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Consultations pour les jeunes .( addictions)

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chico.
Mikael
samuel
7 participants

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samuel

samuel
Administrateur

[size=36]consultations pour les jeunes trop peu fréquentées

Mots clés : addictions
Par Consultations pour les jeunes .( addictions) Ico-fJulie Carballo - le 13/01/2015 
Gratuites et ouvertes à tous, les «consultations jeunes consommateurs» sont mises en avant dans une campagne qui a démarré lundi. [/size]

Les adolescents de 17 ans qui n'ont jamais touché un verre d'alcool, fumé un joint ou une cigarette font figure d'exception. Pour tenter d'enrayer les risques d'addictions générés par ces comportements à risques, un réseau de 400 consultations regroupées sous le nom de «consultations jeunes consommateurs» (CJC) a vu le jour en 2005, mais cette opération n'a pas rencontré le succès escompté. Pour corriger le tir, une campagne de communication à destination du grand public a été lancée lundi par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) en collaboration avec le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES).

Inciter au dialogue

Les consultations jeunes consommateurs accueillent principalement des adolescents âgés de 12 à 17 ans et leurs parents, pour les aider à rétablir le dialogue et effectuer un bilan des consommations du patient. Ces dispositifs de proximité visent également à aider le malade à mettre un terme à son addiction, si possible en quelques rendez-vous. Lorsque la situation le justifie, la famille peut se voir proposer une prise en charge à long terme ou être orientée vers d'autres services spécialisés.
En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives (alcool, tabac et cannabis) demeurent élevés chez les adolescents. Selon une enquête OFDT/Escapad réalisée en 2011, les jeunes Français âgés de 17 ans sont 42% à avoir déjà expérimenté le cannabis, 42% à avoir consommé du tabac au cours du mois passé et 53% à avoir bu au moins 5 verres d'alcool en une seule soirée, durant le mois écoulé.

«La famille est un levier»

Confidentielles et gratuites, les rencontres sont orchestrées par des professionnels formés aux spécificités de l'approche des jeunes (médecins, psychologues, éducateurs). «Avoir une bonne alliance avec les adolescents fait partie intégrante de la thérapie», explique Olivier Phan, psychiatre et responsable du centre CJC Pierre Nicole à Paris. «Il faut éviter de diaboliser les addictions qui sont souvent source de loisirs pour les adolescents (alcool, jeux vidéo…) en adoptant une approche spécifique avec chacun d'entre eux, sans coller d'étiquettes», précise-t-il.
Les CJC apportent une réponse aux inquiétudes de nombreux parents. En 2014, près de 94% d'entre eux se disaient «préoccupés» par les pratiques potentiellement addictives que pouvait avoir leur adolescent, selon une enquête BVA/INPES menée sur 500 personnes. «Dans les centres, ce sont souvent les parents qui viennent nous voir. Ils sont généralement désemparés et ne savent pas comment réagir face à la probable addiction de leur enfant», déclare Olivier Phan. «Nous les recevons ensuite avec l'adolescent pour tenter de déterminer s'il y a bien une conduite addictive: si c'est le cas, nous entamons un travail». Le psychiatre souligne que la famille est un élément central dans la prise de conscience d'une addiction chez un jeune, mais elle s'avère aussi décisive dans durant le processus de guérison: «La famille est un levier. Si l'on interroge un jeune en présence de ses parents, il sera beaucoup plus réceptif que seul ou avec ses amis».
«Avant, on ne rencontrait les jeunes que dans deux cas: sous un angle punitif, quand ils se faisaient prendre, ou alors une fois qu'ils étaient sérieusement accros, voire malades», explique Jean-Pierre Couteron, président de Fédération Addiction. «Il fallait changer quelque chose dans la politique de santé publique, voilà pourquoi nous avons mis en place ces dispositifs: pour agir avant que l'addiction ne s'installe et qu'il ne soit trop tard. Hélas, seuls 16% des parents et 23% des adolescents ont déjà entendu parler des CJC, selon les résultats d'un sondage réalisé par notre organisme», déplore François Bourdillion, directeur général de l'INPES .

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il vrais que les jeunes se défoncent à l'alcool forte le samedi soir.

samuel

samuel
Administrateur

[size=36]L'iPhone rend-il bête ?[/size]

Mots clés : Smartphone, stress, anxiété
Par Consultations pour les jeunes .( addictions) Ico-fJulie Carballo - le 15/01/2015 
Être séparé de son iPhone aurait des impacts tant psychologiques que physiologiques, selon les résultats d'une étude. 

Depuis 2011, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère les ondes émises par les téléphones comme potentiellement cancérigènes. Mais si être proche de son mobile peut s'avérer nocif pour la santé, en être éloigné, également. Ne pas avoir son iPhone à portée de main engendrerait de vrais symptômes d'anxiété pouvant amener à une perte de concentration, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université du Missouri et publiée sur Science Daily début janvier.
Une équipe de scientifiques a mesuré la pression sanguine et la tension artérielle de 208 étudiants en journalisme invités à dresser une liste de tous les états des Etats-Unis. Pour ne pas fausser les résultats, ils ont expliqué aux participants que l'expérience visait à tester un nouveau tensiomètre sans fil. A mi-parcours, ils leur ont annoncé qu'il était préférable de laisser les iPhones à l'entrée de la pièce, «pour ne pas créer d'interférence avec le matériel médical», et ont demandé aux étudiants de recommencer le test à zéro. Alors même que les volontaires tentaient de réaliser une seconde fois l'exercice sans leur iPhone, les scientifiques les ont appelés, faisant se déclencher la sonnerie de leur mobile, un après l'autre.
Lors de la seconde expérience, les participants ont tous déclaré avoir ressenti de la «panique» ainsi qu'une importante augmentation de leur niveau de stress, lié au fait de ne pas pouvoir répondre à leur mobile lorsqu'il sonnait. Les tensiomètres ont quant à eux affiché une accélération de la pression sanguine et cardiaque chez la majorité des volontaires. Conséquence: ils ont été déconcentrés et ont, par la suite, éprouvé de sérieuses difficultés à dresser la seconde liste.

«Une extension de l'être»

«Les utilisateurs d'iPhone devrait éviter de garder leur mobile avec eux en permanence. Certaines situations quotidiennes requièrent une grande dose d'attention et de concentration et le caractère anxiogène d'une séparation “forcée” entre un utilisateur et son iPhone impacte négativement la performance lors de tâches intellectuelles, c'est très inquiétant», déclare Russel Clayton, doctorant à l'école de journalisme du Missouri et directeur de l'étude. «Pour certains, l'iPhone est devenu une extension de l'être, à tel point que lorsqu'ils en sont séparés, certains utilisateurs se sentent comme “diminués”; s'en suit un état physiologique négatif», ajoute-t-il, en précisant que l'expérience a porté sur des possesseurs d'iPhone uniquement, mais que les constatations pourraient vraisemblablement s'étendre aux détenteurs de n'importe quel smartphone, d'une manière plus générale.
Ce syndrome qui touche un grand nombre de personnes tout en restant peu connu, porte un nom: «la nomophobie», ou «angoisse d'être éloigné de son smartphone». Apparue en 2008 au Royaume-Uni quand un premier institut de sondage s'est penché sur la question, cette «pathologie» touchait 63% des Américains en 2013. Ils auraient avoué «ne pas pouvoir passer plus d'une heure sans leur smartphone». En France, un sondage Ifop réalisé en 2013 affirmait que 58% des Français se déclarent «dépendants» à leur smartphone. Et si on déconnectait?

chico.

chico.

Quand je vois au restaurant des jeunes couples qui ne se parlent même pas et sont tout les deux a manipuler leurs téléphones.
C'est une vrais addiction.

Psalmiste

Psalmiste

Mikael a écrit:Il vrais que les jeunes se défoncent à l'alcool forte le samedi soir.

Le problème c'est que l'alcool revient moins cher qu'un jus de fruit ou qu'un soda.

Josué

Josué
Administrateur

Oui mais ce n'est non plus une raison pour ce défoncé le Samedi soir.

Psalmiste

Psalmiste

Josué a écrit:Oui mais ce n'est non plus une raison pour ce défoncé le Samedi soir.

Oui c'est certain... D'autant plus qu'il y en a qui n'attentent pas le samedi soir pour boire.

samuel

samuel
Administrateur

Psalmiste a écrit:
Josué a écrit:Oui mais ce n'est non plus une raison pour ce défoncé le Samedi soir.

Oui c'est certain... D'autant plus qu'il y en a qui n'attentent pas le samedi soir pour boire.
Et oui malheureusement.

Josué

Josué
Administrateur

Consultations pour les jeunes .( addictions) 00114

Josué

Josué
Administrateur

Consultations pour les jeunes .( addictions) Intern10

chico.

chico.

En fait il n'y a pas que les ados qui sont accros à internet même des adultes le sont .
La preuve l'article en question.

Josué

Josué
Administrateur

réseaux sociaux :l'overdose.
Consultations pour les jeunes .( addictions) Ryseau11

source le Dauphiné Libéré.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

221 c'est le nombre de fois où les français consultent en moyenne leur smartphone par jour.
Mais 4 sur 10 n'estiment le faire qu'entre 0 et 15 fois.
Il y a un bug quelque part.
Source Bigben connectée et Tecmark.

Josué

Josué
Administrateur

Consultations pour les jeunes .( addictions) Selfit10

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Addictions: pourquoi les jeunes sont-ils particulièrement à risque?[/size]

  • Par  Anne Lefèvre-Balleydier 
     


La transgression et les comportements à risque font partie de l’adolescence. La menace de l’addiction survient quand la consommation se banalise.
Les excès sont-ils une marque de la jeunesse? Pour répondre à cette question, quelques pistes peuvent être tirées d’un long rapport, publié en décembre dernier par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). Notamment dans le préambule de Bruno Falissard, psychiatre, chercheur et président du collège scientifique de l’OFDT. «Le petit humain, écrit-il, contrairement à la plupart des mammifères, naît prématuré: il ne sait pas marcher, tout juste téter. Pourquoi? Peut-être pour permettre à son cerveau de se développer en dehors du ventre maternel.»
Et de poursuivre. «Vers 12-15 ans, il est apte à la reproduction, et tout se bouscule en lui pour le projeter vers une nouvelle vie: la sexualité devient un questionnement central. Plus généralement, il semblerait que, “naturellement”, tout soit fait à ce stade pour que le jeune humain se reproduise et fonde à son tour une famille. Mais dans nos sociétés c’est bien sûr impensable. Pas de grossesse à 15 ans, cela va sans dire. Il faut en effet que le jeune humain continue à apprendre: au collège, au lycée, à l’université. Encore et toujours, l’humain doit devenir un champion cognitif, l’avenir de sa société en dépend. Au prix d’une tension insoupçonnée (…) Il s’ensuit une période de la vie originale, que l’on appelle adolescence, où la créativité est à son maximum, où les interrogations sur la vie apparaissent de façon aiguë, où le rapport à l’autre et à la société est parfois compliqué, où la rencontre avec les substances psychoactives devient une solution, une provocation.»

L’adolescence, une étape clef


Voici donc posé le cadre, pointant les risques inhérents à cette période si particulière de la vie. «Une étape clé synonyme de changements dont l’impact ne doit pas être négligé», souligne le sociologue et statisticien François Beck, directeur de l’OFDT. Ces changements sont en effet d’ordre «physique avec la puberté, scolaire avec le lycée et éventuellement les études supérieures, professionnel avec l’entrée dans la vie active ou une période de chômage, familial quand on quitte le domicile parental, se met en couple, attend le premier enfant…»
D’où les «tentations, transgressions et initiatives parfois périlleuses…» mais aussi les conduites addictives et les multiples facteurs personnels dont elles sont issues, sans oublier de se pencher sur les inégalités sociales et territoriales.

