En Crimée, les Gréco-catholiques craignent pour leur survie.
Quel sera l'avenir de cette Église ? Les catholiques redoutent de devoir vivre en clandestinité.
On sait que le régime soviétique n'a pas été tendre pour les Tatars de Crimée (population majoritairement musulmane) dans l'après-guerre. Mais la vie na pas été simple non plus pour l'Église gréco-catholique, contrainte de vivre dans la clandestinité.
Si aujourd'hui le régime soviétique est relégué « dans les poubelles de l'Histoire », Mykhailo Miltchakovsky, prêtre gréco-catholique de la ville de Kerth, n'est pas plus rassuré pour autant.
« Notre Église n'a pas de statut légal en Russie, explique-t-il à l'agence d'information américaine Catholic News Service. Personne ne sait ce qui va se passer. Beaucoup de gens cherchent à vendre leur maison et à partir dans d'autres endroits d'Ukraine. (...) Nous craignons que les Russes n'imposent une nouvelle oppression, que nos églises soient confisquées et le clergé arrêté. »
Avant même le référendum de ce dimanche qui a entériné la volonté de la province de se rattacher à la Russie, de nombreux fidèles ont cessé d'aller à la messe, ayant été traités de 'fascistes' par des provocateurs pro-russes locaux, explique-t-il, inquiet.
Cette inquiétude, il la partage avec le patriarche Filaret, chef de l'Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev. Lui aussi craint que son Église soit interdite en Crimée, au profit de l'Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou.
Quel sera l'avenir de cette Église ? Les catholiques redoutent de devoir vivre en clandestinité.
On sait que le régime soviétique n'a pas été tendre pour les Tatars de Crimée (population majoritairement musulmane) dans l'après-guerre. Mais la vie na pas été simple non plus pour l'Église gréco-catholique, contrainte de vivre dans la clandestinité.
Si aujourd'hui le régime soviétique est relégué « dans les poubelles de l'Histoire », Mykhailo Miltchakovsky, prêtre gréco-catholique de la ville de Kerth, n'est pas plus rassuré pour autant.
« Notre Église n'a pas de statut légal en Russie, explique-t-il à l'agence d'information américaine Catholic News Service. Personne ne sait ce qui va se passer. Beaucoup de gens cherchent à vendre leur maison et à partir dans d'autres endroits d'Ukraine. (...) Nous craignons que les Russes n'imposent une nouvelle oppression, que nos églises soient confisquées et le clergé arrêté. »
Avant même le référendum de ce dimanche qui a entériné la volonté de la province de se rattacher à la Russie, de nombreux fidèles ont cessé d'aller à la messe, ayant été traités de 'fascistes' par des provocateurs pro-russes locaux, explique-t-il, inquiet.
Cette inquiétude, il la partage avec le patriarche Filaret, chef de l'Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev. Lui aussi craint que son Église soit interdite en Crimée, au profit de l'Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou.