout nationalisme ombrageux. Si, comme vient encore de le démontrer magistralement Eugen Clarke dans les Somnambules, le déclenchement de la guerre de 1914 résulte de la conjonction accidentelle des rhétoriques nationalistes, des aveuglements technocratiques et des logiquesd'alliance, les horreurs de la guerre ont vite fait litière des «rossignols du carnage» de temps de paix. Dans les Croix de Bois, Roland Dorgelès met en scène un jeune sous-lieutenant, frais émoulu de ses classes, qui avant une offensive, se lance dans un discours ampoulé. Insensible, la section s'écrie «Ferme ta g... bleusaille et commande». Tout est dit. Aux hommes du front, on ne la fait pas. Chez Genevoix, chez Dorgelès, c'est la guerre sans haine. On est là, parce que c'est son devoir, par ce que c'est comme çà, parce que «wrong or right, it's my country»… Quant à l'ennemi, il n'est jamais ridiculisé, ni haï. C'est un frère de misère. C'est tout.
Ce patriotisme mesuré parle aux hommes de notre temps. Il est l'incarnation, sans doute partiellement fantasmée, d'une France sereine, encore majoritairement rurale, d'une France des villages, blottie à l'ombre de l'église, de la mairie et du château, consciente davantage de ses obligations que de ses droits. Il est surtout un point d'équilibre entre la tentation du repli nationaliste et le vertige d'une mondialisation incontrôlée.
Comme l'espérait Péguy, « La République » est devenue « notre royaume de France », un royaume étendu aux dimensions du monde, qui ne connaît ni races, ni religions.
Mais le leg du poilu aux Français de 2014, c'est surtout que «L'union sacrée», n'est pas un vain mot. Coude à coude dans les tranchées, ceux qui croyaient aux lys et ceux qui croyaient à Marianne, l'instituteur casqué et le curé sac au dos, le paysan rouge du Limousin et le hobereau de Vendée se sont reconnus fils d'une même mère, la France. Les stigmates de la guerre des deux France se sont effacés au creuset du sacrifice. Comme l'espérait Péguy, «La République» est devenue «notre royaume de France», un royaume étendu aux dimensions du monde, qui ne connaît ni races, ni religions. Les contingents de «la plus grande France», venus du Sénégal, d'Algérie ou du Maroc démontrent que la France n'a pas de couleur. Quiconque à Verdun, a vu le pinceau lumineux de l'ossuaire balayer les tombes chrétiennes marquées de la croix, les tombes juives frappées de l'étoile de David, les tombes musulmanes ornées du croissant, celui-là sait que la France a partie liée avec l'universel. Si les spahis, les tabors, les goumiers ont été nos frères d'armes, si nous avons su mourir côte à côte, alors il doit bien être possible de vivre ensemble aujourd'hui avec leurs descendants.
Le cas de Maurice Barrès est emblématique de cette unité retrouvée. L'écrivain qui s'était fourvoyé dans un antidreyfusime nauséabond a fait amende honorable au spectacle des souffrances communes. Dans Les Diverses Familles spirituelles de la France, il narre l'histoire vraie de l'aumônier militaire juif Bloch présentant le crucifix à l'aumônier militaire catholique Jamin frappé à mort à Taintrux, dans les Vosges. Il s'écrie: «Ici la fraternité trouve spontanément son geste parfait: le vieux rabbin présentant au soldat qui meurt le signe immortel du Christ sur la croix, c'est une image qui ne périra pas».
C'est cela le message contemporain de ceux de 14 à ceux de 2014. Retrouvez le sens de l'unité! Voyez ce qui vous rassemble plus que ce qui vous divise. Cultivez la fraternité par le haut, dans l'amour de la France et de ses valeurs!

[ltr]http://www.lefigaro.fr/vox/histoire/201 ... poilus.php[/ltr]
[ltr]Haut[/ltr]

