Écrivain : l’apôtre Jean
Lieu de composition : Éphèse ou ses environs
Fin du travail de composition : vers 98 de n. è.
CETTE lettre est adressée à Gaïus, un chrétien fidèle vraiment aimé de Jean. Le nom Gaïus était courant au temps de la congrégation primitive. Il apparaît quatre fois dans d’autres livres des Écritures grecques chrétiennes, désignant au moins trois et probablement quatre personnages différents (Actes 19:29 ; 20:4 ; Rom. 16:23 ; 1 Cor. 1:14). Nous ne disposons d’aucune indication qui permettrait d’identifier à coup sûr le Gaïus destinataire de la lettre de Jean à l’un de ces quatre hommes. Tout ce que nous savons de Gaïus, c’est qu’il appartenait à la congrégation chrétienne, qu’il était un ami intime de Jean qui lui adressa personnellement sa lettre, d’où l’emploi du tutoiement.
Le style des salutations de l’introduction et de la conclusion étant identique à celui de Deux Jean, et l’écrivain se présentant de nouveau comme “ l’ancien ”, il est hors de doute que l’apôtre Jean a également écrit cette lettre (2 Jean 1). La similitude de langage et de contenu laisse aussi entendre que le lieu de composition est Éphèse ou ses environs, comme les deux lettres précédentes, et qu’elle a été écrite vers 98 de n. è. Vu sa brièveté, cette lettre était rarement citée par les écrivains primitifs, mais tout comme Deux Jean, elle figure dans les premiers catalogues des Écritures inspirées.
Dans sa lettre, Jean exprime sa reconnaissance pour l’hospitalité que Gaïus exerce à l’égard des frères de passage, et il fait allusion à des troubles causés par un homme ambitieux, un certain Diotréphès. Quant à Démétrius, il semble que c’est lui qui a remis la lettre à Gaïus ; il est donc possible que Jean l’ait envoyé et qu’il ait eu besoin de l’hospitalité de Gaïus, ce que la lettre devait lui assurer. Comme pour Gaïus, nous ne savons rien de Diotréphès ni de Démétrius, à l’exception de ce que nous lisons dans cette lettre. Néanmoins, celle-ci nous donne un intéressant aperçu de l’étroite fraternité internationale qui existait parmi les premiers chrétiens. Entre autres choses, les frères avaient coutume d’exercer l’hospitalité à l’égard de ceux qui voyageaient “ pour son nom [celui de Dieu] ”, même s’ils n’étaient pas personnellement connus de leurs hôtes. — V. 7.
Lieu de composition : Éphèse ou ses environs
Fin du travail de composition : vers 98 de n. è.
CETTE lettre est adressée à Gaïus, un chrétien fidèle vraiment aimé de Jean. Le nom Gaïus était courant au temps de la congrégation primitive. Il apparaît quatre fois dans d’autres livres des Écritures grecques chrétiennes, désignant au moins trois et probablement quatre personnages différents (Actes 19:29 ; 20:4 ; Rom. 16:23 ; 1 Cor. 1:14). Nous ne disposons d’aucune indication qui permettrait d’identifier à coup sûr le Gaïus destinataire de la lettre de Jean à l’un de ces quatre hommes. Tout ce que nous savons de Gaïus, c’est qu’il appartenait à la congrégation chrétienne, qu’il était un ami intime de Jean qui lui adressa personnellement sa lettre, d’où l’emploi du tutoiement.
Le style des salutations de l’introduction et de la conclusion étant identique à celui de Deux Jean, et l’écrivain se présentant de nouveau comme “ l’ancien ”, il est hors de doute que l’apôtre Jean a également écrit cette lettre (2 Jean 1). La similitude de langage et de contenu laisse aussi entendre que le lieu de composition est Éphèse ou ses environs, comme les deux lettres précédentes, et qu’elle a été écrite vers 98 de n. è. Vu sa brièveté, cette lettre était rarement citée par les écrivains primitifs, mais tout comme Deux Jean, elle figure dans les premiers catalogues des Écritures inspirées.
Dans sa lettre, Jean exprime sa reconnaissance pour l’hospitalité que Gaïus exerce à l’égard des frères de passage, et il fait allusion à des troubles causés par un homme ambitieux, un certain Diotréphès. Quant à Démétrius, il semble que c’est lui qui a remis la lettre à Gaïus ; il est donc possible que Jean l’ait envoyé et qu’il ait eu besoin de l’hospitalité de Gaïus, ce que la lettre devait lui assurer. Comme pour Gaïus, nous ne savons rien de Diotréphès ni de Démétrius, à l’exception de ce que nous lisons dans cette lettre. Néanmoins, celle-ci nous donne un intéressant aperçu de l’étroite fraternité internationale qui existait parmi les premiers chrétiens. Entre autres choses, les frères avaient coutume d’exercer l’hospitalité à l’égard de ceux qui voyageaient “ pour son nom [celui de Dieu] ”, même s’ils n’étaient pas personnellement connus de leurs hôtes. — V. 7.