18-24 janvier
EZRA 1-5.
Lieu de composition : Jérusalem
Fin du travail de composition : vers 460 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : 537-vers 467 av. n. è.
LES 70 années de désolation infligées par Babylone à Jérusalem approchaient de leur fin. Certes, Babylone avait la réputation de ne jamais relâcher ses captifs, mais la parole de Jéhovah prévaudrait sur la puissance babylonienne. La libération du peuple de Jéhovah était en vue. Le temple de Jéhovah qui avait été détruit serait reconstruit, et l’autel de Jéhovah recevrait de nouveau des sacrifices de propitiation. Jérusalem entendrait encore les cris de joie et les louanges des vrais adorateurs de Jéhovah. Jérémie avait prophétisé la durée de la désolation, et Isaïe avait annoncé le mode de libération des captifs. Isaïe avait même appelé Cyrus de Perse le ‘ berger de Jéhovah ’, qui provoquerait l’écroulement de l’orgueilleuse Babylone, la privant du même coup de son rang de Troisième Puissance mondiale de l’histoire biblique. — Is. 44:28 ; 45:1, 2 ; Jér. 25:12.
2 Le malheur a frappé Babylone dans la nuit du 5 octobre 539 av. n. è. (calendrier grégorien), tandis que le roi babylonien Belshatsar et ses grands portaient des toasts en l’honneur de leurs dieux-démons. Mettant le comble à leur orgie païenne, ils buvaient dans les récipients sacrés appartenant au temple de Jéhovah. Il convenait vraiment que Cyrus se trouve cette nuit-là devant les murailles de Babylone pour accomplir la prophétie.
3 La date de 539 av. n. è. est une date pivot, c’est-à-dire qu’elle s’harmonise avec l’histoire tant profane que biblique. Dans la première année de son règne sur Babylone, Cyrus “ fit passer une proclamation par tout son royaume ”, laquelle autorisait les Juifs à monter à Jérusalem pour reconstruire la maison de Jéhovah. Ce décret a vraisemblablement été publié à la fin de 538 av. n. è. ou au début de 537. Un fidèle reste est rentré à Jérusalem à temps pour bâtir un autel et offrir les premiers sacrifices au “ septième mois ” (Tishri, qui correspond à septembre-octobre) de l’année 537 av. n. è. Soixante-dix ans avaient passé, mois pour mois, depuis la mise en désolation de Juda et de Jérusalem par Neboukadnetsar. — Ezra 1:1-3 ; 3:1-6.
4 La restauration, voilà le cadre du livre d’Ezra. L’emploi de la première personne dans la narration qui va du chapitre 7, verset 27, au chapitre 9, montre clairement qu’Ezra en est le rédacteur. “ Habile copiste dans la loi de Moïse ” et homme à la foi active qui “ avait préparé son cœur à consulter la loi de Jéhovah, à la pratiquer et à [l’]enseigner ”, Ezra était tout à fait qualifié pour consigner cette histoire, de même qu’il avait rédigé les Chroniques (Ezra 7:6, 10). Puisque le livre d’Ezra fait suite aux Chroniques, on pense généralement qu’il a été écrit en même temps, soit vers 460 av. n. è. Il couvre une période de 70 ans, depuis le temps où la nation juive gisait brisée, ses enfants dispersés et marqués comme “ fils de mort ”, jusqu’à l’achèvement du deuxième temple et la purification de la prêtrise après le retour d’Ezra à Jérusalem. — Ezra 1:1 ; 7:7 ; 10:17 ; Ps. 102:20, note.
5 Le nom hébreu Ezra signifie “ Aide ”. Les livres d’Ezra et de Nehémia ne formaient qu’un seul rouleau à l’origine (Neh. 3:32, note). Par la suite les Juifs ont divisé ce rouleau et appelé les livres Un et Deux Ezra. Dans les Bibles hébraïques modernes on les nomme Ezra et Nehémia, comme le font les autres Bibles modernes. Une partie du livre d’Ezra (4:8 à 6:18 et 7:12-26) a été écrite en araméen et le reste en hébreu, Ezra étant versé dans les deux langues.
6 Aujourd’hui, la majorité des biblistes reconnaît l’exactitude du livre d’Ezra. À propos de la canonicité de ce livre, W. Albright a écrit ce qui suit dans son traité intitulé The Bible After Twenty Years of Archaeology : “ Les découvertes archéologiques ont ainsi démontré sans contestation possible que les livres de Jérémie, d’Ézékiel, d’Ezra et de Nehémia sont des ouvrages authentiques dans l’essentiel ; elles ont confirmé l’image traditionnelle des événements ainsi que leur ordre. ”
7 Bien que le livre d’Ezra ne soit pas cité ou mentionné directement par les écrivains des Écritures grecques chrétiennes, il n’y a aucun doute quant à sa place dans le canon de la Bible. Il fait état des manières d’agir de Jéhovah à l’égard des Juifs jusqu’à l’époque où a été constitué le catalogue hébreu, à la composition duquel Ezra a largement contribué, selon la tradition juive. De plus, le livre d’Ezra confirme toutes les prophéties relatives à la restauration et prouve ainsi qu’il fait intégralement partie du texte divin, avec lequel il est également en parfaite harmonie. Qui plus est, il honore le culte pur et sanctifie le grand nom de Jéhovah Dieu.