samuel

samuel
Administrateur

Les dirigeants européens appellent à «tirer les leçons du passé»
Mis à jour à 13:56
Le monde commémorait lundi à Liège le 100e anniversaire de l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes, qui a précipité la Première Guerre mondial
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Rassemblés à Liège lundi 4 août pour commémorer la Première Guerre mondiale, précipitée il y a 100 ans par l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes, les dirigeants européens ont appelé à «tirer les leçons du passé». Image: Keystone
Rassemblés à Liège (est) lundi pour commémorer la Première Guerre mondiale, précipitée il y a cent ans par l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes, les dirigeants européens ont appelé à «tirer les leçons du passé» alors que la stabilité est menacée par la crise en Ukraine.
«L'Europe pacifiée, l'Europe unifiée, l'Europe démocratique. Nos grands-parents en ont rêvé. Nous l'avons aujourd'hui. Chérissons-là, et continuons à l'améliorer», a plaidé Philippe, roi des Belges, dans une allocution.
«Nous ne pouvons pas être simplement des gardiens de la paix, des évocateurs du souvenir, (...) nous sommes aussi devant nos responsabilités», a pour sa part insisté le chef de l'Etat français François Hollande en évoquant la crise en Ukraine «où un avion civil a été abattu», «les massacres de populations civiles» en Syrie et en Irak et le drame de Gaza.
William évoque l'Ukraine
«Les événements en Ukraine nous rappellent que l'instabilité continue de se propager sur notre continent», a renchéri le prince William, représentant du Royaume-Uni et des pays du Commonwealth engagés dans ce conflit meurtrier .
«Sans le respect de l'autre et sans la tolérance, il n'y a pas de paix possible», a insisté le Premier ministre belge Elio di Rupo après avoir rendu un hommage appuyé aux milliers de victimes civiles belges, «massacrées en ce funeste mois d'août 1914 par l'envahisseur».
Le président allemand Joachim Gauck n'a pas demandé pardon dans son intervention. Il a sobrement appelé à «tirer les leçons amères et terribles» du passé. «Aujourd'hui, en Europe, la loi du plus fort à laissé la place à la force de la loi».
Quatre-vingt trois pays engagés dans la Grande Guerre ont été invités pour cette commémoration placée sous le signe de la sobriété. Une douzaine étaient représentés par leurs présidents. Le roi Felipe d'Espagne a effectué à cette occasion son premier déplacement à l'étranger et le prince William est venu accompagné de son épouse Kate.
La ville de Liège avait été placée sous haute protection pour l'occasion, avec 650 policiers déployés pour protéger les invités.
L'envers de cette sécurité aura été la frustration pour les habitants qui ont dû se contenter d'écrans géants pour suivre la cérémonie. Quant aux riverains, ils ont été fermement priés de rester à l'intérieur de leurs maisons, fenêtres fermées.
Le prince Wiliam et son épouse ont ensuite pris le chemin de Mons pour une cérémonie dans le petit cimetière militaire de Saint-Symphorien. Ils y retrouveront le Premier ministre David Cameron et le prince Harry. C'est dans ce cimetière que reposent le premier soldat britannique tué durant la grande Guerre et le dernier, tué le 11 novembre 1918, jour de l'armistice qui a mis un terme aux hostilités.
La Grande-Bretagne commémorait également lundi le centenaire de sa déclaration de guerre à l'Allemagne par une veillée aux chandelles dans l'abbaye de Westminster, une parade de voitures d'époque et des services religieux.
A des milliers de kilomètres de là, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont également rendu hommage aux dizaines de milliers de soldats originaires de ces deux pays, tombés sur les champs de bataille d'Europe lors de la Grande Guerre.
Par le jeu des alliances, l'invasion de la Belgique le 4 août 1914 a déclenché les hostilités de la Première Guerre mondiale. L'Allemagne a violé la neutralité du petit royaume pour prendre en tenailles les forces françaises et cet acte a été immédiatement suivi par l'entrée en guerre du Royaume-Uni.
Les garnisons et les douze forts qui ceinturent Liège vont résister pendant plusieurs jours aux assauts de l'artillerie allemande, qui n'en viendra à bout qu'en recourant pour la première fois à ses canons de 420 mm, les célèbres «Grosse Bertha». Ces combats feront un millier de morts de part et d'autre.
La ville tombe le 16 août, mais sa résistance inattendue a retardé de quelques jours l'avancée d'une partie des forces allemandes, fournissant un petit répit précieux aux alliés français et britanniques. La presse anglo-saxonne rend hommage à cette «Brave Little Belgium».
Les forces allemandes se vengeront de cette résistance par des exactions qui coûteront la vie à quelque 6.500 civils et choqueront le monde occidental.
(afp)


Galerie photo
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Grande guerre: des images inédites des tranchées
Des clichés datant de la première Guerre mondiale ont été rendus publiques. Ils illustrent les conditions de vie des poilus dans les tranchées.

