Shavou'ot le don de la torah
par le rabbin Dovid Rosenfeld
"Chavouot n’a pas le côté folklorique des autres fêtes du calendrier juif – pas de matsa, ni de bougies colorées, de loulav ni de chofar. Du coup, elle est certainement la moins connue des principales fêtes juives. Elle n’est associée à aucun symbole, rien qui puisse la promouvoir ou attirer l’attention sur elle.
Pour tout vous dire, cette fête de pèlerinage n'a même pas de nom propre. Le mot « Chavouot » signifie « semaines », en référence aux sept semaines dont nous égrenons le compte depuis le début de l'Omer (cf. Lévitique 23:15-16). En d’autres termes, l’appellation de Chavouot n’est rien de plus que la somme des semaines qui la précèdent.
Qu'y-a-t-il de si différent dans Chavouot qui fasse que cette fête soit ainsi dénuée de rite particulier et de symbole ? Quel est donc le sens de cette fête apparemment dénuée de toute caractéristique propre ?
L'une des rares coutumes que nous avons à Chavouot est la veillée d'étude pendant toute la nuit de la fête. On l'explique habituellement par le fait que les Enfants d'Israël s'étaient tranquillement assoupis à la veille de recevoir la Torah et avaient eu du mal à se réveiller le jour J ! Dieu est « descendu » sur la montagne pour nous offrir Sa Torah, mais nous n’étions pas au rendez-vous ! Moise a dû nous sortir de nos tentes pour que nous assistions à cet évènement incommensurable. Par conséquence, nous tentons de compenser cette incurie de nos pères en veillant chaque nuit de Chavouot, afin d'être absolument certains d'être réveillés le lendemain matin…
Or quiconque a déjà expérimentécette longue veillée d'étude de Chavouot connait les limites de ce raisonnement. Jetez un coup d'œil sur les bancs de la synagogue au moment solennel de la lecture des Dix Commandements : la moitié des fidèles sont assoupis ! Dans notre volonté farouche de nous amender de notre manquement au Mont Sinaï, nous avons décidé de pratiquer une coutume qui garantit presque certainement notre léthargie le matin du jour J. Pourquoi maintenir une telle coutume apparemment irrationnelle et contre-productive ?
Il y a plusieurs années de cela, alors que j'étais étudiant en yéchiva, j’ai passé les vacances d’été à l’internat tandis que la plupart des étudiants étaient rentrés dans leurs foyers. Un de mes amis, qui était l'un des meilleurs élèves de la yéchiva, m'a demandé si je pouvais passer dans sa chambre tous les matins pour le réveiller (j'avais l'habitude de me réveiller tôt). Ses colocataires étant tous partis, il avait peur de ne pas se réveiller à temps pour l'office de la prière du matin. Je passais donc régulièrement dans sa chambre sur mon chemin. Un jour sur deux, je le trouvais effondré sur son lit, souvent encore habillé et avec ses chaussures, ses lunettes sur le nez, et la lumière allumée. De toute évidence, il avait passé la nuit à étudier jusqu'au bord de l'épuisement, à tel point qu'en se retirant dans sa chambre, il s'effondrait immédiatement sur son lit.
Cet ami n’était pas seulement un étudiant rabbinique zélé. C’était un homme fou amoureux de la Torah.
Etait-ce un comportement « normal » ? Certainement pas. Une personne responsable prend soin de sa santé et n'oublie pas d'aller dormir, quel que fut son sérieux et son engagement dans ses études. Pourtant l'exemple de cet étudiant nous donne une petite idée de ce que peut être l'amour de l'étude de la Torah - et donc un indice sur ce que représente la célébration de Chavouot.
Car ce jeune homme n’était pas seulement un étudiant rabbinique zélé. C’était un homme fou amoureux de la Torah.
