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Le pape veut une réforme de l'église.

+5
samuel
Psalmiste
epourkwapa
Josué
chico.
9 participants

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chico.

chico.

Le pape veut une réforme de l'Eglise à tous les niveaux
Mis à jour à 12:41
Le pape François a appelé mardi à une réforme de l'Eglise vers plus de collégialité, préconisant «une conversion de la papauté» et se disant «ouvert aux suggestions».Le pape François a appelé mardi à une réforme de l'Eglise à tous niveaux. Il a préconisé «une conversion de la papauté» et s'est dit «ouvert aux suggestions» pour un exercice de son ministère plus conforme à l'Evangile.

Dans l'exhortation «La joie de l'évangile», son premier document important, le pape écrit: «Je dois penser à une conversion de la papauté. Il me revient, comme évêque de Rome, de rester ouvert aux suggestions orientées vers un exercice de mon ministère qui le rende plus fidèle à la signification que Jésus-Christ entend lui donner, et aux nécessités actuelles de l'évangélisation».

Le pape a aussi «imploré humblement» les pays musulmans d'assurer la liberté religieuse aux chrétiens, «prenant en compte la liberté dont les croyants de l'islam jouissent dans les pays occidentaux».

(ats/Newsnet)

Josué

Josué
Administrateur

il va avoir du pain sur la planche.car réformer un mamouth ça va être difficile.

epourkwapa



Y a pas photo, c'est le meilleur des papes que je n'ai jamais vu ! Quand c'est bien, c'est bien. Il faut le dire. Je n'ai pas dit parfait. Humble qu'il est, il lui reste à devenir Témoin de Jéhovah pour comprendre les vérités divines sur la trinité et autres doctrines mensongères de l'église catholique.

Josué

Josué
Administrateur

oui il fait des éfforts mais tu ne change pas une institution d'un coup.

Josué

Josué
Administrateur

François ferme la porte à la nomination de femmes cardinales
Dans une interview au quotidien italien La Stampa, publiée dimanche 15 décembre, le pape François évoque les rumeurs de nomination de femmes cardinales : une piste selon lui pas d'actualité dans l'Eglise catholique. Il se défend également d'être « marxiste », suite à des commentaires ayant accueilli la vision économique de sa récente exhortation apostolique.

Tout juste auréolé du titre de « personnalité de l'année », décerné par le magazine américain Time, le pape parle de nouveau à la presse. Et cette fois, c'est au journal italien La Stampa que François accorde aujourd'hui trois pages d'interview (en italien), dans lesquelles il revient sur un certain nombre de commentaires récents sur l'actualité de l'Eglise catholique. Il en profite ainsi notamment pour démentir les bruits selon lesquels il pourrait nommer dans un avenir proche des femmes cardinales.

Cette rumeur de féminisation du collège cardinalice (dont les membres sont chargés d'élire le pape) est revenue à plusieurs reprises ces dernières semaines dans les médias internationaux. Elle avait même fait l'objet le mois dernier d'un premier démenti de la part du père Federico Lombardi, qui avait balayé l'hypothèse de la nomination d'une femme lors du prochain consistoire, le 22 février 2014, en la qualifiant d'« absurdité ». Néanmoins, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège avait admis qu'une telle nomination serait possible « théologiquement et théoriquement », laissant ainsi la porte entrouverte pour un consistoire ultérieur.

Cette fois, c'est donc François lui-même qui vient refroidir l'enthousiasme de ceux qui ont vu en lui le grand réformateur qui allait féminiser rapidement l'Eglise. A la question du vaticaniste Andrea Tornielli « Pourrions-nous avoir des femmes cardinales ? » le pape répond ainsi : « C'est une plaisanterie [en italien : “una battuta” - ndlr], et je ne sais pas d'où elle sort. Les femmes dans l'Eglise doivent être valorisées, pas “cléricalisées”. Quiconque croit à cette idée de femmes cardinales est un peu atteint par le cléricalisme. »

Psalmiste

Psalmiste

Réformer le Vatican, ce n'est pas 1 mince affaire !

chico.

chico.

Quand un gros navire est lancé, rien ne l'arrête

Psalmiste

Psalmiste

chico. a écrit:Quand un gros navire est lancé, rien ne l'arrête

Ca c'est bien vrai...

Psalmiste

Psalmiste

C'est l'anniversaire du pape François aujourd'hui !

chico.

chico.

miam Il va boire de l'Asti piquante.

samuel

samuel
Administrateur

Vatican : deux poids lourds s'opposent sur les divorcés remariés
Le Point.fr - Publié le 21/01/2014 à 18:49
Le cardinal salvadorien Oscar Rodriguez Maradiaga, proche du pape, et le cardinal Gerhard Müller s'affrontent sur la communion des divorcés remariés.
Le pape veut une réforme de l'église. Pape-francois-famille-2364663-jpg_2033974Le pape François, ici le 4 novembre 2013 lors d'une messe à la basilique Saint-Pierre. © VINCENZO PINTO / AFP


[url=http://www.lepoint.fr/auth/archivageArticle.php?id_sans_version=1782816&titre=Vatican %3A deux poids lourds s%27opposent sur les divorc%C3%A9s][/url]











De [b]NOTRE CORRESPONDANT À ROME, DOMINIQUE DUNGLAS




De quel côté souffle le vent au Vatican ? Après avoir rencontré le pape François, le cardinal salvadorien Oscar Rodriguez Maradiaga a annoncé que le conseil de la couronne, les huit cardinaux chargés de réformer les institutions de la curie, proposeront la création d'un dicastère - un grand ministère - des laïcs. Et il a attaqué l'archevêque Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'ancien Saint-Office, qui s'était prononcé contre la communion des divorcés remariés. "Peut-être qu'il a raison, mais peut-être qu'il a tort. Il devrait être disponible pour étudier la question", avait estimé le cardinal Maradiaga.

