Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes"

+2
chico.
Josué
6 participants

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Aller en bas  Message [Page 3 sur 3]

Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" jamais enregistrées
Selon un responsable de l'OMS, l'épidémie, qui touche l'Afrique de l'Ouest, pourrait encore durer de deux à quatre mois.
Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 08/04/2014 | 18:00 , publié le 08/04/2014 | 17:41

L'épidémie de fièvre Ebola en Afrique occidentale figure parmi "les plus effrayantes" jamais enregistrées depuis l'apparition de la maladie il y a quarante ans, a déclaré, mardi 8 avril, l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Au total, 111 personnes en sont mortes cette année, selon l'OMS.

Au cours d'un point de presse effectué à Genève, Keiji Fukuda, vice-directeur général de l'OMS, a indiqué que la propagation de l'épidémie était particulièrement inquiétante. Elle a commencé dans le sud de la Guinée, pour s'étendre vers la capitale Conakry et le pays voisin, le Liberia.

L'OMS a déclaré s'attendre à ce que l'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest dure de deux à quatre mois. L'agence des Nations unies n'a toutefois recommandé aucune limitation des voyages à destination de la Guinée, où ont été recensés 157 cas suspects ou confirmés, dont 101 mortels. Aucune restriction n'a été formulée, non plus, pour le Liberia, où 21 cas suspects ou confirmés ont été signalés, dont 10 morts.


samuel

samuel
Administrateur

Deux ans de cauchemar en Afrique de l'Ouest. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, jeudi 14 janvier, l'épilogue de l'épidémie d'Ebola dans cette région. Il s'agit, avec plus de 11 000 morts, de la plus grave épidémie depuis l'identification du virus il y a 40 ans. Partie en décembre 2013 du sud de la Guinée, elle s'était propagée au Liberia et à la Sierra Leone voisins, les trois pays les plus touchés, puis au Nigeria et au Mali.

En deux ans, le virus aura atteint dix pays, dont l'Espagne et les Etats-Unis, et officiellement fait 11 315 morts pour 28 637 cas recensés. Un bilan sous-évalué, de l'aveu même de l'OMS, mais supérieur à toutes les épidémies d'Ebola cumulées depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976.

La vigilance reste de mise
Après la Sierra Leone le 7 novembre et la Guinée le 29 décembre, le Liberia a été officiellement déclaré exempt de transmission d'Ebola au cours des 42 derniers jours (deux fois la durée maximale d'incubation) depuis le second test négatif sur le dernier patient.

Mais le risque persiste en raison de la subsistance du virus dans certains liquides corporels de survivants, notamment le sperme, où il peut survivre jusqu'à neuf mois, comme le Liberia en a fait l'amère expérience. Déclaré débarrassé d'Ebola en mai puis en septembre 2015, il a connu ensuite à chaque fois des résurgences localisées.

"Cette maladie ne peut plus nous détruire comme elle l'a fait", veut pourtant croire le responsable de la cellule nationale de crise anti-Ebola, Francis Karteh. "Nos médecins et soignants ne la connaissaient pas, c'est pourquoi beaucoup en sont morts." Au Liberia, 378 soignants ont été contaminés, dont 192 ont succombé.

samuel

samuel
Administrateur

mondiale de la santé a confirmé, vendredi 15 janvier, un nouveau cas d'Ebola en Sierra Leone. La veille, l'OMS avait pourtant annoncé la fin de l'épidémie en Afrique de l'Ouest. La déclaration par l'organisation avait été accueillie avec soulagement mais prudence par les pays touchés. L'OMS souligne d'ailleurs le "risque permanent de nouvelles flambées durant 2016 en raison de la persistance du virus parmi les survivants".

La Sierra Leone sortie de l'épidémie depuis le 7 novembre
Le cas d'Ebola a été identifié après une mort suspecte à Magburaka, dans le district de Tonkolili. Un premier prélèvement avait été testé positif jeudi. Selon un responsable sierra-léonais, il s'agit d'une étudiante décédée à une date non indiquée.

L'épidémie d'Ebola, partie en décembre 2013 de Guinée, s'était ensuite propagée au Liberia et en Sierra Leone. En deux ans, le virus a gagné dix pays, dont l'Espagne et les Etats-Unis, provoquant officiellement 11 315 morts sur 28 637 cas recensés à plus de 99% en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, trois Etats limitrophes. Ce bilan, sous-évalué de l'aveu même de l'OMS, est sept fois supérieur en nombre de morts à celui cumulé de toutes les épidémies d'Ebola depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976.

La Sierra Leone était sortie de l'épidémie depuis le 7 novembre, suivie de la Guinée le 29 décembre. Il ne restait plus que le Liberia, qui a atteint jeudi son 42e jour – deux fois la durée maximale d'incubation du virus – sans nouveau cas depuis le second test négatif sur le dernier patient, d'après l'OMS.

Josué

Josué
Administrateur

Ils ont crié bien trop vite victoire.

Josué

Josué
Administrateur

L'Organisation mondiale de la Santé a confirmé vendredi la présence d'un nouveau cas d'Ebola en Sierra Leone au lendemain de l'annonce de la fin de l'épidémie en Afrique de l'ouest.
Cela n'aura pas été long, quelques heures seulement. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui avait annoncé la fin de l'épidémie d'Ebola en Guinée le 29 décembre et sa fin définitive en Afrique de l'Ouest jeudi, a dû faire marche arrière. L'organisation internationale a confirmé vendredi matin un nouveau cas en Sierra Leone. L'annonce de la fin du virus en Afrique de l'Ouest avait été...

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Oui, la maladie partout dans ce monde ...
Ils on mis des produit chimique partout, nous fond bouffer toutes sorte de pesticide, l'eau est polluer partout, incroyable les conséquence du choix de nos premier parents, d'avoir voulu vivre leur vies sans demander à Dieu comment s'occuper de cette belle planète, ils on comme dit,
"Voyons Dieu, on vas s'occuper nous même de notre vie, garde tes conseil et on sera plus heureux qu'avec tes conseil à toi ..."

Triste leur choix en fait ...
C'était à mes yeux un mauvais choix ...
Maintenant moi aussi je suis devant ce même choix, et moi je veux bien mettre Jehovah dans ma vie pour que ça aille bien ...

https://www.jw.org/fr/

Josué

Josué
Administrateur

Ebola : un essai clinique suspendu
Mots clés : Ebola, vaccin, Essai clinique
Par figaro iconSoline Roy - le 17/05/2016
Un volontaire a développé un syndrome neurologique apparemment sans lien avec le vaccin.
Lancé en France en décembre dernier, l'essai Ebovac 2 d'un vaccin préventif contre le virus Ebola a dû être suspendu après l'apparition d'un syndrome neurologique le 26 avril chez un volontaire. Un événement indésirable qui, selon les médecins ayant examiné le patient, n'est probablement pas lié à la vaccination. Mais après le drame survenu à Rennes en janvier dernier, le monde des essais thérapeutiques marche sur des œufs et «plus rien n'est laissé au hasard», glisse-t-on à l'Inserm.
Aussitôt informé de l'événement, «l'Ansm a approuvé la reprise de l'étude le 9 mai, mais nous demande de lui remonter tous les événements immunologiques ou neurologiques qui pourraient survenir, explique-t-on chez Janssen, le laboratoire promoteur de l'essai. Nous attendons le retour du Comité de protection des personnes qui doit valider le formulaire de consentement modifié faisant mention de cet événement indésirable. Tous les volontaires devront le signer ou le resigner.»
Ebovac 2 doit être mené sur 300 volontaires sains
Selon France Info et France Bleu Alsace qui ont révélé l'information, le volontaire a développé un syndrome de Miller-Fisher, forme rare du syndrome de Guillain-Barré touchant les nerfs crâniens.
Ebovac 2, dont l'investigateur principal en France est l'Inserm, doit être mené sur 300 volontaires sains dans huit centres participants (à Paris, Créteil, Lyon, Marseille, Rennes, Saint-Étienne, Strasbourg et Tours), et autant en Grande-Bretagne. «Nous en avons recruté environ la moitié », explique l'Inserm, précisant que le drame de Rennes ne semble pas avoir fait reculer les volontaires.
Il s'agit essentiellement d'examiner l'efficacité d'une stratégie vaccinale dite «prime-boost». Dans une vaccination ordinaire, le même produit est utilisé pour la primo-injection et son ou ses rappels. Dans une stratégie «prime-boost», en revanche, les deux injections contiennent le même antigène, mais transporté par deux vecteurs différents. Une façon de «feinter l'organisme», expliquait en décembre au Figaro le Pr Rodolphe Thiébaut, épidémiologiste à l'Inserm et coordinateur de l'ensemble du projet Ebovac 2 : même s'il développe des anticorps contre le premier vecteur utilisé, l'organisme ne «reconnaîtra » pas le second et ne l'empêchera pas de faire son office. Mise au point dans les années 2000 dans le cadre du VIH, cette stratégie est censée «permettre d'avoir une réponse immunitaire plus forte et plus durable », ajoutait le Pr Thiébaut.
Le «prime» Ad26.ZEBOV, fabriqué par les laboratoires Janssen, transporte une protéine d'Ebola Zaïre via un virus du rhume humain. Dans le «boost » MVA-BN-Filo, développé par le danois Bavarian Nordic, des protéines de trois types de virus Ebola et du virus de Marburg ont pour vecteur un virus dérivé de la variole.
Le volontaire avait déjà reçu les deux injections prévues dans le protocole : la première trois mois plus tôt et la seconde 26 jours avant. Mais ses médecins considèrent que la responsabilité du vaccin est «peu probable » et «soupçonne plutôt que le problème a été causé par une maladie fébrile survenue une semaine plus tôt », a expliqué Janssen au Figaro.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Deux équipes ont identifié l’une des mutations génétiques qui a pu permettre au virus d’être si virulent lors de l’épidémie qui a tué 11.000 personnes en Afrique de l’Ouest.

Polir légèrement sa clef pour mieux forcer les serrures d’un nouvel hôte et s’y développer plus à son aise : champions de l’adaptation, les virus mutent sans cesse, améliorant ainsi leurs capacités à infecter de nouveaux organismes. Ebola ne fait pas exception. Mais parmi les très nombreuses mutations génétiques observées au long de l’épidémie qui a sévi en Afrique de l’Ouest de 2013 à 2016, des chercheurs en ont identifié quelques-unes redoutablement efficaces.
Apparu chez l’homme en 1976 au Zaïre, le virus Ebola a eu, pendant près de quarante ans, peu d’occasions de s’adapter à ce nouvel hôte : le virus tue vite, et, les épidémies surgissant au sein de petites communautés très isolées, elles s’éteignaient d’elles-mêmes sans avoir fait beaucoup de victimes. Mais en 2013, tout change: le virus conquiert des zones où les systèmes de santé sont sinistrés, et où la population ne connaît pas la maladie, circule beaucoup, vit en étroite promiscuité dans des milieux très urbanisés, et a des pratiques funéraires impliquant des contacts étroits avec le corps du défunt. Une situation idéale pour la propagation du virus. En un peu plus de deux ans, Ebola infectera plus de 28.000 personnes et en tuera plus de 11.000.
Mutations

Mais outre ces raisons «sociales » de la flambée épidémique, deux équipes indépendantes, l’une dirigée par des chercheurs de l’université de Nottingham (Grande-Bretagne) et de l’Institut Pasteur (Paris), l’autre par des membres de l’université du Massachusetts et de Harvard (États-Unis), ont identifié un autre élément probable de ce redoutable succès épidémique. Leurs travaux font l’objet de deux publications dans la revue Cell .
«Nous avons pu retracer les différentes mutations apparues durant l’épidémie en Afrique de l’Ouest », explique Étienne Simon-Lorière, chercheur à l’Institut Pasteur au sein de l’unité de génétique fonctionnelle des maladies infectieuses et coauteur de la première étude. C’est l’une des particularités de cette épidémie: en affolant le monde entier, elle a comme aucune autre poussé la communauté des chercheurs à partager leurs données et les résultats obtenus. Parmi quelque 1600 génomes d’Ebola analysés, «nous avons trouvé une quinzaine de mutations clefs, dont certaines particulièrement représentées dont celle qui est le sujet central de l’autre étude », détaille Étienne Simon-Lorière.
Pseudo-virus

Les auteurs ont récréé des pseudovirus Ebola (dotés seulement de l’enveloppe virale, donc incapables de se répliquer), «ce qui nous a permis de les tester in vitro sur des cellules humaines et de chauve-souris (réservoir probable du virus Ebola), pour reproduire l’étape d’entrée dans les cellules de l’hôte », précise le biologiste français. Une étape essentielle : un virus ne peut se multiplier qu’à l’intérieur des cellules de l’organisme infecté, y pénétrer est donc pour lui une question de survie. «Nous avons constaté qu’une seule mutation, si elle a lieu dans une région clef de l’enveloppe virale, suffit à augmenter très fortement l’efficacité du virus, précise-t-il. Et cette même mutation diminue la capacité du virus à infecter les cellules de chauves-souris ».
Une mutation particulière, dite A82V, a fait l’objet de travaux poussés au sein des deux équipes. Pour qu’un virus entre dans une cellule, celle-ci doit lui «ouvrir » la porte. En guise de portier, une protéine de la cellule (ici, NPC1) se lie avec une glycoprotéine de surface du virus. Or la mutation A82V, en modifiant légèrement la composition de la glycoprotéine de surface du virus, la rend plus «séduisante » face au portier, qui lui ouvre plus volontiers. Inversement, la glycoprotéine plaît nettement moins à la protéine chargée d’ouvrir la porte des cellules de chauve-souris…
Coïncidence troublante

«Savoir tout cela est important, explique Étienne Simon-Lorière. Pas tant en termes épidémiologiques : le virus Ebola est de toute façon tellement dangereux, que le maximum est fait pour éviter qu’un malade ne contamine d’autres personnes, quelle que soit la dangerosité de la souche qu’il porte !» En revanche, «apprendre comment fonctionne la protéine d’enveloppe, comment le virus se modifie et comment il pénètre les cellules, nous permettra d’optimiser les vaccins et les traitements développés ».
Quant à dire que la version A82V du virus est la cause de l’extraordinaire flambée épidémique observée en Afrique de l’Ouest, la tentation est d’autant plus grande qu’elle serait responsable, selon les auteurs américains de la seconde étude, de plus de 90 % des infections. Coïncidence troublante, son émergence dans une zone géographique a plusieurs fois coïncidé avec une flambée du nombre de cas et de la mortalité.
Difficile pour autant de faire la part des responsabilités entre les facteurs sociaux et géographiques, et les mutations génétiques du virus, nuance Étienne Simon-Lorière. «On peut imaginer que les personnes qui ont voyagé de Guinée vers la Sierra Leone et le Liberia au début de l’épidémie étaient porteuses du variant A82V, et ont ainsi contribué à sa si grande diffusion.» Prochaine étape: tester sur des modèles animaux ces mutations identifiées comme terriblement efficaces.
Le Figaro santé.

Josué

Josué
Administrateur

VIDÉO - Ce vaccin fabriqué par un laboratoire américain pourrait être autorisé dès 2018 avec un stock d’urgence prêt dès 2017.

Ce n’est pas encore tout à fait la fin du cauchemar Ebola mais c’est sans aucun doute le début de la fin. Les tout derniers résultats d’une vaste étude avec le «vaccin canadien» rVSV-ZEBOV, désormais propriété de la firme américaine Merck, Sharp & Dohme, ont été publiés jeudi dans la revue internationale The Lancet . Ils sont spectaculaires puisque à partir du dixième jour suivant la vaccination personne n’a été malade.
L’étude, dirigée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) en collaboration avec le ministère de la Santé guinéen et d’autres organisations dont Médecins sans frontières, a commencé en avril 2015 à Conakry et dans huit régions environnantes de Basse Guinée avant d’être étendue à la Sierra Leone à partir d’août.
Le vaccin était déjà dans les tiroirs des chercheurs depuis plus d’une dizaine d’années mais son développement avait été ralenti faute de financement
«Nous avons maintenant un outil vaccinal efficace contre Ebola», se félicite le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’ANRS encore pour quelques jours (il devient président du Conseil consultatif national d’éthique le 4 janvier prochain), qui avait coordonné le plan Ebola français en 2014-2015. «Ce n’est cependant pas un vaccin préventif au sens habituel», explique-t-il au Figaro. Dans cet essai, il s’agissait de personnes particulièrement exposées. Le protocole de l’étude consistait en effet à vacciner des personnes qui étaient en contact ou l’avaient été avec des malades jusqu’à trois semaines avant qu’ils n’aient les premiers symptômes. Les contacts des contacts ont également été vaccinés.
http://sante.lefigaro.fr/article/un-vaccin-anti-ebola-prouve-son-efficacite-des-le-10e-jour

samuel

samuel
Administrateur

D’EXPERT - Le professeur Yves Buisson tire les leçons de l’épidémie d’Ebola et rappelle que beaucoup d’efforts restent à faire pour disposer de vaccins contre les virus Zika, Chikungunya.


Et il n’y a pas que les arboviroses (viroses transmises par arthropodes), fièvre jaune, dengue, Chikungunya ou Zika qui posent problème: le 8 août 2014, devant l’ampleur de l’épidémie apparue fin 2013 en Guinée, puis au Liberia et en Sierra Leone, l’OMS déclarait la fièvre Ebola«urgence de santé publique de portée mondiale». L’épidémie dépassait en effet par son ampleur et sa durée tous les épisodes antérieurs, justifiant cette alerte internationale.
C’est face au virus Ebola que le manque de vaccin s’est révélé le plus tragique. À la différence des arbovirus, il n’est pas transmis par des moustiques mais par contact direct avec un malade, ses sécrétions, ou des objets contaminés. À partir d’un cas initial, typiquement un chasseur contaminé auprès d’un singe infecté (chimpanzé ou gorille), l’infection se propage par contact avec les malades ou avec les cadavres lors de la toilette funéraire rituelle.
Il faut rendre hommage à l’ensemble du personnel soignant, local et international, qui a réussi à juguler l’épidémie, souvent au péril de sa vie.
Après 2 à 21 jours, la maladie débute soudainement par une fièvre avec fatigue intense, maux de tête et douleurs musculaires. Puis apparaissent vomissements et diarrhée, une éruption cutanée, des symptômes d’insuffisance hépatique et rénale et des hémorragies.
Depuis la première émergence du virus en 1976, les épidémies d’Ebola restaient focalisées dans des zones forestières d’Afrique équatoriale et ne duraient que quelques semaines. Malgré un taux de létalité élevé, le nombre de décès ne dépassait généralement pas quelques dizaines. L’épisode qui a frappé l’Afrique de l’Ouest en 2014-2016, avec 28. 616 cas notifiés, et 11.310 morts dont 528 soignants, a été d’une ampleur sans précédent. Des cas de transmission à distance par des voyageurs infectés sont apparus dans des pays voisins (Nigeria, Sénégal, Mali) et lointains (Espagne, États-Unis).
Le virus responsable, Ebola de l’espèce Zaïre (ZEBOV), portait une mutation qui augmentait son pouvoir infectieux, donc sa transmission. Il faut rendre hommage à l’ensemble du personnel soignant, local et international, qui a réussi à juguler l’épidémie, souvent au péril de sa vie. Par ailleurs, des cas de transmission hétérosexuelle ont été prouvés, révélant que le virus Ebola peut persister dans le sperme pendant de nombreux mois après la guérison. L’OMS recommande aux hommes guéris de s’abstenir de relations sexuelles non protégées pendant un an.
Encore beaucoup d’efforts à faire

Très vite cependant, devant l’ampleur de l’épidémie, des équipes de recherche se sont mobilisées pour accélérer la mise au point d’un vaccin. Seul, le vaccin chimère rVSV-ZEBOV des laboratoires Merck, utilisant le virus de la stomatite vésiculaire comme vecteur, a pu être évalué en Guinée dès avril 2015. L’étude, conduite par l’OMS avec l’aide des instituts de la santé norvégien et canadien et de nombreuses ONG dont Médecins sans frontières, a été basée sur le principe de la «vaccination en anneaux»: pour chaque nouveau cas de fièvre Ebola, on vaccine les personnes qui ont été en contact avec le malade et celles qui ont été en contact avec elles: ici, une moitié du groupe était vaccinée immédiatement, l’autre moitié 3 semaines plus tard. En juillet 2015, aucun cas d’Ebola n’avait été détecté chez les 4 123 personnes vaccinées sans délai alors qu’on en dénombrait 16 chez les 3 528 vaccinées après 3 semaines de délai. Devant ces résultants probants, il fut décidé de vacciner sans délai tous les sujets contacts et contacts de contacts, ce qui a probablement hâté la fin de l’épidémie. Malheureusement, l’évaluation de l’efficacité du vaccin rVSV-ZEBOV n’était pas terminée. Les autorités de santé devraient toutefois reconnaître son efficacité protectrice, évidente sur l’animal, et autoriser sa mise sur le marché d’ici à 2018.
Si la mise sur le marché d’un premier vaccin contre la dengue représente une avancée remarquable, il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour disposer de vaccins contre les virus Zika, Chikungunya et Ebola, afin d’être à même de pouvoir lutter efficacement contre leurs futures réémergences.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Quelle stratégie devra être mise en œuvre si une nouvelle épidémie du virus Ebola se déclare en Afrique ? Et surtout, comment devront être utilisés les futurs vaccins ? Ces questions sont au cœur d’un vaste essai clinique qui va bientôt être lancé en Afrique de l’Ouest, sévèrement touchée par une épidémie qui, entre 2014 et 2016, a fait plus de 11 300 morts, en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. « Plus de 5 000 adultes et enfants vivant dans les pays d’Afrique de l’Ouest, proches de l’épicentre de l’épidémie (…), seront recrutés », vient d’annoncer l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

LIRE AUSSI Pas si simple, la vie des survivants d’Ebola

Le virus hémorragique Ebola a été découvert en 1976. Pendant quarante ans, il n’a provoqué que des épidémies très localisées, principalement en Afrique centrale. Et c’est la raison pour laquelle cette maladie, bien que très meurtrière, n’a pas provoqué un grand intérêt auprès des grands organismes de recherche du Nord ou dans l’industrie pharmaceutique. Et pendant quarante ans, aucun traitement ni vaccin n’ont été développés contre le virus.

Mobilisation générale

Mais le contexte a changé quand, en 2014, la fièvre Ebola a commencé à se diffuser de manière incontrôlée en Afrique de l’Ouest. Et quand a émergé la crainte, assez peu fondée, que l’épidémie pourrait arriver dans les pays du Nord.

D’un seul coup, la mobilisation a été générale pour lancer des essais sur des traitements et des vaccins. Et tout est allé très vite. « Il faut dix ans pour développer un nouveau vaccin », répètent souvent les firmes pharmaceutiques. Mais là, en moins de deux ans, les avancées ont été très importantes.

Dès septembre 2014, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné le coup d’envoi d’essais pour tester un vaccin dans le cadre d’un projet rassemblant notamment Médecins sans frontières (MSF), les gouvernements canadien et norvégien, la fondation britannique Wellcome Trust, la Guinée et la société pharmaceutique Merck. Dans un essai mené en 2015 en Guinée, ce vaccin s’est « révélé hautement protecteur » comme l’a annoncé en décembre 2016 l’Organisation mondiale de la santé.

Evaluer des stratégies différentes

Mais de nombreuses questions restent en suspens. « On ne sait pas encore la durée de protection de ce vaccin, ni au bout de combien de temps apparaissent les anticorps. Et on ne sait pas s’il protège les enfants », indique le professeur Yazdan Yazdanpanah (Inserm, hôpital Bichat à Paris), investigateur principal de l’essai qui va être prochainement lancé.

LIRE AUSSI L’OMS confirme l’efficacité d’un vaccin anti-Ebola

Son objectif sera d’évaluer plusieurs stratégies, avec deux vaccins différents : celui déjà « prometteur » du laboratoire Merck et un deuxième de la firme Janssen-Johnson-Johnson. « C’est important de ne pas mettre toutes nos billes sur un seul vaccin. En cas de forte épidémie, il sera essentiel d’avoir deux vaccins pour produire vite et en grande quantité », précise le professeur Yazdanpanah.

Les critères immunologiques retenus

Cet essai va se dérouler en Guinée et au Liberia, deux pays où l’épidémie d’Ebola est désormais terminée et où le virus ne circule plus. « C’est la raison pour laquelle on ne va pas utiliser des critères cliniques pour mesurer l’efficacité de ces vaccins. On ne va pas regarder s’ils permettent d’éviter des infections. On va se baser sur des critères immunologiques en regardant l’apparition des anticorps », poursuit le professeur Yazdanpanah, en précisant que l’essai sera conduit par des institutions de recherche française, américaine, britannique, en lien avec les autorités sanitaires locales.

