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3 juin Lecture de la Bible : Jean 17-21

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Josué

Josué
Administrateur

3 juin Lecture de la Bible : Jean 17-21
D’après Jean 17:3, Jésus a dit : “ Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. ” De nombreuses traductions de ce verset diffèrent légèrement de la Traduction du monde nouveau. Au lieu de parler d’‘ apprendre à connaître ’ Dieu, elles mettent simplement ‘ connaître ’ Dieu. Or, différents linguistes signalent que le sens du mot employé dans le grec original implique davantage ; il évoque un processus continuel, qui peut mener à connaître intimement quelqu’un.
L’idée de connaître Dieu intimement n’était pas nouvelle au temps de Jésus. Dans les Écritures hébraïques, on lit par exemple que, lorsqu’il était jeune, Samuel “ n’avait pas encore appris à connaître Jéhovah ”. (1 Samuel 3:6, 7.) Cela voulait-il dire qu’il connaissait très peu de choses sur son Dieu ? Pas du tout. Ses parents et les prêtres lui en avaient certainement appris beaucoup. Cependant, le terme hébreu utilisé dans ce verset peut, selon un bibliste, être “ employé à propos de la connaissance la plus intime ”. Samuel n’avait pas encore appris à connaître Jéhovah intimement, comme il le connaîtrait par la suite, au temps où il serait son porte-parole. En grandissant, il a vraiment appris à connaître Jéhovah ; il a noué des relations étroites et personnelles avec lui. — 1 Samuel 3:19, 20.

Josué

Josué
Administrateur

JÉHOVAH est tout-puissant. Il a le pouvoir de protéger, à son gré, ses adorateurs fidèles. Il pourrait même les séparer physiquement du reste du monde et les placer dans un environnement sûr et paisible. Néanmoins, Jésus a dit à son Père céleste, dans une prière au sujet de ses disciples : “ Je te demande, non pas de les retirer du monde, mais de veiller sur eux à cause du méchant. ” — Jean 17:15.
Jéhovah a décidé de ne pas nous retirer “ du monde ”. Il veut que nous vivions au milieu de la population afin de proclamer son message d’espérance et de consolation (Romains 10:13-15). L’inconvénient, comme Jésus l’a laissé entendre dans sa prière, c’est qu’en vivant dans le monde, nous sommes exposés au “ méchant ”. Les humains désobéissants et les forces spirituelles méchantes provoquent bien des souffrances et des angoisses ; et les chrétiens ne sont pas immunisés contre la détresse. — 1 Pierre 5:9.

Josué

Josué
Administrateur

LORSQUE Jésus a fini de prier, lui et ses 11 apôtres fidèles chantent des louanges à Jéhovah. Puis ils quittent la chambre haute, sortent dans la nuit fraîche et traversent la vallée du Cédron en direction de Béthanie. Mais, en chemin, ils s’arrêtent en un lieu de prédilection, le jardin de Gethsémané, qui se trouve sur le mont des Oliviers ou à proximité. Jésus et ses apôtres se sont souvent réunis en cet endroit, parmi les oliviers.
Laissant huit des apôtres — peut-être près de l’entrée du jardin —, il leur dit: “Asseyez-vous ici pendant que je vais prier là-bas.” Puis il prend avec lui les trois autres apôtres, Pierre, Jacques et Jean, et s’avance dans le jardin. Jésus est affligé et ressent beaucoup de peine. “Mon âme s’est profondément attristée, oui, jusqu’à la mort, leur dit-il. Restez ici et tenez-vous aux aguets avec moi.”
S’éloignant un peu, Jésus tombe à terre et, le visage contre le sol, il se met à prier avec ferveur: “Mon Père, si c’est possible, que cette coupe passe loin de moi! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux.” Qu’entend-il par là? Pourquoi est-il ‘profondément attristé, jusqu’à la mort’? Revient-il sur sa décision de mourir et de pourvoir ainsi à la rançon?
Pas du tout! Jésus ne demande pas que la mort lui soit épargnée. La seule pensée d’éviter la mort sacrificielle, comme Pierre le lui a suggéré une fois, lui répugne. En fait, il est dans l’angoisse parce qu’il craint que le genre de mort qu’il va bientôt subir — celle d’un ignoble criminel — ne jette l’opprobre sur le nom de son Père. Il sent maintenant que dans quelques heures il va être attaché à un poteau comme le pire des malfaiteurs, un blasphémateur! Voilà ce qui le peine profondément.
Après sa longue prière, Jésus revient et trouve les trois apôtres en train de dormir. S’adressant à Pierre, il dit: “Ainsi, vous n’avez pas pu veiller une heure avec moi? Restez aux aguets et priez sans cesse, pour ne pas entrer en tentation.” Comprenant toutefois qu’ils ont eu beaucoup d’émotions et qu’il est très tard, il ajoute: “L’esprit, certes, est ardent, mais la chair est faible.”

Josué

Josué
Administrateur

commentaire bible Fillion.
3 juin  Lecture de la Bible :  Jean 17-21 Priare10

Josué

Josué
Administrateur

3 juin  Lecture de la Bible :  Jean 17-21 Priare11

Josué

Josué
Administrateur

Jean 18:15 parle d’un disciple connu du grand prêtre. S’agit-il du disciple qui, selon Marc 14:51, 52, s’était auparavant enfui “tout nu”?
Non; c’est, semble-t-il, l’apôtre Jean que le grand prêtre connaissait, et c’est le disciple Marc qui s’est enfui “tout nu”.
Si nous voulons considérer ces événements dans leur ordre chronologique, il nous faut retourner au jardin de Gethsémané. Lorsque Jésus Christ a été arrêté, les apôtres ont pris peur. “Tous l’abandonnèrent et s’enfuirent.” Dans le récit de Marc, le verset qui suit aussitôt établit un contraste: “Mais un certain jeune homme le suivait de près, vêtu d’un vêtement de lin à même son corps nu; et ils voulurent se saisir de lui, mais il abandonna son vêtement de lin et s’enfuit tout nu.” — Marc 14:50-52.
La première réaction des 11 apôtres est mise en opposition avec celle de ce disciple, qui n’est pas nommé; il est donc logique d’en conclure qu’il ne s’agissait pas d’un apôtre. Cet incident n’est rapporté que dans l’Évangile rédigé par Jean Marc, disciple de la première heure et cousin de Barnabas. On peut donc penser qu’il est le “jeune homme” qui s’est mis à suivre Jésus après son arrestation, mais qui s’est enfui sans son vêtement lorsque la foule a essayé de l’appréhender lui aussi. — Actes 4:36; 12:12, 25; Colossiens 4:10.
Au cours de la nuit, l’apôtre Pierre a lui aussi suivi Jésus à bonne distance. Jusque-là, il y a ressemblance; le jeune disciple (Marc) a commencé à suivre Jésus, mais a renoncé, alors que, plus tard, deux des apôtres qui s’étaient enfuis se sont mis à suivre leur Maître, après qu’il eut été arrêté. On lit dans l’Évangile de Jean: “Cependant Simon Pierre suivait Jésus, ainsi qu’un autre disciple. Ce disciple était connu du grand prêtre, et il entra avec Jésus dans la cour du grand prêtre.” — Jean 18:15.
L’apôtre Jean utilise le nom “Jean” lorsqu’il parle de Jean le baptiseur, mais jamais il ne se désigne lui-même de cette manière. Il fait, par exemple, allusion à un “disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui a écrit ces choses”. Il dit également: “Celui qui l’a vu a rendu témoignage, et son témoignage est vrai, et celui-là sait qu’il dit vrai.” (Jean 19:35; 21:24). Voyez aussi Jean 13:23: “Devant le sein de Jésus était étendu un de ses disciples, et Jésus l’aimait.” Cela se passait peu avant l’arrestation de Jésus. Plus tard, ce jour-là, Jésus, attaché au poteau, a traité un disciple de façon particulière, disciple auquel Jean fait allusion dans les mêmes termes: “Voyant sa mère et, près d’elle, le disciple qu’il aimait, [Jésus] dit à sa mère: ‘Femme, voilà ton fils!’” — Jean 19:26, 27; voir Jean 21:7, 20.
Cette particularité de Jean, de ne jamais se nommer, est évidente en Jean 18:15. En outre, après la résurrection de Jésus, on retrouve Jean et Pierre associés dans un même récit, en Jean 20:2-8. Voilà qui semble indiquer que l’apôtre Jean était “ce disciple (...) connu du grand prêtre”. La Bible ne nous renseigne pas sur la raison pour laquelle l’apôtre galiléen (Jean) connaissait le grand prêtre ou en était connu. Cependant, si la servante qui était à la porte l’a laissé entrer dans la cour, ainsi que Pierre, c’est parce qu’il était connu de la maisonnée du grand prêtre.

Josué

Josué
Administrateur

Jésus commença par expliquer à ses auditeurs ce qu’il leur faudrait faire lorsqu’ils seraient insultés ou frappés: “À celui qui te gifle sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre.” — Mat. 5:39b.
Cela ne signifie pas que celui qui est frappé ou qui reçoit des coups devrait ‘en redemander’ en refusant de se défendre. Quand il fut giflé alors qu’il comparaissait injustement devant le grand prêtre, Jésus exprima son désaccord envers ce mauvais traitement, disant: “Si j’ai mal parlé, rends témoignage du mal; mais si j’ai parlé correctement, pourquoi me frappes-tu?” — Jean 18:22, 23; voir aussi Actes 23:3.
Quand Jésus parlait d’une gifle “sur la joue droite”, ses auditeurs penseraient à un coup donné dans le but d’insulter et de faire honte plutôt que de provoquer la douleur. Le commentaire de W. Albright et C. Mann au sujet de l’Évangile de Matthieu déclare: “Jésus parle ici de ce qui est toujours vrai au Proche-Orient, où de tous les coups, le plus insultant est celui qui est donné du revers de la main sur la joue droite.” La tradition juive fixait le montant de l’amende que devait payer celui qui avait donné une telle gifle d’insulte du revers de la main à 400 zuz (l’équivalent de 400 deniers), ce qui représentait le salaire de plus d’un an de travail pour un ouvrier agricole.
Dans son Évangile, qu’il écrivit principalement pour les non-juifs, Luc rend les paroles de Jésus de façon plus générale: “À qui te frappe sur une joue, présente aussi l’autre.” (Luc 6:29a). Il ne s’agit pas là d’une simple gifle d’insulte, mais plutôt de coups portés avec violence. Dans un cas comme dans l’autre, Jésus conseilla de ‘tendre l’autre joue’. Il désirait que ses disciples soient disposés à supporter les insultes et les coups sans user de représailles. Ils pouvaient ainsi imiter Jésus lui-même, au sujet duquel l’apôtre Pierre écrit: “Quand il était insulté, il ne rendait pas l’insulte. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il continuait à s’en remettre à celui qui juge justement.” — I Pierre 2:23; voir aussi Ésaïe 50:6.

Josué

Josué
Administrateur

J’ai livré mon dos aux frappeurs. ” — Isaïe 50:6.
Accomplissement : En 33, les ennemis juifs de Jésus l’ont fait comparaître devant le gouverneur romain Ponce Pilate. Ce dernier, se rendant compte qu’il avait affaire à un innocent, a tenté de le relâcher. Cependant, puisque les Juifs réclamaient à cor et à cri la mort de Jésus, le gouverneur a “ pronon[cé] que leur demande soit satisfaite ” et l’a livré pour qu’il soit attaché sur un poteau (Luc 23:13-24). Mais auparavant, ‘ Pilate a pris Jésus et l’a fouetté ’. (Jean 19:1.) Comme Isaïe l’avait annoncé, le Christ n’a opposé aucune résistance ; il a “ livré [s]on dos aux frappeurs ”.
Ce que révèle l’Histoire :
● L’Histoire atteste que les Romains avaient l’habitude de fouetter, de flageller, les condamnés avant leur exécution. Selon le Manuel biblique de Halley, “ la flagellation se faisait au moyen d’un fouet formé d’un certain nombre de lanières de cuir alourdies de morceaux de plomb ou d’échardes métalliques. On [...] frappait [la victime] sur le dos nu jusqu’à ce que toute la chair soit déchirée. Parfois cela suffisait pour provoquer la mort ”. Jésus a survécu à ce premier supplice.