Or ce sont deux poids lourds du Vatican proches du pape François qui s'affrontent. Papable évoqué à chaque conclave, Maradiaga a été nommé membre du conseil de la couronne par le souverain pontife. Mais François accordera la pourpre cardinalice à Gerhard Müller lors du prochain consistoire. Il faudra donc attendre les états généraux de la famille qui se tiendront en octobre au Vatican pour savoir lequel des deux aura gain de cause.

samuel

samuel
Administrateur

La réforme du Vatican et l’ombre des lobbysINTERNATIONAL | 24/01/2014 - 2:00 | Pierre de GASQUETPour lancer la première grande réforme de la gouvernance du Saint-Siège depuis 1965, le pape François a nommé un groupe de huit cardinaux. Mais il faudra aussi compter avec l’armée de consultants recrutés par le Vatican, et l’influence croissante de mouvements religieux ou laïcs tels que l’Opus Dei ou les Chevaliers de Colomb.
Le pape veut une réforme de l'église. A6a696858e9825d8e52c1ab24401f415Le pape François veut une Eglise missionnaire et un « Vatican transparent et propre ». Ce qui implique de se tenir à distance des lobbys et des sociétés secrètes. - © ALESSANDRO DI MEO/epa/Corbis
Six Van Gogh, un Caravage, un Chagall et plusieurs De Chirico… La collection personnelle de Mgr Nunzio Scarano, le prélat indélicat de Salerne, n’a pas fini d’intriguer les enquêteurs de la brigade financière. A la veille de la visite de François Hollande au Saint-Siège, la nouvelle arrestation (pour la deuxième fois en sept mois) de cet ancien chef comptable du Vatican, et la mise sous séquestre de ses biens immobiliers et de sa dizaine de comptes auprès de l’IOR (Institut pour les œuvres de religion, la banque du Vatican) a fait l’effet d’une petite bombe. Rien de comparable avec le scandale du Banco Ambrosiano, au début des années 1980. Mais l’affaire de la double vie de « Don 500 », aujourd’hui soupçonné d’avoir aidé à rapatrier des capitaux pour le compte des armateurs napolitains Paolo et Cesare D’Amico - et même, par le passé, pour des membres de la famille Agnelli – relance le sentiment d’urgence d’une transformation radicale de la papauté. Une « papastroïka », comme l’appellent déjà certains journaux italiens.
« Comme ils font du mal à l’Eglise, ces prêtres corrompus qui font semblant d’être chrétiens ! », a lancé le pape François dans ses homélies en parlant de « putréfaction sous le vernis ». La lutte contre la corruption passe par une vaste réforme de la curie romaine (le gouvernement du Vatican) et une profonde révision des relations entre le pape et les dicastères (les ministères du Vatican). Un des axes majeurs de la réforme sera la collégialité. « Les dicastères romains sont des médiateurs et non des intermédiaires ou des gestionnaires », a confié le pape au père Antonio Spadaro, le directeur de la prestigieuse revue « La Civiltà cattolica », à laquelle il a accordé sa première interview. En clair, la secrétairerie d’Etat va être redimensionnée pour qu’elle ne fasse pas écran. « Le Premier ministre avait pris un poids exorbitant par rapport au chef de l’Etat », explique un bon connaisseur des circuits de décision. Très critiqué pour son style autocratique et sa gestion opaque des finances du Vatican, le tout-puissant cardinal Tarcisio Bertone a déjà cédé son poste de secrétaire d’Etat, en octobre, à son compatriote Pietro Parolin, de vingt ans son cadet. A charge pour ce dernier de remettre de l’ordre dans les finances et de veiller à ce que « les congrégations religieuses soient fidèles à leur mission »« Le cardinal Bertone, salésien issu du mouvement de Don Bosco, avait tendance à veiller aux intérêts de sa congrégation : on retrouve là l’esprit clanique italien », confie un conseiller diplomatique. Pour mettre en œuvre la grande réforme du Vatican – la première depuis la clôture de Vatican II en 1965 sous Paul VI, le pape jésuite a nommé, un mois après son élection, une « task force » de huit cardinaux (baptisée « C8 » ou « G8 »). Sa mission va au-delà de la réforme de la curie. Il reviendra au cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga – un salésien passionné de Mozart et de bossa-nova, connu pour sa sensibilité réformiste – de piloter les travaux du G8. Ce conseil des cardinaux se réunira les 17 et 18 février pour jeter les bases de la réforme de la curie, de la secrétairerie d’Etat et du synode, à la veille du consistoire des cardinaux.
Le pape venu du bout du monde entend tout faire pour exorciser le spectre des « sociétés secrètes ». Avec la lutte contre la pédophilie et la remise en ordre des finances de l’IOR, c’est l’un des trois grands axes du mouvement de « purification de l’Eglise ». L’ancien archevêque de Buenos Aires veut une Eglise missionnaire et un « Vatican transparent et propre ». Cela implique de se tenir à distance des lobbys et des sociétés secrètes. Sans ignorer pour autant l’influence croissante des congrégations et des nouveaux mouvements plus ou moins intégristes (Légionnaires du Christ, les Focolari, Communion et Libération ou le néocatéchuménat…) qui ont consolidé leur présence depuis Jean-Paul II.
L’ombre du « lobby gay » resurgit
Face aux résistances des défenseurs de l’opacité, François aura forcément besoin d’alliés. Paradoxalement, le pape « global », tout auréolé de son image d’iconoclaste, semble prêt à s’appuyer sur un axe transversal inédit entre son allié naturel, la Compagnie de Jésus, dont il est issu, et une force nettement plus conservatrice : l’Opus Dei, la puissante organisation pieuse fondée en 1928 par le prêtre espagnol Josemaria Escriva de Balaguer, et érigée en « prélature personnelle du pape » en 1983. Plusieurs signaux de ce rapprochement ont déjà été décelés. D’abord, la délicate charge de coordonner les propositions de réforme de l’IOR a été confiée par le pape à l’évêque espagnol Juan Ignacio Arrieta, secrétaire du conseil pontifical des textes législatifs et l’un des principaux prélats de l’Œuvre. Ensuite, le pape a donné son feu vert à la prochaine béatification d’Alvaro del Portillo, l’un des plus proches collaborateurs du fondateur de l’Opus Dei. Pour Francesco Peloso, vaticaniste du site d’enquêtes Linkiesta, « on ne peut que remarquer que l’Opus Dei, sous l’égide du prélat Javier Echevarria, soutient à plein régime l’effort réformateur du pape François ». Enfin, il n’a échappé à personne que le double poste de secrétaire de la commission d’enquête sur l’IOR et de secrétaire de l’Apsa (l’administration du patrimoine du Saint-Siège) est allé à Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, membre de la branche sacerdotale de l’Opus Dei.
D’autres lobbys occultes sont interdits de cité. « Les ragots sont une langue interdite au Vatican », a rappelé le pape dans une homélie en septembre, en mettant en garde le corps de gendarmerie du Saint-Siège contre le « poison des ragots » qui sème la « zizanie ». Pressentiment ? En début de semaine, l’ex-commandant des gardes suisses, Elmar Mäder, cinquante et un ans, en service de 2002 à 2008, a jeté un pavé dans la mare en confirmant l’existence du fameux « lobby gay » au Vatican, dans une interview à l’hebdomadaire suisse « Schweiz am Sonntag ». Tout en reconnaissant avoir lui-même constaté l’existence d’un « réseau » d’ecclésiastiques homosexuels au Saint-Siège, l’ancien chef des hallebardiers du Vatican se dit convaincu que certains « finissent par constituer une vraie société secrète capable de mettre à mal la sécurité du pape ». Un an après le scoop de « La Repubblica » qui reliait l’affaire Vatileaks, et même, indirectement, la démission de Benoît XVI, à la thèse d’un réseau homosexuel en plein essor, l’ombre du « lobby gay » resurgit. « Nous sommes disposés à l’écouter et à prendre des notes », rétorque Mgr Angelo Becciu, substitut de la secrétairerie du Vatican. « Le pape François est le premier à vouloir faire toute la lumière et à établir la vérité », insiste-t-il dans une interview à « La Repubblica » du 21 janvier.
Réorganiser les structures financières
« Le lobby gay existe et reste efficace comme le démontrent encore certaines nominations récentes : c’est un problème très sérieux », confirme le père jésuite Luciano Larivera, spécialiste des questions économiques. Qui reste malgré tout confiant dans la volonté du nouveau pape de lutter contre le carriérisme de certains groupes. De son côté, le vaticaniste de « L’Espresso », Sandro Magister, a suscité une autre polémique en publiant récemment un article sur « La curie de François, paradis des multinationales ». Dans ce brûlot qui ne fait pas l’unanimité, il s’étonne de cette débauche récente d’appels à des consultants extérieurs (Promontory, Ernst & Young, KPMG…), recrutés à grands frais pour s’occuper de « l’Eglise des pauvres ». Dernier en date, le cabinet McKinsey, qui s’est vu confier la tâche de mettre en place « un plan intégré de communication efficace et moderne » pour les organes du Saint-Siège (Radio Vatican, « L’Osservatore Romano »…), alors même que l’ex-journaliste de CNN Greg Burke (membre de l’Opus Dei) a été confirmé comme « senior communications advisor », auprès du porte-parole jésuite officiel, père Federico Lombardi. Quant à la firme Promontory Financial, fondée en 2000, à Washington, par le banquier américain Eugene Ludwig (ex-Bankers Trust) – l’un des principaux inspirateurs de la réforme de Wall Street –, le fait qu’elle représente déjà 25 % des effectifs de la banque du Vatican n’a pas échappé au « Financial Times ».
La réforme du Vatican passe aussi forcément par une réorganisation drastique des structures financières. « C’est la dilution des compétences en matière financière qui a entraîné les dérives. C’est ce qui a permis à certains de finasser », reconnaît un membre du clergé. Malgré des progrès sensibles sous l’impulsion de son nouveau président allemand, Ernst von Freyberg, nommé par Benoît XVI juste avant sa démission, et le contrôle de Moneyval (l’organisme européen de lutte antiblanchiment), l’image de l’IOR reste encore écornée. Et sa convalescence précaire. Près de deux ans après le limogeage de son ex-président Ettore Gotti Tedeschi, un banquier milanais membre de l’Opus Dei, le mystère de la brutale mise à l’écart de cet économiste favori de Benoît XVI reste entier. Un couac majeur dans la communication du Saint-Siège, qui a largement coïncidé avec l’affaire Vatileaks. L’intéressé attribue un rôle décisif à Carl Anderson, chevalier suprême des Chevaliers de Colomb, une importante organisation caritative américaine, fondée en 1882 dans le Connecticut, dont la puissance financière est aujourd’hui considérable (avec 17 milliards de dollars d’actifs et un portefeuille d’assurances évalué à 85 milliards de dollars). Selon Massimo Franco, cet ancien collaborateur de Ronald Reagan à la Maison-Blanche, aujourd’hui considéré comme un financier hors pair, a joué un rôle crucial avec l’avocat californien Jeffrey Lena dans la chute d’Ettore Gotti Tedeschi, l’émissaire de l’Opus Dei censé remettre de l’ordre dans les comptes de l’IOR. Aujourd’hui, au siège de la tour Nicolas-V, ancienne prison fortifiée transformée en bunker de luxe – où les consultants de Promontory continuent à éplucher fébrilement les 18.900 comptes de la banque du Vatican  –, on affiche une sérénité retrouvée. Mieux : le nouveau porte-parole de l’IOR, recruté par Ernst von Freyberg, assure que « les autorités vaticanes n’ont jamais aussi étroitement collaboré avec la justice italienne »« Le but n’est pas de tout bouleverser : ce n’est pas le cycle de l’Eglise », confie un membre du clergé. La « perestroïka » du premier pape jésuite ne fait que commencer. ■

