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Enfance en danger : "Dire non à un enfant

3 participants

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Josué

Josué
Administrateur

Enfance en danger : "Dire non à un enfant est de plus en plus compliqué"
Le Point.fr - Publié le 28/12/2013 à 11:20 - Modifié le 28/12/2013 à 18:03
Retards scolaires, isolement, accès de violence... Comment repérer les dysfonctionnements de la parentalité et ses effets sur les enfants ? Décryptage.
"Ce métier vous construit humainement" : Xavier Bouchereau, 41 ans, se consacre à la protection de l'enfance depuis 14 ans. Dans son journal baptisé "Au coeur des autres" (*), il relate son expérience de travailleur social à l'écoute de l'enfance en danger. Celle du milieu urbain et celle du monde rural. Celle des quartiers difficiles et celle d'environnements aisés. Il raconte son travail d'assistance éducative en milieu ouvert, auprès des familles de la région nantaise où il exerce son activité. L'enfant en danger est une notion poreuse, pas toujours facile à identifier. Maltraitance, alcoolisme parental, fugue, carence de soins, suspicion d'inceste... L'éducateur doit composer avec la pression d'un environnement alarmiste - "qu'attendez-vous pour placer cette enfant ?" demande l'instituteur en colère - et la volonté de ne pas céder à la précipitation. Car séparer un enfant de sa famille n'est pas sans conséquence. Bref, la tâche est ample et la responsabilité pesante. Comment prévenir le point de non-retour ? Comment s'installe le malaise dans la famille ? Comment démêler les noeuds de liens mal tissés entre les uns et les autres ? Xavier Bouchereau s'est confié au Point.fr.

Le Point.fr : Qu'est-ce qu'un enfant "en danger" ?

Xavier Bouchereau : Il est difficile de donner une réponse à cette question à laquelle le législateur n'a lui-même pas répondu. Il n'a pas défini la notion de "danger". C'est l'intérêt de l'enfant qu'il s'agit de garantir. Autrement dit, son bon développement, son épanouissement. S'il y a des carences et des dysfonctionnements graves de la parentalité faciles à repérer, comme la maltraitance physique ou le défaut de soin, d'autres le sont beaucoup moins, comme les violences psychologiques ou la confusion des places entre parents et enfants. Et puis il y a tous ces parents qui traversent une période délicate ou qui font face à un accident de la vie, généralement ceux-là n'ont besoin que d'une écoute attentive et d'une aide limitée pour pouvoir rebondir. Personne n'est à l'abri d'être en difficulté avec ses enfants, et nous pouvons tous avoir besoin d'une aide, cela ne fait pas pour autant de nous de mauvais parents.

En quoi consiste votre mission d'accompagnement ou d'encadrement ?

La mission essentielle de l'éducateur est de protéger l'enfant tout en soutenant l'autorité parentale. Il s'agit pour nous d'aider les parents à saisir la nature de leurs difficultés pour qu'ils trouvent leurs solutions. Ils doivent pouvoir s'appuyer sur les professionnels pour y voir plus clair. C'est précisément l'objectif de la loi de 2007, réformant la protection de l'enfance qui insiste sur la place essentielle des parents. La priorité est bien de maintenir l'enfant dans son milieu naturel. Le plus difficile dans ce patient travail d'accompagnement, c'est d'allier bienveillance et vérité, empathie et contrôle, d'être à la fois à l'écoute des parents tout en leur expliquant clairement les enjeux. Ensemble, nous devons faire en sorte que leur enfant ne soit plus considéré en danger.

Qu'est-ce qui déclenche une mesure d'assistance éducative ? Quelles en sont les suites judiciaires ?

Tout commence par une information préoccupante. De l'école, d'un parent, d'une assistante sociale de secteur qui s'inquiètent pour les conditions de vie d'un enfant. Cette information est transmise à la cellule "enfance en danger" du conseil général qui la traite et fait des propositions, soit une aide contractualisée avec les parents, soit un signalement au parquet qui peut saisir un juge pour enfants. Si c'est la voie judiciaire qui est choisie, souvent parce que les parents ont refusé les aides proposées, ces derniers sont convoqués par le magistrat qui peut décider d'une mesure d'assistance éducative, l'objectif étant de protéger l'enfant en restaurant l'autorité parentale. La loi de 2007 incite d'ailleurs à diversifier les modes de prise en charge pour adapter l'accompagnement aux situations familiales les plus variées. L'assistance éducative en milieu ouvert, c'est-à-dire le travail éducatif au sein même de la famille, est une des possibilités offertes au juge. Mais il peut aussi décider d'une mesure d'investigation pour avoir davantage d'éléments, ou ordonner une mesure de placement si le maintien de l'enfant au domicile ne garantit plus sa sécurité. Mais, avant de saisir la justice, le conseil général qui est le pilote de la protection de l'enfance doit s'assurer que la prévention a joué tout son rôle et que des aides non contraintes ont été proposées aux parents. En principe, le juge des enfants, c'est le dernier recours.

L'enfance en danger touche tous les milieux socio-économiques. Vous évoquez une situation singulière où l'enjeu est d'aider les parents "à ne plus être parfaits"...

C'est vrai, il arrive que des parents désirent être tout pour leur enfant, ils répondent alors à leurs moindres demandes, anticipent toutes leurs envies, ils s'efforcent d'être des parents irréprochables. Mais ils oublient que nous sommes tous faits de failles. Et c'est bien parce que l'enfant nous sait imparfaits, faillibles, qu'il s'autorise à grandir avec sa propre personnalité, différente. Un enfant ne peut pas se construire dans l'ombre de ses parents. Pris au piège d'une image parentale trop parfaite, trop oppressante, il n'a souvent d'autres choix que de se rebeller dans la violence. Certains, comme je le décris, déclenchent des colères incontrôlables voire une déflagration de haine qui surprennent tout le monde.

Comment faire face à l'urgence ? Vous évoquez un cas où un enfant a menacé ses parents avec un couteau....

Attention à la notion d'urgence ! Elle nous empêche souvent de penser. Les meilleures décisions se prennent rarement dans le feu de l'action. Mais il vrai aussi qu'il faut parfois agir vite, c'est le cas de la situation à laquelle vous faites allusion. Dans ces situations, il est nécessaire de protéger le mineur de son environnement ou simplement de lui-même, nous avons alors la possibilité de saisir le juge des enfants pour qu'il prenne des mesures de protection immédiate, comme l'ordonnance de placement provisoire. Les parents sont ensuite reçus par le magistrat et invités à échanger avec lui sur ce qui s'est passé.

Vous écrivez : "La responsabilité, c'est parfois savoir s'engager avec ce qu'on ne sait pas." C'est-à-dire ?

Les travailleurs sociaux subissent beaucoup de pression, on leur enjoint souvent de réagir voire de sur-réagir alors que la complexité des situations réclame calme et analyse. Quand on s'inquiète pour un enfant, il est toujours plus facile d'ouvrir le parapluie, en le séparant de ses parents par exemple. Mais on oublie que placer un enfant pour de mauvaises raisons peut aussi laisser des traces indélébiles. Il nous appartient de doser les risques en équipe, de faire une évaluation très fine et complexe de la situation, avec cette évidence qu'on ne sait jamais tout des personnes, et à vrai dire c'est tant mieux ! Leur liberté passe aussi par cette part de méconnaissance.

Vous exercez ce métier depuis presque 14 ans ce qui vous confère un poste d'observation panoramique sur les"dangers" auxquels sont confrontés les enfants. Quel constat tirez-vous ?

Tout d'abord, la pauvreté demeure non pas une cause mais un facteur aggravant. Mais c'est aujourd'hui une pauvreté cachée sous un confort trompeur : on ne montre rien à l'extérieur, les enfants répondent aux codes de la consommation, utilisent les derniers portables, portent des vêtements de marque, mais, à l'intérieur, c'est la misère, une misère qui gangrène la famille. C'est un paradoxe parfois déroutant pour les professionnels qui ont l'impression que les parents perdent le sens des priorités alors qu'il s'agit en fait pour eux de paraître comme les autres. Et puis il y a tous ces parents qui cèdent à leurs enfants qui, insidieusement, prennent le dessus sur leurs parents. Ce retournement des places d'autorité est assez contemporain. Et c'est une difficulté qui touche toutes les couches sociales, c'est même je crois un phénomène de société. Certains parents hésitent à contrarier leur enfant, le voir pleurer leur est insupportable, alors ils cèdent, un peu plus chaque jour, jusqu'au moment où ils craquent. Cela débouche sur un conflit ouvert, parfois violent, souvent à l'adolescence.