Josué

Josué
Administrateur

1914 - une date que d'autres avaient annoncés Guerre12

maryconte

maryconte

je quite le forum trot de propos stériles et négatifs je demande donc à un modérateur ou un fondateur d'oter mon compte et de me le signaler une fois que celà est fait merci

chico.

chico.

Dommage mais réfléchis un peut .

Josué

Josué
Administrateur

"Maudite soit la guerre" : un monument aux morts pacifiste en Normandie
Le Point - Publié le 11/11/2014 à 11:21
À Équeurdreville, dans la Manche, le monument aux morts de la guerre de 14-18 ne célèbre pas le patriotisme, mais les victimes collatérales. Inédit.

Le monument pacifiste de Gentioux-Pigerolles, qui porte la même inscription que celui d'Équeurdreville.
Le monument pacifiste de Gentioux-Pigerolles, qui porte la même inscription que celui d'Équeurdreville. © PHOTOPQR/LA MONTAGNE/P CHAREYRON GENTIOUX / MaxPPP
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Ce monument aux morts résolument pacifiste, qui égrène sur son socle les noms des 225 "enfants d'Équeurdreville morts pendant la guerre 1914-1918" et ceux des autres conflits, n'a été érigé qu'en 1932. Un décalage très net par rapport aux autres communes : après une loi de 1919 incitant les communes à prendre de telles dispositions, les monuments commémoratifs sont décidés dès 1919-1920 et érigés en 1921-1922. Percy, une autre commune de la Manche, a même anticipé en votant le principe de ce monument dès 1914.

Disciple de Jaurès

Le "retard" d'Équeurdreville s'explique par la volonté du maire socialiste de l'époque, Hippolyte Mars, disciple de Jaurès, de mettre en place un monument non belliciste. D'où des dissensions prolongées entre la commission des beaux-arts du conseil municipal et le comité du monument aux morts. En 1922, le dessin d'un sculpteur parisien n'est pas retenu.

Un second projet, présenté par la sculptrice Rachel Hautot, comporte, selon le site internet de la mairie d'Équeurdreville, deux hypothèses : "un soldat brisant son arme" et "le père et la mère pleurant leur fils". Commission et comité sont d'accord, mais des divergences se font jour au sein du conseil municipal. D'abord retardé, le deuxième projet est enterré.

Si tu veux la paix, prépare la paix

Professeur à l'École des Beaux-Arts de Cherbourg, Émilie Rolez, peintre et sculptrice, soumet son projet appelé "la veuve". Les deux parties, élus et anciens combattants, se mettent d'accord. Le monument est inauguré le 18 septembre 1932.

Le monument commémoratif de Gentioux-Pignerolles, village de 400 habitants dans la Creuse, est également orné de l'inscription "Maudite soit la guerre". Visage triste, un écolier en blouse et sabots tend le poing vers la liste des 58 morts. Ce monument initié par le maire socialiste de l'époque, Jules Coutaud, maréchal-ferrant, a été inauguré en 1922. À Saint-Martin d'Estréaux, commune de 900 habitants dans la Loire, le monument érigé en 1922 a été augmenté en 1928 de panneaux pacifistes dont "Maudite soit la guerre et ses auteurs", et "Si vis pacem, para pacem". Si tu veux la paix, prépare la paix.
http://www.lepoint.fr/societe/maudite-soit-la-guerre-un-monument-aux-morts-pacifiste-en-normandie-11-11-2014-1880239_23.php#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20141111

Josué

Josué
Administrateur

Les troubles sociaux de l’après-guerre

Le syndicalisme s’est développé en 1919 et 1920 ; les travailleurs ont tant revendiqué que les gouvernements sont amenés à accepter des réformes :

La Belgique introduit le suffrage universel pur et simple
En France, une commission patrons-travailleurs prépare une loi instituant la journée de 8 heures
La Grande-Bretagne organise l’assurance chômage
Les autorités tchèques, polonaises et roumaines doivent mettre en place une réforme agraire pour assurer une meilleure redistribution des terres cultivables
A partir de 1921, les mouvements ouvriers et les problèmes sociaux restent en suspens parce que :

Les mouvements révolutionnaires ont échoué partout en Russie
Le monde ouvrier est divisé entre socialistes et communistes
Conséquences politiques

En 1918, c’est le triomphe temporaire de la démocratie et du libéralisme car les nouveaux Etats créés par les traités de paix sont tous des démocraties.