Quand Dieu s'est révélé à Israël au Sinaï, ce n'était pas simplement pour nous intimider par Sa puissance ou nous instruire par Ses commandements. C'était pour sceller notre mariage avec Lui. Les Sages décrivent souvent la Révélation au Sinaï comme une union nuptiale. Dieu était le marié ; nous étions la mariée. La montagne qui était retournée sur nos têtes était le dais nuptial. Dieu n'était pas simplement venu nous donner des commandements à accomplir, comme moyens concrets de gagner une récompense pour notre bon comportement. Il venait nous offrir une connexion éternelle avec Lui.
Et à l'époque, le peuple juif était enthousiaste. Le Mont Sinaï devait être bouclé pour que les gens ne s'effondrent pas en extase, en se précipitant vers la montagne dans leur désir ardent de se rapprocher de Dieu. On leur a rappelé à maintes reprises à se maintenir à une distance respectable (voir Exode 19:12-13 et 21-24).
La Torah est le symbole de notre lien si fort avec Dieu. Elle est le don que Dieu nous a accordé, à nous Sa fiancée, et qui nous permet de concrétiser notre relation. Le Talmud dans le traité Brakhot (57a) cite le verset suivant : « [La Torah] est le patrimoine (Moracha) de la congrégation de Jacob » (Deutéronome. 33:4 ) et commente : « Ne lisez pas "Moracha" (patrimoine), mais "me'orassa" (fiancée) ». Nous sommes attachés à Dieu. Et par conséquent, nous sommes attachés à la Torah, car elle est la sagesse de Dieu.
Étudier la Torah est notre façon d’établir une connexion avec Dieu, de forger une relation d'amour. Ce n'est pas seulement un livre de droit, contenant une liste de choses autorisées et d'autres interdites. Il dit la sagesse de Dieu, Ses valeurs. En étudiant la Torah, nous jouissons d'une meilleure compréhension de notre Créateur et nous bâtissons une relation avec Lui. La Torah n'est pas seulement une sagesse qui nous enseigne à vivre dans ce monde, même si elle l'est aussi. C'est un moyen de transcender ce monde, d'entrevoir l'infini, les myriades de niveaux spirituels qui existent au-delà de la physique. L'étude de la Torah est une reconstitution de la révélation du Sinaï, qui nous permet de nous connecter à nouveau avec le Tout-Puissant, en augmentant à la fois notre amour pour Lui et Son affection pour nous.
Donc l'étude de la Torah est un moyen de construire notre relation d'amour avec Dieu, afin de mieux Le connaître et comprendre Ses voies. Et vous savez quoi ? Quand les gens sont amoureux, ils font parfois des choses insensées !
Est-il normal de rester toute la nuit à étudier la Torah ? Bien sûr que non. Une personne responsable s'assure-t-elle de jouir d'une bonne nuit de sommeil ? Bien sûr que oui. Mais comme nous le savons tous, si vous êtes vraiment amoureux, il peut vous arriver de faire quelque chose de fou pour votre bien-aimé(e).
Il peut parfois arriver à un Juif qui aime vraiment la Torah de ne tout simplement pas arriver à fermer son traité de Talmud. Parce qu'il est obligé de terminer le sujet qu'il est en train d'étudier. Il n'arrive pas à aller se coucher s'il n'a pas saisi la parole de Dieu, ou s'il lui reste une question épineuse qu'il n'a pas réussi à résoudre. Est-il raisonnable d'approfondir son étude jusqu'à atteindre l'épuisement physique, comme mon ami il y a tant d'années ? Peut-être pas. Mais si cela n'arrive jamais, si un étudiant n'est jamais à ce point absorbé dans son étude des textes sacrés qu'il va commettre quelque chose « d'insensé » dans sa quête de sagesse, alors c'est qu'il lui manque une dimension essentielle. Il est peut-être un brillant érudit en Torah, mais il n'est pas vraiment amoureux d'Elle.
Parce qu’à Chavouot, nous sommes tous amoureux. À en perdre la raison…
Si nous veillons toute la nuit de Chavouot, c’est parce qu’une nuit par an, nous voulons fortement affirmer : « Dieu, Tu nous as fait le don ultime de Ta Torah, et nous l’aimons à la folie. Nous voulons Te comprendre et connaître Tes voies. Et nous ferons tout notre possible, et au-delà, pour y arriver. Le reste de l'année sera normale et nous vivrons de façon équilibrée, mais cette journée de l'année si particulière, nous la vivrons sans limite. »
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C'est la raison pour laquelle Chavouot ne présente aucun symbole, aucun commandement spécial à observer. A Chavouot, nous ne célébrons pas un concept spécifique qui peut être symbolisé, telle la libération à Pessah ou l'abri-refuge des Souccoth. En réalité, nous nous célébrons nous-mêmes : nous célébrons notre relation privilégiée avec Dieu. Nous pouvons comprendre notre Dieu et communiquer avec Lui. Et nous sommes submergés de reconnaissance envers Dieu de la possibilité qu'Il nous a offert d'un tel accomplissement suprême.
A tel point que finalement, Chavouot n'a même pas de nom. Son « appellation » désigne les semaines que nous passons à compter jusqu'à la révélation au Sinaï. C'est la fête où nous reconnaissons que la qualité de notre relation avec Dieu dépend des efforts que nous déploierons pour elle. La profondeur de notre connexion avec Dieu à Chavouot dépend directement de la somme totale d'étude et de préparation que nous aurons fournie au préalable Notre attachement à la Torah ne vient pas du jour au lendemain. Il est l'aboutissement de tout ce que nous avons personnellement investijusqu'à ce jour fatidique.
À Chavouot, nous célébrons le cadeau ultime de Dieu pour Israël, les moyens mêmes qu'il nous a offerts pour nous rapprocher de lui. Nous reconnaissons à quel point ce cadeau est spécial, et comment nous aimons Dieu de nous l'avoir accordé. Parce qu’à Chavouot, nous sommes tous amoureux. À en perdre la raison…"
par le rabbin Dovid Rosenfeld
"Chavouot n’a pas le côté folklorique des autres fêtes du calendrier juif – pas de matsa, ni de bougies colorées, de loulav ni de chofar. Du coup, elle est certainement la moins connue des principales fêtes juives. Elle n’est associée à aucun symbole, rien qui puisse la promouvoir ou attirer l’attention sur elle.
Pour tout vous dire, cette fête de pèlerinage n'a même pas de nom propre. Le mot « Chavouot » signifie « semaines », en référence aux sept semaines dont nous égrenons le compte depuis le début de l'Omer (cf. Lévitique 23:15-16). En d’autres termes, l’appellation de Chavouot n’est rien de plus que la somme des semaines qui la précèdent.
Qu'y-a-t-il de si différent dans Chavouot qui fasse que cette fête soit ainsi dénuée de rite particulier et de symbole ? Quel est donc le sens de cette fête apparemment dénuée de toute caractéristique propre ?
L'une des rares coutumes que nous avons à Chavouot est la veillée d'étude pendant toute la nuit de la fête. On l'explique habituellement par le fait que les Enfants d'Israël s'étaient tranquillement assoupis à la veille de recevoir la Torah et avaient eu du mal à se réveiller le jour J ! Dieu est « descendu » sur la montagne pour nous offrir Sa Torah, mais nous n’étions pas au rendez-vous ! Moise a dû nous sortir de nos tentes pour que nous assistions à cet évènement incommensurable. Par conséquence, nous tentons de compenser cette incurie de nos pères en veillant chaque nuit de Chavouot, afin d'être absolument certains d'être réveillés le lendemain matin…
Or quiconque a déjà expérimentécette longue veillée d'étude de Chavouot connait les limites de ce raisonnement. Jetez un coup d'œil sur les bancs de la synagogue au moment solennel de la lecture des Dix Commandements : la moitié des fidèles sont assoupis ! Dans notre volonté farouche de nous amender de notre manquement au Mont Sinaï, nous avons décidé de pratiquer une coutume qui garantit presque certainement notre léthargie le matin du jour J. Pourquoi maintenir une telle coutume apparemment irrationnelle et contre-productive ?
Il y a plusieurs années de cela, alors que j'étais étudiant en yéchiva, j’ai passé les vacances d’été à l’internat tandis que la plupart des étudiants étaient rentrés dans leurs foyers. Un de mes amis, qui était l'un des meilleurs élèves de la yéchiva, m'a demandé si je pouvais passer dans sa chambre tous les matins pour le réveiller (j'avais l'habitude de me réveiller tôt). Ses colocataires étant tous partis, il avait peur de ne pas se réveiller à temps pour l'office de la prière du matin. Je passais donc régulièrement dans sa chambre sur mon chemin. Un jour sur deux, je le trouvais effondré sur son lit, souvent encore habillé et avec ses chaussures, ses lunettes sur le nez, et la lumière allumée. De toute évidence, il avait passé la nuit à étudier jusqu'au bord de l'épuisement, à tel point qu'en se retirant dans sa chambre, il s'effondrait immédiatement sur son lit.
Cet ami n’était pas seulement un étudiant rabbinique zélé. C’était un homme fou amoureux de la Torah.
Etait-ce un comportement « normal » ? Certainement pas. Une personne responsable prend soin de sa santé et n'oublie pas d'aller dormir, quel que fut son sérieux et son engagement dans ses études. Pourtant l'exemple de cet étudiant nous donne une petite idée de ce que peut être l'amour de l'étude de la Torah - et donc un indice sur ce que représente la célébration de Chavouot.
Car ce jeune homme n’était pas seulement un étudiant rabbinique zélé. C’était un homme fou amoureux de la Torah.
Quand Dieu s'est révélé à Israël au Sinaï, ce n'était pas simplement pour nous intimider par Sa puissance ou nous instruire par Ses commandements. C'était pour sceller notre mariage avec Lui. Les Sages décrivent souvent la Révélation au Sinaï comme une union nuptiale. Dieu était le marié ; nous étions la mariée. La montagne qui était retournée sur nos têtes était le dais nuptial. Dieu n'était pas simplement venu nous donner des commandements à accomplir, comme moyens concrets de gagner une récompense pour notre bon comportement. Il venait nous offrir une connexion éternelle avec Lui.
Et à l'époque, le peuple juif était enthousiaste. Le Mont Sinaï devait être bouclé pour que les gens ne s'effondrent pas en extase, en se précipitant vers la montagne dans leur désir ardent de se rapprocher de Dieu. On leur a rappelé à maintes reprises à se maintenir à une distance respectable (voir Exode 19:12-13 et 21-24).
La Torah est le symbole de notre lien si fort avec Dieu. Elle est le don que Dieu nous a accordé, à nous Sa fiancée, et qui nous permet de concrétiser notre relation. Le Talmud dans le traité Brakhot (57a) cite le verset suivant : « [La Torah] est le patrimoine (Moracha) de la congrégation de Jacob » (Deutéronome. 33:4 ) et commente : « Ne lisez pas "Moracha" (patrimoine), mais "me'orassa" (fiancée) ». Nous sommes attachés à Dieu. Et par conséquent, nous sommes attachés à la Torah, car elle est la sagesse de Dieu.
Étudier la Torah est notre façon d’établir une connexion avec Dieu, de forger une relation d'amour. Ce n'est pas seulement un livre de droit, contenant une liste de choses autorisées et d'autres interdites. Il dit la sagesse de Dieu, Ses valeurs. En étudiant la Torah, nous jouissons d'une meilleure compréhension de notre Créateur et nous bâtissons une relation avec Lui. La Torah n'est pas seulement une sagesse qui nous enseigne à vivre dans ce monde, même si elle l'est aussi. C'est un moyen de transcender ce monde, d'entrevoir l'infini, les myriades de niveaux spirituels qui existent au-delà de la physique. L'étude de la Torah est une reconstitution de la révélation du Sinaï, qui nous permet de nous connecter à nouveau avec le Tout-Puissant, en augmentant à la fois notre amour pour Lui et Son affection pour nous.
Donc l'étude de la Torah est un moyen de construire notre relation d'amour avec Dieu, afin de mieux Le connaître et comprendre Ses voies. Et vous savez quoi ? Quand les gens sont amoureux, ils font parfois des choses insensées !
Est-il normal de rester toute la nuit à étudier la Torah ? Bien sûr que non. Une personne responsable s'assure-t-elle de jouir d'une bonne nuit de sommeil ? Bien sûr que oui. Mais comme nous le savons tous, si vous êtes vraiment amoureux, il peut vous arriver de faire quelque chose de fou pour votre bien-aimé(e).
Il peut parfois arriver à un Juif qui aime vraiment la Torah de ne tout simplement pas arriver à fermer son traité de Talmud. Parce qu'il est obligé de terminer le sujet qu'il est en train d'étudier. Il n'arrive pas à aller se coucher s'il n'a pas saisi la parole de Dieu, ou s'il lui reste une question épineuse qu'il n'a pas réussi à résoudre. Est-il raisonnable d'approfondir son étude jusqu'à atteindre l'épuisement physique, comme mon ami il y a tant d'années ? Peut-être pas. Mais si cela n'arrive jamais, si un étudiant n'est jamais à ce point absorbé dans son étude des textes sacrés qu'il va commettre quelque chose « d'insensé » dans sa quête de sagesse, alors c'est qu'il lui manque une dimension essentielle. Il est peut-être un brillant érudit en Torah, mais il n'est pas vraiment amoureux d'Elle.
Parce qu’à Chavouot, nous sommes tous amoureux. À en perdre la raison…
Si nous veillons toute la nuit de Chavouot, c’est parce qu’une nuit par an, nous voulons fortement affirmer : « Dieu, Tu nous as fait le don ultime de Ta Torah, et nous l’aimons à la folie. Nous voulons Te comprendre et connaître Tes voies. Et nous ferons tout notre possible, et au-delà, pour y arriver. Le reste de l'année sera normale et nous vivrons de façon équilibrée, mais cette journée de l'année si particulière, nous la vivrons sans limite. »
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C'est la raison pour laquelle Chavouot ne présente aucun symbole, aucun commandement spécial à observer. A Chavouot, nous ne célébrons pas un concept spécifique qui peut être symbolisé, telle la libération à Pessah ou l'abri-refuge des Souccoth. En réalité, nous nous célébrons nous-mêmes : nous célébrons notre relation privilégiée avec Dieu. Nous pouvons comprendre notre Dieu et communiquer avec Lui. Et nous sommes submergés de reconnaissance envers Dieu de la possibilité qu'Il nous a offert d'un tel accomplissement suprême.
A tel point que finalement, Chavouot n'a même pas de nom. Son « appellation » désigne les semaines que nous passons à compter jusqu'à la révélation au Sinaï. C'est la fête où nous reconnaissons que la qualité de notre relation avec Dieu dépend des efforts que nous déploierons pour elle. La profondeur de notre connexion avec Dieu à Chavouot dépend directement de la somme totale d'étude et de préparation que nous aurons fournie au préalable Notre attachement à la Torah ne vient pas du jour au lendemain. Il est l'aboutissement de tout ce que nous avons personnellement investijusqu'à ce jour fatidique.
À Chavouot, nous célébrons le cadeau ultime de Dieu pour Israël, les moyens mêmes qu'il nous a offerts pour nous rapprocher de lui. Nous reconnaissons à quel point ce cadeau est spécial, et comment nous aimons Dieu de nous l'avoir accordé. Parce qu’à Chavouot, nous sommes tous amoureux. À en perdre la raison…"