De quoi se nourrissent ces conflits ?

Le problème, c'est le rapport à la règle, à la limite, à la frustration en général. Dire "non" à un enfant est devenu de plus en plus compliqué. Certains parents ne savent plus s'opposer ni s'imposer, c'est comme s'ils avaient peur de blesser leur enfant en lui refusant quelque chose, alors ils ressentent le besoin de s'expliquer, et même de se justifier dans une forme de culpabilité voilée. Sans s'en apercevoir, ils sont amenés à tout négocier : la nourriture, l'heure du coucher, les jeux de Noël. Dernièrement, j'ai vu une enfant de 4 ans se servir de la carte bleue de ses parents devant les yeux émerveillés de sa mère qui, pourtant, avait d'abord refusé qu'elle l'utilise. Symboliquement, les parents finissent par se poser en "amis", c'est comme s'ils traitaient d'égal à égal, cette relation symétrique est délétère. Entre un enfant et un parent, il doit y avoir de la différence, c'est cette différence faite d'autorité bienveillante qui assure à l'enfant la sécurité interne dont il a besoin. Si vous ne dites pas "non" à un enfant, que vous cédez à tous ses caprices pour le calmer, à l'adolescence, il éprouvera toutes les peines du monde à sortir du désir immédiat du "je veux tout tout de suite". Mais vivre avec l'illusion que tout est possible, qu'il n'y a pas de limite à ses envies, c'est terriblement angoissant, surtout pour un adolescent, c'est même insupportable, c'est comme être au bord du vide sans personne à qui se raccrocher. Ne nous étonnons pas que certains jeunes aillent si mal...

"On ne sort pas indemne" de ce métier qui cependant vous "construit humainement", écrivez-vous. Mais encore ?

On rentre dans l'intimité des gens. On se frotte à la souffrance, mais aussi aux joies des personnes, à leurs révoltes, à leurs résignations, à leurs colères. Forcément, tout ça nous bouscule et nous change. D'ailleurs, c'est là la vraie difficulté de ce métier, c'est aussi sa compétence : savoir allier cette implication émotionnelle qui nous rend perméables à ce que vivent les personnes avec un regard lucide et objectif qui nous permet de répondre à notre mission de protection de l'enfance. Pour qu'un accompagnement éducatif réussisse, parents et enfants doivent avoir le sentiment d'être compris, d'être entendus dans leur singularité. Il faut donc savoir s'impliquer, donner de soi pour créer un lien avec eux, tout en conservant une distance élastique avec leur situation pour pouvoir la comprendre et l'évaluer. C'est ce qu'il y a de plus usant dans notre métier, ce double mouvement d'engagement personnel nécessaire à la relation éducative et d'objectivation professionnelle indispensable à l'évaluation du danger. L'écriture m'a aidé à négocier ce double mouvement. Elle m'a permis de poser sur le papier des émotions et des sentiments tout en me permettant de m'en distancier. Peu importe le moyen, il y a forcément quelque chose entre soi et soi à régler pour pouvoir s'engager dans ce travail...

chico.

chico.