« C’est très important de faire travailler ensemble le Nord, le Sud et l’industrie pharmaceutique », indique ce médecin.

Pierre Bienvault
Source : La Croix.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR


Détournements de fonds de la Croix-Rouge destinés à la lutte contre Ebola
Jean-Paul Musangania (avec AFP) , le 06/11/2017 à 18h01 Envoyer par email
Cinq millions d’euros destinés à la lutte contre l’épidémie d’Ebola en Guinée, en Sierra Léone et au Liberia auraient été détournés entre 2014 et 2016.
Des membres de la Croix Rouge se préparent lors d’une intervention à Monrovia, Libéria le 4 octobre 2014. ZOOM
Des membres de la Croix Rouge se préparent lors d’une intervention à Monrovia, Libéria le 4 octobre 2014. / Pascal Guyot/AFP
Un an après la fin de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’ouest, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), basée en Suisse, s’est dite « outragée par la découverte de fraudes », samedi 4 novembre, à partir des fonds versés pour lutter contre la maladie en Guinée, en Sierra Léone et au Liberia. La FICR dénonce une malversation financière de ses anciens employés estimée à 5 millions d’euros.

La Croix-Rouge fait preuve de transparence

Celle-ci se décompose en trois séries d’actions malhonnêtes. Une fraude bancaire « entre les anciens employés de FICR et des employés d’une banque de Sierra Léone, a conduit à une perte financière possible de 2,13 millions de francs suisses » (1,83 million d’euros). La Croix-Rouge a aussi découvert un trafic de fausses factures d’un service de dédouanement (détournements liés aux primes) en Guinée qui aurait entraîné une perte estimée à 1,17 million de francs suisses (1 million d’euros).

Deux autres enquêtes sont encore en cours au Liberia sur le gonflement de prix des produits de secours, de salaires et de primes versées aux volontaires, d’un montant total estimé à 2,7 millions de francs suisses (2,3 millions d’euros), selon la même source.

« Apprendre de nos erreurs »

Interrogé sur Radio France internationale autour de cet effort de transparence, Jemilah Mahmood, sous-secrétaire général de la Fédération Internationale Croix-Rouge en charge des partenariats explique : « Ce qu’on a fait, c’est suivre les recommandations d’organisations comme Transparency international et de partager les résultats de nos enquêtes. On espère que ça va inspirer d’autres organisations. En tout cas, on avait besoin d’apprendre de nos erreurs. »

« Personne ne veut qu’il y ait des fraudes, nous sommes tous furieux et en colère que ce soit arrivé. On a l’impression qu’on ne nous a pas seulement volé de l’argent, mais qu’on nous a enlevé la possibilité d’assister les gens qui avaient sérieusement besoin de notre aide, et c’est vraiment inacceptable », poursuit-il.


Appel aux sanctions

Les opérations d’Ebola en Afrique de l’Ouest furent parmi les plus complexes de l’histoire humanitaire récente. En réponse à l’épidémie mortelle, la Croix-Rouge et d’autres organisations humanitaires avaient rapidement établi et étendu des bureaux, déployé des experts locaux et acquis des stocks importants de fournitures médicales et opérationnelles.

La FICR réfléchit aujourd’hui sur la mise en place d’une série de réformes. Elle compte renforcer la culture de transparence et de gestion des risques dans ses opérations.

En Sierra Léone et au Liberia, elle travaille avec la Commission anti-corruption pour enquêter et poursuivre légalement toute personne impliquée dans la collusion probable de détournement. En Guinée, elle examine avec les autorités du pays quelle serait la voie juridique la plus efficace.

LIRE AUSSI : Les oubliés d’Ebola

« Demander des comptes »

Dans tous les cas, la Fédération internationale est disposée « à lever à toutes les immunités et tous les privilèges (…) de tout employé impliqué ». Dans cette perspective, elle s’engage « à demander des comptes à tous ceux qui ont été impliqués dans ces fraudes et à réclamer tous les fonds mal appropriés, détournés ou saisis illégalement ».

L’épidémie d’Ebola a fait plus de 11 300 morts de 2013 à 2016 et contaminé près de 29 000 personnes, principalement dans ces trois pays d’Afrique de l’Ouest. Les volontaires de la Croix-Rouge ont joué un rôle crucial dans la fin de cette épidémie d’Ebola. Des équipes de volontaires ont fourni des traitements et des soins et ont pris la responsabilité d’enterrer les victimes de la maladie, prévenant jusqu’à 10 500 cas.

Jean-Paul Musangania (avec AFP)

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Ebola : l’Afrique de l’Est est en alerte[/size]