La mode du binge drinking


L’état des lieux n’est guère rassurant, que ce soit pour les drogues licites ou illicites. Ainsi, d’après la dernière enquête faite en 2014, à 11 ans, près de 7 % des ados ont déjà fumé une cigarette. Le chiffre atteint presque 25 % à 13 ans et 52 % à 15 ans: 15 % avouent alors fumer tous les jours, proportion qui double deux ans plus tard. La situation n’est pas plus glorieuse avec l’alcool.
À 11 ans, un ado sur deux en a déjà bu, et à 15 ans, huit sur dix! Et, depuis le début des années 2000, se diffuse l’inquiétante mode du binge drinking. Autrement dit, une alcoolisation ponctuelle mais importante (plus de cinq verres d’affilée, dans un but d’ivresse affiché): à 17 ans, un jeune sur deux dit l’avoir expérimenté dans le mois, et un sur cinq reconnaît même l’avoir fait au moins trois fois.
Le cannabis fait aussi partie des drogues de la jeunesse: à 17 ans, plus de la moitié des jeunes y ont déjà goûté, et 12,5 % de manière répétée. Le cocktail tabac, alcool et cannabis n’est pas rare: environ 15 % des ados consomment régulièrement les trois (et 40 %, tabac et alcool). Quant à l’expérimentation d’autres drogues illicites, elle reste heureusement rare et occasionnelle. Mais sa fréquence double entre la fin de l’adolescence (17 ans) et la période «jeune adulte» (18-25 ans): de 3 à 4 % qui usent de temps en temps des amphétamines, de la cocaïne ou du MDMA, ils sont ensuite 3 à 7 %.

«Retarder l’âge du premier usage»


Selon le rapport de l’OFDT, la tendance sur dix ans n’est pas vraiment à la baisse, du moins pour les ados de 17 ans, qui tendraient à fumer plus et à boire autant, avec davantage d’épisodes d’alcoolisation intensive, le même usage du cannabis, et un niveau d’expérimentation à la hausse pour les autres substances illicites.
On retiendra néanmoins que l’âge de la première cigarette, du premier verre ou du premier joint semble être en recul, avec un niveau de consommation qui a diminué chez les 11-15 ans. Une bonne nouvelle, notamment pour réduire le nombre de comas éthyliques chez les très jeunes (parfois une dizaine d’années) à la suite d’une soirée ou d’un pari, tendance constatée par le personnel des urgences ces dernières années.
Comme le rappelle le Dr William Lowenstein, président de SOS Addictions, retarder l’âge du premier usage est une priorité: «Plus précoce est un usage, plus graves sont les conséquences de cet usage, que ce soit en termes de dépendance, de dommages somatiques, corporels, psychiatriques. Retarder l’âge du premier usage permet donc d’épargner des handicaps, des dépendances, des vies.»

Josué

Josué
Administrateur

Interdiction des portables au collège: un texte dans les "prochaines semaines"
Le ministre de l'Éducation a annoncé ce lundi qu'un collège pourra ainsi choisir d'interdire les portables en classe mais aussi dans l'établissement, selon le ministre.
La volonté du ministre était connue, mais la mesure devrait tout de même diviser. Le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, a confirmé lundi que les téléphones portables seront interdits au collège l'an prochain et que cette mesure sera l'objet d'un article législatif "au cours des prochaines semaines".
Conformément à ce qu'il avait déjà annoncé, les téléphones portables "seront interdits à partir de septembre prochain dans les collèges non seulement en classes mais aussi dans l'établissement", a dit le ministre de l'Éducation nationale sur France Inter. "Ce sera l'objet d'un article législatif [...] au cours des prochaines semaines", a-t-il précisé, "pour que ce soit juridiquement bien assis".
"On laissera aux collèges le soin de choisir entre plusieurs modalités d'interdiction qui vont de la plus souple à la plus dure", a précisé Jean-Michel Blanquer. Les collèges pourraient ainsi choisir d'interdire aux élèves de venir avec leur portable à l'école, selon le ministre.
Actuellement, pas d'interdiction dans les établissements 
"La version la plus souple, comme cela existe aussi dans certains collèges, c'est de pouvoir l'enfermer dans un petit sac spécifique à l'intérieur du cartable pour pouvoir le ressortir s'il y a des usages pédagogiques, s'il y a des urgences", a-t-il souligné. 
Les règlements intérieurs des établissements interdisent l'usage des portables en classe. Mais pas dans l'enceinte d'un collège, car cela revient actuellement à attenter aux libertés publiques. Il faudrait donc une modification de la loi pour permettre à la mesure du ministre de s'appliquer.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Sommeil des ados: des médecins recommandent un «couvre-feu digital»[/size]

  • Par  Coraline Madec 
     

  • Mis à jour le 14/03/2018 à 17:17 
     

INFOGRAPHIE - Réseaux sociaux, jeux, séries télévisées... Le temps passé par les jeunes sur les écrans a beaucoup augmenté ces dernières années, au détriment de leur sommeil. Pourtant, quelques changements d’habitude peuvent permettre d’y remédier.
Les deux tiers des 15-24 ans dorment moins de 8 heures par nuit en semaine, selon une enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), rendue publique à quelques jours de la Journée nationale consacrée au sommeil. Des nuits jugées bien trop courtes selon l’organisme américain National Sleep Fondation, qui estime que les jeunes ont en réalité besoin de 8 à 10 heures de sommeil quotidien pour être en bonne santé. Parmi les principaux éléments générateurs d’insomnie chez les adolescents figurent les smartphones, tablettes et ordinateurs. Une bonne raison, selon l’INSV, d’éteindre ces appareils au moins une heure avant de se coucher. Le Figaro fait le point sur les 6 conseils délivrés par les spécialistes de l’INSV pour mieux - et surtout plus - dormir.

Instaurer un «couvre-feu digital»




«La lumière bleue est un véritable problème de santé publique»
Joëlle Adrien, neurobiologiste et Présidente de l’INSV


Avant de s’endormir, plus de 4 jeunes sur 5 regardent un écran (smartphone, tablette, ordinateur, TV). Parmi eux, les trois quarts sont actifs: ils jouent, communiquent sur les réseaux sociaux, surfent sur internet. «De message en message, de tweet en tweet, de site en site, d’info en info, les jeunes accros de l’écran entrent dans un état de tension et d’excitation qui nuit au ralentissement nécessaire à l’instauration du sommeil», déplore Marie-Pia d’Ortho, pneumologue à l’hôpital Bichat (AP-HP). Cet état se maintient souvent toute la nuit si le téléphone reste connecté à proximité. On parle «d’effet sentinelle». Par ailleurs, la lumière bleue qu’émettent ces appareils stimule fortement les récepteurs de la rétine, déréglant ainsi l’horloge biologique et retardant l’endormissement.
Ces jeunes accros ont en moyenne plus de difficultés que les autres pour s’endormir (+20%), sont davantage touchés par les réveils nocturnes (+14%) et somnolent plus en journée (+12%). Face à cela, le comportement à adopter est simple selon l’INSV: favoriser des activités relaxantes comme la lecture ou la musique, éteindre tous les écrans 1 heure avant de se coucher - la télévision est tolérée si elle regardée de loin - et surtout instaurer un «couvre-feu digital» pour éviter tout réveil intempestif.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Les jeunes manquent de sommeil à cause des écrans[/size]


L'omniprésence des écrans et le manque d'activité physique perturbent le repos de nombreux jeunes. D'après une étude, ils sont 88 % à dormir trop peu.



Publié le 16/03/2018 à 11:45 | Le Point.fr


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Les jeunes de 15 à 24 ans sont trop souvent exposées à la lumière bleue au moment du coucher.
© AltoPress / PhotoAlto
Les jeunes ne dorment pas assez. À l'occasion de la 18e Journée du sommeil, qui se tient ce vendredi 16 mars, 1 014 jeunes âgés de 15 à 24 ans ont été sondés sur leurs habitudes de coucher, dans une étude menée par Opinionway pour l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Elle révèle que 88 % des jeunes sont en manque de sommeil : parmi eux, 38 % dorment moins de sept heures par nuit, alors que les spécialistes recommandent des nuits de huit heures minimum. 42 % des personnes interrogées connaissent des réveils nocturnes, ont du mal à se rendormir et en paient le prix le lendemain. Les sondés se sentent fatigués (82 %), ils manquent d'attention (52 %), sont plus nerveux ou irritables (40 %), somnolent (35 %) et un jeune sur cinq évoque même un sentiment de tristesse.
L'étude d'Opinionway désigne l'omniprésence des écrans comme principal responsable de ces troubles du sommeil. Lorsqu'ils vont se coucher, 83 % des jeunes consultent Internet ou jouent sur leur smartphone pendant 68 minutes le soir avant d'éteindre la lumière. Cette exposition à la lumière bleue excite la rétine et retarde l'heure de l'endormissement, conduisant à des nuits plus courtes. « Les jeunes s'endorment en moyenne à 23 h 20 en semaine et à 0 h 49 le week-end », souligne l'étude. Les auteurs regrettent aussi le manque d'activité physique chez plus d'un jeune sur trois, alors qu'elle est bénéfique pour le sommeil.
LIRE aussi Notre dossier Dormez bien !

Éteindre les écrans


Pire, ces jeunes déjà fatigués ont besoin de lutter contre leur désir de sommeil. 75 % d'entre eux consomment des excitants comme la caféine (28 %) ou des médicaments (11 %) et des somnifères (2 %). 29 % des personnes interrogées expliquent faire au moins une sieste dans la semaine, 20 % pratiquent une activité physique et 12 % misent sur la relaxation.
Pour les auteurs de l'étude, la solution se trouve en amont du coucher, pour préparer son sommeil. Ils conseillent de favoriser les activités relaxantes comme la lecture ou la musique et d'éteindre tous les écrans une heure avant d'aller dormir. L'activité physique, si elle n'est pas trop intense et pratiquée plusieurs heures avant l'heure du coucher, permet aussi de trouver le sommeil plus facilement.
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Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

sociaux, jeux, séries télévisées... Le temps passé par les jeunes sur les écrans a beaucoup augmenté ces dernières années, au détriment de leur sommeil. Pourtant, quelques changements d’habitude peuvent permettre d’y remédier.
Les deux tiers des 15-24 ans dorment moins de 8 heures par nuit en semaine, selon une enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), rendue publique à quelques jours de la Journée nationale consacrée au sommeil. Des nuits jugées bien trop courtes selon l’organisme américain National Sleep Fondation, qui estime que les jeunes ont en réalité besoin de 8 à 10 heures de sommeil quotidien pour être en bonne santé. Parmi les principaux éléments générateurs d’insomnie chez les adolescents figurent les smartphones, tablettes et ordinateurs. Une bonne raison, selon l’INSV, d’éteindre ces appareils au moins une heure avant de se coucher.Le Figaro fait le point sur les 6 conseils délivrés par les spécialistes de l’INSV pour mieux - et surtout plus - dormir. 

Instaurer un «couvre-feu digital»


«La lumière bleue est un véritable problème de santé publique»
Joëlle Adrien, neurobiologiste et Présidente de l’INSV
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Avant de s’endormir, plus de 4 jeunes sur 5 regardent un écran (smartphone, tablette, ordinateur, TV). Parmi eux, les trois quarts sont actifs: ils jouent, communiquent sur les réseaux sociaux, surfent sur internet. «De message en message, de tweet en tweet, de site en site, d’info en info, les jeunes accros de l’écran entrent dans un état de tension et d’excitation qui nuit au ralentissement nécessaire à l’instauration du sommeil», déplore Marie-Pia d’Ortho, pneumologue à l’hôpital Bichat (AP-HP). Cet état se maintient souvent toute la nuit si le téléphone reste connecté à proximité. On parle «d’effet sentinelle». Par ailleurs, la lumière bleue qu’émettent ces appareils stimule fortement les récepteurs de la rétine, déréglant ainsi l’horloge biologique et retardant l’endormissement.
Ces jeunes accros ont en moyenne plus de difficultés que les autres pour s’endormir (+20%), sont davantage touchés par les réveils nocturnes (+14%) et somnolent plus en journée (+12%). Face à cela, le comportement à adopter est simple selon l’INSV: favoriser des activités relaxantes comme la lecture ou la musique, éteindre tous les écrans 1 heure avant de se coucher - la télévision est tolérée si elle regardée de loin - et surtout instaurer un «couvre-feu digital» pour éviter tout réveil intempestif.
» LIRE AUSSI - L’hyperconnexion, source de stress[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Aux États-Unis, près d'un adolescent sur 2 connecté en permanence[/size]

  • Par  Ingrid Vergara 


Les 13-17 ans sont plus connectés que jamais, mais leurs habitudes sont moins focalisées sur une seule plateforme.
Le déconnexionnisme ne passe pas par eux. En 2018, 45% des adolescents américains déclarent être connectés «pratiquement toute la journée» selon une étude du Pew Research Center. C'est deux fois plus que lors de la précédente étude similaire réalisée en 2014-15. Et 44% de ces jeunes, âgés entre 13 et 17 ans, déclarent y aller plusieurs fois par jour. Les filles sont plus accros que les garçons: 50% d'entre elles se disent connectées à un service quasiment tout le temps contre 39% des garçons.
Consultations pour les jeunes .( addictions) XVM583d9ce0-658e-11e8-ba94-017d2784291e-400x254
Entre les deux vagues de l'étude, le smartphone s'est imposé comme un élément omniprésent dans la vie des adolescents: 95% en sont équipés ou y ont accès quand la proportion n'était que de 73% en 2014-2015.
» LIRE AUSSI - Pourquoi la déconnexion est la nouvelle lubie de la Silicon Valley
Et sur quelles applications ou sites ces adolescent(e)s passent-ils le plus clair de leur temps? Les trois plus populaires sont Snapchat,
YouTube et Instagram. 85% des internautes américains utilisent YouTube, 72% utilisent Instagram et 69% utilisent Snapchat. Ce dernier service est celui que les ados disent utiliser le plus (35%) avec YouTube (32%), loin devant Instagram (15%) et Facebook (10%). «Le paysage des réseaux sociaux a complètement changé parmi les ados ces trois dernières années», commente Monica Anderson, qui a dirigé cette étude. Et Facebook est le grand perdant. Dans la précédente vague, ils étaient encore 71% à déclarer l'utiliser Facebook quand ils ne sont plus que 51% en 2018.
Consultations pour les jeunes .( addictions) XVMd9188d70-658e-11e8-ba94-017d2784291e-805x500
Sur ce point, l'étude du Pew Research confirme d'autres résultats. Début mars, le cabinet eMarketer observait que Snapchat attirait les plus jeunes à un rythme plus rapide qu'Instagram. Selon eMarketer, Facebook devrait perdre 2 millions d'utilisateurs américains de moins de 24 ans cette année. L'an dernier, le cabinet d'analystes Piper Jaffray indiquait que Snapchat, connu à l'origine pour ses messages vidéo éphémères, était le réseau social préféré des ados américains.
Comment les ados vivent-ils cette hyperconnexion? Plutôt bien en majorité selon l'étude. 31% y voient un impact très bénéfique, avec au premier chef la possibilité d'être en contact avec ses amis et sa famille. Trouver facilement des infos et rencontrer des personnes avec les mêmes centres d'intérêt sont aussi vus comme les vrais plus apportés par les réseaux sociaux.
Près d'un adolescent sur quatre (24%) estime au contraire que l'impact des réseaux sur sa vie est surtout négative. Le harcèlement en ligne et la diffusion de rumeurs sont la principale raison (27%), loin devant le manque de contact en personne, la vision déformée de la vie des autres et la déconcentration. Enfin 45% des adolescents déclarent ne voir d'impact ni positifs, ni négatifs.
L'étude a été menée entre le 7 mars et le 10 avril 2018 auprès de 1058 parents ayant des adolescents entre 13 et 17 ans et 783 ados de ces âges.

samuel

samuel
Administrateur

Ses chiffres sont inquiétants et montre que le portable est une vrais drogue.

Josué

Josué
Administrateur

06.06.2018


[size=42]Interdire les smartphones à l’école ne suffit pas, apprenons aussi aux enfants à s’en servir raisonnablement[/size]

Cette interdiction doit être complétée par l'éducation à la maîtrise des outils numériques dans les établissements scolaires




"L'interdiction de l'usage du téléphone portable dans les écoles et les collèges". Claquant comme un slogan, cette version initiale de l'article unique de la proposition de loi débattue le 7 juin prochain à l'Assemblée nationale se devait de donner une réalité législative à l'engagement de campagne d'Emmanuel Macron. Un article, modifiant le code de l'éducation, suffisait donc à cette ambition.

Qu'importe que cette interdiction soit déjà la règle dans de nombreux établissements dans les salles de cours, cela prouve le consensus d'une telle mesure qui s'apparente pour chacun à du bon sens. L'incapacité des élèves à se détacher quelques heures de leur téléphone portable constitue un frein évident au suivi des activités scolaires. Il fallait donc interdire son usage.

Pour cette proposition de loi, si les oppositions seront rares, les regrets eux seront lourds. Une loi, pourquoi pas? Mais le problème est plus grand.

Une interdiction, aussi légitime soit-elle, ne peut suffire à combattre une addiction.

Et comment ne pas voir une forme de maladie dans cette dépendance au smartphone qui nous incite à consulter nos appareils des centaines de fois par jour, et que cela soit devenu un automatisme pour une majorité d'entre nous dès l'heure qui suit le réveil? Cette addiction touche aussi les jeunes générations qui sont, pour les 12-14 ans, plus de 2/3 à préférer être privés de sortie que de leur mobile selon l'Observatoire des pratiques numériques des Français.
Ces derniers mois, les études se sont multipliées pour évaluer les conséquences d'un usage immodéré des téléphones portables. Perte de faculté de concentration, troubles psycho-sociaux, fragilités dépressives... Le tableau des effets de l'hyper-connexion est particulièrement sombre.


Et si l'interdiction temporaire de l'usage des smartphones peut s'avérer utile dans certains lieux ou activités, elle ne permet ni de raisonner les coupables, ni d'émanciper les victimes.

Car il y a d'abord des coupables. La façon dont le smartphone est devenu un véritable "doudou" technologique ne constitue pas un impensé des acteurs du marché des NTIC mais bien le moteur de leur croissance. La surabondance d'informations permise par le progrès a fait de notre capacité à être interpellés le principal enjeu économique du marché du numérique. Les GAFAM ont lancé une chasse à l'attention de leurs usagers en multipliant les sollicitations permanentes par des systèmes de notifications et en favorisant la course aux clics.

Il s'agit d'interpeller l'usager en provoquant une pollution mentale poussant aux comportements addictifs et compulsifs. Au point d'affaiblir inéluctablement notre capacité de concentration. Ainsi, notre durée d'attention moyenne aurait déjà baissé de plus d'un tiers en l'espace d'une quinzaine d'années... Il s'agit d'un problème de santé publique qui devrait amener une réponse puissante de la part de l'État. Mais en l'espèce, les pressions se font bien rares pour obliger les acteurs du numérique à encadrer leurs pratiques.
Et il y a aussi des victimes. Tous ces utilisateurs qui ont embrassé les bénéfices évidents de l'usage des nouvelles technologies sans pouvoir en domestiquer les effets. Dans notre société contemporaine, la maîtrise de son attention est une condition de l'émancipation. Elle doit donc être prise en charge par l'école car son apprentissage doit être accessible dès le plus jeune âge. Dans le corps enseignant, des initiatives - comme le projet ATOLE initié par le neuroscientifique Jean-Philippe Lachaux - ont été lancées pour apprendre à nos enfants à se concentrer.

Plus largement, l'éducation à la maîtrise des outils numériques mérite de devenir un enseignement généralisé par les établissements scolaires.

Les jeunes doivent être en capacité d'utiliser les nouvelles technologies, mais ils doivent aussi apprendre à le faire avec discernement.
Or, interdire le portable ne suffit pas à éduquer les jeunes à son usage. Durant les travaux en commission, quelques amendements sont venus timidement corriger une proposition de loi qui n'abordait pas ces enjeux d'émancipation, de libre arbitre et de citoyenneté numérique. Mais, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que l'État tordre le bras des acteurs du numérique pour les mettre face à leurs responsabilités.
Car l'usage abusif des smartphones comme la prolifération de fausses nouvelles ne constituent pas les aléas inévitables de toute révolution technologique. Ils sont l'expression des mécaniques qui structurent aujourd'hui l'économie du web et qui ne pourront être combattues par de simples pétitions de principe. Capter l'attention, repétrir le cerveau, provoquer de la dépendance : tels sont les procédés qui visent à déposséder les individus de leur souveraineté.
A l'heure de la révolution numérique, c'est donc une bataille éthique qu'il nous faut désormais engager. En ne posant pas seulement des interdictions mais en garantissant à chacun la maîtrise de ses usages.

chico.

chico.

Certains adultes, qui ont eux-mêmes grandi devant la télévision, contrôlent sévèrement les écrans de leurs enfants.

Ce sont des images qui ont marqué Agathe, 36 ans. Dans un reportage diffusé en janvier dernier dans l'émission Envoyé spécial, le docteur Ducanda, médecin dans l'Essonne, rend visite à Rayan, trois ans. Le petit garçon est complètement accro au smartphone de sa mère. Agité, nerveux, il ne se calme que devant les dessins animés qu'il regarde pendant des heures sur YouTube. 
"Cela a été la goutte d'eau, lance Agathe. J'étais déjà au fait du potentiel lien entre troubles autistiques et écrans chez les enfants mais ce reportage a mis en lumière ce qui relevait encore pour moi de la théorie. J'ai décidé de réduire à son minimum le temps d'écran pour mes deux enfants." 

LIRE AUSSI >> Sylvain, 40 ans: "Je veux que ma fille grandisse sans écran" 

"J'étais gardée par la télé"

Terminés donc les jeux sur la Nintendo DS dès les devoirs expédiés pour Elias, 7 ans, et les dessins animés le matin pour Lou, trois ans et demi. Désormais, ils n'ont droit qu'à trente minutes le mercredi et une heure le weekend.  

Ce régime sec ferait presque sourire Agathe, tant il tranche avec sa propre enfance. "J'étais presque 'gardée' par la télé. Je regardais tout : les jeux avec mes grands-parents le midi, les dessins animés de fin de journée, le télé achat le samedi matin... Ces programmes étaient une toile de fond de mon quotidien. J'allumais le poste quand je voulais et mes parents n'y trouvaient rien à redire. Ils ont même acheté un magnétoscope pour que je puisse regarder mes films préférés." 
L'intransigeance de la jeune mère contraste avec la liberté dont elle a bénéficié petite. Chercherait-elle à compenser les "ratés" de son éducation ? Pas vraiment, répond Michaël Stora, psychologue et cofondateur de l'OMNSH (l'Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines). Elle serait plutôt la conséquence d'une évolution des pratiques.  
"Dans les années 70 ou 80, le fossé générationnel autour des écrans pouvait être énorme. Nombre de parents avaient grandi sans. Or, il est toujours difficile de s'identifier à son enfant et d'avoir du recul quand on découvre la technologie en même temps que lui." 

