François : “Tous les chrétiens ont des racines juives”
A.L., AVEC APIC
CRÉÉ LE 01/07/2015 / MODIFIÉ LE 01/07/2015
© L'Osservatore Romano / AP / SIPA © L'Osservatore Romano / AP / SIPA
« Tous les chrétiens ont des racines juives », a rappelé le pape François devant plus de 200 membres de l'Amitié judéo-chrétienne internationale (ICCJ) qu’il a reçus au Vatican ce mardi 30 juin.
À cette association réunie en congrès à Rome autour du thème du 50e anniversaire de la déclaration du Concile Vatican II Nostra Aetate sur les relations de l'Église catholique avec les religions non chrétiennes, le pape a rappelé que ce document représentait un « oui » définitif aux racines juives du christianisme et un « non irrévocable à l’antisémitisme ». Le pape a aussi salué le travail accompli durant 50 ans en termes « d’amitié et de compréhension réciproque » entre chrétiens et juifs.
Nostra Aetate, un “fondement solide”
Il a ensuite dressé une liste de comparaisons entre les deux religions, relate Radio Vatican : « Les confessions chrétiennes trouvent leur unité dans le Christ, le judaïsme trouve leur unité dans la Torah. Les chrétiens croient que Jésus Christ est la Parole de Dieu qui s’est fait chair dans le monde ; pour les juifs la Parole de Dieu est présente surtout dans la Torah ».
Il a poursuivi, expliquant que « les deux traditions de foi ont pour fondement le Dieu unique, le Dieu de l’Alliance qui se révèle aux hommes à travers sa Parole. Dans la recherche d’un comportement juste envers Dieu, les chrétiens se tournent vers le Christ comme source de vie nouvelle, les juifs vers l’enseignement de la Torah. » Toute cette compréhension mutuelle fut permise grâce à Nostra Aetate, « fondement solide », qui « peut être et doit être développée ultérieurement », a affirmé François.
Léon Dehon
Il y a quelques jours, ainsi que nous le relations, l’ICCJ et l’Amitié judéo-chrétienne de France avaient fait part de leur consternation » quant à la volonté exprimée récemment par le pape François de voir aboutir la cause de béatification du prêtre français Léon Dehon (1843-1925), bloquée en 2005 par Benoît XVI en raison de certains de ses écrits jugés antisémites.
A.L., AVEC APIC
CRÉÉ LE 01/07/2015 / MODIFIÉ LE 01/07/2015
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« Tous les chrétiens ont des racines juives », a rappelé le pape François devant plus de 200 membres de l'Amitié judéo-chrétienne internationale (ICCJ) qu’il a reçus au Vatican ce mardi 30 juin.
À cette association réunie en congrès à Rome autour du thème du 50e anniversaire de la déclaration du Concile Vatican II Nostra Aetate sur les relations de l'Église catholique avec les religions non chrétiennes, le pape a rappelé que ce document représentait un « oui » définitif aux racines juives du christianisme et un « non irrévocable à l’antisémitisme ». Le pape a aussi salué le travail accompli durant 50 ans en termes « d’amitié et de compréhension réciproque » entre chrétiens et juifs.
Nostra Aetate, un “fondement solide”
Il a ensuite dressé une liste de comparaisons entre les deux religions, relate Radio Vatican : « Les confessions chrétiennes trouvent leur unité dans le Christ, le judaïsme trouve leur unité dans la Torah. Les chrétiens croient que Jésus Christ est la Parole de Dieu qui s’est fait chair dans le monde ; pour les juifs la Parole de Dieu est présente surtout dans la Torah ».
Il a poursuivi, expliquant que « les deux traditions de foi ont pour fondement le Dieu unique, le Dieu de l’Alliance qui se révèle aux hommes à travers sa Parole. Dans la recherche d’un comportement juste envers Dieu, les chrétiens se tournent vers le Christ comme source de vie nouvelle, les juifs vers l’enseignement de la Torah. » Toute cette compréhension mutuelle fut permise grâce à Nostra Aetate, « fondement solide », qui « peut être et doit être développée ultérieurement », a affirmé François.
Léon Dehon
Il y a quelques jours, ainsi que nous le relations, l’ICCJ et l’Amitié judéo-chrétienne de France avaient fait part de leur consternation » quant à la volonté exprimée récemment par le pape François de voir aboutir la cause de béatification du prêtre français Léon Dehon (1843-1925), bloquée en 2005 par Benoît XVI en raison de certains de ses écrits jugés antisémites.