chico.

chico.

La réforme n'est pas encore pour demain.

Psalmiste

Psalmiste

chico. a écrit:La réforme n'est pas encore pour demain.

Ni pour après demain  sxoxs 

samuel

samuel
Administrateur

Et encore moins la contre réforme. Very Happy 

samuel

samuel
Administrateur

Le pape François veut une Eglise ouverte et réaliste, selon le jésuite Spadaro
 - Publié le 02/02/2014 à 12:40
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À la une du Point.fr

 
"Une ouverture inconditionnelle" du message de l'Eglise "à tous" en prenant en compte la réalité du terrain: Antonio Spadaro, directeur de l'influente revue 

Près de la Villa Borghèse, dans un bureau moderne et clair, le père Spadaro, 47 ans, un des hommes qui connaît le mieux le pape jésuite, répond aux questions de l'AFP sur ce qui a vraiment changé dans l'Eglise avec l'élection du premier pape des Amériques.

Alors que Jorge Mario Bergoglio jouit d'une large popularité, beaucoup ont espéré des évolutions doctrinales. Des prélats au Vatican répondent que François a inauguré un style nouveau, mais sans changement sur les dossiers chauds: homosexuels, mariage et divorce, avortement.

"Le pape ne raisonne pas par catégories (....) Pour lui, la chose vraiment importante est que l'Evangile soit annoncé à chacun, quelle que soit sa situation concrète (...) Le changement ou la conversion d'une vie de péché se produisent seulement si le coeur a été touché par l'Evangile", répond ce jésuite alerte au regard noir perçant.

La célèbre phrase de François - "Qui suis-je pour juger?" - a été interprétée comme une tolérance à l'égard des comportements homosexuels.

Pour le directeur de Civiltà Cattolica, "nonobstant quelques exagérations des médias, le pape dit ce qu'affirme le catéchisme à ce sujet. Mais à cela s'unit la forte et pleine conscience qu'il y a un rapport original de chacun avec Dieu".

"Sa vision de l'Eglise hôpital de campagne pendant la bataille s'impose", souligne-t-il, ajoutant que "c'est cette substance que les gens perçoivent".

Il parle du regret de certains catholiques que le pape argentin n'insiste pas assez sur la "défense de la vie", contre l'avortement et l'euthanasie.

"C'est pour lui un thème très important. Toutefois il ne doit pas être énoncé comme principe abstrait, mais placé dans un contexte. La pape a parlé clairement contre l'avortement, et de la défense de la vie dans tous ses aspects, dont la lutte contre la pauvreté, pour défendre le don de la vie", explique-t-il.

Faire passer le message

Le père Spadaro revient sur la formule fréquemment utilisée par François d'une Eglise "aux portes ouvertes", qui doivent d'abord, dit-il, permettre au message de "sortir". Avec François, se félicite-t-il, "c'est comme si l'Eglise et la place publique n'étaient pas aussi séparées".

Sa manière inattendue de formuler le message évangélique suscite parfois "de fortes résistances" qui "se fondent sur plusieurs peurs", relève le père jésuite. Notamment "que le pape puisse abîmer une certaine image de l'Eglise".

En outre, François "soulève des questions mais ne les définit pas, ne ferme pas les discours. Pour certains, c'est déconcertant".

Le père Spadaro cite le questionnaire sans tabou envoyé à tous les diocèses sur les dossiers délicats de la famille. Il s'agit d'"écouter ce que dit le peuple de Dieu. Le questionnaire a créé un débat. Ensuite, la conclusion ne se décidera pas (au vote) avec une majorité et une minorité, mais les discussions sont ouvertes".

Antonio Spadaro, qui avait mis au point en août avec le pape sa longue interview reprise par les revues jésuites du monde entier, estime que "les catégories continuité/rupture ne sont pas utiles pour le comprendre".

"Les catégories conservateur/progressiste sont aussi inutiles. Est-il conservateur? Non. Progressiste, non", résume-t-il.

Resté pendant des heures avec François pour l'interviewer, Spadaro a observé d'abord "son naturel, sa normalité, sa proximité avec l'interlocuteur".

La prière lui apporte "une profonde paix" lui permettant de "s'immerger dans la réalité: il connait les faits, les journaux, les journalistes, ne vit pas dans une bulle aseptisée".

Des aspects latino-américains frappent aussi Spadaro comme "sa dimension tactile, physique" et "sa manière de procéder par grandes images ressemblant à des vagues successives, plutôt que de manière trop rigide".

Josué

Josué
Administrateur

il vont faire passer le message de quel maniére?

Josué

Josué
Administrateur

Semaine décisive pour le pape François
L'agenda du pape est surchargé, varié et compliqué, cette semaine plus que les autres.

La curie, entre impatiences, craintes ou attentes d'une révolution
C'est ce lundi en effet que le pape a repris un troisième tour de discussions avec son « G8 » (ou « C8 », pour « Cardinals 8 », comme on l'appelle à l'international), ses huit cardinaux qu'il avait choisis pour l'aider à réformer la gouvernance de l'Église. Au programme d'ici mercredi, la réforme de la curie dont on parle depuis des mois, et qui reste très attendue. La volonté du pape en la matière est connue depuis longtemps : plus de collégialité et plus d'efficacité. Il faudrait pour cela revoir le nombre des dicastères et conseils pontificaux (l'équivalent des ministères), préciser leur cahier des charges, améliorer le dialogue entre eux, tout en favorisant une décentralisation jugée « salutaire » par le pape lui-même. Cette décentralisation dont on attend encore les lignes concrètes est espérée autant que crainte par beaucoup, car elle touchera à la nature même du statut de la curie, des évêques et... de la papauté.

Peu de chance cependant que nous en sachions beaucoup plus mercredi sur les nouveaux horizons qui attentent la curie, sur la place des laïcs ou des femmes en son sein. Le Vatican reste extrêmement discret et demande du temps pour mener à bien une réforme attendue par certains depuis Paul VI.

« La banque de Dieu » cherche son avenir
Un autre dossier institutionnel très sensible est la réforme de l'IOR (l'Institut des œuvres de religion), la banque du Vatican. Épinglée par les autorités européennes et internationales pour son manque de transparence, historiquement pétrie de scandales retentissants, elle attise beaucoup de curiosités avec ses 6 milliards d'actifs. Le pape François, tout autant que le pape Benoit XVI, a cependant fait énormément pour mettre la banque en conformité avec les désiderata de la législation internationale. Non sans mal, c'est presque chose faite aujourd'hui.

Pour éviter d'autres dérapages, le pape entend aussi réformer les statuts de la banque. Le « G8 » va donc écouter le résultat des travaux menés par deux commissions : la commission de surveillance de l'IOR, et la commission de référence chargée des questions économiques relatives aux autres organismes économiques et financiers du Saint-Siège. Selon différents observateurs, un « ministère des finances » pourrait voir le jour. Mais à nouveau, personne n'ose s'aventurer au-delà des premières spéculations. Ce dimanche, le président de l'IOR lui-même, Ernst von Freyberg, avouait au quotidien argentin La Nacion, que si le moment était « crucial », personne ne pouvait encore présager de la décision du Saint-Père.

Critiquer le pape avec amour
Outre ces questions institutionnelles, le pape reçoit à Rome jeudi et vendredi l'ensemble des cardinaux. Presque un an après qu'ils lui aient confié les clés de l'Église, il s'entretiendra avec eux de la pastorale de la famille, un autre sujet polémique (statut des divorcés-remariés...) qui touche au cœur même des sacrements. Enfin, ce samedi, le pape créera ses premiers cardinaux.

La semaine sera donc très observée. Il devra aborder des questions institutionnelles et pastorales hautement complexes qui touchent aux deux mandats pour lesquels il a été élu, et sur lesquels se sont greffées énormément d'attentes. Le Vatican est un lieu de débats au sein duquel le pape, avec énormément de poigne, agit et réfléchit avec un petit cercle de proches (ce qui ne contente pas tout le monde). Ses gestes sont soumis aux regards de catholiques de tout bord, et il ne sera pas facile de contenter l'ensemble. Pour autant, le pape sait qu'il peut compter sur la prière, son discernement, le dialogue et... le cardinal Maradiaga, coordinateur du « G8 », qui a tenu à rappeler ce week-end que si l'on pouvait critiquer le pape, il fallait toujours le faire avec « amour », « comme un fils peut critiquer sa propre mère ».