"De vraies conséquences sur la socialisation"

Cette génération biberonnée à la télé a donc vu arriver avec curiosité et enthousiasme les smartphones et autres tablettes. Avides de découvertes, nombre de parents y ont même vu un formidable support éducatif pour apprendre à lire ou à compter. Agathe a fait partie de ces acheteurs convaincus. "Il y a encore un an, on s'installait le soir avec Lou pour jouer sur l'iPad. Je trouvais le côté tactile génial pour les petits", se souvient-elle. 
"Les parents ne sont pas sous-informés, mais désinformés. Il est très important de faire comprendre que la publicité vantant les mérites de ces outils numériques pour les petits est souvent mensongère", précise Serge Tisseron, psychiatre et créateur des repères "3-6-9-12, pour apprivoiser les écrans et grandir". 
Premiers concernés par ce brusque coup de volant en matière d'écrans, les figures de proue de la high tech. Si la plupart des ingénieurs ont fourbi leurs armes de geek dès l'enfance pour atteindre le Graal de la Silicon Valley, ils aspirent à autre chose pour leurs enfants.  
Dans une étude publiée en 2017 par la Silicon Valley Community Foundation, ces parents font part de leur désarroi. "Je réalise avec stupeur à quel point la technologie affecte les autres compétences. Les enfants de mes amis sont capables, à quatre ans, d'utiliser une tablette mieux que leurs parents mais ne peuvent pas tenir un stylo", déplore l'un d'entre eux. "Je pense que cela peut avoir de vraies conséquences sur la socialisation, renchérit un autre. Ma fille est toujours sur son téléphone, jamais avec ses amies." 
Les plus aisés de ces parents mettent désormais leurs enfants dans des écoles à 25 000 dollars l'année, comme la Waldorf School of the Peninsula. Dans un reportage sur place, un journaliste de The Times explique notamment que les enfants écrivent sur un tableau noir ou avec un simple stylo.  

"Le discours moralisateur est contre-productif"

Un retour aux sources qui peut prêter à sourire mais qui témoigne d'une lame de fond. Jean-Marc a un fils de 13 ans, Marius. Il tâche de lui imposer des règles strictes. "Je lui prend son portable tous les soirs avant qu'il n'aille se coucher mais j'ai bien conscience que cela ne résout pas totalement le problème. On peut maîtriser le temps d'écran de nos enfants, beaucoup moins le contenu." 
Ce caractère secret et impénétrable constitue la véritable différence entre les générations. "Avant, la télévision s'insérait dans l'espace commun de la famille, souligne Serge Tisseron. On pouvait parler de ce que l'on regardait. Et puis, en train, dans le jardin, en voiture, on n'avait pas d'autre choix que de s'en passer. Aujourd'hui, les écrans sont individuels. Les adultes ne voient rien et les enfants sont moins enclins à parler. Ils ne sont plus un support de communication familiale mais d'isolement." 

Josué

Josué
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[size=42]L'addiction aux jeux vidéo vient d'être reconnue par l'OMS, mais elle n'est pas une addiction comme les autres[/size]

Si cette pathologie rentre dans le cadre des addictions, elle ne répond donc pas à la même définition que l'addiction à l'alcool ou au tabac.



  • Serge TisseronPsychiatre, membre de l'Académie des technologies, docteur en psychologie HDR, Univ Paris VII Denis Diderot





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L'addiction aux jeux vidéo vient d'être reconnue par l'OMS, mais elle n'est pas une addiction comme les autres.



L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de créer une nouvelle catégorie d'addiction: l'addiction aux jeux vidéo (gaming disorder). Il est défini ainsi: "Le trouble du jeu est caractérisé par un comportement de jeu persistant ou récurrent ("jeu numérique" ou "jeu vidéo"), qui peut être en ligne (sur Internet) ou hors ligne, se manifestant par: 1) une altération du contrôle des jeux ( par exemple, apparition, fréquence, intensité, durée, fin, contexte); 2) accorder une priorité accrue au jeu dans la mesure où le jeu prime sur les autres intérêts de la vie et les activités quotidiennes; et 3) la poursuite ou l'escalade du jeu malgré l'occurrence de conséquences négatives. Le comportement est d'une sévérité suffisante pour entraîner une déficience significative dans les domaines de fonctionnement personnels, familiaux, sociaux, éducatifs, professionnels ou autres. Le modèle de comportement de jeu peut être continu ou épisodique et récurrent. Le comportement de jeu et d'autres caractéristiques sont normalement évidents sur une période d'au moins 12 mois pour qu'un diagnostic soit attribué, bien que la durée requise puisse être raccourcie si toutes les conditions diagnostiques sont remplies et les symptômes sont sévères."
Si cette pathologie rentre dans le cadre des addictions, elle ne répond donc pas à la même définition que l'addiction à l'alcool ou au tabac. Il s'agit en effet de ce qu'on appelle une addiction "comportementale". La différence principale avec les addictions liées aux substances toxiques consiste dans le fait que le buveur doit s'arrêter définitivement de boire et le fumeur de fumer au risque de rechuter, alors que la guérison de l'addiction aux jeux vidéo n'implique pas un sevrage total, mais le la capacité de renouer avec un usage modéré considéré comme normal. Il est bien évident que l'usage du même mot "addiction" pour deux pathologies aussi différentes ne va pas manquer d'entraîner beaucoup de confusions...
Mieux explorer une pathologie pour mieux la comprendre
L'ambition se veut humaniste. Grâce à cette reconnaissance officielle, les personnes qui estimeront souffrir d'une telle pathologie pourront bénéficier de psychothérapie, tout au moins dans les pays où cette offre existe, d'examens spécialisés comme l'électroencéphalogramme et l'I.R.M. cérébrale, qui permettront de faire progresser la recherche. En revanche, il est à craindre, au niveau planétaire, l'apparition de chimiothérapies aux effets discutables, notamment chez les adolescents. De tels traitements seront en effet d'autant plus prescrits que la création d'une "addiction aux jeux vidéo", largement relayées par les médias risque de provoquer un affolement des parents et de susciter une vague de consultation ! Le danger est alors évidemment que des médecins généralistes débordés ne soient tentés de répondre aux angoisses des parents par diverses formes de prescription médicale. Et que pourraient-ils en effet faire d'autre ?
Ne pas confondre la cause et l'origine
En France, beaucoup de ces demandes aboutiront chez des psychologues ou des psychiatres. Il serait dommage que le qualificatif "addiction aux jeux vidéo" fasse oublier qu'un tel symptôme, comme le rappelle l'Unicef, trouve en général son origine dans un problème que la personne ne parvient pas à surmonter. Un grand nombre d'études menées au cours des deux dernières décennies suggèrent en effet que des problèmes d'usage des mobiles peuvent survenir comme une sorte d'automédication lorsque les enfants utilisent les technologies numériques pour échapper à des situations réelles difficiles. Par exemple, si un enfant se sent triste ou stressé, il est tenté de se connecter, pour échapper à cette tristesse ou à ce stress, à une application qui offre immersion et distraction, comme un jeu vidéo en ligne. Les conséquences sont à la fois positives (l'enfant se sent temporairement mieux) et négatives (la ­véritable cause n'est pas forcément traitée). À long terme, le comportement d'adaptation peut devenir habituel, sauf si le problème sous-jacent est résolu. La cause de l'addiction se trouve dans le jeu vidéo, mais son origine est dans la difficulté jugée insurmontable qui a conduit le joueur à fuir dans les mondes numériques. L'essentiel est de s'attaquer aux problèmes sous-jacents susceptibles d'engendrer une implication nuisible dans le numérique afin de parvenir à surmonter ce comportement problématique. À l'inverse, une réduction contrainte du temps d'écran ne­ constituerait qu'une intervention superficielle qui a peu de­ chances d'atteindre son objectif.

Le risque de voir rabattre la souffrance adolescente sur la pathologie addictive
En France, la création d'une "addiction aux jeux video" ne changera pas le mode de prise en charge. En revanche, les lieux de prise en charge risquent d'évoluer. Jusqu'ici, les joueurs pathologiques étaient soignés dans des centres de soins polyvalents, comme les centres médicaux psychologiques (CMP) et les centres médicaux psycho pédagogiques (CMPP). Mais forts de la reconnaissance par l'OMS, les centres d'addictologie risquent de monter en première ligne en réclamant des crédits supplémentaires. Avec le risque qu'un grand nombre de jeunes ne souffrant pas à proprement parler "d'addiction aux jeux vidéo" selon la définition donnée par l'OMS, y trouvent une prise en charge impossible ailleurs, alimentant du même coup l'idée, chez leurs parents, que c'est bien d'une addiction dont il s'agit même si cela rentrera probablement très rarement dans la définition de la nouvelle classification internationale des maladies mentales.
Bref, les inconvénients de la création de cette nouvelle catégorie diagnostique l'emportent largement sur les avantages.
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Josué

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Un étudiant sur cinq passe plus de 6 heures par jour sur son smartphone

La moitié d'entre eux sont conscients des effets négatifs de cette pratique.

[size=11]Un étudiant sur cinq passe plus de 6 heures par jour sur son smartphone


TECHNO - Un étudiant sur cinq (20%) passe plus de 6 heures par jour sur son smartphone et près de sept étudiants sur dix le consultent moins de dix minutes après leur réveil, révèle un sondage Opinionway publié ce jeudi 28 juin par la Smerep.
Selon ce sondage, 37% des étudiants passent en moyenne entre 2 et 4 heures par jour sur leur smartphone. Ils sont 17% à y passer moins de 2 heures par jour et 8% plus de 2 heures.
Près d'un tiers (29%) utilisent leur téléphone moins de deux minutes après leur réveil. Et plus de 4 étudiants sur dix (44%) se sentent incapables de s'en passer pendant une journée. La même proportion (42%) se dit notamment incapable de ne pas consulter les réseaux sociaux pendant une journée.
"C'est un comportement proche d'un comportement addictif chez ces étudiants, qui ne peuvent pas lâcher leur téléphone", a commenté Jules Russick, administrateur de la Smerep (Sécu étudiante et mutuelle).
Une "addiction" qui touche aussi les lycéens
Les lycéens passent aussi beaucoup de temps sur leur mobile: un tiers y consacre entre 4 et 8 heures par jour. "Ils sont déjà beaucoup plus dépendants que leurs aînés", souligne Jules Russick. "On peut penser que le phénomène d'addiction va être encore plus prononcé que sur la population précédente".

Les jeunes se disent pourtant conscients de l'impact négatif du smartphone: ils sont 56% à penser que cette consommation affecte leur concentration, 50% leur qualité de sommeil et 45% leurs relations sociales.
C'est un des autres enseignements du sondage: plus de la moitié des étudiants (56%) et 41% des lycéens indiquent avoir des problèmes de sommeil. Un étudiant sur cinq (21%) et 12% des lycéens dorment moins de 6 heures par nuit.
Par ailleurs, la quasi totalité des étudiants (91%) déclarent subir au moins une période de stress au cours de l'année, dont 25% tout le temps.
Le sondage a été réalisé en ligne entre avril et mai 2018 auprès d'un échantillon de 1.001 étudiants représentatif des étudiants français et de 1.000 lycéens français âgés de 14 à 22 ans.

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Josué

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Les 4 moyens utilisés par les fabricants de jeux vidéo pour rendre nos enfants dépendants

La plupart des jeux auxquels jouent aujourd'hui nos enfants sont accessibles gratuitement en ligne, et leurs concepteurs y ont introduit quatre leviers pour qu'ils n'en décollent jamais!