  • Par  Anne-Laure Lebrun  Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Svg+xml;base64,<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" standalone="no"?>
<svg width="14px" height="14px" viewBox="0 0 14 14" version="1.1" xmlns="http://www.w3.org/2000/svg" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink">
    <!-- Generator: sketchtool 3.8.1 (29687) - http://www.bohemiancoding.com/sketch -->
    <title>9BA324DB-27A2-48A7-A016-AAC8D469325A</title>
    <desc>Created with sketchtool.</desc>
    <defs></defs>
    <g id="Article" stroke="none" stroke-width="1" fill="none" fill-rule="evenodd">
        <g id="ARTICLE" transform="translate(-230.000000, -490.000000)">
            <g id="auteur" transform="translate(230.000000, 488.000000)">
                <g id="icon-mini-figaro" transform="translate(0.000000, 2.000000)">
                    <g id="fplume">
                        <path d="M14,11.8996 C14,13.0595725 13.0592968,14 11.899576,14 L2.09994401,14 C0.940543258,14 0,13.0595725 0,11.8996 L0,0 L11.899576,0 C13.0592968,0 14,0.940267459 14,2.10024003 L14,11.8996" id="Fill-1" fill="#3775CA"></path>
                        <path d="M8.98235294,9 L8.96698292,8.99192957 C8.96375712,8.98826119 8.6540797,8.6334067 8.00910816,8.05918317 L8,8.02567865 L8.02144213,8.00440205 L8.12125237,8 L8.13529412,8.00538029 C8.48235294,8.31548056 8.64516129,8.51504035 8.87001898,8.79139154 C8.91081594,8.84030325 8.95294118,8.89214967 8.99867173,8.94741991 L9,8.98972854 L8.98235294,9 M8.62590975,8 L8,8 L8,8.29698734 C8.40101892,8.47364668 8.59505095,8.61857508 8.59679767,8.62000119 C8.60232897,8.62374473 9.24949054,9.04248618 9.78020378,9.63806524 C9.97016012,9.85073385 10.1053857,9.98336205 10.2247453,10.1004813 C10.4334789,10.3051281 10.6148472,10.4826787 11,11 C10.6812227,10.4775091 10.2355167,9.91134351 9.56870451,9.17547091 C9.26200873,8.8365916 8.91979622,8.41036306 8.62590975,8" id="Fill-2" fill="#999999"></path>
                        <path d="M10.6843328,9.55518041 C10.116149,9.08335013 9.40411254,8.48105221 8.93555881,8.00650071 L8.91938398,8 L8.77828444,8 L8.75918438,8.01103608 L8.76245376,8.03099174 C9.11640712,8.38777464 9.533167,8.76133844 9.90570421,9.05659141 C10.6939689,9.68065914 11.2208552,10.1608043 11.5976942,10.6039105 C11.1423901,10.1651885 10.9279876,10.014614 10.6812355,9.84106027 C10.5401359,9.74173554 10.3802805,9.62925821 10.1557257,9.44890143 C9.52834896,8.94381173 8.76331412,8.5886918 8.75677536,8.58551703 C8.75453842,8.5843076 8.51793857,8.45746825 8.02839198,8.30432373 L8.0087757,8.30689377 L8,8.32216287 L8,8.52126587 L8.01376581,8.53895384 C8.66299578,8.74485991 8.96240213,8.89377142 8.96532737,8.89528321 C8.97479136,8.89981858 9.93650521,9.37996372 10.637357,9.9716791 C11.2284264,10.4716287 11.3734836,10.6092018 11.5312742,10.7643116 C11.5431472,10.7715682 11.8291319,10.9467849 11.9722963,10.9986394 L11.9803837,11 L11.995354,10.9947087 L12,10.9742995 C11.997591,10.9693106 11.7391379,10.4299032 10.6843328,9.55518041" id="Fill-3" fill="#999999"></path>
                        <path d="M8.12125237,8 L8.02144213,8.00440205 L8,8.02567865 L8.00910816,8.05918317 C8.6540797,8.6334067 8.96375712,8.98826119 8.96698292,8.99192957 L8.98235294,9 L9,8.98972854 L8.99867173,8.94741991 C8.95294118,8.89214967 8.91081594,8.84030325 8.87001898,8.79139154 C8.64516129,8.51504035 8.48235294,8.31548056 8.13529412,8.00538029 L8.12125237,8" id="Fill-4" fill="#999999"></path>
                        <path d="M4,4 L12,4 L12,6.24902942 L10.0433531,6.24902942 L10.0433531,5.86683423 C10.0433531,5.66324813 9.90872142,5.49060838 9.6084674,5.49060838 L7.83657917,5.49060838 L7.83657917,6.75312493 L9.47705334,6.75312493 L9.47705334,8.11052265 L7.83657917,8.11052265 L7.83657917,9.12248379 C7.83657917,9.40100088 7.96629975,9.51567514 8.35800169,9.51567514 L8.97933954,9.51567514 L8.97933954,11 L4,11 L4,9.51567514 L4.65842506,9.51567514 C4.84843353,9.51567514 4.98154107,9.39644532 4.98154107,9.22019255 L4.98154107,5.85678059 C4.98154107,5.6453401 4.94360711,5.49060838 4.62980525,5.49060838 L4,5.49060838 L4,4" id="Fill-5" fill="#FFFFFF"></path>
                        <path d="M2.02794884,3 C2.0517922,3.66985421 2.26275067,4.39974918 2.26275067,4.39974918 C2.26022422,4.39849506 2.25785568,4.39724095 2.25548713,4.39598683 C2.2591189,4.40962533 2.26275067,4.4234206 2.26638244,4.43721586 L2.26054003,4.45634112 L2.24127586,4.46041699 C2.23669667,4.45884935 2.14227065,4.42577206 2,4.29738203 C2.01279015,4.34268694 2.0258961,4.38705126 2.03963366,4.43063176 C2.23211748,4.91675811 2.74988157,6.04499138 3.53750197,6.43580499 L3.54776567,6.45759523 L3.5286594,6.47233109 C3.51476393,6.47233109 3.22216959,6.46950933 2.94157587,6.35710926 C3.12916469,6.53582066 3.39807358,6.73099232 3.67250908,6.91189842 C3.96620875,7.09985891 4.36080846,7.32951873 4.88757303,7.59962377 L4.89799463,7.61765167 L4.88567819,7.63473899 C4.88330965,7.63583634 4.82220117,7.65982129 4.68829938,7.65982129 C4.59229433,7.65982129 4.48428865,7.64775043 4.36617717,7.62392224 C4.45018159,7.67847625 4.53292279,7.73052203 4.61408495,7.77990281 C4.72461709,7.84543032 4.85583452,7.92099075 5,8 L5,6.50932748 C5,6.29832262 4.96462972,6.1439097 4.67203537,6.1439097 L4.08479394,6.1439097 L4.08479394,5.71798087 C3.20085268,5.08825835 2.53118585,3.85765794 2.3315964,3.31133406 C2.19295752,3.1804358 2.09063635,3.07258191 2.02794884,3" id="Fill-6" fill="#999999"></path>
                        <path d="M4,5 L4,5.43381766 L4.69057935,5.43381766 C5.03466205,5.43381766 5.0762565,5.59109053 5.0762565,5.80600351 L5.0762565,7.32428549 C5.22926467,7.39693438 5.39471404,7.47229762 5.56629116,7.54558518 C6.04796979,7.74660706 6.43680366,7.86891266 6.68748453,7.93772952 C6.79555583,7.96423439 6.90028472,7.98547022 7,8 L6.99442931,5.77199425 C6.99442931,5.77199425 6.94355038,5.66549577 6.83473632,5.49992017 L6.83752166,5.53361009 L6.84792028,5.53281175 L6.97121812,6.76512853 L6.97827433,6.77295226 L6.98254518,6.78333067 L6.99034414,6.88727447 L6.97456053,6.90755229 L6.96769002,6.9085103 L6.94800693,6.89893023 C6.89322852,6.8214913 6.35435751,6.11512055 4.32495667,5.17547501 C4.21410002,5.12422162 4.10584303,5.06530417 4,5" id="Fill-7" fill="#FFFFFF"></path>
                        <path d="M4,4 L4.0551116,4.46365693 C4.11766327,4.52060588 4.18476164,4.57755483 4.25558005,4.63371693 L4.1935795,4.12324186 L4.22747313,4.121078 L4.29319372,4.66371594 C4.35546983,4.71171437 4.42091485,4.75892594 4.48925324,4.80495721 L4.42022596,4.24038556 L4.45398181,4.2382217 L4.52645357,4.82944821 C4.58721411,4.86918462 4.65004133,4.90764237 4.71534858,4.94472312 L4.64425462,4.33451362 L4.67814825,4.33234976 L4.7519978,4.96577161 C4.7729402,4.97737779 4.79415817,4.98878725 4.81551392,5 L4.81551392,4.41880594 L5,4.41880594 C4.79195371,4.3546769 4.52672913,4.26094226 4.26646459,4.1356349 C4.17249931,4.08970198 4.08404519,4.04455592 4,4 M4,3 L3.98329545,3.63329764 C3.95795455,3.75321199 3.93017045,3.87633833 3.9,4 L3.92142045,3.208601 L3.91409091,3.20681656 C3.94414773,3.13650964 3.973125,3.06727338 4,3 M3,3 L2.99230769,3.43918919 C2.96600496,3.61193694 2.93523573,3.8018018 2.9,4 L2.91705955,3.24887387 C2.94646402,3.16283784 2.97419355,3.07995495 3,3 M3,3 C2.98052239,2.97811935 2.94738806,2.94307414 2.9,2.9 L2.90783582,2.96007233 C2.94141791,2.97417722 2.9719403,2.9874141 3,3" id="Fill-8" fill="#999999"></path>
                        <path d="M7,5 L6.96747851,6.66484899 C6.94159503,6.78041107 6.91905444,6.89282718 6.9,7 L6.92965616,5.4880453 L6.93190067,5.4840604 C6.94312321,5.39324664 6.96666667,5.21308725 7,5 M6,5 L5.96457462,6.7394551 C5.94146908,6.82724521 5.91994421,6.91402624 5.9,7 L5.93221757,5.37214934 C5.95178987,5.25247225 5.97447699,5.1271443 6,5 M4.21631664,4 L4,4 L4,4.84048076 C4.04862682,4.87191523 4.09854604,4.90235403 4.14927302,4.93193941 L4.06219709,4.00668516 L4.10177706,4.00398265 L4.19159935,4.9573999 C4.26268174,4.99736861 4.33570275,5.03491928 4.41050081,5.07062087 L4.32164782,4.12730247 L4.36155089,4.12445772 L4.45266559,5.09110305 L4.46946688,5.09906835 C4.5368336,5.12979162 4.60403877,5.16179504 4.67108239,5.19450964 L4.57576737,4.2126449 L4.61550889,4.20951568 L4.71308562,5.21541853 C4.78820679,5.25240026 4.8628433,5.29094659 4.9368336,5.3297774 L4.82084006,4.14010383 L4.86058158,4.13711685 L4.97899838,5.35225091 C5.053958,5.39264633 5.1276252,5.43417965 5.20048465,5.47571296 L5.0819063,4.25887206 L5.12164782,4.25588507 L5.24297254,5.50032003 C5.31793215,5.54412915 5.3914378,5.58822274 5.46300485,5.63288529 L5.34458805,4.4028163 L5.38449111,4.39968708 L5.50581583,5.66005263 C5.5812601,5.70770215 5.65541195,5.75577839 5.7266559,5.80442358 L5.60775444,4.5720788 L5.64781906,4.56937629 L5.76962843,5.8341512 C5.84943457,5.88948154 5.926979,5.94481189 6,6 L5.88029079,4.80605931 L5.91631664,4.8033568 C5.78756058,4.6736363 5.64071082,4.54548041 5.47495961,4.43837565 C4.95121163,4.1015575 4.74862682,4.02218903 4.68432956,4.00398265 L4.70710824,4.13569447 L4.70016155,4.15134059 L4.68174475,4.15503876 C4.67819063,4.1540431 4.48901454,4.10369106 4.21631664,4" id="Fill-9" fill="#FFFFFF"></path>
                        <path d="M4.99426798,4 L4.9992333,3.99745426 L5,3.98647574 L4.98006572,3.9 L4.96020445,3.9 C4.9611172,3.91344471 4.96126323,3.9239459 4.95870756,3.9239459 C4.9584885,3.9239459 4.95823293,3.92386635 4.95797736,3.92370724 C4.94954363,3.91607001 4.94125593,3.90811456 4.93311428,3.9 L4.9,3.9 C4.95659,3.96690533 4.99364732,3.99936356 4.99426798,4 M2.1038496,2 L2.09191286,2.01590668 C2.0519248,2.49826205 2.23202029,3.198156 2.28155774,3.37946271 C2.17711131,3.30493696 2.0341689,3.11965359 2.0325276,3.11759161 L2.00999702,3.11243667 L2,3.13290916 C2.32363474,4.4712796 3.0601313,5.12860846 3.29036109,5.30638035 C3.17218741,5.27427242 2.95628171,5.20283964 2.80528201,5.15070107 L2.78439272,5.15718157 L2.78439272,5.17853776 C3.20173083,5.75721692 4.26126529,6.28523035 4.58012534,6.43516555 C4.38660101,6.41218923 4.06684572,6.34517497 4.06296628,6.34429127 L4.04267383,6.35460115 L4.04789615,6.3763992 C4.37033721,6.62707671 4.69516562,6.83268528 5,7 L5,6.86994816 C4.88287078,6.80617415 4.76111608,6.73650878 4.63533274,6.66036291 C4.53178156,6.5993873 4.44747836,6.54769059 4.38928678,6.5114587 C4.39316622,6.51219512 4.39719487,6.51307883 4.40107431,6.51381525 C4.34079379,6.47493225 4.27991644,6.43457641 4.21829305,6.39289502 C4.21829305,6.39289502 4.65070128,6.46668434 4.79886601,6.46668434 C4.79886601,6.46668434 4.2614145,6.18257335 3.74559833,5.84485095 C3.33407938,5.58283257 3.13264697,5.40682809 3.04461355,5.31948863 C3.04804536,5.32096147 3.05147717,5.32228703 3.05490898,5.32361258 C3.01387645,5.28487687 2.97702178,5.24702486 2.94509102,5.21035113 C2.94509102,5.21035113 3.22843927,5.33112407 3.55162638,5.37044892 C3.55162638,5.37044892 2.63040883,4.86865206 2.20262608,3.51363851 C2.18009549,3.45693413 2.16219039,3.40950866 2.14920919,3.37386591 C2.15458072,3.37887357 2.15995225,3.38373395 2.16517457,3.38844704 C2.15070128,3.33704489 2.13697404,3.28416991 2.12384363,3.23041122 C2.12384363,3.23041122 2.16621904,3.35236244 2.40659505,3.48108872 C2.21874067,2.75998586 2.17173978,2.29294804 2.16039988,2.13240839 C2.16935243,2.1434547 2.17964787,2.15582656 2.1915846,2.16952398 C2.19068935,2.14566396 2.19009251,2.12165665 2.18979409,2.09794391 C2.18979409,2.09794391 3.1753208,3.23011665 4.43330349,3.72572758 L4.62279916,3.72572758 C4.38973441,3.63441145 3.76962101,3.38196654 3.47508207,3.17179215 C2.92002387,2.77545069 2.13115488,2.01178273 2.12324679,2.00412395 L2.1038496,2" id="Fill-10" fill="#999999"></path>
                        <path d="M6,7 L6,7.16815845 C6.54014327,7.78308894 6.97823053,7.9961912 6.98418458,7.99885736 L6.98678947,8 L6.99376686,7.99504856 L6.99832543,7.97695677 L7,7.83450771 L6.99023165,7.81089316 C6.98148665,7.808227 6.97274165,7.80537041 6.96381059,7.80232337 L6.96381059,7.81889164 C6.96381059,7.81889164 6.90771235,7.79394401 6.80723788,7.7280518 C6.62750023,7.62292897 6.42962136,7.4475338 6.24551121,7.26033137 C6.16820169,7.18358408 6.08605452,7.09693392 6,7 M4.90403155,4 L4.92932556,4 L4.92644278,3.9877 C4.93048797,3.9911 4.93537008,3.9952 4.94094964,4 L5,4 C4.96847548,3.9729 4.936393,3.9487 4.90389206,3.9278 C4.90352009,3.9276 4.90319461,3.9275 4.90286914,3.9275 C4.89812651,3.9275 4.90021885,3.9531 4.90235768,3.9788 C4.90296213,3.986 4.90356658,3.9933 4.90403155,4 M5.0866947,4 L5,4 C5.54836551,4.26608099 5.86331485,4.7443199 6,5 L5.99588989,4.94052307 L5.99436054,4.93527214 C5.93127509,4.81975159 5.70502772,4.42754721 5.44580386,4.2349793 C5.31179507,4.13581743 5.18744026,4.05776027 5.0866947,4" id="Fill-11" fill="#999999"></path>
                        <path d="M4.99424706,5 C5.00124706,5 5.00084706,4.9868 4.99834706,4.9699 L4.92414706,4.9699 C4.94644706,4.9801 4.96914706,4.9901 4.99224706,4.9997 C4.99294706,4.9999 4.99364706,5 4.99424706,5 M2.9,5 C2.93017045,4.87633833 2.95795455,4.75321199 2.98329545,4.63329764 L3,4 C2.973125,4.06727338 2.94414773,4.13650964 2.91409091,4.20681656 L2.92142045,4.208601 L2.9,5 M2.9,5 C2.93523573,4.8018018 2.96600496,4.61193694 2.99230769,4.43918919 L3,4 C2.97419355,4.07995495 2.94646402,4.16283784 2.91705955,4.24887387 L2.9,5 M1.9,2.9 C1.94738806,2.94307414 1.98052239,2.97811935 2,3 C1.9719403,2.9874141 1.94141791,2.97417722 1.90783582,2.96007233 L1.9,2.9 M2,3 C2.00039904,3.02709829 2.00119713,3.05453321 2.00239425,3.08179982 C2.08160415,3.15972846 2.21089385,3.27552738 2.38607342,3.41606822 C2.63826816,4.00263689 3.48443735,5.32388914 4.60135674,6 L4.60135674,5.85474641 C4.57043097,5.8355588 4.53970471,5.81603456 4.50937749,5.7961737 L4.40243416,4.71224192 L4.35335196,4.71594479 L4.45630487,5.76015485 C4.36173184,5.69670108 4.2707502,5.63089093 4.18276137,5.56289273 L4.07781325,4.55116697 L4.02893057,4.55486984 L4.12889066,5.52098294 C4.02992817,5.44221275 3.93515563,5.3614228 3.84497207,5.27928636 L3.74980048,4.35070691 L3.70071828,4.35440978 L3.79050279,5.22795108 C3.68794892,5.1318447 3.59078212,5.03439183 3.50019952,4.93693896 L3.42039106,4.14351436 C3.54209896,4.21975987 3.67019154,4.29701526 3.80626496,4.37561715 C4.18316042,4.59004713 4.56723863,4.75044883 4.86851556,4.86018851 L5,4.86018851 C3.31783719,4.29381732 2,3 2,3" id="Fill-12" fill="#999999"></path>
                        <path d="M6.9,7 C6.91905444,6.89282718 6.94159503,6.78041107 6.96747851,6.66484899 L7,5 C6.96666667,5.21308725 6.94312321,5.39324664 6.93190067,5.4840604 L6.92965616,5.4880453 L6.9,7 M5.9,7 C5.91994421,6.91402624 5.94146908,6.82724521 5.96457462,6.7394551 L6,5 C5.97447699,5.1271443 5.95178987,5.25247225 5.93221757,5.37214934 L5.9,7 M4.89493294,4 L4.75670641,4 C4.7585693,4.01073431 4.76099106,4.02242991 4.76341282,4.03396529 C4.77198212,4.07514019 4.78036513,4.11615487 4.76136364,4.11615487 C4.76005961,4.11615487 4.75875559,4.11599466 4.75726528,4.11567423 C4.62704918,4.08218959 4.49850969,4.04341789 4.37220566,4 L4.24944113,4 C4.56389717,4.11679573 4.78204173,4.17351135 4.78614009,4.17463284 L4.80737705,4.17046729 L4.81538748,4.15284379 L4.78912072,4.00448598 C4.86326379,4.02499332 5.09687034,4.11439252 5.70081967,4.49377837 C5.89195231,4.61441923 6.06128912,4.7587717 6.20976155,4.90488652 L6.16821908,4.90793057 L6.30625931,6.25276368 C6.22205663,6.1906008 6.13263785,6.1282777 6.04061103,6.06595461 L5.90014903,4.64133511 L5.85394933,4.64437917 L5.99105812,6.03246996 C5.90890462,5.9776769 5.82339791,5.9235247 5.73640089,5.86985314 L5.59649776,4.45020027 L5.55048435,4.45372497 L5.68703428,5.83925234 C5.6045082,5.78894526 5.51974665,5.73927904 5.43330849,5.68993324 L5.29340537,4.2882243 L5.24757824,4.29158879 L5.38431446,5.66221629 C5.30029806,5.61543391 5.21535022,5.56865154 5.12891207,5.52315087 L4.99236215,4.15444593 L4.94653502,4.15781041 L5.08029061,5.49783712 C4.99497019,5.4540988 4.90890462,5.41068091 4.82228018,5.36902537 L4.70976155,4.23599466 L4.66393443,4.23951936 L4.77384501,5.34547397 C4.69653502,5.30862483 4.61903875,5.27257677 4.54135618,5.23797063 L4.52198212,5.22899866 L4.41691505,4.14018692 L4.37090164,4.14339119 L4.47336066,5.2059279 C4.38710879,5.16571429 4.30290611,5.12341789 4.2209389,5.07839786 L4.11736215,4.00448598 L4.07172131,4.00753004 L4.17213115,5.04971963 C4.11363636,5.01639519 4.05607303,4.98210948 4,4.94670227 L4,5.08496662 C4.1061848,5.15049399 4.21479136,5.20961282 4.32600596,5.26104139 C6.36195976,6.20389853 6.90257079,6.91268358 6.95752608,6.99038718 L6.97727273,7 L6.98416542,6.99903872 L7,6.97869159 L6.99217586,6.87439252 L6.98789121,6.86397864 L6.98081222,6.85612817 L6.85711624,5.61959947 L6.84668405,5.62040053 L6.84388972,5.58659546 C6.57749627,5.18093458 5.96367362,4.42216288 4.89493294,4" id="Fill-13" fill="#999999"></path>
                        <path d="M5,8 C4.96550736,7.96366831 4.93211948,7.93042867 4.9,7.9 L4.9,7.90133521 C4.93735679,7.93675334 4.97135843,7.97062544 5,8 M4,7 C4.44543229,7.48061203 4.90954774,7.88492978 4.90954774,7.88492978 C4.78160031,7.88492978 4.40819482,7.77992035 4.40819482,7.77992035 C4.46140961,7.83923706 4.51398016,7.89666737 4.5660353,7.95200168 C4.66241464,7.98386083 4.75054761,8 4.82888803,8 C4.9381523,8 4.98801701,7.96793125 4.98994975,7.96646405 L5,7.94361769 L4.99149594,7.91951373 C4.56165443,7.55837351 4.23965984,7.25131 4,7 M2,4 C2.30017799,5.41277641 2.94660245,5.93596437 2.94660245,5.93596437 C2.71981991,5.89496314 2.52099257,5.76904177 2.52099257,5.76904177 C2.5433986,5.80727887 2.56925976,5.84674447 2.59805256,5.88713145 C2.78410638,5.99723587 2.97811747,6 2.98733117,6 L3,5.98556511 L2.99319443,5.9642199 C2.47094545,5.58138821 2.12763061,4.47619779 2,4 M2,4 C1.99551935,3.98272598 1.99083503,3.96573592 1.98589613,3.94921912 C1.94002037,3.91045906 1.9095723,3.90047326 1.90809572,3.9 L1.90188391,3.90123048 L1.9,3.90700426 C1.90117108,3.91116895 1.90234216,3.91533365 1.90351324,3.91945102 C1.98553971,3.96081401 2,4 2,4" id="Fill-14" fill="#999999"></path>
                        <path d="M7,9 C6.93582888,8.9654 6.9,8.9523 6.9,8.9523 L6.9,8.961 C6.93190731,8.9701 6.96541889,8.9834 7,9 M5,8 L5,7.99862915 C5.35051156,7.96190476 5.685108,7.92907648 6,7.9 C5.64986737,7.93311688 5.31223948,7.96717172 5,8" id="Fill-15" fill="#999999"></path>
                    </g>
                </g>
            </g>
        </g>
    </g>
</svg> AFP agence 
     

