Écrivain : l’apôtre Jean
Lieu de composition : Éphèse ou environs
Fin du travail de composition : vers 98 de n. è.
Période qu’embrasse le texte : 29-33 de n. è. (sauf le prologue)
LES Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc circulaient déjà depuis plus de 30 ans parmi les chrétiens du Ier siècle, qui leur accordaient un très grand prix parce qu’ils étaient l’œuvre d’hommes inspirés par l’esprit saint. À mesure qu’approchait la fin du siècle et que diminuait le nombre de ceux qui avaient côtoyé Jésus, ces questions pouvaient se poser : Restait-il encore quelque chose à dire ? Y avait-il encore quelqu’un qui, en faisant appel à des souvenirs personnels, pouvait apporter d’autres détails précieux sur le ministère de Jésus ? Certainement. Le vieil apôtre Jean avait été particulièrement béni dans ses relations avec Jésus. Il était, semble-t-il, parmi les premiers disciples de Jean le baptiseur à avoir été présentés à l’Agneau de Dieu et l’un des quatre premiers à être invités par le Seigneur à se joindre à lui dans le ministère à plein temps (Jean 1:35-39 ; Marc 1:16-20). Il continua à fréquenter intimement Jésus tout au long de son ministère, et c’est lui le disciple que ‘ Jésus aimait ’ et qui était étendu devant le sein de Jésus lors de la dernière Pâque (Jean 13:23 ; Mat. 17:1 ; Marc 5:37 ; 14:33). Il assista à l’exécution cruelle de Jésus, qui lui confia sa mère, et c’est lui qui, courant avec Pierre, le distança et arriva le premier à la tombe pour vérifier la nouvelle de la résurrection de Jésus. — Jean 19:26, 27 ; 20:2-4.
Mûri par environ 70 années d’activité ministérielle et tout imprégné de ses visions et de ses méditations sur l’île de Patmos, lors de son récent emprisonnement solitaire, Jean était tout à fait prêt pour consigner les choses qu’il gardait précieusement depuis longtemps dans son cœur. L’esprit saint a donc stimulé sa mémoire, afin qu’il se rappelle et écrive bon nombre de paroles précieuses, des paroles de vie, de sorte que chaque lecteur ‘ croie que Jésus est le Christ le Fils de Dieu, et pour que — parce qu’il croit — il ait la vie par le moyen de son nom ’. — 20:31.
Les chrétiens du début du IIe siècle attribuaient à Jean la rédaction de ce livre qu’ils considéraient aussi comme appartenant sans conteste au canon des Écritures inspirées. Clément d’Alexandrie, Irénée, Tertullien et Origène, écrivains de la fin du IIe siècle et du début du IIIe, attribuent tous cet Évangile à Jean. De surcroît, le livre lui-même fournit de nombreuses preuves attestant que Jean en est le rédacteur. De toute évidence, l’écrivain était Juif et connaissait parfaitement les coutumes juives et le pays (2:6 ; 4:5 ; 5:2 ; 10:22, 23). Les détails très personnels du récit de Jean indiquent qu’il n’était pas seulement un apôtre, mais l’un des trois amis intimes de Jésus, à savoir Pierre, Jacques et Jean, qui l’ont accompagné en certaines occasions spéciales (Mat. 17:1 ; Marc 5:37 ; 14:33). Des trois hommes, éliminons Jacques (le fils de Zébédée) qui fut livré au martyre par Hérode Agrippa Ier vers 44 de n. è., soit bien des années avant la rédaction de cet Évangile (Actes 12:2). Écartons également Pierre, puisqu’il est cité avec l’écrivain en Jean 21:20-24.
Lieu de composition : Éphèse ou environs
Fin du travail de composition : vers 98 de n. è.
Période qu’embrasse le texte : 29-33 de n. è. (sauf le prologue)
LES Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc circulaient déjà depuis plus de 30 ans parmi les chrétiens du Ier siècle, qui leur accordaient un très grand prix parce qu’ils étaient l’œuvre d’hommes inspirés par l’esprit saint. À mesure qu’approchait la fin du siècle et que diminuait le nombre de ceux qui avaient côtoyé Jésus, ces questions pouvaient se poser : Restait-il encore quelque chose à dire ? Y avait-il encore quelqu’un qui, en faisant appel à des souvenirs personnels, pouvait apporter d’autres détails précieux sur le ministère de Jésus ? Certainement. Le vieil apôtre Jean avait été particulièrement béni dans ses relations avec Jésus. Il était, semble-t-il, parmi les premiers disciples de Jean le baptiseur à avoir été présentés à l’Agneau de Dieu et l’un des quatre premiers à être invités par le Seigneur à se joindre à lui dans le ministère à plein temps (Jean 1:35-39 ; Marc 1:16-20). Il continua à fréquenter intimement Jésus tout au long de son ministère, et c’est lui le disciple que ‘ Jésus aimait ’ et qui était étendu devant le sein de Jésus lors de la dernière Pâque (Jean 13:23 ; Mat. 17:1 ; Marc 5:37 ; 14:33). Il assista à l’exécution cruelle de Jésus, qui lui confia sa mère, et c’est lui qui, courant avec Pierre, le distança et arriva le premier à la tombe pour vérifier la nouvelle de la résurrection de Jésus. — Jean 19:26, 27 ; 20:2-4.
Mûri par environ 70 années d’activité ministérielle et tout imprégné de ses visions et de ses méditations sur l’île de Patmos, lors de son récent emprisonnement solitaire, Jean était tout à fait prêt pour consigner les choses qu’il gardait précieusement depuis longtemps dans son cœur. L’esprit saint a donc stimulé sa mémoire, afin qu’il se rappelle et écrive bon nombre de paroles précieuses, des paroles de vie, de sorte que chaque lecteur ‘ croie que Jésus est le Christ le Fils de Dieu, et pour que — parce qu’il croit — il ait la vie par le moyen de son nom ’. — 20:31.
Les chrétiens du début du IIe siècle attribuaient à Jean la rédaction de ce livre qu’ils considéraient aussi comme appartenant sans conteste au canon des Écritures inspirées. Clément d’Alexandrie, Irénée, Tertullien et Origène, écrivains de la fin du IIe siècle et du début du IIIe, attribuent tous cet Évangile à Jean. De surcroît, le livre lui-même fournit de nombreuses preuves attestant que Jean en est le rédacteur. De toute évidence, l’écrivain était Juif et connaissait parfaitement les coutumes juives et le pays (2:6 ; 4:5 ; 5:2 ; 10:22, 23). Les détails très personnels du récit de Jean indiquent qu’il n’était pas seulement un apôtre, mais l’un des trois amis intimes de Jésus, à savoir Pierre, Jacques et Jean, qui l’ont accompagné en certaines occasions spéciales (Mat. 17:1 ; Marc 5:37 ; 14:33). Des trois hommes, éliminons Jacques (le fils de Zébédée) qui fut livré au martyre par Hérode Agrippa Ier vers 44 de n. è., soit bien des années avant la rédaction de cet Évangile (Actes 12:2). Écartons également Pierre, puisqu’il est cité avec l’écrivain en Jean 21:20-24.