  • Serge TisseronPsychiatre, membre de l'Académie des technologies, docteur en psychologie HDR, Univ Paris VII Denis Diderot





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Les 4 moyens utilisés par les fabricants de jeux vidéo pour rendre nos enfants dépendants.


Les vacances sont là et beaucoup de parents sont tentés de laisser leurs enfants jouer un peu plus aux jeux vidéo. Ce n'est pas forcément une mauvaise idée, mais attention aux dérives! Certains parents se souviennent du temps où ils achetaient leur jeu sous la forme de disquettes, puis de CD et de DVD, et où ils jouaient contre un logiciel programmé pour leur tenir tête. Mais le développement d'Internet a complètement bouleversé cette situation. La plupart des jeux auxquels jouent aujourd'hui nos enfants sont accessibles gratuitement en ligne, et leurs concepteurs y ont introduit quatre leviers pour qu'ils n'en décollent jamais! Quels sont ces moyens? Comment en protéger nos enfants?
L'aversion à la perte
C'est le premier des moyens utilisés. Imaginez que vous commenciez à jouer à un jeu de pirates. Le logiciel vous confie un navire. Vous découvrez vite que vous êtes une cible vulnérable pour des navires mieux armés joués par d'autres joueurs. Vous décidez de vous équiper : chaque canon ne coûte pas grand-chose, chaque blindage non plus, mais vous entrez dès le premier centime dans un piège qui s'appelle le "biais des fonds irrécupérables". Tant que vous n'avez pas dépensé d'argent dans un jeu, vous vous sentez libre de le quitter. Mais c'est beaucoup moins le cas si vous avez commencé à y investir ne serait-ce que 10 ou 20 €. Vous craignez de perdre irrémédiablement votre mise.
Jouer sur la frustration
Cette stratégie complète la précédente. Ces jeux sont conçus de telle façon que vous ne perdiez jamais définitivement, mais que vous ne gagniez non plus jamais complètement. Plus vous mettez de l'argent, et plus vous êtes tenté d'en mettre encore avec l'espoir de d'obtenir un gain de plaisir qui justifiera largement à vos yeux ce que vous avez dépensé pour l'obtenir. Mais tout est conçu pour que vous n'obteniez jamais cette satisfaction ! C'est ce que les concepteurs appellent "jouer sur la frustration", et la méthode s'avère efficace.
La peur de manquer quelque chose d'important
C'est ce que les Anglais appellent Fear of missing out, en abrégé Fomo, c'est-à-dire l'angoisse de rater quelque chose. Cette peur amène beaucoup de joueurs en ligne à rester connectés plus longtemps que de raison. Mais que craignent-ils au juste? D'abord de perdre le fruit de leurs efforts. C'est le premier moyen qui a été développé par les industriels dans les mondes persistants en ligne. Si vous craignez que votre personnage ou votre base soit attaquée, voire détruite pendant votre absence, vous aurez évidemment tendance à rester sur le jeu le plus longtemps possible pour parer à cette éventualité. Le second moyen utilisé ne concerne pas la peur de perdre ce qu'on a déjà gagné, mais celle de ne pas obtenir ce que l'on convoite. C'est la stratégie des "coffres aléatoires". De la même façon que les joueurs de jeux d'argent restent toujours sur la même machine dans l'espoir de récupérer l'ensemble des jetons qu'elle contient, les joueurs de certains jeux vidéo sont aujourd'hui invités à être constamment connectés à leur jeu de façon à bénéficier de cadeaux pouvant survenir à tout instant. Selon les cas, il peut s'agir d'armes exceptionnelles, de pouvoirs magiques ou de pierres précieuses avec lesquelles il est possible à l'heureux gagnant de s'acheter ce qu'il désire afin d'augmenter sa puissance dans le jeu.

Créer de l'habitude
A trop jouer au même jeu vidéo, on risque de se lasser. Pour y remédier, les concepteurs de jeux introduisent ce qu'on appelle des "quêtes journalières". A la différence des quêtes permanentes que le joueur peut accomplir à tout moment, ces quêtes ne peuvent être menées et remportées que pendant la journée où elles sont ouvertes. Elles fidélisent les joueurs en recherche de nouveautés, et alimentent chez d'autres la croyance dans la possibilité qu'auraient certaines d'entre elles de leur apporter bien plus que les quêtes régulières. D'où la pression mentale ressentie pour jouer chaque jour.
Faut-il interdire?
Ces différents procédés utilisés par les concepteurs de jeux vidéo pour rendre les joueurs addicts résultent-t-ils d'études de psychologie? Pas du tout, ce sont des moyens empiriques que les concepteurs ont découverts au fur et à mesure du développement des jeux. Le font-ils tous? Oui, et pour une raison très simple. Les entreprises qui ont la possibilité de retenir leurs clients plus longtemps en tirent un meilleur profit. Et comme la création de jeu vidéo obéit à une logique capitalistique, il est normal que toutes les entreprises qui veulent devenir compétitives utilisent ces moyens. Autrement dit, pour chacune d'entre elles, "il faut le faire parce que d'autres le font".
En même temps, comprenons bien que les moyens utilisés par les fabricants de jeux vidéo sont ceux qui sont omniprésents, sous une forme ou sous une autre, dans l'ensemble de la publicité. À moins de vouloir interdire ces moyens dans tous les domaines où ils sont utilisés, qu'il s'agisse de la vente de voitures automobiles, de produits cosmétiques ou d'aliments, il n'y a aucune raison d'imaginer, et encore moins de vouloir, que ces procédés soient interdits dans le domaine du jeu vidéo. Bien entendu, l'achat de produits dans un magasin est une action forcément ponctuelle qui se déroule hors de chez soi, alors qu'il est possible de rester toute une journée devant un ordinateur. Mais n'oublions pas qu'il existe aussi des sites d'achats et d'enchères en ligne disponibles à toute heure du jour et de la nuit, et qui utilisent les mêmes stratégies.
Comment protéger nos enfants?
Le meilleur remède semble bien être, une fois de plus, l'éducation... des parents ! Car la plupart ont une vision extrêmement simpliste des jeux vidéo. Soit ils envisagent qu'il s'agit d'une activité abrutissante et désocialisante, et ils interdisent alors tous les jeux. Soit ils pensent que l'esthétique de certains jeux est riche, et que jouer à plusieurs développe l'esprit collaboratif, et ils acceptent que leurs enfants s'y adonnent sans se rendre compte du risque qu'ils y courent, et donc sans les mettre en garde contre leurs dangers.
Il est donc essentiel que les pouvoirs publics lancent une campagne d'information sur les procédés utilisés par les fabricants afin que tous les joueurs soient conscients des logiques qui les organisent. Bien entendu, tous n'en sont pas victimes. L'addictivité, c'est-à-dire le risque de se rendre dépendant d'un produit addictogène, est liée à un grand nombre de facteurs, incluant notamment la configuration génétique et biologique de chacun, son histoire personnelle, notamment traumatique, et son environnement social. Mais nous protégerons bien mieux nos enfants des risques propres aux jeux vidéo en leur apprenant à les identifier, et à en parler.

Josué

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Pourquoi les ados sont particulièrement vulnérables au harcèlement par des Youtubeurs

Ces vidéastes répondent parfaitement au besoin d'être reconnu.


  • Par Marine Le Breton





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DADO RUVIC / REUTERS
Pourquoi les ados sont particulièrement vulnérables au harcèlement par des Youtubeurs


PSYCHOLOGIE - Elles ont 14, 15, 16 ou 17 ans et ont vécu des histoires de harcèlement en ligne similaires. Alerté par un message du Youtubeur Squeezie, Le Parisien a dévoilé mercredi 8 août des témoignages d'adolescentes harcelées par des Youtubeurs.
Ces jeunes femmes accusent plusieurs stars du réseau social, parmi lesquelles Wass Freestyle ou Anthox Colaboy, de leur avoir fait des propositions douteuses, envoyé des messages insistants, invité à venir à leur domicile pour l'un d'entre eux.
Si les récits varient sensiblement, l'un des points communs est l'âge des utilisatrices de Youtube, toutes mineures.
Sont-elles particulièrement vulnérables, parce que si jeunes?
Relation de proximité
"Vulnérabilité" est en tout cas l'expression employée par Squeezie dans son tweet qui a mis le feu aux poudres lundi 6 août.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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que de les diaboliser, il est préférable d’intégrer les écrans dans une démarche éducative, en accompagnant l’enfant dans son utilisation.
«Pas d’écrans avant trois ans». Voilà déjà dix ans que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) lançait sa première campagne sur les risques d’une exposition précoce aux écrans. Un message qui s’apprête à être de nouveau relayé à la télévision et à la radio ce mois-ci, avec l’approbation de la ministre de la Santé. «Nous voyons aujourd’hui combien cette alerte était nécessaire et combien cet enjeu est toujours d’actualité», a souligné Agnès Buzyn jeudi, à l’occasion d’une conférence de presse.
Les enfants sont aujourd’hui exposés dès le plus jeune âge à un arsenal numérique. Tablette, ordinateur, télévision, smartphone... Les familles possèdent en moyenne pas moins de cinq écrans. Cette révolution technologique, accessible à tous (ou presque), a assurément bouleversé notre façon de communiquer, de consommer, d’apprendre. Mais, faute de recul suffisant, il est encore bien difficile d’évaluer les conséquences de ce changement sur les jeunes enfants.
» LIRE AUSSI - Pas d’écrans avant trois ans: un enjeu de santé pour Agnès Buzyn

Josué

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[size=44]Les ados et leur smartphone, un couple à surveiller[/size]
Consultations pour les jeunes .( addictions) 263743_102981133203845_1845253102_n Mathilde de Robien | 25 octobre 2018
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Un sondage réalisé par BVA pour la marque de téléphonie mobile Wiko révèle que 18% des 15-17 ans ont déjà reçus ou envoyés des « sextos » ou des « nude ».


Cela ne fait plus de doutes. Un sondage BVA mené auprès de plus d’un millier d’adolescents souligne comment le téléphone est devenu un outil omniprésent dans leur vie sentimentale. Pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, 62% des adolescents équipés, et même 73% des 16-17 ans, reconnaissent qu’un smartphone est incontournable pour entretenir sa vie sentimentale. 10% des adolescents reconnaissent même l’avoir utilisé pour rencontrer quelqu’un.
Et il n’est pas question uniquement de sentiments. Finies les relations où deux jeunes enfants « amoureux » se tiennent chastement par la main ou volent un baiser. Selon l’étude, 39% des 12-14 ans indiquent que les messages à connotation sexuelle constituent une pratique répandue chez les adolescents. Chez les 15-17 ans, ils sont 18% à avoir déjà reçu ou envoyé des « sextos » ou des « nude ». Les « sextos », combinaison des mots « sexe » et « textos », sont des messages au contenu sexuel ou érotique, et les « nude », des photos de personnes dévêtues.

Une évolution dont témoigne également Béatrice Bergeras, formatrice en éducation affective et sexuelle et fondatrice de l’association « Aimer, ça s’apprend » : « En 10 ans, c’est les relations entre les jeunes ont profondément changé à cause des téléphones portables ». Les smartphones, les réseaux sociaux, Internet, entretiennent l’érotisation de la jeunesse, dans la mesure où ils fournissent un mode de communication sans limite, sans pudeur, sans entrave. Ils génèrent des phénomènes de groupe qui entraînent les adolescents vers des gestes inappropriés, de plus en plus osés. « Et si les filles ne rentrent pas dans le jeu, elles sont déconsidérées, ce ne sont pas des filles qui osent », souligne la formatrice pour expliquer l’emballement généralisé. Une fille ne veut surtout pas perdre son petit copain, et est prête, pour cela, à aller toujours plus loin.