  • Mis à jour le 18/05/2018 à 18:52 
     

  • Publié le 18/05/2018 à 18:52


L’Organisation mondiale de la santé estime que le risque de propagation de l’épidémie d’Ebola est très élevé pour les 9 pays voisins de la République Démocratique du Congo. Vingt-cinq personnes sont décédées en 5 semaines.
L’épidémie d’Ebola en République Démocratique du Congo (RDC) semble actuellement sous contrôle. Selon les experts de l’OMS (organisation mondiale de la santé) la propagation du virus peut «être maîtrisée».
Cependant, l’agence des nations unies estime que «le risque de propagation du virus à l’international est grand» depuis que la ville de Mbandaka située sur les rives du fleuve Congo et reliée à Kinshasa par de nombreuses liaisons fluviales est touchée. Un cas d’Ebola a, en effet, été confirmé dans cette zone urbaine de plus d’un million d’habitants. Il aurait contracté le virus après avoir été en contact avec des personnes infectées à Bikoro, une région forestière à 150 km de là. D’après le dernier bilan, 45 cas ont été rapportés en 5 semaines dans le pays, dont 14 sont confirmés. L’agence précise que parmi ces malades, 25 personnes sont mortes de la fièvre hémorragique. La grande majorité des cas est observée à Bikoro.
» LIRE AUSSI - L’épidémie d’Ebola s’étend en zone urbaine en RDC

L’Afrique de l’Est en alerte


L’OMS a également alerté les 9 pays voisins de la RDC, dont le Congo-Brazaville et la République centrafricaine. Ces pays courent un «risque élevé de propagation» car l’épidémie a atteint Mbandaka, a expliqué l’OMS. Du personnel médical et de l’équipement a d’ores et déjà été envoyé pour soutenir les équipes locales.
«Cinq des six États membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) partagent une frontière avec la RDC et tous entretiennent des échanges commerciaux avec d’importants trafics transfrontaliers», a rappelé cette organisation sous-régionale, soulignant qu’aucun cas d’Ebola «n’a encore été identifié dans la région». Ils ont tout de même mis en place une «série de mesures de sécurité», incluant l’examen rapide de personnes arrivant de la RDC, la mobilisation des personnels de santé, la mise en place et le renforcement des capacités de centres ad hoc, ainsi que la sensibilisation des populations.
Par ailleurs, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé vendredi le déploiement d’épidémiologistes et de personnel médical à Kinshasa et sur seize points d’entrée aux frontières de la RDC pour tenter d’empêcher la propagation d’Ebola.
De son côté, le gouvernement congolais indique que le plan de riposte contre Ebola est effectif. «Mbandaka est sous surveillance sanitaire», a déclaré à l’AFP Jessica Ilunga, chargée de communication du ministère de la Santé. «Le gouvernement a décrété la gratuité des soins car la barrière financière ne peut en aucun cas constituer un frein à l’accès aux soins de santé surtout en période d’épidémie», a précisé le ministre de la Santé cité par la télévision publique.

Un système de surveillance poreux


Pourtant les habitants ne sont pas convaincus. «Je viens de Bikoro (épicentre de la nouvelle épidémie à une centaine de km de Mbandaka) il n’y a que deux points de contrôle sur plus de 100 km de route dans les villages Kalamba et Ndenga. Ce n’est pas efficace parce que de nombreuses personnes qui voyagent par moto et à pied échappent à ce contrôle», constate, inquiet, Abraham.
Dans les ports, le dispositif de contrôle est constitué de thermomètres laser, de bassines d’eau et de savon liquide, d’un registre sur lesquels les noms et adresses des voyageurs à l’arrivée sont inscrits, a constaté un correspondant de l’AFP.
La défaillance du sytème de surveillance est également pointée du doigt par les équipes médicales sur place. Il est pourtant primordial que les cas suspects et les personnes ayant été en contact avec eux soient suivis régulièrement par les soignants durant 21 jours, soit la période d’incubation du virus. Ce contrôle est d’autant plus important que les autorités se préparent à lancer une campagne de vaccination. Développé lors de l’épidémie en Afrique de l’Ouest, ce vaccin doit être utilisé chez les contacts des cas confirmés ainsi que les contacts des contacts.
L’OMS va envoyer 7.540 doses de ce vaccin encore non homologué. Elles s’ajouteront aux 4.300 déjà arrivées à Kinshasa en milieu de semaine et qui sont en cours d’acheminement à Bikoro.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Malheureusement le fléau de cette fièvre est loin d'être éradiqué.
Les chiffres le confirme.

Josué

Josué
Administrateur

[size=46]Épidémie d'Ebola en RDC : "La situation nous paraît très inquiétante [...] la maladie fait peur", alerte MSF[/size]
L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui sévit en RDC a franchi les lignes rebelles, un scénario que tous "redoutaient", a annoncé vendredi l'OMS. L'Organisation mondiale de la santé craint une propagation rapide du virus qui se transmet par simple contact humain.
Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 15657863Des équipes de santé évacue un malade d'Ebola dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. (JOHN WESSELS / AFP)

franceinfoRadio France

Mis à jour le 25/08/2018 | 07:29
publié le 25/08/2018 | 07:17



"La situation nous paraît très inquiétante", a déclaré vendredi 24 août sur franceinfo Gwenola Seroux, responsable des équipes des Urgences de Paris pour Médecins sans frontières (MSF). Elle revient du Nord-Kivu, une province située à l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Dans cette province ont été recensés un cas confirmé d'Ebola et un cas présumé. L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui sévit en RDC a franchi les lignes rebelles, un scénario que tous "redoutaient", a annoncé vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui craint une propagation rapide du virus qui se transmet par simple contact humain et qui - sans médicament - tue plus d'un malade sur deux. La province concernée est tenue par les rebelles et est donc très instable.
"Actuellement, nous avons 26 patients hospitalisés dans le centre que nous avons mis en place, alors que l'épidémie a déjà touchée 103 personnes dont 63 décès", précise Gwenola Seroux qui ajoute : "Les gens ont peur de se rendre dans les centres de santé, la maladie fait peur. Un des défis est donc d'informer la population qu'il y a des centres pour les prendre en charge et que les cas ne restent pas à la maison."

franceinfo : La situation vous semble-t-elle hors de contrôle après ce que vous avez vu sur place ?
Gwenola Seroux : La situation nous paraît surtout très inquiétante. C'est effectivement une zone très instable depuis de nombreuses années où il y a le défi pour les équipes médicales du ministère de la Santé de permettre aux populations de consulter et bénéficier de soins. Dans ce contexte, avoir une épidémie Ebola - qui est la première dans une zone instable, de conflits - c'est vraiment un challenge pour toutes les équipes sur le terrain.
Est-ce que vous parvenez tout de même à travailler ? A vacciner ? A soigner ?
Notre première priorité est de prendre en charge les patients, donc depuis le 30 juillet, nos équipes travaillent avec le ministère de la Santé pour monter un centre de traitement Ebola que nous avons mis en place le 14 août. Depuis que l'épidémie a été déclarée le 1er août, nous avons déjà des chiffres assez inquiétants. Actuellement, nous avons 26 patients hospitalisés dans le centre que nous avons mis en place, alors que l'épidémie a déjà touchée 103 personnes dont 63 décès. C'est donc vraiment un challenge de pouvoir prendre en charge les patients et surtout de pouvoir permettre au centre de santé de fonctionner pour que les patients qui n'ont pas Ebola puissent continuer d'accéder aux soins. Les gens ont peur de se rendre dans les centres de santé, la maladie fait peur. Un des défis est donc d'informer la population qu'il y a des centres de santé pour les prendre en charge et que les cas ne restent pas à la maison. Il faut également protéger les équipes médicales, le personnel soignant congolais - il ne faut pas oublier que dans cette épidémie, 14 de nos collègues sont malades - avec des équipements et des formations, pour qu'ils puissent prendre en charge dans les centres de santé.
En attendant, il y a des malades qui transmettent la maladie ?
Effectivement, parce que les personnes infectées par Ebola sont prises en charge par leur famille et là on est dans les conditions maximales pour que les proches soient contaminés. C'est la première fois qu'une épidémie d'Ebola est déclarée dans cette région de la République démocratique du Congo, jusqu'à présent c'était plutôt au Centre ou à l'Ouest. C'est la dixième épidémie Ebola dans ce pays mais cette population n'était pas habituée donc tous les messages à faire passer sont en train de se mettre en place.
Pourquoi l'OMS dit que le scénario qui se produit en ce moment est celui que tout le monde redoutait ?
Parce qu'actuellement l'épidémie touche déjà deux provinces : la province du Nord-Kivu et celle du l'Iturie depuis le 13 août. Nous sommes à l'est du Congo et donc proche de l'Ouganda. De plus, c'est une zone de conflit donc il y a une très grande instabilité où la population subie ces groupes armés et a une capacité à bouger très rapidement, à sortir de leur village pour aller se réfugier dans des régions plus sûres jusqu'à passer la frontière.
A LIRE AUSSI


  • Ebola : où en sont les essais sur les vaccins ?

