Pourquoi ils se radicalisent ?
LAURENCE DESJOYAUX
CRÉÉ LE 01/07/2015 / MODIFIÉ LE 01/07/2015 À 17H49
Des spécialistes nous exposent les ressorts psychologiques qui poussent ces jeunes à tout quitter.
Tout le monde peut être touché », entend-on. Tous les milieux sociaux sont représentés et pas une région de France n'échappe au phénomène. Mais les jeunes qui partent faire le djihad viennent plutôt des grands centres urbains et des quartiers sensibles. Tout le monde donc, mais pas n'importe qui. Le préfet Pierre N'Gahane, qui pilote la lutte contre la radicalisation, parle de parcours initial chaotique. « Ces jeunes trouvent dans le djihad une solution à leurs problèmes. Ils s'y raccrochent, car c'est ce qui est le plus attractif en ce moment. Ça aurait pu être l'addiction. »
L'entourage de ces jeunes fragiles ou exaltés est souvent instable. Un nombre non négligeable de filles attirées par le djihad ont été victimes de violences sexuelles, note Dounia Bouzar, qui est missionnée par l'État pour mener des programmes de désembrigadement. « Elles croient qu'elles seront protégées dans un pays où les filles vivent à part des hommes. » Sans forcément aller jusque-là, « dans quasi toutes les familles, il y...
LAURENCE DESJOYAUX
CRÉÉ LE 01/07/2015 / MODIFIÉ LE 01/07/2015 À 17H49
Des spécialistes nous exposent les ressorts psychologiques qui poussent ces jeunes à tout quitter.
Tout le monde peut être touché », entend-on. Tous les milieux sociaux sont représentés et pas une région de France n'échappe au phénomène. Mais les jeunes qui partent faire le djihad viennent plutôt des grands centres urbains et des quartiers sensibles. Tout le monde donc, mais pas n'importe qui. Le préfet Pierre N'Gahane, qui pilote la lutte contre la radicalisation, parle de parcours initial chaotique. « Ces jeunes trouvent dans le djihad une solution à leurs problèmes. Ils s'y raccrochent, car c'est ce qui est le plus attractif en ce moment. Ça aurait pu être l'addiction. »
L'entourage de ces jeunes fragiles ou exaltés est souvent instable. Un nombre non négligeable de filles attirées par le djihad ont été victimes de violences sexuelles, note Dounia Bouzar, qui est missionnée par l'État pour mener des programmes de désembrigadement. « Elles croient qu'elles seront protégées dans un pays où les filles vivent à part des hommes. » Sans forcément aller jusque-là, « dans quasi toutes les familles, il y...