Que faire ?


Selon Béatrice Bergeras, la pornographie, les films violents et les jeux vidéo non adaptés, sont responsables de cette explosion de la sexualité, omniprésente chez les adolescents, et dans tous les milieux sociaux. Si, à une époque, certains se sentaient plus protégés, moins concernés, ce n’est plus le cas. Ecole, activités sportives, scoutes ou culturelles, sont des lieux où la pornographie s’infiltre via les smartphones.
Face à ces phénomènes, Béatrice Bergeras recommande en premier lieu de s’interroger, avant de munir son enfant d’un smartphone, sur son utilité. L’accès à Internet est-il primordial ? Un simple téléphone ne ferait-il pas l’affaire ? Ensuite, parler à son enfant, les mettre en garde, insister sur le fait que leur corps leur appartient et que personne n’a le droit d’y toucher, que le corps est sacré, intime et ne s’expose pas, parce qu’il est un trésor qui, lorsqu’il sera plus grand, accueillera ou donnera la vie.

Josué

Josué
Administrateur

Trop de temps passer à jouer aux vidéo, sur le téléphone ou devant la télévision serait lié à des niveaux plus élevés d'anxiété ou de dépression chez les enfants, selon une nouvelle étude. Et ce dès l'âge de 2 ans et à partir d'une heure par jour.

Une heure quotidienne. C'est la durée d'exposition aux écrans qu'il suffirait pour que les enfants et les adolescents commencent à perdre leur curiosité, à avoir moins de contrôle de soi, moins de stabilité émotionnelle et de plus grandes difficultés à terminer des tâches, selon un rapport publié ce mois-ci dans les Preventative Medicine Reports. Les chercheurs de l'Université d'État de San Diego et de l'Université de Géorgie (États-Unis) se sont penchés sur le lien entre le temps passé devant un écran et les diagnostics d'anxiété et de dépression chez les plus jeunes. Leurs résultats confirment de précédentes études, qui montraient que l'excès d'écrans rend les enfants plus dépressifs.

« Les recherches précédentes sur les associations entre le temps passé devant un écran et le bien-être psychologique des enfants et des adolescents étaient contradictoires, ce qui a amené certains chercheurs à s'interroger sur les limites du temps passé à l'écran suggérées par les organisations de médecins », déclarent dans leur étude la psychologue Jean Twenge et le professeur de psychologie Keith Campbell. La société canadienne de pédiatrie recommande par exemple de limiter, de 5 à 17 ans, le temps passé devant un écran à deux heures par jour. En France, la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives conseille de s'appuyer sur la règle des 3-6-9-12, développée par Serge Tisseron.

Mikael

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Une étude américaine montre que limiter sa consommation de réseaux sociaux à 30 minutes par jour aiderait à aller mieux.

Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans notre bien-être ? C'est la question que se sont posé les chercheurs de l'Université de Pennsylvanie. Ils ont étudié des étudiants de 18 à 22 ans, en comparant des moments où ils utilisent les réseaux librement, et d'autres où leur consommation est limitée. Résultat ? On se sent mieux quand on les utilise moins.

FACEBOOK RIME AVEC DÉPRESSION

Aux Etats-Unis, 68% des adultes ont un compte Facebook, dont 75% le consultent au moins une fois par jour. Des recherches ont déjà prouvé que l'usage de Facebook et d'Instagram était directement lié à des symptômes de dépression. Un usage intense de Facebook fait même baisser l'estime de soi et accroît le sentiment d

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https://www.topsante.com/forme-bien-etre/bien-dans-ma-peau/estime-de-soi/reseaux-sociaux-limitez-votre-consommation-a-30-minutes-par-jour-629269?utm_campaign=achat&utm_source=welcome-media&utm_medium=newsletter

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Des moins jeunes sont aussi accro au portable et même au restaurant des couples ne se parlement même pas chacun consulte son portable.

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[size=33]Addiction: Passer trop de temps devant les écrans modifie le cerveau des enfants[/size]

ECRANS Un usage abusif des écrans modifie le cerveau des enfants selon une étude américaine qui a étudié 4 500 enfants de 9 et 10 ans…

JLD
 
Publié le 10/12/18 à 10h18 — Mis à jour le 10/12/18 à 11h44


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Photo d'illustration - Un enfant en bas âge face à un écran d'ordinateur. — Alex Segre/Shutterstock/SIPA
Passer beaucoup de temps sur les écrans modifierait le cerveau des enfants selon une étude menée par les Instituts nationaux américains de santé (NIH) et relayée par la chaîne CBS.

C’est 4 500 bambins de 9 et 10 ans qui ont été examinés par la NIH pour voir si une durée excessive devant les jeux vidéo ou internet avait une influence sur la croissance de leurs cerveaux. Résultat sans appel, le cerveau des enfants passant trop de temps sur les écrans (plus de sept heures par jour quand même) a des « tracés différents » sur les images par résonance magnétique (IRM) prises.

Le smartphone peut devenir une addiction 


L’IRM a montré un amincissement prématuré du cortex, considéré comme un processus de vieillissement. Mais selon une responsable de cette étude, attention aux conclusions hâtives : « Nous ne savons pas si c’est causé par le temps passé devant les écrans. Nous ne savons pas encore si c’est une mauvaise chose. »


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[ltr]Un enfant collé à l'#écran n'expérimente pas les objets réels, ne raisonne pas et donc ne développe pas le langage https://buff.ly/2FBMyvw  #education #EM[/ltr]


Egalement visé, le smartphone, qui pourrait avoir un effet addictif, stimulant le dégagement de dopamine, la fameuse hormone du plaisir. C’est cette fois-ci des cerveaux d’adolescents, en train de regarder Instagram, qui ont été étudiés.

Bref, il est temps d'écouter vos grands-parents : « De notre temps, on s'amusait avec des bâtons et un caillou et on était heureux. »

Josué

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[size=49]Comment les écrans vous "retournent" le cerveau[/size]
Consultations pour les jeunes .( addictions) Parmi-les-interrogations-des-scientifiques-celle-de-savoir-si-les-ecrans-modifient-ou-non-le-cerveau-photo-ezequiel-becerra-afp-1552767995Parmi les interrogations des scientifiques, celle de savoir si les écrans modifient ou non le cerveau. Photo Ezequiel BECERRA/AFP



Les neuroscientifiques et pédiatres alertent sur les conséquences d’une exposition trop importante de nos cerveaux aux écrans et leurs conséquences sur l’attention, la mémoire et les apprentissages.



Tablettes, smartphones, jeux vidéos, réseaux sociaux : en France, chaque foyer disposait en moyenne de 5,6 écrans en 2018, d’après Médiamétrie. Hors activité professionnelle, les adultes déclaraient passer plus de cinq heures par jour en moyenne devant un écran en 2015, une hausse de 53 % par rapport à 2006, selon Santé publique France.

Une étude qui fait grand bruit



A l’occasion de la 21e "Semaine du cerveau", rendez-vous annuel destiné à sensibiliser le public aux avancées de la recherche sur le cerveau, des chercheurs ont montré comment les outils numériques et leur contenu émotionnel, souvent anxiogène, ont des conséquences sur l’attention, la mémoire et les apprentissages. Si aucun n’entend "diaboliser" les écrans, ils mettent en garde contre un usage incontrôlé.
Parmi les interrogations, celle de savoir si les écrans modifient ou non le cerveau. Aux Etats-Unis, les premiers résultats d’une étude ont fait grand bruit, des chercheurs ayant observé une modification physique du cerveau chez des enfants habitués à passer plus de 7 heures par jour sur écran, sans établir toutefois de lien causal.

"Il y a de plus en plus d’études qui vont souvent dans tous les sens", commente la neuropsychologue toulousaine Stéphanie Iannuzzi, soulignant "qu’on ignore si les zones préfrontales du cerveau ne sont pas développées parce que les gens sont attirés par les jeux vidéos ou si c’est la surconsommation de jeux vidéos qui empêche ces zones de se développer à l’adolescence".
"Il n’y a pas d’effet irréversible des écrans sur le cerveau démontré à ce jour", assure de son côté le pédopsychiatre Serge Tisseron.

L’importance du contenu



Outre le temps devant l’écran, les chercheurs rappellent aussi l’importance du contenu. Pour Pierre-Marie Lledo, directeur du département des Neurosciences à l’institut Pasteur, l’usage des écrans peut à la fois nuire au cerveau en développement des enfants, au cerveau adulte "attiré par des sources d’informations plurielles et volatiles", avec le risque à terme de développer anxiété et dépression, et au "cerveau social", avec la menace d’un isolement.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn rappelait à l’automne que l’exposition des très jeunes enfants aux écrans entraînait des risques pour le développement du cerveau, l’acquisition du langage et le niveau de concentration, ainsi que pour la santé, entre troubles du sommeil, de la vision, et obésité liée à la sédentarité.
Selon une étude de l’Inserm publiée en décembre, 68 % des 13 000 enfants de deux ans observés regardent tous les jours ou presque la télévision. Dans un tiers des cas, l’enfant ne "réalise pas d’activités physiques à l’extérieur du domicile".

Or, rappelle M. Lledo, " à ce stade du développement cérébral, l’expérience sensorielle est cruciale". Quant à la pédiatre Sylvie Dieu Osika, elle s’interroge sur une corrélation entre surexposition aux écrans et retard, voire absence de langage, des troubles, selon elle, en forte progression mais qui, une fois les écrans arrêtés, disparaissent.

Mikael

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TV Lobotomie : La vérité scientifique sur les effets de la télévision Poche – 5 octobre 2013
de Michel Desmurget  (Auteur)

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[size=44]Et si les parents s’unissaient pour dire non au smartphone ?[/size]
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Mathilde de Robien | 12 avril 2019

Aujourd’hui, tout le monde connaît les effets potentiellement dévastateurs du smartphone sur les enfants. Pourtant, la quasi-totalité des ados en possède un. Où est donc la faille ? La pression sociale semble tellement forte, qu’elle balaie le désir de protéger ses enfants. Qu’à cela ne tienne ! Alors pourquoi ne pas tenter d’affaiblir cette injonction à faire comme tout le monde en se concertant entre parents pour ensemble dire non au smartphone ?


Les enfants réclament des smartphones de plus en plus tôt sous prétexte que « tout le monde en a un ». Parallèlement, médecins, psychologues, psychiatres, s’accordent à dire que la surexposition aux écrans est nocive : troubles de l’attention, troubles du sommeil, perte de vie sociale, isolement… Les responsables politiques ont interdit le téléphone dans les écoles et les collèges à la rentrée 2018. Les parents sont informés des risques d’addiction, de cyberharcèlement, d’exposition à la pornographie et à la violence. Et pourtant, comble du comble, les enfants sont de plus en plus équipés, et ce de plus en plus tôt. D’après l’étude « Junior Connect’ » 2018, enquête annuelle réalisée par Ipsos sur la fréquentation média des jeunes de moins de 20 ans, aujourd’hui en France, 84% des 13-19 ans, possèdent un smartphone, et 24% des 7-12 ans.

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Marzena Devoud | 27 juin 2019

Par réflexe irrésistible ou pour tromper l'ennui, un Français sur trois utilise son smartphone pendant les repas, selon une étude récente réalisée par l’institut Kantar. Un geste de plus en plus banal qui n'est pas sans conséquence.