Le peuple aspire à la paix et à l’internationalisme. Mais l’amour propre et l’orgueil national des vaincus est exaspéré. Le Traité de Versailles est particulièrement mal accepté par le peuple allemand qui le considère comme un « Diktat ».

La démocratie devra faire face à 2 dangers qui la guettent :

A gauche : le bolchévisme et le communisme
A droite : les mouvements autoritaires comme le fascisme et le nazisme

Josué

Josué
Administrateur

Écrivains et historiens ne cessent de présenter ce conflit horrible et l’année où il a éclaté comme un tournant, une ligne de partage de l’Histoire. L’année 1914 est-elle réellement une année marquée pour l’humanité?
On notera ce qu’a écrit à ce propos John Wilson dans le Globe and Mail, quotidien canadien: “La Première Guerre mondiale fait date dans l’histoire moderne.” Bien qu’il ne reste de ce conflit universel que des tranchées herbeuses, des carcasses rouillées, des monuments commémoratifs et des cimetières, M. Wilson fait observer que le temps n’a rien enlevé au fait que 1914 a constitué un tournant dans l’Histoire.
Il ajoute: “L’idée victorienne d’une évolution méthodique vers le meilleur des mondes s’est brisée avec l’horrible tuerie de 10 millions de personnes. Le dogmatisme et le scepticisme qui prévalent de nos jours ont leurs racines dans la futilité et la boue des batailles de Vimy et des Flandres [Nord de la France et Belgique]. Nous nous identifions bien plus aisément aux jeunes filles délurées des années 20 ou aux agriculteurs ruinés des années 30 qu’[aux] bâtisseurs d’empires ou aux moralistes d’avant 1914. La Grande Guerre est un tournant, (...) les époques antérieures appartenant à un passé qui nous est étranger et se fond dans l’Histoire.”
Ce sont toutefois les événements survenus depuis 1914 qui attestent que cette année est un tournant dans l’Histoire. Loin d’avoir été, comme on le prétendait, “la guerre qui mettra fin à toutes les guerres”, la Première Guerre mondiale n’a fait qu’inaugurer un nouveau type de conflit. Elle a donné naissance à la Seconde Guerre mondiale, dont 1989 marquera également l’anniversaire. Il y a 50 ans, le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahissait la Pologne: la Seconde Guerre mondiale avait commencé. Avec ses 55 millions de morts, ce conflit a littéralement éclipsé la Première Guerre mondiale et a instillé dans les esprits des craintes nouvelles et terrifiantes. Lui non plus n’a pas mis fin aux guerres. En effet, depuis 1945, quelque 150 conflits ont éclaté, qui ont fait près de 20 millions de morts.
En 1914, l’humanité est entrée dans une ère sinistre. L’auteur précité, M. Wilson, écrit à ce sujet: “On reste songeur à la pensée qu’après l’horreur des tranchées la société d’après-guerre s’est souciée d’enterrer les morts en rangs ordonnés et d’ériger des monuments commémoratifs à leur mémoire; car nous vivons sous la menace d’une destruction totale que n’auraient jamais imaginée les soldats qui ont pris d’assaut la crête de Vimy. Si une troisième guerre mondiale éclate, qui dressera les monuments aux morts?”

Josué

Josué
Administrateur

LA PREMIÈRE Guerre mondiale a coûté cher en vies humaines et en matériel. Par contre, ce que l’on sait moins, c’est que ce conflit a porté atteinte à la réputation des missionnaires de la chrétienté en Afrique. Selon le missionnaire Francis Schimlek, dans son livre Médecine contre sorcellerie (angl.), la nouvelle de cette conflagration mondiale “a fait l’effet d’un tremblement de terre, dont les secousses ont été ressenties jusque dans la plus lointaine mission au fin fond de la brousse africaine. (...) Les messagers de Christ étaient embarrassés, tandis que les indigènes convertis étaient déconcertés”.
Comment expliquer cela? M. Schimlek cite ces propos du médecin Albert Schweitzer, missionnaire protestant:
“Nous en sommes tous conscients, beaucoup d’indigènes sont perplexes; ils ne s’expliquent pas que les Blancs, qui leur ont apporté l’Évangile d’amour, puissent à présent s’entre-tuer, oubliant subitement les commandements du Seigneur Jésus. Quand ils nous posent la question, nous restons muets. (...) L’ampleur du mal sera considérable, je le crains.”