Josué

Josué
Administrateur

Le pape ne s’opposerait pas à l’ordination des hommes mariés à la prêtrise
JEAN MERCIER
CRÉÉ LE 24/04/2014 / MODIFIÉ LE 24/04/2014 À 13H38
Selon un évêque brésilien, Erwin Kraütler, évêque de Xingu, le pape François n’aurait pas d’objection à l’ordination d’hommes mariés, et souhaiterait que ce sujet soit pris en charge par les épiscopats locaux, en fonction de leurs besoins, comme le révèle le journal britannique The Tablet.

S’exprimant le 5 avril dernier dans les colonnes d’un journal autrichien, le Salzburger Nachrichten (repris en anglais par The Tablet), Mgr Kraütler faisait référence à une conversation qu’il a eu en privé avec François la veille, soit le 4 avril. Faisant référence à la pénurie de prêtres dans son diocèse, le plus grand du Brésil, avec 27 prêtres pour 700.000 croyants, l’évêque a expliqué au pape que la messe ne pouvait être célébrée que deux ou trois fois l’an. “Le pape a expliqué qu’il ne pouvait pas prendre personnellement tout en main depuis Rome. C’est à nous, les évêques locaux, qui connaissons mieux les besoins de nos fidèles, d’être courageux et de faire des suggestions concrètes.”. Selon Kraütler, interprétant le pape, “les conférences épiscopales régionales et nationales devraient rechercher le consensus et la réforme et ensuite proposer leurs propositions de réforme à Rome.”

Le Brésilien a précisé que la possibilité d’ordonner des viri probati – des hommes dont la solidité de foi et de caractère a été éprouvée par la vie – avait été évoquée avec le pape à propos de la pénurie des prêtres. “Le pape lui-même m’a parlé d’un diocèse au Mexique dans laquelle chaque communauté a un diacre mais pas de prêtre. Il y a 300 diacres là bas qui ne peuvent célébrer l’eucharistie.” Et le pape aurait dit que “C”est aux évêques de faire des suggestions.”

La question des viri probati est régulièrement discutée depuis les années 1970, mais a toujours été reçue de manière négative, en particulier par Jean Paul II puis Benoît XVI. Rappelons que l’Eglise catholique, sous les deux derniers pontificats, a donné de nombreuses dérogations (environ 400) à la loi du célibat pour d’anciens ministres de la Réforme, protestants ou Anglicans. Mais l’admission au sacerdoce d’hommes mariés qui ne seraient pas passés par cette voie là n’a encore jamais été explorée.

La plupart des évêques – dont le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, en septembre dernier – se sont toujours exprimés sur le sujet en rappelant que le célibat n’est pas un dogme, mais une loi de type disciplinaire. Même si d’autres estiment qu’il s’agit d’une tradition si ancienne (mille ans) qu’elle peut être assimilée à un dogme et qu’une rupture de pratique sur le sujet ne serait pas si facilement envisageable, voire qu’elle instituerait un clergé à deux vitesses.

Le pape François lui-même, en tant que cardinal Bergoglio, a déjà expliqué qu’il ne trouvait pas indispensable de modifier la loi actuelle, en expliquant tout le bien qu’il pense du célibat sacerdotal. Son propos à l’évêque brésilien s’inscrit dans le contexte de communautés très dispersées sur un territoire immense.

Josué

Josué
Administrateur

Ordonner des femmes ? L'idée semble ne pas déplaire à l'archevêque de Boston. Dans une interview accordée ce dimanche 16 novembre à la chaîne américaine CBS, Mgr O'Malley a déclaré : “Si je devais fonder une Église, je souhaiterais qu'il y ait des femmes prêtres”.

Le cardinal Sean O'Malley avait mis un an avant d'accepter de donner une interview à la chaîne américaine CBS, selon les informations (en anglais) du site Crux. Dans ce long entretien, filmé entre Rome et Boston, il est question de pédophilie - le cardinal O'Malley préside la commission vaticane chargée de la protection des mineurs dans l'Église - mais aussi de pouvoir et de gouvernance.

Un sujet que la journaliste Norah O'Donnell aborde à travers la traditionnelle question de l'ordination des femmes. “Tout le monde n'a pas besoin d'être ordonné pour avoir un rôle important dans la vie de l'Église”, lui rétorque le cardinal. “Les femmes dirigent des organisations caritatives catholiques, des écoles catholiques... Elles ont d'autres responsabilités très importantes. Un prêtre ne peut pas être une mère. La tradition de l'Église est que nous ordonnons les hommes.” La journaliste s'exclame alors : “Mais les femmes n'ont pas vraiment de pouvoir dans l'Église !”

Immoralité ?
“Nous parlons de service plutôt que de pouvoir”, lui rétorque O'Malley. La journalistelui objecte qu'une femme “ne peut pas prêcher ni administrer de sacrements” et en posant la question de l'“immoralité” d'une telle tradition. “Le Christ ne nous a jamais demandé de faire quoi que ce soit d'immoral”, répond le cardinal.

Et la journaliste de parler d'égalité : “L'Église n'exclut pas les gens en fonction de la race, mais en fonction de leur sexe.” C'est alors que l'archevêque de Boston confie : “Si je devais fonder une Église, je souhaiterais qu'il y ait des femmes prêtres, mais c'est le Christ qui l'a fondée et il nous a donné quelque chose de différent”.

Le cardinal O'Malley juge d'ailleurs nécessaire d'accorder aux femmes davantage de postes à responsabilité dans l'Eglise et estime qu'il y a “bon espoir” que les choses évoluent en ce sens.

Désastreuse enquête de la CDF
Dans cette interview, le cardinal O'Malley est également revenu sur la tentative de réforme de la Leadership Conference of Women Religious (LCWR, qui fédère les supérieures de 80 % des congrégations religieuses féminines aux États-Unis). Il a d'ailleurs qualifié de “désastreuse” l'investigation du Vatican menée à ce sujet.

La Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) avait rappelé à l'ordre la LCWR en mai dernier, afin qu'elle réajuste ses positions aux enseignements de la doctrine catholique, notamment en matière d'avortement, d'euthanasie, d'ordination des femmes ou encore d'homosexualité.

Au sujet de la LCWR comme de l'ordination des femmes, le cardinal est félicité pour sa “franchise” par le National Catholic Reporter. Dans un article publié (en anglais) ce lundi 17 novembre, le journaliste du NCR insiste sur cette qualité : “Hélas, nous sommes venus à attendre si peu de franchise venant de notre hiérarchie”.

chico.

chico.

Voilà ce qui arrivent quand les prêtres n'ont plus confiance aux écritures.

Josué

Josué
Administrateur

Le Vatican remet la main sur une cagnotte financière égarée
A.L.
CRÉÉ LE 05/12/2014 / MODIFIÉ LE 05/12/2014 À 06H42
Des centaines de millions d'euros n'apparaissant pas dans le bilan annuel du Vatican ont été récemment découverts par l'équipe chargée de réformer la Curie. Dans un texte publié par le Catholic Herald, le cardinal Pell, préfet du Secrétariat pour l'Économie, souligne que les finances du Vatican se portent mieux que prévu et fait un point sur les réformes en cours.

Alors que le Catholic Herald fait peau neuve et paraît désormais dans une édition magazine, l'hebdomadaire britannique a publié mercredi 3 décembre (en anglais) un “compte-rendu franc” sur les réformes financières du Vatican, établi par son ministre de l'Économie. “Il est important de relever que le Vatican n'est pas fauché, déclare le cardinal Pell en guise d'introduction. À l'exception de la caisse de pension, qui devra être renforcée d'ici 10 à 15 ans, le Saint-Siège peut sans problème régler ses factures. L'institution possède en outre des actifs et un capital substantiels”.

Des millions d'euros mis de côté
“En fait, détaille-t-il, nous avons découvert que la situation était beaucoup plus saine que ce qui semblait être, parce que quelques centaines de millions d'euros ont été mis de côté dans des comptes de secteurs particuliers et n'apparaissaient pas sur le bilan annuel.”

“Il y a une autre question – à laquelle il est impossible de répondre – qui est de savoir si le Vatican devrait avoir des réserves plus grandes”, poursuit-il, en référence à cette “Église pauvre pour les pauvres” à laquelle François appelle régulièrement depuis le début de son pontificat. Cependant, précise le cardinal Pell, “une Église pour les pauvres ne devrait pas être pauvrement gérée”. À ce propos, il rappelle que “les donateurs s'attendent à ce que leur argent soit géré de façon honnête et efficace, afin que les finances servent à optimiser les actions de l'Église, en particulier dans le domaine de l'évangélisation et de l'aide aux plus pauvres”.

Forte indépendance au sein de la Curie
Nommé en avril dernier par François à la tête du Secrétariat pour l'Économie, le cardinal George Pell, membre du C9 dont s’est entouré le pape François pour l’aider à réformer le gouvernement de l’Église, précise au Catholic Herald que “les réformateurs de la Curie ont dû se battre contre un sens de l'indépendance très fortement ancré au sein des départements du Vatican”. Il explique que les congrégations, les conseils et spécialement la Secrétairerie d'État, “jouissaient et défendaient une saine indépendance”. L'archevêque de Sydney relève que, récemment encore, la coutume voulait que les problèmes soient gardés “à la maison” et que très peu de fonctionnaires étaient enclins à communiquer ce qui se passait à l'intérieur des dicastères, “sauf quand ils avaient besoin d'une aide extérieure”.

Le cardinal Pell souligne ensuite que pendant des siècles, des personnes sans scrupules ont tiré parti de la “naïveté financière” et du “caractère secret des procédures” du Vatican. Il estime que les mécanismes financiers, mal régulés, faisaient en sorte que “l'on avançait en titubant, sans se soucier des normes modernes de gestion”. Le préfet du Secrétariat pour l'Économie assure que ce n'est plus le cas. “De nouvelles structures et organisations conduisent les appareils financiers du Vatican dans le XXIe siècle, détaille-t-il, en référence aux dernières réformes annoncées (nous en parlions ici et là). Elles rendent le travail transparent, dans un esprit de complète responsabilité”. Et le ministre de l'Économie de conclure avec une pointe d'humour : “Ces réformes sont destinées à rendre les institutions financières du Vatican si efficaces qu'elles en deviendront ennuyeuses et cesseront d'attirer l'attention de la presse”.

Le texte, écrit par le cardinal, est publié en intégralité (en anglais) dans la nouvelle édition du Catholic Herald ce vendredi 5 décembre.

chico.

chico.

Plusieurs centaines de millions d'euros dormaient non déclarés dans les caisses des différents ministères au Vatican. L'information a été révélée par l'influent cardinal australien George Pell, qui dirige le nouveau secrétariat à l'Économie du pape François. Il a expliqué cette divine surprise dans une interview au magazine britannique Catholic Herald.

Josué

Josué
Administrateur

C'est ce jeudi que s'ouvre le consistoire des cardinaux où un rapport de tous les travaux du C9, le groupe qui travaille sur la réforme de la Curie, doit être présenté, même s'il faudra attendre 2016 pour qu'elle soit appliquée. Si cette réforme comporte une part administrative conséquente, elle est d'abord spirituelle et culturelle. Surtout, et c'est le point névralgique, elle pose la question de la décentralisation et donc du rapport entre Rome et les Eglises locales.

En adressant ses vœux à la Curie fin décembre dernier, le Pape François n'y était pas allé par quatre chemins. Devant les cardinaux et les évêques, il avait dressé la liste des 15 maladies « curiales » qui affaiblissent le gouvernement de l'Eglise, appelant chacun à un examen de conscience : « La Curie – comme l’Église – ne peut vivre sans avoir un rapport vital, personnel, authentique et solide avec le Christ, avait-il déclaré. Un membre de la Curie qui ne se nourrit pas quotidiennement de cet Aliment deviendra un bureaucrate (un formaliste, un fonctionnaire, un simple employé) : un sarment qui se dessèche, meurt peu à peu et est jeté au loin. »

La réforme en vue comporte des aspects concrets : la création de deux grands pôles - charité-justice-paix et laïcs-famille-vie - qui regrouperont des conseils pontificaux afin de donner une plus grande visibilité à leur mission : la meilleure prévention des abus sexuels sur mineurs dans l'Eglise, l'assainissement des finances...

Mais comme l'explique le Pape, si la Curie doit se réformer, ce n'est pas tant pour améliorer ses performances administratives mais pour permettre à l'Eglise de mieux annoncer l'Evangile : « La réforme n’est pas une fin en soi, mais un moyen pour donner un vrai témoignage chrétien, a-t-il annoncé ce jeudi matin, à l'ouverture du consistoire, pour favoriser une évangélisation plus efficace, pour promouvoir un esprit œcuménique plus fécond, pour encourager un dialogue plus constructif avec tous ».