EZRA 1-5.
Lieu de composition : Jérusalem
Fin du travail de composition : vers 460 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : 537-vers 467 av. n. è.
LES 70 années de désolation infligées par Babylone à Jérusalem approchaient de leur fin. Certes, Babylone avait la réputation de ne jamais relâcher ses captifs, mais la parole de Jéhovah prévaudrait sur la puissance babylonienne. La libération du peuple de Jéhovah était en vue. Le temple de Jéhovah qui avait été détruit serait reconstruit, et l’autel de Jéhovah recevrait de nouveau des sacrifices de propitiation. Jérusalem entendrait encore les cris de joie et les louanges des vrais adorateurs de Jéhovah. Jérémie avait prophétisé la durée de la désolation, et Isaïe avait annoncé le mode de libération des captifs. Isaïe avait même appelé Cyrus de Perse le ‘ berger de Jéhovah ’, qui provoquerait l’écroulement de l’orgueilleuse Babylone, la privant du même coup de son rang de Troisième Puissance mondiale de l’histoire biblique. — Is. 44:28 ; 45:1, 2 ; Jér. 25:12.
2 Le malheur a frappé Babylone dans la nuit du 5 octobre 539 av. n. è. (calendrier grégorien), tandis que le roi babylonien Belshatsar et ses grands portaient des toasts en l’honneur de leurs dieux-démons. Mettant le comble à leur orgie païenne, ils buvaient dans les récipients sacrés appartenant au temple de Jéhovah. Il convenait vraiment que Cyrus se trouve cette nuit-là devant les murailles de Babylone pour accomplir la prophétie.
3 La date de 539 av. n. è. est une date pivot, c’est-à-dire qu’elle s’harmonise avec l’histoire tant profane que biblique. Dans la première année de son règne sur Babylone, Cyrus “ fit passer une proclamation par tout son royaume ”, laquelle autorisait les Juifs à monter à Jérusalem pour reconstruire la maison de Jéhovah. Ce décret a vraisemblablement été publié à la fin de 538 av. n. è. ou au début de 537. Un fidèle reste est rentré à Jérusalem à temps pour bâtir un autel et offrir les premiers sacrifices au “ septième mois ” (Tishri, qui correspond à septembre-octobre) de l’année 537 av. n. è. Soixante-dix ans avaient passé, mois pour mois, depuis la mise en désolation de Juda et de Jérusalem par Neboukadnetsar. — Ezra 1:1-3 ; 3:1-6.
4 La restauration, voilà le cadre du livre d’Ezra. L’emploi de la première personne dans la narration qui va du chapitre 7, verset 27, au chapitre 9, montre clairement qu’Ezra en est le rédacteur. “ Habile copiste dans la loi de Moïse ” et homme à la foi active qui “ avait préparé son cœur à consulter la loi de Jéhovah, à la pratiquer et à [l’]enseigner ”, Ezra était tout à fait qualifié pour consigner cette histoire, de même qu’il avait rédigé les Chroniques (Ezra 7:6, 10). Puisque le livre d’Ezra fait suite aux Chroniques, on pense généralement qu’il a été écrit en même temps, soit vers 460 av. n. è. Il couvre une période de 70 ans, depuis le temps où la nation juive gisait brisée, ses enfants dispersés et marqués comme “ fils de mort ”, jusqu’à l’achèvement du deuxième temple et la purification de la prêtrise après le retour d’Ezra à Jérusalem. — Ezra 1:1 ; 7:7 ; 10:17 ; Ps. 102:20, note.
5 Le nom hébreu Ezra signifie “ Aide ”. Les livres d’Ezra et de Nehémia ne formaient qu’un seul rouleau à l’origine (Neh. 3:32, note). Par la suite les Juifs ont divisé ce rouleau et appelé les livres Un et Deux Ezra. Dans les Bibles hébraïques modernes on les nomme Ezra et Nehémia, comme le font les autres Bibles modernes. Une partie du livre d’Ezra (4:8 à 6:18 et 7:12-26) a été écrite en araméen et le reste en hébreu, Ezra étant versé dans les deux langues.
6 Aujourd’hui, la majorité des biblistes reconnaît l’exactitude du livre d’Ezra. À propos de la canonicité de ce livre, W. Albright a écrit ce qui suit dans son traité intitulé The Bible After Twenty Years of Archaeology : “ Les découvertes archéologiques ont ainsi démontré sans contestation possible que les livres de Jérémie, d’Ézékiel, d’Ezra et de Nehémia sont des ouvrages authentiques dans l’essentiel ; elles ont confirmé l’image traditionnelle des événements ainsi que leur ordre. ”
7 Bien que le livre d’Ezra ne soit pas cité ou mentionné directement par les écrivains des Écritures grecques chrétiennes, il n’y a aucun doute quant à sa place dans le canon de la Bible. Il fait état des manières d’agir de Jéhovah à l’égard des Juifs jusqu’à l’époque où a été constitué le catalogue hébreu, à la composition duquel Ezra a largement contribué, selon la tradition juive. De plus, le livre d’Ezra confirme toutes les prophéties relatives à la restauration et prouve ainsi qu’il fait intégralement partie du texte divin, avec lequel il est également en parfaite harmonie. Qui plus est, il honore le culte pur et sanctifie le grand nom de Jéhovah Dieu.