Le gérant d'un Le gérant d'un pressing à Nice (Alpes-Maritimes) a été mis en examen la semaine dernière pour homicide involontaire.
Il est suspecté d'être responsable du décès d'une septuagénaire, le 25 décembre 2009, dont l'appartement était situé juste au-dessus de la blanchisserie.
Perchloroéthylène
Selon le site Nice-Matin, l'autopsie a révélé des traces importantes de perchloroéthylène dans l'organisme de la victime.
Solvant utilisé pour le nettoyage à sec dans les pressings, le produit est considéré comme dangereux et potentiellement cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer. Déjà interdit aux États-Unis et au Danemark, il peut causer des troubles neurologiques, rénaux et hépatiques.
Mise en danger ?
La famille de la victime accuse le gérant du pressing de l'avoir "empoisonné au perchloroéthylène". L'instruction a jugé les éléments du dossier suffisants pour justifier la mise en examen.
"Il y a des indices issus des rapports d'expertises qui permettent de penser que le gérant du pressing a une responsabilité dans cette affaire, notamment des constatations précises sur le corps de la victime, des dysfonctionnements dans l'installation qui rejetait du perchloroéthylène et surtout la manière dont il gérait son pressing", souligne l'avocat du fils de la défunte, Me Bernard Sivan, interrogé par le Post.
Mais pour Me Anne-Karin Faccendini, l'avocate du gérant du pressing, également contactée par Le Post, le pressing était "aux normes". "Les expertises réalisées ont montré que les émanations rejetées ne présentaient pas de dangers."
Son client, qui a accepté de comparaître volontairement, "a tout fait pour éviter la mise en danger d'autrui", assure son conseil.
Un début de victoire
Faux, tempête Me Sivan ! "Ce gérant travaillait de manière inconsciente au pressing et dans des conditions sauvages." Selon lui, l'homme a poursuivi son activité malgré un arrêté de la préfecture d'août 2009, qui avait jugé l'installation non conforme aux conditions d'exploitation.
Depuis, les émanations ont continué sans que les pouvoirs publics n'interviennent.
Cette mise en examen apparaît comme une première en France. "Un début de victoire", se réjouit l'avocat.
Il est suspecté d'être responsable du décès d'une septuagénaire, le 25 décembre 2009, dont l'appartement était situé juste au-dessus de la blanchisserie.
Perchloroéthylène
Selon le site Nice-Matin, l'autopsie a révélé des traces importantes de perchloroéthylène dans l'organisme de la victime.
Solvant utilisé pour le nettoyage à sec dans les pressings, le produit est considéré comme dangereux et potentiellement cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer. Déjà interdit aux États-Unis et au Danemark, il peut causer des troubles neurologiques, rénaux et hépatiques.
Mise en danger ?
La famille de la victime accuse le gérant du pressing de l'avoir "empoisonné au perchloroéthylène". L'instruction a jugé les éléments du dossier suffisants pour justifier la mise en examen.
"Il y a des indices issus des rapports d'expertises qui permettent de penser que le gérant du pressing a une responsabilité dans cette affaire, notamment des constatations précises sur le corps de la victime, des dysfonctionnements dans l'installation qui rejetait du perchloroéthylène et surtout la manière dont il gérait son pressing", souligne l'avocat du fils de la défunte, Me Bernard Sivan, interrogé par le Post.
Mais pour Me Anne-Karin Faccendini, l'avocate du gérant du pressing, également contactée par Le Post, le pressing était "aux normes". "Les expertises réalisées ont montré que les émanations rejetées ne présentaient pas de dangers."
Son client, qui a accepté de comparaître volontairement, "a tout fait pour éviter la mise en danger d'autrui", assure son conseil.
Un début de victoire
Faux, tempête Me Sivan ! "Ce gérant travaillait de manière inconsciente au pressing et dans des conditions sauvages." Selon lui, l'homme a poursuivi son activité malgré un arrêté de la préfecture d'août 2009, qui avait jugé l'installation non conforme aux conditions d'exploitation.
Depuis, les émanations ont continué sans que les pouvoirs publics n'interviennent.
Cette mise en examen apparaît comme une première en France. "Un début de victoire", se réjouit l'avocat.