A force de couver les enfants ont fait des enfants roi et capricieux.

samuel

samuel
Administrateur

Clés du bonheur familial

Responsabilisez votre enfant


Thierry “ Tous les jours, c’était la même histoire. Michael, mon fils de quatre ans, avait laissé traîner ses jouets partout. Quand j’essayais de les lui faire ranger, avant de le mettre au lit, il piquait une colère. Parfois, ça m’énervait tellement que je lui criais après. Résultat, nous nous sentions très mal tous les deux. Comme je voulais que l’heure du coucher soit un moment agréable, j’ai abdiqué : je rangeais tout moi-même. ”
Emily : “ Un jour, ma fille de 13 ans, Jenny, n’a pas bien compris en quoi consistait un devoir scolaire. De retour à la maison, elle a pleuré pendant une heure. Je l’ai encouragée à chercher de l’aide à l’école, mais elle soutenait que son enseignante était méchante ; donc, elle n’osait pas lui parler. L’envie m’a pris d’aller dire au professeur ses quatre vérités. Personne n’avait le droit de causer des misères à ma petite fille ! ”
VOUS reconnaissez-vous en Thierry ou en Emily ? Comme eux, beaucoup de parents supportent mal que leur enfant soit en difficulté ou malheureux. Il est naturel de vouloir protéger son enfant. Toutefois, les situations décrites ci-dessus étaient en fait d’excellentes occasions d’inculquer aux enfants le sens des responsabilités. Bien sûr, on n’apprend pas les mêmes choses à 4 ans qu’à 13 ans.
En vérité, vous ne serez pas toujours là pour tirer votre enfant d’affaire. Tôt ou tard, un enfant quitte son père et sa mère, et ‘ porte sa propre charge ’. (Galates 6:5 ;Genèse 2:24.) S’ils veulent que leurs enfants soient capables de se débrouiller seuls, les parents doivent poursuivre l’objectif d’en faire des adultes altruistes, humains   et responsables. Ce qui n’est pas si simple.
Ils bénéficient d’un magnifique exemple dans la façon dont Jésus a agi avec ses disciples. Évidemment, il n’était pas leur père, mais il avait choisi ces hommes et les avait formés afin qu’ils puissent continuer l’œuvre après son départ (Matthieu 28:19, 20). C’est ce genre d’objectif que chaque parent souhaite atteindre quand il responsabilise ses enfants. Attardons-nous sur trois points à imiter.
L’exemple.
Vers la fin de sa vie, Jésus a déclaré à ses disciples : “ Je vous ai donné l’exemple, pour que, comme moi je vous ai fait, vous fassiez vous aussi. ” (Jean 13:15). De même, les parents doivent expliquer et montrer par l’exemple ce que signifie exactement être responsable.
Demandez-vous : ‘ Suis-je en général positif quand je parle des responsabilités qui m’incombent ? Est-ce que j’exprime la satisfaction que je ressens à donner de ma personne ? Ou ai-je tendance à me plaindre et à me comparer à ceux qui semblent mener une vie plus facile ? ’
C’est vrai, nul n’est parfait. Il nous arrive à tous de nous sentir surchargés. Mais votre exemple est probablement le moyen le plus puissant d’amener votre enfant à mesurer la valeur d’un comportement responsable.
FAITES L’ESSAI : Si c’est possible, emmenez de temps en temps votre enfant au travail afin qu’il voie ce que vous faites pour subvenir aux besoins de la famille. Participez à des activités bénévoles auxquelles il peut se joindre. Puis parlez du plaisir que vous avez éprouvé à honorer cet engagement. — Actes 20:35.
Des attentes raisonnables.
Jésus n’ignorait pas qu’il faudrait du temps pour que ses disciples soient prêts à assumer les rôles et les responsabilités qu’il envisageait de leur confier. Il leur a indiqué un jour : “ J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter à présent. ” (Jean 16:12). Loin de leur demander d’être tout de suite autonomes, il a passé de longs moments à leur enseigner quantité de choses. C’est uniquement lorsqu’il les en a estimés capables qu’il les a envoyés seuls sur le terrain.