  • Ebola : la vaccination commence dans l'Est du Congo

  • Ebola : sept morts en République démocratique du Congo

  • République démocratique du Congo : une nouvelle épidémie d'Ebola fait au moins trois morts

  • Ebola : des cas en zone de guerre en République démocratique du Congo

Josué

Josué
Administrateur

[size=45]En RD-Congo, le combat du Nord-Kivu contre le virus Ebola[/size]

Pierre Cochez , le 12/02/2019 à 19h11 
Mis à jour le 13/02/2019 à 11h33



 

 




[size=20]500 personnes sont mortes d’Ebola en sept mois dans cette région instable de la République démocratique du Congo.
L’utilisation de vaccins et de traitements apporte de réels espoirs dans un pays exposé régulièrement à l’épidémie.

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Soignants-vaccinent-residents-district-Kanyihunga-RD-Congo-4-decembre-2018_0_728_486ZOOM 
Des soignants vaccinent les résidents du district de Kanyihunga en RD-Congo, le 4 décembre 2018. / Diana Zeyneb AlhindawI/The New York Times/Redux/Rea


Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 120219_1_278_284


Cela fait sept mois que la guerre contre Ebola est déclarée au Nord-Kivu. Les agents du ministère de la santé congolais comme les travailleurs humanitaires de Médecins sans Frontières (MSF) et d’Alima transportent les malades vers les quatre centres de transit ou de traitement ouverts dans la région, identifient les contacts de ces malades, décontaminent les lieux susceptibles de garder les traces des fluides corporels des malades ou des morts d’Ebola.

Cette nouvelle épidémie a déjà fait 500 morts, dans une région densément peuplée. La mobilité de population entre les villes de Goma et de Beni augmente les risques de dissémination.

L’insécurité est le principal obstacle au combat contre l’épidémie


La difficulté majeure de ce nouvel épisode tient dans l’insécurité qui règne dans cette province. Ghassan Abou Chaar, chez MSF, raconte : « Nos équipes ne peuvent pas atteindre le foyer de l’épidémie, distant de 20 km du centre de transit de Beni, car cette région est sous le contrôle de bandes rivales. Seule l’équipe de santé du ministère arrive à s’y rendre et à nous ramener les malades. »

Plus d’une centaine de groupes armés locaux et étrangers sont actifs dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC). Depuis quatre ans, les miliciens des ADF (Force de défense alliées) – de présumés rebelles ougandais musulmans – seraient responsables de la mort de plusieurs centaines de civils dans la région de Beni.

Dans ce climat incertain, les équipes soignantes ont du mal à travailler. Le professeur Yazdan Yazdanpanah (Inserm – hôpital Bichat à Paris) résume : « l’insécurité actuelle rend difficile la mise en place d’une stratégie de lutte contre Ebola. La base de cette stratégie est l’identification des proches qui ont été en contact avec le malade. Ces proches sont alors isolés et suivis. Pour mettre en place ce système, il faut pouvoir circuler librement, ce qui est difficile au Nord-Kivu. »

Des vaccins et des traitements


Depuis l’épidémie qui a ravagé trois pays d’Afrique de l’Ouest en 2014, la recherche médicale a avancé. Ces sept derniers mois, 70 000 doses de vaccins ont été administrées au Nord-Kivu. Les personnels soignants qui interviennent ont été parmi les premiers à les recevoir. Yazdan Yazdanpanah explique : « le seul vaccin qui a montré son efficacité est celui développé par le laboratoire Merck. Le deuxième, de la firme Janssen-Johnson-Johnson, n’a pas encore prouvé son efficacité. Il demande deux doses, administrées à 56 jours d’intervalle. Des vaccins russe et chinois sont également sortis. »

À lire aussi


Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Lequipe-projet-Reservoir-effectue-prelevements-biologiques-chauves-souris-proximite-ville-Mamou-Guinee_0_190_135

En Guinée, sur la piste du virus Ebola




Pour l’instant, aucun de ces vaccins n’a obtenu d’autorisation de mise sur le marché. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a permis ponctuellement l’utilisation de celui de Merck, en se basant sur une étude effectuée en Guinée Conakry et publiée par la revue The Lancet. Ghassan Abou Chaar explique : « au Nord-Kivu, nous avons vacciné tous les travailleurs de première ligne, comme les contacts des malades détectés et les contacts des contacts. »

À côté, l’Ouganda s’organise pour se défendre contre une éventuelle épidémie. Ces dernières années, le pays a accueilli de nombreux réfugiés congolais. Depuis novembre, il a vacciné à titre préventif plus de 3 000 membres du personnel de santé. Ces vaccinations sont effectuées dans le cadre d’un protocole de recherche.

La nouveauté de ce nouvel épisode d’Ebola vient des traitements. « C’est une question essentielle, car l’efficacité du vaccin, quand le contact avec l’épidémie a déjà eu lieu, est problématique. D’où l’importance d’avancer aussi sur les traitements. Quatre laboratoires ont développé des médicaments », explique Yazdan Yazdanoanah.

« Nous avons commencé au Nord-Kivu, fin novembre, un essai clinique pour évaluer l’efficacité de ces quatre traitements. Nous le réalisons avec deux ONG ; Médecins sans frontières et Alima. C’est le premier essai clinique d’une telle ampleur », poursuit-il. Les résultats pourraient être positifs. Ghassan Abou Chaar, chez MSF – qui compte plus de 150 salariés au Nord-Kivu – constate que « le taux de mortalité a baissé dans les centres où nous administrons ces traitements. »

À lire aussi


Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Lequipe-projet-Reservoir-effectue-prelevements-biologiques-chauves-souris-proximite-ville-Mamou-Guinee_0_190_135

« Nous allons administrer des traitements expérimentaux »




–-

Ebola, un taux de mortalité de plus de 50 %


Le virus de la fièvre hémorragique Ebola se transmet par contact physique avec des fluides corporels infectés. Le taux de mortalité peut être de plus de 50 %.

« C’est actuellement la plus grosse épidémie après celle de l’Afrique de l’Ouest », a rappelé le docteur Michel Yao, coordonnateur de la riposte contre Ebola pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En 2014, l’épidémie d’Ebola avait tué 11 000 personnes, principalement en Sierra Léone, au Liberia et en Guinée.

► L’OMS et le ministère congolais de la santé ont constaté, à partir de prélèvements, qu’il s’agit bien de la souche Zaïre d’Ebola, mais que cette épidémie n’avait pas de lien avec celle observée avant l’été dans la province congolaise de l’Équateur.

 C’est la dixième fois que la République démocratique du Congo est touchée par une épidémie d’Ebola depuis l’apparition de cette maladie sur le sol congolais en 1976.
[/size]

Josué

Josué
Administrateur

09.05.2019


[size=33]Ébola fait des ravages dans la République démocratique du Congo[/size]

Dans un climat d’agitation sociale, une épidémie d’Ébola sévit en République démocratique du Congo depuis août 2018. Plus de 1 088 cas d’Ébola ont été signalés dans le Nord-Kivu et en Ituri. Ils ont causé 665 décès. Malheureusement, nos frères ne sont pas épargnés. Le Béthel du Congo (Kinshasa) rapporte que, parmi les Témoins de Jéhovah, dix adultes et deux enfants sont morts de la maladie. Un autre frère a contracté la maladie, mais il s’est rétabli.
Pour informer les frères des précautions à prendre, le Comité des coordinateurs a accepté que le Béthel du Congo (Kinshasa) prépare une vidéo et un discours spéciaux. La vidéo suggérait des mesures à prendre, comme l’installation de stations de lavage des mains, une mesure que toutes les assemblées locales ont mise en place. Ces mesures pratiques ont permis de réduire la propagation de la maladie. Deux représentants du Ministère de la santé ont souhaité écrire au Béthel pour remercier les Témoins de Jéhovah de leur conduite exemplaire et de leur coopération durant cette épidémie (Matthieu 5:16).
Dans de nombreuses villes, nos frères ont été mis en quarantaine chez eux pendant plusieurs semaines. Et pour réduire davantage encore les risques de propagation de la maladie en cette période instable, le Béthel a demandé aux 12 circonscriptions de reporter leur assemblée régionale à plus tard. Pour que les frères reçoivent quand même leur nourriture spirituelle, le Béthel a fait en sorte que les assemblées locales concernées puissent regarder un enregistrement du programme de l’assemblée régionale dans leur Salle du Royaume.
Nous prions pour nos frères et sœurs de République démocratique du Congo. Nous puisons du courage dans la promesse de la Bible annonçant une époque où la maladie n’existera plus (Isaïe 33:24).

samuel

samuel
Administrateur

[size=38]Ebola s’étend en Ouganda et la rougeole arrive en RDC[/size]
Explication 

Un premier malade est mort d’Ebola en Ouganda mardi 11 juin alors que l’épidémie fait rage dans le pays voisin : depuis dix mois, 2 000 personnes ont été contaminées en République démocratique du Congo.


  • Mathilde Blayo, 

  • le 13/06/2019 à 07:21 


Josué

Josué
Administrateur


[size=55]Ebola en RDC : un 3e cas diagnostiqué, le Rwanda ferme sa frontière


La situation se tend à la frontière entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda après la mort d’une deuxième victime d’Ebola mercredi dans la ville congolaise de Goma.

[/size]

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 EKGX7WAYWQ6PFBTNJIZGDYBHOYLes Rwandais ne peuvent plus se rendre dans la ville congolaise de Goma alors que les Congolais sont interdits d’entrer la ville rwandaise de Gisenyi.  Reuters/Djaffer Sabiti










Par N.D. avec AFP
Le 1 août 2019 à 12h21


Se dirige-t-on vers une crise diplomatique en plus de la crise sanitaire ? Jeudi, le Rwanda a fermé sa frontière avec la République Démocratique du Congo (RDC) selon la présidence congolaise, au lendemain de la mort d'une deuxième victime d'Ebola à Goma , dans l'est du pays, et de la découverte d'un troisième cas dans la même ville.

Les autorités de la RDC ont déploré une « décision unilatérale des autorités rwandaises » alors que Kigali, la capitale rwandaise, n'a pas communiqué sur cette fermeture. « Cette décision préjudicie plusieurs Congolais et expatriés qui vivent à Gisenyi mais travaillent à Goma », a déclaré la présidence de la RDC dans un communiqué tout en rassurant que « la ville de Goma est hors danger après la découverte d'un deuxième cas d'Ebola » mercredi.

Pour les citoyens des deux pays, la situation est compliquée à la frontière. D'un côté, les Rwandais ne peuvent pas aller dans la ville de congolaise Goma, alors que de l'autre côté de la frontière, les Congolais peuvent quitter la ville rwandaise de Gisenyi mais sont interdits d'y entrer ou d'y retourner.