Josué

Josué
Administrateur

Pilate continua à chercher un moyen de [...] relâcher [Jésus]. Mais les Juifs crièrent, en disant : ‘ Si tu relâches cet homme, tu n’es pas un ami de César. Tout homme qui se fait roi parle contre César. ’ ” (Jean 19:12). Le César de l’époque était l’empereur Tibère, réputé pour exécuter tout homme qu’il considérait comme infidèle — même un fonctionnaire de haut rang. Ayant déjà irrité les Juifs, Pilate ne pouvait risquer d’autres frictions, encore moins une accusation d’infidélité. Les mots de la foule équivalaient à une menace voilée, à un chantage ; Pilate a eu peur. Il a cédé sous la pression et a fait attacher Jésus, un innocent, sur un poteau. — Jean 19:16.
Un examen des faits
Nombre de commentateurs juridiques ont analysé le récit du procès de Jésus par les Évangiles et ont conclu à une parodie de justice. “ Qu’un tel procès ait été commencé, se soit achevé, et la sentence ait été prononcée officiellement entre minuit et midi était une violation des procédures et des règles du droit hébreu, ainsi que des principes de la justice ”, écrit un avocat. Un professeur de droit déclare : “ L’ensemble du procès était marqué par une telle illégalité et des irrégularités si flagrantes que le résultat peut être considéré ni plus ni moins comme un meurtre judiciaire. ”
Jésus était innocent. Pourtant, il savait que sa mort était nécessaire au salut des humains obéissants (Matthieu 20:28). Il aimait tant la justice qu’il s’est soumis à l’injustice la plus criante de toute l’Histoire. Il l’a fait pour des pécheurs comme nous. Ne l’oublions jamais.

Josué

Josué
Administrateur

PERSONNE ne s’est davantage préoccupé des membres de la famille humaine que Jésus Christ, l’Exemple parfait. Il parla de ceux qui écoutaient sa voix comme de ses “brebis” et, en excellent Berger qu’il était, il se dessaisit de son âme, ou offrit sa vie, pour elles (Jean 10:11, 27). Après sa résurrection, Jésus fit bien comprendre à son apôtre Simon Pierre la nécessité d’accorder une attention particulière à ces “brebis”. Et il s’y est pris de telle façon que Pierre s’est senti poussé à l’action jusqu’à la fin de ses jours.
Trois fois de suite, Jésus lui posa presque invariablement la même question. Il lui demanda par deux fois: ‘Simon, m’aimes-tu?’, pour lui dire enfin: “Simon, fils de Jean, as-tu de l’affection pour moi?” Après s’être entendu poser à peu près la même question à trois reprises, Pierre fut peiné et affirma avec insistance: “Seigneur, tu sais tout, tu sais que j’ai de l’affection pour toi.” Oui, Jésus savait parfaitement que Pierre l’aimait et avait de l’affection pour lui. Mais l’apôtre allait devoir prouver cet amour pendant de nombreuses années. De quelle façon? En se préoccupant des “brebis”. Jésus insista sur ce point en disant, après que Pierre eut répondu par l’affirmative à chacune de ses trois questions: 1) “Fais paître mes agneaux”, 2) “Mène paître mes petites brebis” et 3) “Fais paître mes petites brebis”. (Jean 21:15-17.) Jésus souligna donc remarquablement bien, non seulement son propre souci des “brebis”, mais encore cette lourde responsabilité qui incomberait à Pierre de veiller sur elles, comme son Seigneur l’y avait engagé avec tant d’insistance.
Pierre n’oublia jamais ces paroles. Jésus avait incontestablement touché son apôtre au plus profond du cœur. Pierre montra qu’il aimait Jésus Christ, l’Excellent Berger, en ne négligeant jamais de prendre soin des “brebis”. Il s’efforça de faire paître le “troupeau” avec amour et de façon consciencieuse. Une trentaine d’années plus tard, il écrivit “aux résidents temporaires qui sont dispersés”, c’est-à-dire à ceux qui étaient devenus disciples de Christ. Il rappela à ces membres du “troupeau” qu’ils avaient été délivrés de leur ancienne conduite stérile, non pas en échange de choses ordinaires, telles que de l’argent ou de l’or, mais “avec un sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, oui, celui du Christ”. (I Pierre 1:1, 18, 19.) Pierre reconnaissait que c’était là un prix élevé. La délivrance avait coûté à Jéhovah Dieu le sacrifice de son Fils unique, qu’il avait envoyé sur la terre comme rançon en échange de beaucoup (Mat. 20:28; Jean 3:16). À l’époque où Pierre écrivit sa première lettre, les membres rachetés du “troupeau” se chiffraient par milliers. Il y avait donc plus de “brebis” que Pierre n’en pouvait faire paître à lui seul. Aussi avait-on nommé d’autres hommes capables qui montraient leur souci du “troupeau” en le faisant paître, en le conduisant et en le protégeant. Eux aussi reconnaissaient que le “troupeau” appartenait à Jéhovah. Aujourd’hui, ce sont des dizaines de milliers de sous-bergers spirituels qui sont pleinement conscients de ce fait. Ils ont reçu la responsabilité de faire paître le “troupeau de Dieu” placé sous leur garde.

Josué

Josué
Administrateur

Puissante, parce qu’elle est directe, convaincante, parce qu’elle trace un portrait intime et chaleureux de la Parole qui devint Christ, la bonne nouvelle “ selon Jean ” met au premier plan les paroles et les actes de ce Fils oint de Dieu. Si le style et le vocabulaire de Jean sont simples, l’identifiant à ‘ un homme sans instruction et ordinaire ’, son expression est d’une puissance hors du commun (Actes 4:13). Son Évangile atteint des sommets lorsqu’il révèle l’amour intense qui unit le Père au Fils ainsi que les relations bénies et affectueuses qui découlent de l’union avec eux. Jean emploie les mots “ amour ” et “ aimé ” plus souvent que les trois autres évangélistes réunis.
Des relations, ô combien ! glorieuses existaient au commencement entre la Parole et Dieu, le Père. Par la providence divine, “ la Parole devint chair et résida parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle d’un fils unique-engendré et qui vient d’un père ; et il était plein de faveur imméritée et de vérité ”. (Jean 1:14.) Puis, d’un bout à l’autre du livre de Jean, Jésus souligne que ses relations avec le Père sont celles de la soumission par une obéissance inconditionnelle à sa volonté (4:34 ; 5:19, 30 ; 7:16 ; 10:29, 30 ; 11:41,42 ; 12:27, 49, 50 ; 14:10). L’expression de ces relations intimes atteint le sublime dans l’émouvante prière rapportée en Jean, chapitre 17, où Jésus dit à son Père qu’il a achevé l’œuvre qu’il lui a donnée à faire sur la terre et ajoute : “ Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. ” — 17:5.
Que dire des relations de Jésus avec ses disciples ? Le rôle de Jésus comme canal unique utilisé par Jéhovah pour dispenser ses bénédictions aux disciples et à tous les hommes est continuellement mis en relief (14:13, 14 ; 15:16 ; 16:23, 24). Il est appelé “ l’Agneau de Dieu ”, “ le pain de vie ”, “ la lumière du monde ”, “ l’excellent berger ”, “ la résurrection et la vie ”, “ le chemin, et la vérité, et la vie ” et “ la vraie vigne ”. (1:29 ; 6:35 ; 8:12 ; 10:11 ; 11:25 ; 14:6 ; 15:1.) C’est en proposant l’exemple de “ la vraie vigne ” que Jésus révèle la merveilleuse unité qui règne non seulement entre ses vrais disciples et lui, mais aussi entre son Père et lui. En portant beaucoup de fruit, ses disciples glorifieront son Père. “ Comme le Père m’a aimé et moi je vous ai aimés, demeurez dans mon amour ”, dit Jésus. — 15:9.
Avec quelle ferveur prie-t-il ensuite Jéhovah pour que tous ces bien-aimés, et aussi ‘ ceux qui auront foi en lui grâce à leur parole ’, soient un avec son Père et avec lui-même, sanctifiés par la parole de vérité ! Vraiment, le but du ministère de Jésus est complètement et merveilleusement exprimé dans les dernières paroles de la prière qu’il adressa à son Père : “ Je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en union avec eux. ” — 17:20, 26.
34 Certes, Jésus allait laisser ses disciples dans le monde, mais il n’allait pas les abandonner sans leur donner un assistant, “ l’esprit de la vérité ”. De plus, il leur donna des conseils opportuns sur leurs relations avec le monde, leur montrant comment le vaincre comme “ fils de lumière ”. (14:16, 17 ; 3:19-21 ; 12:36.) “ Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, dit Jésus, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera. ” En revanche, voici ses paroles aux fils des ténèbres : “ Vous venez, vous, de votre père le Diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. [...] il n’a pas tenu bon dans la vérité, parce que la vérité n’est pas en lui. ” Soyons donc déterminés à toujours demeurer fermement attachés à la vérité, oui, à ‘ adorer le Père avec l’esprit et la vérité ’, et à puiser de la force dans ces paroles de Jésus : “ Prenez courage ! J’ai vaincu le monde. ” — 8:31, 32, 44 ; 4:23 ; 16:33.
35 Tout cela n’est pas sans lien avec le Royaume de Dieu. Lors de son jugement Jésus attesta : “ Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume n’est pas d’ici. ” Puis, en réponse à la question de Pilate, il dit : “ C’est toi qui dis que je suis un roi. C’est pour ceci que je suis né, et c’est pour ceci que je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui est du côté de la vérité écoute ma voix. ” (18:36, 37). Heureux, en vérité, ceux qui écoutent et qui ‘ naissent de nouveau ’, afin d’“ entrer dans le royaume de Dieu ” en union avec le Roi. Heureuses les “ autres brebis ” qui écoutent la voix de ce Roi-Berger et obtiennent la vie. Il y a vraiment lieu d’être reconnaissant envers Dieu pour cet Évangile “ selon Jean ”, car il a été écrit “ pour que vous croyiez que Jésus est le Christ le Fils de Dieu, et pour que — parce que vous croyez — vous ayez la vie par le moyen de son nom ”. — 3:3, 5 ; 10:16 ; 20:31.
[Notes]

Josué

Josué
Administrateur

L’ordonnance de l’évangile

Il n’est guère aisé de préciser davantage et de dégager le plan adopté. Certes, la plupart des épisodes sont nettement circonscrits, mais on ne voit pas clairement les critères en fonction desquels ils ont été disposés. La question est d’autant plus délicate que l’hypothèse du déplacement de certaines sections au moment de l’édition reste plausible (insertion éventuelle du chapitre 5 entre7.14 et 15). Mais il faut sans doute tenir compte des lois très souples de la tradition et de la composition hébraïques qui ne se conforment pas toujours aux requêtes de notre logique. Il n’est d’ailleurs pas certain que l’évangile obéisse toujours et partout aux mêmes règles de composition. On peut relever la prédominance de certains thèmes dans telle ou telle section ; on peut aussi observer que dans la première partie prédominent d’abord les discours de révélation (1.19-5.47), tandis que l’opposition s’amorce (5.17s) ; elle conduira aux grands affrontements qui dominent la seconde partie de la vie de Jésus, préparant ainsi la Passion (6.1-12.50). Dans la seconde partie de l’évangile, le récit d’allure traditionnelle de la Passion et des apparitions du ressuscité (13.1-30 ; 18.1-19.42 ; 20.1-25) est interrompu par de longs entretiens où le maître introduit ses disciples dans l’intelligence et la pratique de la vie eschatologique désormais ouverte aux croyants (13.31-17.26).

Josué

Josué
Administrateur

commentaire de la bible Fillion.
3 juin  Lecture de la Bible :  Jean 17-21 Avangi10

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