En fait, le smartphone, on le met à gauche ou à droite de l’assiette ? Ce nouveau couvert de table est un indispensable pour un tiers de Français, comme le démontre une étude de l’Institut Kantar. Au restaurant, chez des amis ou en famille, les écrans ne sont jamais bien loin. Il suffit d’un blanc dans la conversation, pour que les doigts activent le smartphone en vue de consulter textos et réseaux sociaux. Ce réflexe irrépressible de rester connecté même pendant les repas — censés être des moments de convivialité — est pratiquement une addiction pour la moitié des 18-34 ans. Pour cette génération, impossible d’imaginer de passer à table en mode « off ».

Lire aussi : Comment la gratitude permet de réduire son addiction au smartphone
Quant aux trentenaires, ils « surfent » tout le temps et partout : au restaurant (50%), lors des repas chez les grands-parents (49%), avec les amis (58%) et même quand lors des dîners en amoureux (31%). Conscients pourtant de ce manque de politesse, 65% des sondés parmi eux reconnaissent que cette quasi dépendance ne leur permet pas de profiter de l’instant présent. Ils avouent même que la consultation frénétique de leur smartphone casse le temps d’échange et de partage. Ils n’ont pas tort… Passer à table accompagné d’un smartphone ou d’une tablette n’est pas insignifiant.

Partager des repas est-il en péril ?


Partager des repas joyeux en famille ou avec des amis contribue au bien être et à la qualité de nos relations. Se réunir autour de la table tous les jours dans la simplicité, en portant attention les uns aux autres, c’est une source de grande joie. Ce rendez-vous quotidien est essentiel à la solidité des familles et des relations amicales. De plus, la cuisine marque l’appartenance à une communauté. Elle apporte de la proximité et manifeste souvent la générosité. Cuisiner pour l’autre, partager la nourriture avec l’autre c’est prendre soin de l’autre. « C’est un acte d’amour et de soutien, une valeur qui enrichit incontestablement un lien dans une relation », souligne Tessa Capponi-Borawska, professeure d’histoire spécialisée dans l’histoire de la cuisine italienne. « Il faut préserver cette sphère de la vie des écrans qui risquent de la bousculer et de l’appauvrir sensiblement », confie-t-elle à Aleteia.
Lire aussi : Cinq idées pour des soirées conviviales en famille

Un moment que l’on passe (aussi) avec Dieu

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Écrans - Aux États-Unis : des cures de désintoxication pour les enfants


Des parents débordés font appel à des coachs spécialisés pour sevrer leurs enfants. Au menu : les faire jouer, leur parler et lâcher le portable.


De notre correspondante à Washington,Hélène Vissière
Publié le 04/09/2019 à 06:34 | Le Point.fr

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Pour les parents, c'est la solution de facilité, mais les experts sont unanimes : aucun écran avant trois ans.
© Jean-François FREY / PHOTOPQR / L'ALSACE / MAXPPP
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Un coach spécialisé dans la désintoxication numérique ? La profession se développe aux États-Unis. Les parents alarmés par le comportement de leur gamin accro à Pokemon et à Fortnite ont de plus en plus recours aux conseils d'un coach parental. Un sevrage qui compte de 8 à 12 séances, facturées chacune dans les 100 dollars.

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« Beaucoup de couples n'ont pas d'expérience ou de modèle, car toute cette technologie n'existait pas lorsqu'ils étaient gosses », explique Carrington Cunnington, une coach de Virginie. « Ils croient que si l'on doit exposer son enfant à la technologie, le plus tôt est le mieux. Or, c'est l'inverse ! C'est comme la voiture. Tout le monde va conduire un jour et c'est positif, mais on ne confie pas les clés à un gamin de maternelle en lui disant, va faire un tour. C'est pourtant ce que l'on fait avec les écrans », commente cette mère de triplés. À 12 ans, ses enfants n'ont droit qu'à un téléphone à clapet.

Lire aussi Dangers du numérique - Petit guide à l'usage des parents inquiets

« Beaucoup baissent les bras »


Gloria DeGaetano est une des pionnières de cette spécialité. Dès le début des années 2000, cette coach commence à conseiller les parents sur les dangers des écrans. Elle a tant de demandes qu'elle crée l'Institut de coach parental, un réseau de quelque 500 professionnels dans le monde qui reçoivent une formation spécifique. « Nombre de parents ne font pas le lien entre les problèmes de comportement de l'enfant, ses problèmes scolaires et le temps passé devant l'écran », explique-t-elle. Et ceux qui en sont conscients ne savent pas comment le résoudre. Elle reconnaît que c'est une bataille épuisante de tous les instants. « C'est dur pour les parents d'imposer des restrictions, de savoir dire non, alors qu'ils ont envie d'avoir un moment de répit, que les copains y jouent… Et beaucoup baissent les bras, car plus un enfant est devant l'écran, plus la crise sera violente lorsqu'on l'en retire. »

Lire aussi Dangers du numérique - « Nous assistons à l'effondrement du langage »
Ses conseils n'ont rien de révolutionnaires : obliger les enfants à sortir, à bouger, à taper dans un ballon ou à aller au parc, remplacer les vidéos par des livres audio, qui les obligent à faire travailler leur imagination et excitent moins leur système nerveux que les images, leur apprendre à s'amuser tout seul…
Tous les coachs insistent bien sur le fait qu'il n'y a pas une solution unique. Ils adaptent en fonction de l'âge et de la personnalité de l'enfant – certains sont plus sensibles que d'autres –, du style de vie de la famille… Ils ne prêchent pas non plus l'abstinence totale, sauf avant 3 ans. La technologie n'est pas une mauvaise chose, il faut juste savoir la doser. Limiter parfois de seulement 15 minutes le temps de télévision produit des changements spectaculaires chez des enfants qui n'écoutaient pas, faisaient des caprices, se battaient avec leurs frères et sœurs, ne dormaient pas… « Les parents me disent, j'ai un nouveau gosse », résume Carrington Cunnington.


En 15 jours, elle n'a plus demandé la télé


« Les solutions semblent peut-être évidentes, mais c'est dur de changer. On ne sait pas si ça va marcher, on a du mal à se tenir aux règles », estime Monica Coenen, une mère d'une petite fille de quatre ans qui vient d'avoir un bébé. « Avec Josh mon mari, on travaille beaucoup. On n'avait pas beaucoup de temps de lire des livres, on a donc choisi la facilité, on la mettait devant la télé. » Mais la petite fille devenait difficile. « Dans la vie, quand on veut s'améliorer, on va voir un expert, un coach de fitness, un nutritionniste », raconte Monica. Ils consultent donc Carrington Cunnington et, sur ses conseils, modifient leur organisation.
Fini, le dessin animé du matin. « Elle nous a encouragés à supprimer la télé, en nous levant plus tôt, comme ça on est prêts quand notre fille se réveille, car elle a besoin d'attention. » Quant au soir, ils l'occupent à de petites tâches dans la cuisine et quand elle veut regarder la télé, ils lui lisent une histoire. « On a suivi le plan et la transition a été plus facile que ce que l'on imaginait. En 15 jours, elle n'a plus demandé la télé », affirme-t-elle. Le plus dur ? Réduire pour Josh son temps sur le portable !
Conscients du danger, les parents commencent à se mobiliser. Un groupe à Austin au Texas a lancé une charte publique dans laquelle il s'engage à ne pas donner de portable à leurs enfants avant la 4e. Plus de 20 000 familles ont signé « Attendons jusqu'en 4e ».

Lire aussi Jeux vidéo : quand la partie ne s'arrête jamais




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Il ne faut pas se leurrer car le problème arrive aussi dans notre pays.

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Nous passons tous plusieurs heures par jour devant des écrans et les jeunes battent les records... Absorbés par la diversité des contenus, des activités possibles en ligne. Mais le sport dans son canapé, cela ne remplace pas le sport en plein air. Alors pour inciter les jeunes à lever le nez de leurs smartphones Orange a imaginé cette campagne... étonnante
https://bienvivreledigital.orange.fr/usages-numeriques#deconnexion

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[size=36]Le smartphone, le premier geste au réveil pour plus d’un Français sur deux[/size]
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Regarder son smartphone à peine réveillé est devenu le premier geste du matin − AndreyPopov
HIGH-TECH

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CONNECTÉ – Dès le saut du lit, le smartphone est déjà là. Selon une étude, plus d’un Français sur deux a pour premier geste au réveil de le regarder, avec des raisons très différentes. Et pas question ensuite de passer la journée sans pour une grande majorité !

18 déc. 15:03 - Melinda DAVAN-SOULAS

Il est là, tout près de vous, même au réveil. Le smartphone est devenu le compagnon de chaque instant pour beaucoup. Parfois un peu envahissant, diront certains. Selon une étude réalisée par WeFix*, leader français de la réparation de smartphones, on lui accorde même notre première seconde au réveil.

 

Pour plus d’un Français sur deux (et même pour 80% des 18-34 ans), regarder son smartphone est en effet devenu le premier geste au réveil. Pour 60% d'entre eux -quel que soit l'âge-, il s'agit de consulter les emails ou simplement de surfer sur Internet (58%). Et pour 52%, d'aller faire un tour sur les réseaux sociaux.

papy

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[size=40]Mettre des enfants tôt le matin devant un écran favoriserait les troubles du langage[/size]

Par Relaxnews
Consultations pour les jeunes .( addictions) Istock_513679206.ddc18135758.w768Les enfants exposés aux écrans (télévision, console de jeux, tablette, smartphone, ordinateur) le matin avant l'école ont trois fois plus de risque d'avoir des troubles du langage, selon des chercheurs.[size=11]VITRANC / ISTOCK.COM[/size]



Les enfants exposés aux écrans (télévision, console de jeux, tablette, smartphone, ordinateur) le matin avant l'école ont trois fois plus de risque d'avoir des troubles du langage, selon des chercheurs.

Si en plus, ils discutent "rarement, voire jamais", du contenu des écrans avec leurs parents, ces enfants multiplient par six leur risque d'avoir des troubles du langage, d'après cette étude parue mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'agence sanitaire Santé publique France (SpF).
"Ce n'est pas le temps passé devant les écrans, en moyenne vingt minutes le matin, mais le moment de la journée qui a un impact", explique à l'AFP l'une des chercheuses, le Dr Manon Collet de l'université de Rennes. "Cela va épuiser leur attention et les rendre moins aptes aux apprentissages", ajoute-t-elle.
L'étude ne peut pas prouver le lien direct de cause à effet, mais établit un lien statistique certain, renforcé par les résultats de la recherche médicale déjà publiée, poursuit la chercheuse.
L'usage des médias numériques a augmenté au cours de la dernière décennie, y compris pour les jeunes enfants qui ont accès à la télévision, aux ordinateurs, aux consoles de jeux, aux tablettes et aux smartphones, rappellent les auteurs.
Des études ont montré que les jeunes enfants exposés aux écrans avaient moins d'interaction émotionnelle avec leur entourage qui est pourtant nécessaire à leur développement psychomoteur, en particulier le développement du langage.
En France, le développement du langage des enfants est évalué en médecine scolaire à l'âge de 4 ans, selon une échelle validée par la Haute autorité de santé (HAS). Des études françaises ont montré que 4 à 6 % des enfants étaient atteints de troubles primaires du langage.
L'étude a porté sur 167 enfants atteints de troubles du langage et de 109 qui en étaient indemnes. Ont été exclus les enfants dont le trouble du langage était dû à des pathologies ou handicaps (prématurité, maladie congénitale, troubles neurologiques, psychiatriques ou de l'audition) ainsi que ceux dont les parents ne parlaient pas français.
Il s'agit d'enfants d'Ille-et-Vilaine, nés entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012 lorsqu'ils étaient âgés de 3 ans et demi à 6 ans et demi, tranche d'âge correspondant à la période de dépistage des troubles du langage.
Parmi les enfants présentant des troubles du langage (les "cas"), 44,3% étaient exposés aux écrans contre 22,0% de ceux qui en étaient indemnes (groupe témoin, de comparaison).
"Nous avons constaté que les cas et les témoins qui étaient exposés aux écrans le matin avant l'école étaient trois fois plus à risque de développer des troubles primaires du langage", relève le Dr Collet. 
Les enfants dans cette étude passaient en moyenne une heure et quart par jour devant un écran.

Josué

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Des écrans trop présents dans notre quotidien
Le téléphone, on est totalement accro ! Entre les applications, les photos et les réseaux sociaux, il devient presque impossible de s'en passer. Pourtant, la multiplication des écrans n'est pas sans conséquences sur notre santé : dépression, fatigue, insomnie, manque de concentration, problèmes de vue... On préfèrerait s'en passer ! 
La solution ? La digital detox 
L'idéal ? La digitial detox ! Cela consiste à laisser quelques heures voire plusieurs jours son téléphone de côté pour se concentrer sur l'essentiel. Un vrai défi pour certains, mais les bénéfices seront appréciés : un sommeil réparateur, un moral au beau fixe, l'envie de sortir, de consacrer du temps à de nouvelles passions et surtout, renouer avec une vraie vie sociale dans la vraie vie. 
Voici quelques astuces à appliquer au quotidien pour devenir (un peu) moins accro à son téléphone. 
#1 - Faîtes une chose à la fois 
Vous cuisinez ? Vous regardez une série ? Vous visitez un musée ? Lâchez votre téléphone et profitez pleinement de ce que vous êtes (vraiment) en train de faire. Les réseaux sociaux peuvent attendre, pas vrai ? 
#2 - Coupez votre téléphone 1 heure avant de dormir
Les écrans et le sommeil ne font pas bon ménage. En effet, la lumière et l'excitation qu'ils génèrent impactent fortement la qualité du sommeil. Avant de vous coucher, lisez un livre passionnant, faîtes de la méditation, prenez soin de vous ou profitez de votre moitié. 
#3 - Mettez un mot de passe pénible
Pour éviter de scroller de manière systématique, la solution reste de rendre difficile l'accès à votre portable. La solution ? Un mot de passe pénible pour déverrouiller votre écran. 
#4 - Achetez un réveil 
Même si le réveil vous semble être un objet vintage, il serait peut-être temps d'investir pour vous libérer de votre portable. Avant de vous coucher, laissez-le dans une autre pièce et choisissez le réveil pour vous sortir du lit. Cela vous évitera de vous endormir devant Instagram et de vous jeter sur votre portable au réveil alors même que vos yeux peinent à s'ouvrir. #detox ! 
#5 - Sortez sans votre portable 
Vous passez à la boulangerie pour acheter du pain ? Vous allez faire votre séance de natation ? Laissez votre portable à la maison, vous n'en aurez pas besoin et vous profiterez pleinement de votre trajet pour vous aérer. 
#6 - Activez le mode avion
Vous ne vous sentez pas capable d'abandonner votre portable pendant la nuit ? Optez pour le mode avion qui ne laisse pas passer les ondes. La qualité de votre sommeil va nettement s'améliorer. Essayez, c'est bluffant. 
#7 - Enlevez les applications inutiles
Vous avez forcément des applications que vous n'utilisez plus. Faîtes du ménage dans votre portable pour libérez votre esprit et ne gardez que l'essentiel. Vous serez toujours (un peu) moins dépendant. 
#8 - Désactivez votre boite mail 
L'un des principaux usages du téléphone est d'accéder à sa messagerie. Que ce soit votre messagerie personnelle ou professionnelle, fixez-vous des heures pour la consulter ou mieux, désactivez l'application. Aucun mail n'est urgent, si ? 
#9 - Achetez une montre 
Qu'elle soit traditionnelle ou connectée, la montre reste une excellente alternative pour devenir moins dépendant de son téléphone. La plupart des personnes l'utilisent pour savoir l'heure, mais avec une montre, plus besoin de dégainer votre téléphone toutes les 5 minutes. 
#10 - Renouez avec le papier
Avec le téléphone, on a tendance à faire une vraie rupture avec le papier. Agenda, mémo et to do list, billets de train et photographies. Achetez-vous un agenda, listez les choses à faire sur un post-it et développez vos plus beaux clichés. Ce sont toujours quelques minutes en moins sur votre téléphone. 
Alors, prêt à relever le défi ?

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[size=44]Enfants et écrans : enfin des recommandations « officielles »[/size]
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Mathilde de Robien | 13 février 2020

En réponse à une saisine du Directeur général de la santé, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a publié le 29 janvier des recommandations relatives à l’exposition des enfants aux écrans. Un soutien nécessaire et bienvenu à l’heure où le taux d’équipement en appareils numériques explose chez les plus jeunes.

Ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes à posséder et utiliser des appareils avec écrans. La dernière enquête de référence concernant les écrans, effectuée par Médiamétrie pour l’Unaf (Union nationale des associations familiales) et l’Open (Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique), déclinent des chiffres qui sont sans appel. Entre 7 et 10 ans, près d’un enfant sur huit (13%) est déjà équipé d’un mobile. Un pourcentage qui passe à près de deux tiers (65%) chez les 11-14 ans. À 10 ans, ils sont 35% à posséder leur propre console de jeu, 28% leur propre tablette, et 11% leur propre téléviseur. Quant à l’âge d’accession, un enfant se voit aujourd’hui offrir son premier téléphone à 9 ans et 9 mois. À titre de comparaison, en 2016, l’âge moyen du premier téléphone portable était de 11 ans. La première console de jeu arrive à 7,3 ans, la tablette juste avant 7 ans, et l’ordinateur à 8 ans et demi. La majorité des enfants est donc bien loin de respecter la règle des « 3-6-9-12 » élaborée par le psychiatre Serge Tisseron.

Dans un rapport publié le 29 janvier, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) se montre assez directif dans ses préconisations. S’il souligne des éléments contradictoires parmi les nombreuses études et publications sur l’impact des écrans sur le développement cognitif de l’enfant, il reconnaît néanmoins des effets néfastes sur le sommeil, le surpoids, ainsi que le risque avéré de tomber sur des contenus sexuels, pornographiques ou violents. Par conséquent, le HCSP recommande :

[size=30]1
PAS D’ÉCRAN AVANT 3 ANS

Pour le HCSP, les écrans sont à proscrire avant l’âge de 3 ans, à moins que « les conditions d’une interaction parentale ne soient réunies ». Autrement dit, si le dessin animé donne lieu à un dialogue, ou s’il s’agit d’un jeu d’apprentissage sur écran accompagné par le parent, ça passe… Le psychiatre Serge Tisseron, à l’initiative de cette même injonction « pas d’écran avant 3 ans », est quant à lui plus strict : pas d’écran avant 3 ans, point. « Rappelons que l’utilisation des écrans est déconseillée pour les enfants de moins de 3 ans parce qu’ils ne sont d’aucune utilité pour développer quatre compétences dont l’acquisition est fondamentale à cet âge : le langage et la reconnaissance des mimiques, qui s’acquièrent au fil des interactions avec les humains, la capacité d’attention pour une tâche que l’enfant se choisit lui-même et dans laquelle il trouve du plaisir, et les compétences motrices, notamment manuelles », souligne-t-il dans L’emprise sournoise des machines parlantes (Les liens qui libèrent), un ouvrage à paraître le 18 mars prochain. Le HCSP recommande également d’interdire les écrans 3D pour les enfants âgés de moins 5 ans. En effet, les images 3D nécessitent plus d’accommodation que les images 2D et engendrent plus de fatigue oculaire.

[size=30]2
PAS D’ÉCRAN DANS LA CHAMBRE[/size]

Une règle qui fait déjà partie des quatre « pas » de Sabine Duflo, psychologue clinicienne et thérapeute familiale. Ceci permet de limiter le temps d’exposition, mais surtout de contrôler le contenu du film ou du dessin animé. « Les enfants possédant un téléviseur dans leur chambre regardent moins de films pour enfants, plus de programmes et films pour adultes que les enfants sans téléviseur », alerte le rapport. Il est aussi recommandé de ne pas laisser les enfants regarder la télévision une heure avant l’endormissement. L’exposition à la lumière bleue le soir retarde la production de mélatonine ainsi que l’endormissement, entraînant une dette de sommeil plus ou moins importante.

[size=30]3
ACCOMPAGNER L’UTILISATION DES ÉCRANS[/size]

Une grande majorité des études s’accorde à dire que l’accompagnement dans l’utilisation des écrans est l’élément essentiel. Les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ont la responsabilité de les accompagner dans la gestion des écrans, et ce en fonction de leur âge et des contenus visionnés. Mais c’est large, la gestion des écrans ! Cela va de l’apprentissage de la maîtrise de soi (se déconnecter à l’heure des repas par exemple), à comment faire des recherches sur Internet, en passant par protéger son identité numérique. Un vaste programme auquel les parents ne peuvent plus se soustraire.[/size]

Lechercheur



Une maladie selon l'OMS.
Le trouble du jeu vidéo ou gaming discorder, est désormais reconnu par l'OMS comme un addiction,soit comme une maladie.

Josué

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Consultations pour les jeunes .( addictions) 20200310
*** g03 8/1 p. 21 “ Accros ” du portable ***
“ Accros ” du portable
DE L’UN DE NOS RÉDACTEURS AU JAPON
“ L’ENGOUEMENT pour le téléphone portable tourne à la dépendance. ” Voilà ce qu’on pouvait lire en manchette du journal japonais Daily Yomiuri. La dépendance au portable ? “ Les jeunes semblent considérer leur mobile comme un prolongement de leur corps. Parfois même ils se mettent à paniquer s’ils ne l’ont pas avec eux ”, explique le quotidien. Craignant d’être coupés du reste du monde, bon nombre d’entre eux laissent leur téléphone en fonctionnement n’importe où, n’importe quand. S’ils “ ne reçoivent aucun message sur leur portable, ils deviennent anxieux et irritables. Ils se disent que personne n’a besoin d’eux ”. Ce malaise les pousse à répondre immédiatement au moindre message texte, ce qui, souvent, n’est pas indispensable.
Certes, le portable présente des avantages. Bien souvent, il s’est révélé très précieux en cas d’urgence. De plus, une utilisation occasionnelle de cet outil n’est pas forcément néfaste, tant qu’elle reste équilibrée. Toutefois, selon certaines autorités, la “ dépendance ” au téléphone mobile pourrait affecter nos capacités à communiquer normalement. Selon ce même journal, un professeur de collège à Osaka s’inquiète du fait qu’à cause des portables “ les enfants savent de moins en moins interpréter les expressions du visage, la gestuelle et le ton de la voix de leurs interlocuteurs. Résultat : non seulement ils ne tiennent pas compte des sentiments des autres, mais ils sont plus agressifs entre eux ”.
L’article concluait ainsi : “ Dans l’avenir, cela paraît inévitable, les enfants dépendront de plus en plus de leur téléphone cellulaire. Le seul moyen de limiter les effets néfastes de cette tendance est d’inciter les adultes à donner l’exemple aux enfants en faisant un bon usage de leur portable. ”

Lechercheur



L'article date de 2003 et depuis cela  et encore pire.
Quand mes petits enfants viennent chez moi la première des choses qui'ils demandent c'est de pouvoir aller sur mon ordinateur.

Josué

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Qui contrôle qui ?

Tu vis dans un monde hyper-connecté, mais il n’a pas à prendre le contrôle sur toi. Comment savoir si tu es accro à ton portable ? Comment peux-tu reprendre le contrôle?
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