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Merci pour cette information, je suis très content de voir que d'autres avais arriver à cette date, ça prouve que ce n'est pas un mauvais raisonnement, que ce n'est pas juste une croyance interne ...

Si vous trouvez des sites qui parles de ces gens qui on arriver à la Meme date que Charles Russell je serais tres interesser d'y jeter un coup d'œil ...

Chercher pas trop pour pas arriver sur des sites d'apostats, c'est pas si important que ca, c'est juste pour jeter un coup d'œil de mes yeux vue ...

https://www.jw.org/fr/

Josué

Josué
Administrateur

1914 - une date que d'autres avaient annoncés 1914_010

Josué

Josué
Administrateur

Le centenaire de la bataille de la Somme aura lieu le 1 er juillet en présence de 10.000 invités. Le tourisme de mémoire fait l’objet de toutes les attentions des collectivités.
Sur les bords du Lochnagar Crater, l’immense trou de mine creusé à La Boiselle (Somme) par l’explosion de 30 tonnes d’explosif le 1er juillet 1916, une troupe de collégiens anglais écoute le récit de la bataille racontée par leur professeur d’Histoire. Dans la Somme, comme sur l’ensemble des lieux de mémoire de la première guerre, des Flandres aux Vosges, en passant par la Marne et le Pas-de-Calais, la scène est devenue banale.
Pour l’industrie du tourisme, les commémorations du 100e anniversaire de la Grande Guerre sont d’ores et déjà un succès. En 2014, la fréquentation des sites s’est révélée « exceptionnelle », selon la mission du Centenaire , le groupement d’intérêt public chargé d’organiser et de valoriser l’ensemble des commémorations. Plus de 11 millions de visites ont été enregistrées, soit une hausse de 43 % par rapport à 2013. En Lorraine, la fréquentation de l’ossuaire de Douaumont a bondi de plus de 70 %, tandis que celle du Mémorial britannique de Thiepval, dans la Somme, progressait de près de 50 %.
Une manne exceptionnelle
Cette tendance s’est confirmée en 2015. En Champagne-Ardenne par exemple, les tour-opérateurs ont noté une augmentation de 83 % de leur programmation. Idem dans la Meuse, où l’activité des sites est supérieure de 30 % par rapport à 2013. Cette progression est majoritairement liée à la clientèle étrangère.
Depuis 2014, dans le Nord de la France, les observateurs du tourisme ont ainsi constaté une augmentation « notable » du nombre de visiteurs canadiens, américains, australiens et britanniques. « 78 % des touristes enregistrés sur les sites du Nord, soit 274.000 personnes, viennent de l’étranger. Les Français représentent seulement 22 % des visiteurs », note Sophie de Villiers, conseillère culture au sein de la Mission du Centenaire.
Les plages du débarquement loin devant
Pour les territoires, les retombées sont importantes. En février, l’importante couverture de l’anniversaire de la bataille de Verdun, dont le point d’orgue a été une soirée spéciale sur France 2, a fait revenir les visiteurs et la barre des 900.000 billets pourrait être franchie, soit près du double de la moyenne des années précédentes. L’ensemble pourrait atteindre 20 millions d’euros, une manne exceptionnelle pour ce département rural, mais qui reste inférieure à celle générée par le Débarquement dans le Calvados (120 millions d’euros environ) ou dans le Nord-Picardie par la bataille de la Somme.
Pour la seule année 2014, les dépenses liées au tourisme de mémoire sur cette zone sont évaluées à 56,8 millions, dont 42 % pour l’hébergement, 27 % pour les restaurants et 17 % pour le shopping. « Cela s’explique par la forte proportion de touristes étrangers, dont le panier moyen d’achat est supérieur aux touristes français, majoritaires à Verdun. Celui-ci s’établit à 373 euros par touriste et par séjour », explique François Bergez, directeur de Somme Tourisme, l’agence départementale de développement et de réservation du département. Pour le responsable, les professionnels doivent tout mettre en œuvre pour pérenniser l’engouement généré par le Centenaire. Entre 50 % et 70 % des visiteurs extérieurs aux départements ont découvert le Nord, la Marne, la Moselle ou le Pas-de-Calais en se rendant spécialement sur les sites de mémoire.
Guillaume Roussange

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/021864835010-la-guerre-de-14-18-fait-recette-1216201.php?sW1pT8o0kigwT8FT.99#xtor=RSS-147

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