Pareillement, il n’est pas raisonnable de vouloir qu’un enfant endosse des responsabilités d’adulte avant qu’il n’y soit prêt. Cela étant, à mesure qu’il grandit, il est bien de déterminer quelles tâches sont à sa portée. Par exemple, un enfant devra apprendre à s’occuper de son hygiène corporelle, de l’entretien de sa chambre, à être ponctuel et à gérer correctement son argent. Quand il va à l’école, le travail scolaire devrait faire partie des responsabilités qui lui incombent.
Les parents ne se contenteront pas de confier des responsabilités à leur enfant. Ils l’aideront aussi à les assumer. Thierry, mentionné plus haut, a compris que, si son fils était contrarié à ce point à l’idée de ranger ses jouets, c’était entre autres raisons parce que la tâche lui paraissait insurmontable. “ Au lieu de lui hurler bêtement de ramasser ses jouets, dit-il, j’ai essayé de lui montrer comment s’y prendre. ”
Qu’a-t-il fait précisément ? “ D’abord, explique-t-il, j’ai fixé une heure pour ramasser les jouets. Le moment venu, je lui prêtais main-forte et nous procédions par zone. J’en ai même fait un jeu, un concours de rapidité. C’est vite devenu un rituel avant le coucher. Nous avions un accord : s’il ne traînait pas, je lui lisais une histoire supplémentaire ; sinon, je réduisais la lecture. ”
 FAITES L’ESSAI : Réfléchissez à ce que vous pourriez raisonnablement attendre de chacun de vos enfants et qui contribuerait à la bonne marche du foyer. Demandez-vous : ‘ Y a-t-il des choses que je fais encore pour eux, dont ils pourraient se charger ? ’ Si oui, formez-les à ces tâches jusqu’à ce que vous soyez sûr qu’ils peuvent les effectuer seuls. Indiquez-leur clairement que, selon la façon dont ils s’en acquittent, il y aura sanction ou récompense. Puis tenez parole.
Des instructions précises.
Comme tout bon enseignant, Jésus savait que c’est par la pratique qu’on apprend le mieux. C’est pourquoi, lorsqu’il l’a jugé approprié, il a envoyé ses disciples “ deux par deux en avant de lui dans toute ville et tout lieu où lui-même allait arriver ”. (Luc 10:1.) Cependant, il ne les a pas laissés sans direction. Au préalable, il leur a donné des instructions très précises (Luc 10:2-12). Quand, à leur retour, ils ont rapporté leur succès, le Maître les a félicités et encouragés (Luc 10:17-24). Il leur a exprimé à la fois son approbation et sa confiance en leurs capacités.
Lorsque votre enfant fait face à des responsabilités difficiles, comment réagissez-vous ? Essayez-vous de le soustraire à ce qui l’angoisse, de le protéger contre la déception et l’échec ? Votre premier élan sera peut-être de le secourir ou d’endosser vous-même la charge.
Mais réfléchissez : chaque fois que vous volez au secours de votre enfant d’une manière ou d’une autre, quel message envoyez-vous ? Que vous avez confiance en lui et que vous croyez en ses capacités ? Ou que vous le voyez toujours comme un petit sans défense, qui doit s’appuyer sur vous en tout ?
Enfance en danger : "Dire non à un enfant  2010327_univ_cnt_1_sm
Revenons à Emily. Comment s’est-elle occupée du problème de sa fille ? Au lieu de s’en mêler, elle a décidé de la laisser traiter elle-même avec le professeur. Elles ont rédigé à deux une liste de questions que l’adolescente apporterait à l’école, puis ont déterminé à quel moment elle pourrait aborder l’enseignante. Elles ont même répété ensemble. Emily raconte : “ Elle a rassemblé son courage et est allée voir son professeur, qui l’a félicitée de son initiative. Jenny était très fière d’elle. Je l’étais aussi ! ”
FAITES L’ESSAI : Mettez par écrit une difficulté à laquelle votre enfant se heurte actuellement. Écrivez à côté comment vous pourriez l’aider à la surmonter sans venir à la rescousse. Répétez avec lui les démarches nécessaires. Exprimez votre confiance en ses capacités.
Si vous maternez indéfiniment votre enfant, il apprendra difficilement à affronter les difficultés de la vie. Affermissez-le plutôt en lui enseignant à accepter ses responsabilités. C’est un des plus précieux cadeaux que vous puissiez lui offrir.