Une décision motivée par la fièvre hémorragique qui a déjà fait plus de 1 800 morts en RDC en un an. L'épidémie a été élevée au rang d' « urgence sanitaire mondiale » par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) après l'apparition du premier cas à Goma.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

L’arrivée d’Ebola à Goma, avec quatre cas détectés, représente une nouvelle étape dans la propagation de l’épidémie. En effet, Goma est une immense ville, de plus d’un million d’habitants, un carrefour commercial de la sous-région avec un aéroport desservant Kinshasa, Kampala et Addis-Abbeba. Il est difficile de contrôler à 100 % les flux de personnes dans toute cette zone, notamment avec l’insécurité qui ne permet pas d’agir partout. Ebola pourrait s’étendre à toute la région des Grands Lacs. Mais il ne faut pas céder à la panique. Pour le moment, les cas recensés sont les membres d’une même famille, le processus de suivi des contacts a été mis en place et les contrôles sont renforcés.
Ebola en RDC, de nouveaux cas sèment la peur
Les équipes du Ministère de la santé et de l’OMS sont en effet chargées du « suivi des cas ». Ils retrouvent toutes les personnes entrées en contact avec les cas contaminés, les vaccinent et les suivent pendant la période d’incubation. Cette étape est essentielle pour éviter la propagation de la maladie mais les moyens ne sont pas encore suffisants. Ensuite il y a la décontamination des lieux où sont passés les malades d’Ebola : habitations, marchés, transport… Il faut aussi se pencher sur les enterrements des victimes du virus car c’est à ce moment-là que la maladie est la plus contagieuse.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Deux traitements prometteurs pour lutter contre Ebola[/size]

Le taux de mortalité baisserait fortement grâce à ces deux traitements toujours à l’étude, selon de premières conclusions rendues mi-août. La découverte de ces deux molécules offre un nouvel espoir dans la lutte contre l’épidémie qui sévit en République démocratique du Congo depuis près d’un an, et qui a fait 1 905 morts.



  • Caroline Vinet, 

  • le 20/08/2019 à 10:12 




Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Tente-medicale-Beni-Republique-democratique-Congo-13-juillet-2019-Lepidemie-dEbola-faitde-1-900-morts-selon-autorites-congolaises_0_729_486



Une tente médicale à Beni, en République démocratique du Congo le 13 juillet 2019. L’épidémie d’Ebola a fait plus de 1 900 morts en un an, selon les autorités congolaises.[size=12]JEROME DELAY/A
[/size]
C’est une petite victoire remportée contre Ebola. L’annonce, le 13 août, de la guérison de deux malades à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a suscité un vent d’espoir. Un essai clinique est mené depuis le mois de novembre 2018 en RDC sur près de 500 patients. Sur quatre molécules testées, deux ont fait leurs preuves et pourraient, à terme, représenter un véritable atout dans la lutte contre l’épidémie. Le REGN-EB3 et le mAb114, des anticorps monoclonaux, agissent directement sur la capacité du virus à affecter d’autres cellules, et la neutralisent.

Des chances de survie augmentées


Alors que près d’une personne infectée sur deux meurt toujours de la fièvre hémorragique, ces deux traitements permettent de faire tomber la mortalité à respectivement 29 % et 34 %. S’il ne s’agit que de premières conclusions, ces résultats sont prometteurs. Les résultats définitifs devraient être publiés fin septembre ou début octobre, ont indiqué les autorités américaines.

À lire aussi

« Les équipes de la Croix-Rouge française sont à pied d’œuvre pour contenir l’épidémie d’Ebola »

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Personnes-lavent-mains-devant-lhopital-general-Goma-RD-Congo-18-juillet-2019_0_190_135



Prometteuses, oui. Mais il reste encore difficile de déterminer laquelle de ces deux molécules est la plus efficace. Les scientifiques doivent pour cela tester les deux traitements sur un plus large panel. Depuis la publication le 13 août de l’étude cofinancée par les Instituts nationaux de santé américains (NIH), les patients ont donc le choix entre passer à ces nouveaux traitements, ou continuer avec le Zmapp ou le Remdesivir, dont le taux de mortalité reste encore élevé (respectivement 49 % et 53 %).

Une logistique moindre


Outre leur efficacité, les deux traitements retenus offrent un intérêt logistique non négligeable. Une seule injection par perfusion, de 30 à 60 minutes pour le mAb114 et de deux heures pour le REGN-EB3, suffit pour inoculer le médicament. « En termes logistiques, c’est plus simple de faire un seul traitement que d’en faire tous les jours »comme cela pouvait être le cas avec les anciens médicaments, précise Yazdan Yazdanpanah, directeur de l’Institut d’immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie à l’Inserm.
Comme tout traitement, « plus il est administré tôt, plus il est efficace », souligne le professeur, qui ajoute que « lorsqu’il y a insuffisance rénale, les risques de mortalité sont plus élevés ».L’épidémie d’Ebola sévit en RDC depuis près d’un an et elle a déjà fait 1 905 morts, selon le dernier décompte dévoilé par les autorités sanitaires congolaises. Seuls 844 patients ont été déclarés guéris.

Pas suffisant pour enrayer sa propagation


Jusqu’ici circonscrite aux régions du Nord-Kivu et de l’Ituri, la maladie a fait une première apparition dans le Sud-Kivu, à l’est du pays, vendredi 16 août, faisant craindre une propagation hors des frontières, alors que deux cas ont déjà été recensés en Ouganda.
L’annonce de ces deux nouveaux traitements ne contente donc pas les scientifiques, qui appellent à développer des solutions en amont. « La meilleure façon d’arrêter l’épidémie, c’est avec un bon vaccin, de faire de bonnes recherches de contacts potentiels, l’isolement, et en fin de compte, le traitement », a estimé auprès l’AFP Anthony Farci, directeur de l’Institut américain des maladies infectieuses et des allergies. « Il faut rompre les chaînes de transmission, c’est là la clé » pour vaincre Ebola, confirme Yazdan Yazdanpanah.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]En RDC, la lutte contre Ebola, combat à haut risque[/size]

Les faits 

Un journaliste faisant de la sensibilisation à la radio sur l’épidémie a été assassiné, samedi 2 novembre, dans la province congolaise d’Ituri. Alors qu’une nouvelle campagne de vaccination ambitieuse doit débuter dans cette région, exposée mais pas encore atteinte par le virus, les crimes se multiplient contre les agents sanitaires.



  • Jean-Yves Dana, 
  • le 04/11/2019 à 11:34




Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Homme-recoit-vaccin-contre-virus-Ebola-infirmiere-devant-centre-sante-Afia-Himbi-15-juillet-2019-Goma-Republique-democratique-Congo-RDC_0_729_486



Un homme reçoit un vaccin contre le virus Ebola d'une infirmière devant le centre de santé Afia Himbi le 15 juillet 2019 à Goma, en République démocratique du Congo (RDC).[size=12]PAMELA TULIZO/AFP
[/size]
Il avait 35 ans, et il vivait dans la localité de Lwemba, dans cette province congolaise d’Ituri frappée depuis des années par les violences et rattrapée par l’épidémie d’Ebola, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans un pays où les radios locales jouent un rôle essentiel pour informer les populations, il les présentait en langue Lingala sur les ondes d’une radio communautaire. Dans la nuit de samedi 2 au dimanche 3 novembre 2019, le journaliste Papy Mahamba a été assassiné alors qu’il venait, quelques heures plus tôt, d’animer à l’antenne, en qualité de relais communautaire, une émission consacrée à sensibiliser les habitants sur la riposte contre Ebola.
À lire aussi

Ebola en RDC : les vaccins de la discorde

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Secretaire-general-lONU-visite-centres-traitement-debut-septembre-Republique-Democratique-Congo_0_190_135


Selon le général Robert Yav, commandant des Forces armées congolaises à Mambasa, dans la province de l’Ituri, et selon plusieurs médias locaux, des dizaines d’hommes non identifiés, équipés d’armes blanches, notamment de machettes, et de fusils ont attaqué sa résidence. Son épouse, également agressée, est grièvement blessée. Sa maison a été incendiée. Son fils de seize ans a pu s’échapper lors de l’attaque.

Méfiance envers les agents de santé


Alors qu’en RDC, l’épidémie d’Ebola est déclarée depuis le 1er août 2018, la zone de Lwemba, reculée et conflictuelle, est considérée comme à risque. La population y cultive la méfiance envers les étrangers, notamment les agents de santé qui luttent contre la maladie à virus Ebola (MVE). En septembre, une vingtaine de leurs maisons ont été incendiées par des milices dans la région de Mambasa, à quelques dizaines de kilomètres de Lwemba.
En avril dernier, c’est un épidémiologiste camerounais de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Richard Valery Mouzoko Kiboung, qui était tué dans une attaque de miliciens contre une équipe de lutte contre Ebola à Butembo, cette fois dans le Nord-Kivu, autre province touchée. Au moins un infirmier et un policier ont aussi été tués dans des circonstances similaires depuis le début de l’épidémie.
À lire aussi

RD-Congo : face à Ebola, la population gronde, les ONG s’inquiètent

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Infirmiers-recoivent-instructionsde-rendre-centre-traitementEbola-Nord-Kivu-4-2019_0_190_135


Plusieurs agressions de personnels sanitaires se sont aussi produites au cours d’inhumations de victimes d’Ebola, des proches des défunts refusant qu’on les prive de leurs coutumes lors de l’inhumation, notamment celle de pouvoir toucher les personnes mortes. Ebola se transmettant par tout fluide corporel, les équipes veulent éviter toute contamination, et s’occupent des enterrements.
Le 18 octobre, enfin, selon le correspondant local des « dépêches de la Tshopo », le centre de santé de Lwemba avait été vandalisé, provoquant la désorganisation de la structure sanitaire et de son équipe de riposte contre la maladie.

11 000 doses d’un deuxième vaccin


Le meurtre de Papy Mahamba intervient alors que la MVE a déjà tué 2 185 personnes en RDC, sur 3 274 cas déclarés, selon les derniers chiffres officiels. Il survient aussi à quelques jours de l’introduction par les autorités d’un nouveau vaccin, administré en deux doses à 56 jours d’intervalle, dans des zones où le virus ne s’est pas encore signalé.
Samedi 2 novembre, les autorités ont annoncé avoir réceptionné 11 000 doses de ce deuxième vaccin, développé par Johnson & Johnson, en provenance de la Belgique. La campagne de vaccination démarrera sous peu. La stratégie vise à « immuniser le plus grand nombre de la population », selon le ministère de la santé, qui précise que ce vaccin « sera donné à toute personne volontaire et éligible dans les régions où seront organisées ces vaccinations ».
Ce vaccin sera utilisé en complément du premier vaccin existant, fabriqué par le laboratoire américain Merck Sharpe and Dohme (MSD), qui, lui, cherche à immuniser les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec les habitants contaminés. Depuis le début de la vaccination en août 2018, 246 310 personnes ont été vaccinées.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]La RDC célèbre une victoire contre Ebola[/size]

Explication 

La dernière patiente est sortie d’un centre de traitement de Médecins sans frontières à Beni, dans le Nord-Kivu, mais il reste des cas suspects. L’épidémie sera officiellement terminée dès qu’on aura atteint 42 jours sans aucun nouveau cas enregistré. Les traitements et les vaccins se développent.



  • Pierre Cochez, 
  • le 04/03/2020 à 18:48



Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Jeune-fille-recoit-vaccin-contre-virus-Ebola-Goma-RDC-2019-Pres-320-000-personnes-vaccinees-RDC_0_730_484



Une jeune fille reçoit un vaccin contre le virus Ebola à Goma (RDC), en août 2019. Près de 320 000 personnes ont été vaccinées en RDC.[size=12]AUGUSTIN WAMENYA/AFP
[/size]

Où en est l’épidémie en RDC ?


Il n’y a plus de cas confirmé de fièvre hémorragique Ebola en République démocratique du Congo (RDC) depuis la sortie, mardi 3 mars, de la dernière patiente hospitalisée dans un centre de traitement. « C’est une victoire. À ce jour, il n’y a aucun cas confirmé d’Ebola dans le monde », déclare John Johnson, de Médecins sans frontières (MSF), depuis ce centre de traitement de Beni, dans la province orientale du Nord-Kivu.
L’épidémie sera officiellement terminée dès qu’on aura atteint quarante-deux jours sans aucun nouveau cas enregistré. Selon le ministère de la santé congolais, 453 cas suspects sont en cours d’investigation, c’est-à-dire en attente d’être testés.
À lire aussi

En RDC, la lutte contre Ebola, combat à haut risque

Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Homme-recoit-vaccin-contre-virus-Ebola-infirmiere-devant-centre-sante-Afia-Himbi-15-juillet-2019-Goma-Republique-democratique-Congo-RDC_0_190_135



La dixième épidémie d’Ebola enregistrée sur le sol congolais depuis 1976 a tué, à ce jour, 2 264 personnes. Après celle qui avait touché l’Afrique de l’Ouest en 2014, c’est la plus grave de l’histoire. La ville de Beni a enregistré le plus grand nombre de cas, soit 730 sur les 3 444 identifiés depuis la déclaration de l’épidémie, le 1er août 2018, dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri.

Les moyens de lutter contre Ebola se sont-ils améliorés ?


« Le taux de mortalité pour un malade d’Ebola qui reste dans sa communauté sans avoir accès aux soins est de presque 100 % », estime John Johnson. Plus ce malade se présentera aux premiers symptômes de la maladie, plus ses chances d’en réchapper seront importantes. « En moyenne, le taux de mortalité est de 65 % », précise-t-il. Deux médicaments ont prouvé leur efficacité.
Nicolas Mouly, chez Alima, depuis Goma, explique : « Quand un nouveau foyer démarre, les gens touchés tardent à venir dans nos centres, car les symptômes sont assez similaires à ceux du paludisme. On s’aperçoit qu’ensuite, quand l’épidémie est connue, les malades se présentent plus tôt et le taux de mortalité peut se réduire sensiblement puisqu’ils sont pris en charge plus rapidement. »
La courbe du nombre de malades d’Ebola a baissé depuis septembre. C’est aussi le résultat d’une maîtrise de la chaîne de transmission de la maladie. Les contacts des malades et les contacts de ces contacts sont identifiés. Pour l’instant, les traitements existants sont donnés, à titre préventif, aux personnels soignants qui ont été en contact de patients, sans attendre le résultat du test. MSF milite pour que les proches qui ont accompagné les malades reçoivent eux aussi un traitement préventif.
La « riposte » anti-Ebola a été compliquée par l’insécurité dans la zone de l’épidémie. En 2019, deux centres de traitement de MSF ont été attaqués, ce qui avait conduit l’ONG à quitter la région pour un temps. « La population reprochait à la riposte de santé d’être trop étrangère », indique Nicolas Mouly. Une autre réserve à cette « victoire » tient à ce que les patients guéris d’Ebola peuvent continuer à être contaminants. « Plusieurs exemples ont montré que le virus était présent dans le sperme jusqu’à 500 jours après la guérison », observe Thibaud Saint Sébastien, de la Croix-Rouge française en RDC.

Où en sont les vaccins ?


Près de 320 000 personnes ont été vaccinées en RDC. L’OMS, qui s’occupe de cette campagne de vaccination, a fait de cette épidémie une urgence sanitaire de portée internationale en juillet, quand elle menaçait les pays voisins.
Ebola en RDC : les vaccins de la discorde
Un premier vaccin avait été développé par les laboratoires Merck et testé lors de la fin de l’épidémie d’Ebola en 2015, en Guinée Conakry. Il est homologué par plusieurs pays, notamment africains. Son inconvénient est de devoir se transporter à -60 °C, ce qui pose des problèmes logistiques importants.
Un second vaccin, en phase expérimentale, a été développé par le laboratoire Johnson & Johnson. Son défaut est de demander deux injections à une soixantaine de jours d’intervalles. Il a été utilisé sur 17 000 habitants de Goma, une zone qui a connu quatre cas d’Ebola en juillet.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Ebola : une « nouvelle épidémie » s'est déclarée au nord-ouest du Congo[/size]


[size=33]Quatre personnes seraient déjà décédées, selon le ministre de la Santé. Une autre épidémie est encore en cours à l'autre bout du pays, dans l'Est.[/size]


 Source AFP
Publié le 01/06/2020 à 14:45 | Le Point.fr


Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 20406957lpw-20406973-article-ebola-epidemie-rdc-jpg_7144568_660x281
Une nouvelle épidémie d'Ebola s'est déclarée au nord-ouest du Congo.
Une nouvelle épidémie de fièvre hémorragique Ebola frappe la République démocratique du Congo. Elle s'est déclarée dans le nord-ouest du pays, a annoncé lundi 1er juin le ministre de la Santé, Eteni Longondo. « Il y a déjà quatre personnes décédées », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Les quatre décès ont été enregistrés dans un quartier de Mbandaka, le chef-lieu de la province de l'Équateur à environ 600 km à vol d'oiseau au nord de la capitale Kinshasa. Les deux villes sont reliées par le fleuve Congo (environ une semaine de navigation).
« L'Institut national de recherche bio-médicale (INRB) vient de me confirmer que les échantillons venus de Mbandaka sont positifs à la maladie à virus Ebola », a ajouté le ministre. « Nous allons leur envoyer très rapidement le vaccin et aussi les médicaments », a-t-il poursuivi, envisageant de se rendre sur les lieux en fin de semaine. La province de l'Équateur a été touchée par une précédente épidémie d'Ebola entre mai et juillet 2018 (54 cas pour 33 morts et 21 survivants). « C'est une province qui a déjà connu la maladie. Ils ont déjà des réflexes de ce qu'il faut faire. Ils ont déjà commencé la riposte au niveau local depuis hier » dimanche, a estimé le ministre.





Une autre épidémie à l'autre bout du pays


Une autre épidémie d'Ebola est encore en cours à l'autre bout du pays, dans l'Est, qui a tué 2 280 personnes depuis août 2018. La fin de cette épidémie doit être proclamée le 25 juin, au bout d'un compte à rebours de 42 jours sans nouveau cas. Il s'agit de la onzième épidémie de fièvre Ebola déclarée sur le sol congolais depuis la découverte du virus dans ce pays alors appelé Zaïre en 1976. La RDC est également touchée par l'épidémie mondiale de coronavirus (3 195, dont 2 896 à Kinshasa, et 72 décès, selon les derniers chiffres officiels publiés lundi).

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

27.01.2021

Covid-19, Ebola, Sida : plus de 70 % des maladies infectieuses qui ont émergé ces quarante dernières années sont d’origine animale. Le trafic d’espèces exotiques, la déforestation, le changement climatique sont les causes à blâmer.


Au palmarès des espèces les plus braconnées dans le monde, les pangolins occupent la première place car leurs écailles seraient aphrodisiaques. « 200 000 individus sont tués chaque année dans le monde », rappelle le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Mais ces animaux n’ont plus la cote depuis qu’ils sont soupçonnés d’être l’un des hôtes sauvages du virus SARS-CoV-2, avec la chauve-souris. « Il y a toujours eu des chasseurs qui tombaient malades après avoir mangé de la viande de brousse, admet Rodolphe Gozlan, directeur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Mais ils restaient dans leur village et cela n’allait pas plus loin. » De nos jours, les espaces naturels sont traversés par des routes, cernées par des villes et les virus ont vite fait de se propager, parfois à l’échelle de la planète.

Le SRAS ou Ebola, des épidémies provoquées par des virus hébergés par des animaux

Ce fut le cas pour plusieurs épidémies majeures survenues ces dernières années, dont le SRAS ou Ebola, provoquées par des virus hébergés par des animaux. « Et il y en aura beaucoup d’autres, prévient Rodolphe Gozlan. La faune sauvage est un réservoir de virus très important dont la plupart sont encore inconnus. Plus on multiplie les contacts, plus on augmente le risque qu’un virus qui a muté puisse faire le saut de l’animal à l’homme et le rende malade. »

Le commerce d’animaux sauvages exotiques n’est pas la seule atteinte à la biodiversité en cause dans l’émergence de nouvelles maladies. La destruction des espaces naturels au profit de l’urbanisation, des cultures et de l’élevage joue aussi un rôle essentiel. D’abord, parce qu’elle entraîne la disparition de nombreuses espèces. Or, la biodiversité constitue un rempart contre les épidémies. En effet, certains animaux hébergent des virus pathogènes mais ne les transmettent pas ou mal à l’homme et jouent ainsi un rôle tampon. La bilharziose, qui affecte plus de 200 millions de personnes dans le monde, est due à un ver parasite, dont les larves sont hébergées par certains escargots d’eau douce. Elles contaminent l’homme lors de baignades, notamment. « Il est démontré que la probabilité de transmission est très réduite lorsque les populations d’escargots d’eau douce sont diversifiées », remarque Rodolphe Gozlan.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Conakry
Ebola: la Guinée annonce ses premiers décès depuis 2016

Conakry - Quatre personnes sont décédées de la fièvre hémorragique Ebola en Guinée, première résurgence signalée de la maladie en Afrique de l'Ouest, d'où était partie la pire épidémie de l'histoire du virus (2013-2016).

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Retour d’Ebola en Guinée : comment endiguer l’épidémie ?[/size]
Explication 

La Guinée a enregistré cinq morts d’Ebola et plusieurs nouvelles contaminations. Ce sont les premiers cas recensés depuis l’éradication du virus sur le territoire en 2016. Le pays s’est déclaré en « situation d’épidémie Ebola » et doit bientôt recevoir une aide logistique de l’Organisation mondiale de la santé et de Médecins sans frontières.


  • Caroline Vinet, 
  • le 16/02/2021 à 10:54 
  • Modifié le 16/02/2021 à 14:03



.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]La Guinée gagne son combat contre Ebola[/size]

Les faits
 

Réapparue fin janvier dans le sud-est du pays, l’épidémie a en partie été contrôlée grâce à la mise en place rapide de mesures de santé publique et à la vaccination. La prudence reste cependant de mise.



  • La Croix avec AFP, 
  • le 19/06/2021 à 17:18 
  • Modifié le 20/06/2021 à 11:21




Fièvre Ebola : l'épidémie est l'une des "plus effrayantes" - Page 3 Conteneur-vaccin-contre-virus-Ebola_0

Un conteneur de vaccin contre le virus Ebola[size=12]CAROL VALADE/AFP
[/size]



Alors que le monde entier se bat contre le coronavirus, une autre épidémie, celle d’Ebola, vient de déclarer forfait en Guinée. C’est la bonne nouvelle qu’ont annoncé conjointement les autorités du pays et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), samedi 19 juin, plus d’un mois après le dernier cas guéri déclaré. « J’ai l’honneur de prendre la parole en ce jour de déclaration de la fin de la maladie à virus Ebola » en Guinée, s’est réjoui un responsable de l’institution, Alfred Ki-Zerbo, lors d’une cérémonie officielle à Nzérékoré.
C’est là, dans le sud-est du pays, que la maladie était réapparue fin janvier, après y avoir très durement sévi entre 2013 et 2016. Partie de Guinée, celle-ci s’était propagée au Liberia et à la Sierra Leone, touchant au total dix pays. 11 300 personnes en étaient mortes, dont 2 500 en Guinée.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

D'après une étude publiée hier dans la revue Nature, réalisée par trois laboratoires, le virus Ebola serait capable de survivre dans l'organisme d'une personne guérie et de se réactiver au bout de cinq années.

Le contexte. Le virus Ebola, apparu pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo, est une maladie grave dont le taux de létalité peut atteindre 90% d'après l'OMS. Entre fin 2013 et 2016, plus de 11 000 personnes sont mortes, principalement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. En février, le virus a refait surface en Guinée, avant de disparaître.

💡Pourquoi ça compte. Les auteurs de l'étude appellent à la mise en place d'un protocole de suivi des survivants d'Ebola. "Ce protocole pourrait notamment avoir pour but de déterminer quels anciens malades peuvent potentiellement provoquer une résurgence", explique notre journaliste Victor Garcia.

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

J’ai des amis en Ouganda, une vidéo que j’ai publié dernièrement sur le forum, 
En Ouganda ce n’est plus la COVID qui est dangereuse mais l’Ebola, et le Kenia prend des dispositions très dur à la frontière mais pour ce qui est d’un confinement ça n’as pas encore été décrété.


Présentement dans les actualités en Afrique, en Ouganda et Kenia et quelque région environnante
https://www.boursorama.com/videos/actualites-amp/plusieurs-cas-d-ebola-en-ouganda-le-kenya-voisin-prend-des-mesures-drastiques-35af90f6bde4d1fa39739c05701c18c2

Ça se passe actuelement AUJOURDHUI …
Si vous voulez voir comment ils travaillent la bas
Village en Ouganda : https://youtu.be/iEfbQdglp2M

https://www.jw.org/fr/

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 3 sur 3]

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum