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Lecture de 2 Jean

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1Lecture de 2 Jean Empty Lecture de 2 Jean Mer 11 Déc - 8:15

Josué

Josué
Administrateur

Écrivain : l’apôtre Jean
Lieu de composition : Éphèse ou ses environs
Fin du travail de composition : vers 98 de n. è.
LA DEUXIÈME lettre de Jean est courte — elle aurait pu être écrite sur une seule feuille de papyrus — mais elle est riche de sens. Elle s’adresse “ à la dame choisie et à ses enfants ”. Le mot “ Kyria ” (grec : “ dame ”) étant employé à l’époque comme nom propre, des biblistes en ont déduit que la lettre était destinée à une personne de ce nom. Par ailleurs, d’autres sont d’avis que Jean a écrit à une congrégation chrétienne, l’appelant “ dame choisie ”. Cette appellation a pu avoir pour objet de confondre des persécuteurs. En ce cas, les salutations des “ enfants de ta sœur ” mentionnée au dernier verset seraient celles des membres d’une autre congrégation. Ainsi, la deuxième lettre ne devait pas avoir une étendue aussi générale que la première, car elle était vraisemblablement adressée à une personne ou à une congrégation en particulier. — V. 1.
Il est hors de doute que Jean a écrit cette lettre. L’écrivain s’appelle lui-même “ l’ancien ”, appellation qui convenait certainement à Jean, non seulement parce qu’il était avancé en âge, mais aussi parce qu’il était l’une des “ colonnes ” (Gal. 2:9) et le dernier apôtre encore en vie ; vraiment, il était un “ ancien ” dans la congrégation chrétienne. Jean étant très connu, ses lecteurs n’avaient nul besoin d’une autre marque d’identification. L’authenticité johannique est attestée par la ressemblance de style entre cette deuxième lettre et la première ainsi que l’Évangile de Jean. Tout comme la première lettre, la deuxième semble avoir été écrite à Éphèse ou aux environs, vers 98 de n. è. Voici un commentaire à propos des deuxième et troisième lettres de Jean : “ La ressemblance générale de ces deux épîtres nous autorise à penser qu’elles ont été écrites d’Éphèse, peu après la première épître. Toutes deux appliquent à des cas individuels de conduite des principes qui ont été posés dans toute leur plénitude dans la première épître. ” En faveur de l’authenticité de cette lettre, disons qu’elle est citée par Irénée, qui vécut au IIe siècle, et acceptée par Clément d’Alexandrie, son contemporain. Les lettres de Jean figurent également dans le Canon de Muratori.
Comme Un Jean, cette lettre est motivée par les attaques des faux enseignants contre la foi chrétienne. Jean souhaite mettre ses lecteurs en garde contre de tels hommes, afin qu’ils puissent les identifier et se tenir éloignés d’eux, tout en continuant de marcher dans la vérité et dans un amour mutuel.

2Lecture de 2 Jean Empty Re: Lecture de 2 Jean Mer 11 Déc - 14:33

Josué

Josué
Administrateur

INTRODUCTION

I

LEURS CARACTÈRES COMMUNS. LEURS DESTINATAIRES ET LEURS BUTS DIFFÉRENTS



Ces deux courtes lettres présentent des ressemblances si grandes, qu’elles doivent avoir été écrites par le même auteur et à la même époque. Cet auteur se nomme dans toutes deux « l’ancien », et désigne les destinataires par les mots : ceux « que j’aime en vérité » (#2Jn 1:1 ; #3Jn 1:1). Il se réjouit de ce que ses « enfants marchent dans la vérité » (#2Jn 1:4 ; #3Jn 1:4). Il exprime à la fin des deux lettres, et en termes presque identiques, l’espérance d’aller voir bientôt ceux auxquels il écrit (#2Jn 1:12 ; #3Jn 1:13,14).

La première lettre est adressée à une Église que « l’ancien » appelle la « Dame élue ». Les critiques sont généralement d’accord aujourd’hui pour entendre cette expression d’une communauté, et non d’une mère de famille. Jean ne pourrait pas dire à une mère de famille que « ses enfants sont aimés de tous ceux qui connaissent la vérité » (#2Jn 1:1) ; il ne pourrait lui adresser l’exhortation contenue en #2Jn 1:5 et qui est fondée sur la constatation (#2Jn 1:4) que « quelques-uns de ses enfants » marchent dans la vérité. Dès #2Jn 1:6 les destinataires sont apostrophés au pluriel et mis en garde contre ceux qui ne confessent pas Jésus-Christ venu en chair. Dans sa teneur générale, cet avertissement s’applique mieux à une Église qu’à une famille. Enfin, l’auteur termine en saluant la Dame élue de la part des « enfants de sa sœur, l’élue ». S’il s’agissait de personnes concrètes, on pourrait se demander pourquoi les salutations ne sont pas exprimées au nom de la sœur elle-même{1}.

La seconde lettre est écrite à un chrétien du nom de Gaïus. L’« ancien » lui exprime le vœu que toutes ses affaires prospèrent autant que son âme. Il a eu beaucoup de joie du bon témoignage que des frères venus d’auprès de Gaïus lui ont rendu en racontant devant l’Église l’accueil plein d’amour qu’il fait aux évangélistes itinérants. L’« ancien » a écrit à la communauté dont Gaïus est membre. Mais son autorité n’est pas reconnue par Diotrèphe, probablement évêque de cette Église. Quand il s’y rendra, il lui reprochera les méchants propos qu’il répand sur son compte, son refus de recevoir les frères du dehors, la pression qu’il exerce, par l’excommunication, sur les membres de l’Église pour les empêcher de leur donner hospitalité. Démétrius, par contre, un autre membre de la même Église, reçoit un bon témoignage, formulé en termes pressants.

On s’est demandé si la lettre écrite à l’Église de Gaïus, et mentionnée #3Jn 1:9, était l’épître à la Dame élue (2 Jean). C’est l’opinion de Holtzmann, Weiss, Zahn{2}, combattue par Luthardt{3} et Harnack{4}. Ce dernier objecte à leur identification que la situation de l’Église n’est pas la même dans les deux lettres : 2 Jean met en garde contre une grave hérésie et contre des missionnaires qui la propagent. Il n’en est pas question dans 3 Jean, où l’ancien recommande, sans restriction, d’accueillir les évangélistes itinérants, et où Diotrèphe s’oppose à lui, non par des enseignements divergents, mais parce qu’il méconnaît son autorité et repousse son ingérence dans le gouvernement de l’Église.


Notes 1 à 4

{1} Comparez B. Weiss, Die drei Briefe des Apostel Johannes, page 169.

{2} Einleitung, II, page 519.

{3} Die Briefe des Johannes, commentaire de Strack et Zöckler.

{4} Ueber den dritten Johannesbrief, 1897 (Texte und Untersuchungen, XV, 3), page 10. Dans cet écrit, Harnack tire de la résistance que Diotrèphe oppose à l’« ancien » d’ingénieuses conclusions relatives à la formation de l’épiscopat.

* * *

II

L’AUTEUR



Le style, le choix des mots, la construction des phrases, les pensées exprimées, tout révèle l’auteur de 1 Jean et du quatrième évangile. La tradition confirme cette supposition. Clément d’Alexandrie déjà cite 1 Jean comme « la plus grande lettre » de Jean. L’ouvrage d’Irénée contient des passages de 2 Jean. Le canon de Muratori mentionne les lettres de Jean. 3 Jean n’est expressément nommée que par Origène, qui fait allusion aux doutes dont les deux épîtres sont l’objet (Eusèbe, Histoire ecclésiastique, VI, 25). Eusèbe les range parmi les écrits contestés (Histoire ecclésiastique, III, 24, 25). Jérôme explique l’origine de ces doutes : l’auteur ne s’est pas donné le titre d’apôtre, mais celui d’« ancien », en grec « presbytre » ; c’est pourquoi plusieurs voyaient en lui le presbytre Jean, dont parle Papias.

Un petit nombre de critiques modernes (Érasme, Credner, Wieseler, Ebrard) ont suivi cette opinion de quelques anciens ; nous ne parlons pas de ceux qui attribuent l’ensemble de la littérature johannique au presbytre Jean. Aux premiers, on peut objecter que 2 et 3 Jean ressemblent trop par le style et les principaux caractères à 1 Jean pour qu’on puisse les attribuer à un autre auteur ; et que le presbytre Jean, dont parle Papias, n’était sans doute qu’un presbytre entre plusieurs, qu’il n’avait donc pas le droit de s’arroger ce titre d’une manière exclusive et de se présenter comme « le presbytre » par excellence{5}. N’est-il pas plus naturel de supposer que c’est l’apôtre qui se désigne ainsi par humilité (#1P 5:1), ou qui avait reçu ce surnom dans lequel s’exprimait le respect que son grand âge inspirait aux Églises ? (comparez #2Jn 1:1, note).

Tout dans ces deux courts billets montre la position exceptionnelle qu’occupait celui qui les a écrits. Harnack{6} la caractérise en relevant les traits suivants : « Voilà un homme qui non seulement jouit de la considération en dehors de son Église, mais est habitué à exercer l’autorité et à juger en dernier ressort dans un grand nombre d’Églises. Il s’intitule simplement « l’ancien. » Demeurant à Éphèse, il a des « enfants » en d’autres localités et il dirige ces adultes comme un père. La prospérité des Églises est son œuvre, et il les avertit en disant : « Prenez garde, afin que vous ne perdiez pas le fruit de notre travail » (#2Jn 1:Cool. Il parle avec l’accent d’un homme qui connaît les voies de « la vérité » et est qualifié pour décider si quelqu’un « marche dans la vérité » et « a le témoignage de la vérité » (#3Jn 1:2,3 ; #2Jn 1:1-4; 1:3,12). Il place son propre témoignage à côté de celui de la vérité et le met au-dessus de toute discussion par cette déclaration pleine d’assurance : « Tu sais que notre témoignage est vrai » (#3Jn 1:12). Dans ses visites aux Églises, il n’apparaît pas seulement comme un pasteur ou un prédicateur qui édifie et apporte de la joie (#2Jn 1:12), mais comme un juge qui menace et punit, et qui mettra sûrement fin aux désordres dans l’Église… (#3Jn 1:10). Ce tableau est identique à celui que des lettres de Paul nous tracent de ses rapports avec les Églises qu’il avait fondées. Il est seulement étrange que, en Asie, trente ans après Paul, un particulier ait réussi une fois encore à occuper une telle position ».

Cela est « étrange », en effet, si ce « particulier » est, comme le veut Harnack, cet énigmatique presbytre Jean, connu seulement par un passage obscur de Papias, et dont l’existence même est mise en doute aujourd’hui encore par des critiques de tendances fort diverses{7}. La situation unique occupée par l’auteur de nos lettres nous paraît, au contraire, toute naturelle, si elles émanent de l’apôtre Jean. Ces lettres, qui ne renferment aucun enseignement important, auraient-elles d’ailleurs été conservées, et finalement reçues dans le canon, si une tradition très sûre{8} ne les avait désignées comme l’œuvre d’un apôtre ? Leur présence dans le recueil sacré vient ainsi confirmer l’opinion de ceux qui admettent le ministère de Jean, l’apôtre, en Asie Mineure, et le considèrent comme l’auteur des épîtres et de l’évangile, que la tradition lui attribue.


Notes 5 à 8

{5} Comparez Frédéric Godet, Commentaire sur l’évangile de Jean, 4e édition, I, page 320.

{6} Ueder den dritten Johannesbrief, pages 16 et 17.

{7} Jülicher, Einleitung, page 321 et suivantes ; pages 339, 340. Zahn, Einleitung, II, 205 et suivantes ; 216.

{8} Comparez Zahn, Einleitung, II, page 453.

* * *

SECONDE ÉPÎTRE DE JEAN

A. 1-6. SALUTATIONS. JOIE DE L’ANCIEN AU SUJET DE CEUX QUE MARCHENT DANS LA VERITE. EXHORTATION A L’AMOUR FRATERNEL.

1. Signature et adresse. L’ancien écrit à une Dame élue et à ses enfants, qu’il aime et qui sont aimés de tous ceux qui connaissent la vérité, parce qu’ils demeurent dans l’éternelle vérité. Grâce, miséricorde et paix seront avec eux de la part de Dieu et de Jésus-Christ dans la vérité et la charité (versets 1-3).
2. Le commandement du Père. L’ancien a de la joie de ce que les enfants de la Dame élue obéissent au commandement du Père. Il lui écrit pour lui rappeler ce commandement, reçu dès le commencement, que nous nous aimions mutuellement de cet amour qui est l’obéissance aux commandements de Dieu (versets 4-6).


L’apôtre se nomme ainsi, soit par modestie (comparez #1P 5:1), soit à cause de son grand âge. Peut-être les Églises d’Asie, où il vivait alors, lui donnaient-elles elles-mêmes ce titre par un tendre respect (voir l’Introduction).

Une Dame élue. Grec Kyria eclecté. Ces mots ont été traduits et expliqués de diverses manières.

1. D’anciens interprètes ont pris le second pour un nom propre : la dame Eclecté. Mais il faudrait faire de même au verset 13, et l’on aurait alors deux sœurs du même nom.
2. Beaucoup de traducteurs ont considéré Kyria comme le nom de la personne à laquelle l’épître est adressée : Kyria, l’élue. Le contenu de la lettre n’est pas favorable à cette interprétation.
3. La traduction la plus naturelle est donc : dame élue.


La question qui dès lors divise les interprètes est de savoir si la dame élue était quelque mère de famille à qui Jean adresse une lettre particulière, ou si ce terme s’applique à toute une communauté. Les enfants de la Dame seraient, en ce cas, les membres de cette Église. L’apôtre l’appellerait Kyria, parce que ce mot est le féminin de Kyrios, seigneur, et que l’Église est l’épouse de Christ (#Jn 3:29 ; #Apo 22:17). Nous avons vu, dans l’Introduction (page 285) les raisons pour lesquelles le mot dame nous paraît désigner une collectivité. Il ne s’applique pas à l’Église en général (comparez #2Jn 1:13), mais à une Église, à qui cette courte lettre est adressée. — Le qualificatif élue rappelle l’œuvre entière de la grâce de Dieu (#1P 1:2).

3Lecture de 2 Jean Empty Re: Lecture de 2 Jean Jeu 12 Déc - 6:38

Josué

Josué
Administrateur

La transgression, une “ violation ”. Le péché peut prendre la forme d’une “ transgression ”. Le terme grec parabasis (transgression) signifie fondamentalement “ violer ”, c’est-à-dire dépasser certaines limites ou bornes, notamment en enfreignant une loi. Matthieu utilise la forme verbale (parabaïnô) en transcrivant la question des Pharisiens et des scribes selon laquelle les disciples de Jésus ‘ violaient la tradition des hommes d’autrefois ’, et la contre-question de Jésus sur le fait que ces adversaires ‘ violaient le commandement de Dieu à cause de leur tradition ’, par laquelle ils annulaient la parole de Dieu (Mt 15:1-6). Ce terme peut aussi désigner l’“ action de s’écarter ”, comme lorsque Judas ‘ dévia ’ de son ministère et de son apostolat (Ac 1:25). Dans certains textes grecs, le même verbe est employé en parlant de quelqu’un qui “ ne demeure pas dans l’enseignement du Christ, mais va au-delà ”. — 2Jn 9, BFC.
De même, les Écritures hébraïques disent de personnes qui ont péché qu’elles ont ‘ violé ’, ‘ transgressé ’, ‘ tourné ’, ‘ enfreint ’ (héb. : ʽavar) l’alliance de Dieu ou des ordres précis. — Nb 14:41 ; Dt 17:2, 3 ; Jos 7:11, 15 ; 1S 15:24 ; Is 24:5 ; Jr 34:18.

4Lecture de 2 Jean Empty Re: Lecture de 2 Jean Jeu 12 Déc - 15:08

Josué

Josué
Administrateur

Il apparaît qu’à l’époque de Jean, comme aux temps modernes, certains n’étaient pas satisfaits des enseignements simples et clairs du Christ. Ils cherchaient quelque chose de plus, quelque chose qui flatterait leur “ moi ”, qui les élèverait et les placerait au rang des philosophes du monde, et ils étaient prêts à contaminer et à diviser la congrégation chrétienne pour parvenir à leurs fins égoïstes. Jean attachait du prix à l’harmonie de la congrégation qui demeure dans l’amour et l’enseignement juste en union avec le Père et le Fils. Aujourd’hui, nous devrions pareillement chérir l’unité de la congrégation, et même être disposés à refuser de fréquenter et de saluer les apostats qui adhèrent à un enseignement autre que celui reçu grâce aux Écritures divinement inspirées. Si nous continuons de marcher selon les commandements de Dieu et dans la joie complète au sein de la famille des frères, soyons assurés qu’“ il y aura avec nous faveur imméritée, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père et de la part de Jésus Christ le Fils du Père, avec vérité et amour ”. (V. 3.) Assurément, la deuxième lettre de Jean met en évidence le bonheur qui découle de l’unité chrétienne.

5Lecture de 2 Jean Empty Re: Lecture de 2 Jean Ven 13 Déc - 8:04

Josué

Josué
Administrateur

Certains pensent que cette lettre à “ la dame choisie ” s’adressait à une congrégation chrétienne et que les enfants sont des enfants spirituels, les enfants de la “ sœur ” (2Jn 13) étant les membres d’une autre congrégation. En revanche, d’autres émettent l’idée qu’elle était réellement destinée à une personne qui portait peut-être le nom de Kuria (terme grec qui signifie “ dame ”).

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