chico.

chico.

C'est sympa cette petit scène.

Josué

Josué
Administrateur

Enfant-roi ou enfant attentionné : le rôle des parents
CHAQUE jour offre de nombreuses occasions de faire du bien aux autres. Beaucoup cependant ne semblent penser qu’à eux. On le constate sans arrêt : tromperies choquantes, conduite agressive au volant, langage grossier, explosions de colère...
Cette mentalité du « moi d’abord » se retrouve également dans quantité de foyers. Par exemple, des conjoints divorcent simplement parce que l’un d’eux pense qu’il « mérite mieux ». Même des parents insufflent involontairement à leur enfant l’esprit du « moi d’abord ». Comment ? En cédant au moindre de ses caprices, en hésitant à lui donner la moindre punition.
Bien des parents, par contre, apprennent à leur enfant à faire passer les autres en premier. Et ils ont raison ! Les enfants attentionnés ont plus de chances de se faire des amis et d’entretenir des relations stables. D’autre part, ils sont généralement plus heureux. Pourquoi ? Parce que, comme le dit la Bible, « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35).
Parents, comment permettre à votre enfant de connaître ce bonheur et de ne pas être contaminé par la culture du Moi ? Il y a trois pièges dans lesquels il ne faut pas tomber. Quels sont-ils ? Et comment les éviter ?
1 Trop féliciter

Le problème. Des chercheurs ont remarqué une tendance inquiétante : Beaucoup de jeunes adultes entrent dans la vie active persuadés que tout leur est dû. Ils s’attendent à réussir, même s’ils ne font rien ou presque pour y parvenir. Certains partent du principe qu’ils auront une promotion rapidement, alors qu’ils ne connaissent pas encore bien leur métier. D’autres ont la conviction qu’ils sont exceptionnels et méritent d’être traités comme tels. Quand ils s’aperçoivent que tout le monde ne partage pas leur avis, ils sont complètement démoralisés.

La cause. Parfois, si une personne a le sentiment que tout lui est dû, c’est en raison de son éducation. Des parents ont par exemple été excessivement influencés par le courant de pensée, en vogue ces dernières décennies, qui prône l’estime de soi. Le principe semble tenir la route : si féliciter son enfant, c’est bien, le féliciter souvent, c’est mieux ! Mais il englobe aussi cette idée : tout signe de désapprobation ne fait que décourager l’enfant. Et dans un monde qui fait de l’estime de soi son cheval de bataille, le père ou la mère qui agirait de cette façon serait le type même du parent irresponsable. Il ne faut jamais donner à l’enfant une mauvaise image de lui... du moins, c’est ce qu’on a dit aux parents.

Maman et papa se mettent donc à couvrir constamment leur enfant d’éloges, y compris quand celui-ci n’a rien fait de particulier. Ils fêtent chaque succès, aussi petit soit-il. Ils ferment les yeux sur chaque bêtise, aussi grosse soit-elle. Ces parents croient que, pour développer l’estime de soi d’un enfant, il faut ignorer ce qu’il fait de mal et le féliciter pour tout le reste. Faire en sorte qu’il soit fier de lui est devenu plus important que de lui apprendre à accomplir des choses dont il pourrait vraiment être fier.

Le conseil de la Bible. La Bible reconnaît que les félicitations sont appropriées quand elles sont méritées (Matthieu 25:19-21). Mais féliciter un enfant dans le seul but qu’il se sente bien peut l’amener à cultiver une vision faussée de lui-même. La Bible observe à juste titre : « Si quelqu’un pense être quelque chose alors qu’il n’est rien, il abuse sa propre intelligence » (Galates 6:3). Cette recommandation aux parents est donc appropriée : « N’hésite pas à punir ton enfant * » (Proverbes 23:13, Bible en français courant).

Dans la pratique. Félicitez quand c’est mérité, punissez quand c’est nécessaire. Ne complimentez pas votre enfant uniquement pour qu’il se sente bien. Ça ne marchera sans doute pas. « La véritable confiance en soi s’acquiert en apprenant des choses et en améliorant ses capacités, explique le livre La génération Moi (angl.), pas en s’entendant dire qu’on est génial juste parce qu’on existe. »

« N’ayez pas une opinion de vous-mêmes plus haute qu’il ne faut. Ayez au contraire des pensées modestes » (Romains 12:3, Bible en français courant).
https://www.jw.org/fr/publications/revues/g201301/enfant-roi-ou-attentionne/

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