Josué

Josué
Administrateur


François se rendra matin du 25 septembre
NATIONS UNIES (CNS) -. Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué l'annonce que François se rendra aux Nations Unies le matin du 25 septembre devant l'Assemblée générale des Nations Unies Dans une déclaration 18 Mars l'Organisation des Nations Unies a également déclaré le pape se réunir séparément avec le Secrétaire général et avec le président de l'Assemblée générale et de participer à une mairie de collecte avec le personnel de l'ONU. Ban a noté que la visite du pape est venu pendant le 70e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, dans laquelle ses membres prendre des décisions sur le développement durable, le changement climatique et la paix. Il a dit qu'il était confiant de la visite du pape allait inspirer la communauté internationale à redoubler d'efforts pour la justice sociale, la tolérance et la compréhension. L'Organisation des Nations Unies n'a pas communiqué l'itinéraire détaillé pour les réunions, cadre d'une visite papale plus grande à Washington, New York et Philadelphie. Le Vatican devrait publier l'itinéraire officiel d'environ deux mois à l'avance du voyage, à moins que les autorités locales libèrent plus tôt. En Février, président de la Chambre John Boehner, R-Ohio, a annoncé que François se adresser à une réunion conjointe du Congrès septembre 24, faisant de lui le premier pape à le faire. L'archidiocèse de Washington dit qu'il accueillerait le pape pour sa visite, mais n'a pas annoncé les dates. Sur son vol en provenance des Philippines à Rome en Janvier, François dit qu'il canoniser Bienheureux Junipero Serra à la basilique de Washington du sanctuaire de l'Immaculée Conception. François avait déjà annoncé sa participation le 26 septembre et le 27 pour la Rencontre Mondiale des Familles à . Philadelphie cours de son pontificat, St. John Paul II a visité les Etats-Unis sept fois - dont deux étaient des carburants aériens - faisant de ce pays sa destination étrangère la plus fréquente après sa Pologne natale. Il se est adressé à l'Assemblée générale des Nations Unies en 1979 et 1995; Sainte Paul VI l'a fait en 1965, et le pape Benoît XVI se est adressé à l'Assemblée en 2008, lors de sa seule visite US en tant que pape. FIN
- See more at: http://social.jw-archive.org/forum/declaracao-de-paz-e-seguranca-sera-declaration-of-peace-and-secur?utm_source=French+-+JW&utm_campaign=9efb9f3516-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_8f11c4f971-9efb9f3516-38191901#sthash.hDfEbACR.dpuf

Josué

Josué
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Des cardinaux vont publier un nouveau livre sur les divorcés-remariés
MARIE-LUCILE KUBACKI
CRÉÉ LE 17/08/2015 / MODIFIÉ LE 17/08/2015 À
En préparation du deuxième volet du synode sur la famille d'octobre 2015, un groupe de cardinaux a écrit un nouvel ouvrage visant à « défendre » l'actuelle la doctrine catholique sur la question des divorcés-remariés et de la théologie du mariage.

Dans le synode sur la famille, l'histoire se répète et se ressemble. Et comme à l'approche de la première session d'octobre 2014, le débat se fait (aussi) par livres interposés. Ainsi, un groupe de cardinaux devrait publier d'ici l'assemblée d'octobre 2015 un ouvrage de « défense » de la doctrine catholique, dans l'esprit d'un premier opus, Demeurer dans la vérité du Christ (Permanere nella verita di Cristo, Cantagalli, octobre 2014), qui avait pris le contre-pied des propositions d'ouverture du cardinal Kasper, en particulier sur la question de l'accès aux sacrements pour les divorcés remariés. La sortie de ce premier livre chez l'éditeur italien Cantagalli avait suscité la polémique, le cardinal Kasper déclarant notamment dans une interview donnée à Il...

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

chico. a écrit:Voilà ce qui arrivent quand les prêtres n'ont plus confiance aux écritures.
Merci de rester sérieux... un instant.
Avec plus d'1 milliard de catholiques romains, toutes tendances incluses, la liberté des formes de culte ne pose aucun problème : le rite ordinaire dit aussi messe Paul VI où la Bible n'est plus lue qu'en ne seule lecture, en langue vernaculaire, alors qu'avant et depuis 2000 ans, c'était une double lecture latin et languee vernaculaires.

On suivait la forme juive du second Temple, le peuple entier tourné vers le voile sans couture, alors que maintenant on lui tourne le dos. Peu importe, il n'y a jamais chez les catholiques la disparition potentielle et possible de l'antériorité historique. Les coptes et les orthodoxes sont là pour nous le rappeler au besoin...

Après donc cette "légende urbaine" christianophobe, merci de revenir les pieds sur terre sans jouer le registre loufoque d'un Dan Brown ou de ces théories complotistes qui ne citent jamais leurs sources, et pour cause, au rien il ne revient rien.

Cordialement.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur


Le pape François, ou l'Évangile à l'épreuve de l'Institution
Christiane Rancé - publié le 24/09/2015

A l'occasion du voyage de François aux Etats-Unis, nous publions ici en intégralité ce portrait du pape par Christiane Rancé, paru dans le dernier numéro du Monde des Religions.

Peut-on être sage lorsqu'on vise à la sainteté ? Tel est le dilemme qui se pose au pape, à la fois successeur de l'apôtre Pierre, et chef de l'État du Vatican comme de la hiérarchie catholique.

Saint, il faut que le pape le soit, par vocation et par une étrange évolution qui veut qu'au fur et à mesure que l'action de l'Église a été décriée et reléguée dans la stricte sphère de l'intime, l'opinion publique mondiale a exigé de ce chef religieux, comme d'aucun autre jamais dans l'histoire, qu'il bouleverse les âmes par son exemple. Cette astreinte a sans doute sauvé l'Église catholique d'un naufrage irréversible : les affaires de moeurs et les scandales financiers accablants des dernières décennies ont été compensés par le formidable charisme de Jean-Paul II, ainsi que par la renonciation très avisée de Benoît XVI qui, par là, s'est démarqué (et avec lui la figure du souverain pontife) des pratiques mafieuses de la banque vaticane (l'IOR) ou des scandales sexuels impliquant certains membres du clergé.

Les cardinaux réunis en conclave, inspirés, comme le dit la Tradition, par l'Esprit saint, ont donc élu le 13 mars 2013 un nouveau pape après que les Congrégations eurent défini ce qui devait motiver leurs votes : l'urgente réforme de la Curie. Leur choix s'est porté sur Jorge Mario Bergoglio dès qu'ils l'ont entendu plaider pour une Église de pauvreté et de miséricorde. Élu sous le nom de François, Mgr Bergoglio a aussitôt tenu la gageure.

Sans jamais prendre lui-même une semaine de vacances (il a ouvert au public les jardins de Castel Gandolfo, la résidence d'été des papes depuis le XVIIe siècle), il a mis les cardinaux au travail pour qu'ils réforment la forme et le fond. La forme ? Une simplification des dicastères qui interdirait toute opacité et toute résistance aux directives papales, et permettrait leur adaptation aux réalités du monde moderne. Le fond ? Une écoute attentive et un examen des questions que pose l'Église véritable, c'est-à-dire les quelque 1 milliard 228 millions de baptisés recensés en 2012 sur la planète. L'esprit ? La force de l'exemple : comme celle de César, l'épouse du Christ doit être irréprochable.

Les premières mesures de François ont immédiatement soulevé des protestations, des réticences et des oppositions. Il y a ceux qui l'accusent de trop en faire, et ceux qui l'accusent de ne pas en faire assez. C'est dans ce grand écart entre les attentes si divergentes d'un libéral et d'un traditionaliste, d'un catholique de Corée du Sud et d'un catholique du Canada, que tient tout l'équilibre du pape et que son recours à la sagesse s'avère inéluctable. Quelle sagesse ? Une fidélité à l'essence même de l'Église : son universalité. Point de parti pris de chapelle, point de nationalisme exacerbé, point de compétition interreligieuse : décliné en langage chrétien, le verbe aimer ne peut pas connaître de forme négative.

source  LE MONDE DES RELIGIONS

Josué

Josué
Administrateur

Le pape François est-il le seul à pouvoir changer le monde ?
PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENCE DESJOYAUX
CRÉÉ LE 09/10/2015 / MODIFIÉ LE 09/10/2015 À 15H46
Plus fort que le dalaï-Lama et Nicolas Hulot réunis, le pape François est le seul homme capable aujourd'hui de réveiller la conscience mondiale et de nous faire sortir d'un système économique qui court à sa perte, rejette les plus faibles et déshumanise l'homme. C'est la thèse que développe Édouard Tétreau, consultant, essayiste et chroniqueur pour Les Échos dans son dernier livre Le Mur de l'argent (Stock). Entretien.

Votre essai se fonde sur un sentiment d'urgence et sur un constat. Nous allons droit dans le mur et risquons, à court terme, un krach économique pire que celui de 2008. Qu'est-ce qui vous fait penser qu'un tel événement est imminent ?

Je ne sais pas, bien sûr, si ce krach aura lieu demain, après-demain, dans quelques mois ou bien dans deux ou trois ans. Mais les signes que l'on arrive au bout du système se multiplient. Parmi ces signaux, celui qui me marque le plus est le nombre de plus en plus important de flash crashes, c'est-à-dire de krach éclair, ces effondrements boursiers qui peuvent durer seulement quelques minutes mais font disparaître des milliards. Bien sûr, en 2007-2008, la crise des subprimes était vertigineuse. Mais pour moi ce 6 mai 2010 où 1000 milliards de dollars ont été effacés de la bourse de New-York en quelques...

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le pape fait ce qu'il peut il n'a pas tous les pouvoirs même au sein de l'église.

Josué

Josué
Administrateur

Le pape veut une réforme de l'église. Point10

Josué

Josué
Administrateur

Le pape veut une réforme de l'église. Pape_d10

Josué

Josué
Administrateur

Synode sur la famille : les évêques remettent au pape un rapport consensuel


Les évêques appellent à un "discernement au cas par cas" pour les divorcés remariés, sans éFrancetv info avec AFP.
Les 270 évêques participant au synode sur la famille ont approuvé, samedi 24 octobre, un texte qui a été remis au pape François. Chacun des articles de ce rapport consensuel a été approuvé à la majorité qualifiée des deux-tiers.

Un "discernement au cas par cas" pour les divorcés remariés
Sur le sujet très sensible des divorcés remariés, le texte appelle à un discernement au cas par cas et à leur pleine intégration dans l'Eglise, sans aller jusqu'à parler explicitement d'un accès éventuel à la communion. Les trois paragraphes concernant ce sujet ont été adoptés de justesse, avec les scores les plus faibles.

Le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi, a souligné samedi soir le caractère de proposition du document, à charge ensuite au pape de décider des orientations à prendre. Les pères synodaux ont d'ailleurs demandé au pontife argentin de produire un "document sur la famille".

Le synode propose de lever certaines interdictions qui frappent les divorcés remariés dans leur service "liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel", et propose à chacun de mener un "chemin de discernement", à travers un "examen de conscience" sous la supervision d'un prêtre.

Toujours pas de reconnaissance des couples homosexuels
"On ne peut nier que, dans certaines circonstances [de la crise d'un couple], les responsabilités d'une action peuvent être diminuées ou annulées (...). Les conséquences des actes accomplis ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas", affirme le paragraphe qui a rencontré le plus d'oppositions (adopté par 178 voix contre 80).

L'homosexualité n'est abordée que dans un article assurant que chacun mérite respect et dignité mais répétant la ferme opposition de l'Eglise à toute reconnaissance des couples de même sexe et se contentant d'appeler à un effort d'accompagnement particulier pour les proches des personnes homosexuelles.

jc21



Ça se passe en Europe : Le Pape François impuissant à mettre de l’ordre dans les finances vaticanes
OLIVIER TOSSERI / CORRESPONDANT À ROME, VINCENT COLLEN / CORRESPONDANT À LONDRES ET GAELLE LUCAS / JOURNALISTE, CORRESPONDANTE À MADRID | LE 04/11 À 06:34
image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/11/04/1172125_ca-se-passe-en-europe-le-pape-francois-impuissant-a-mettre-de-lordre-dans-les-finances-vaticanes-web-tete-021451514380_660x352p.jpg
Les affaires économiques financières traitées Vatican signe d’une trinité particulière : privilèges, malveillance incompètence, nouvel ouvrage journaliste italien Gianluigi Nuzzi. Les affaires économiques et financières sont traitées au Vatican sous le signe d’une trinité particulière : privilèges, malveillance et incompètence, selon un nouvel ouvrage du journaliste italien Gianluigi Nuzzi. - AFP1 / 1


Deux livres sortent en Italie dans lesquels sont dévoilés la gabegie, les privilèges et la malveillance régnant au Vatican.
« Chemin de croix ». C’est le titre du nouveau livre du journaliste italien Gianluigi Nuzzi, celui par qui le scandale arrive lorsqu’il s’agit du Vatican. Son précédent ouvrage, « Sua santità », avait fait éclater l’affaire Vatileaks en rapportant les fuites émanant du majordome de Benoît XVI. Il présente cette fois le chemin de croix de François pour réformer la Curie romaine et surtout mettre de l’ordre dans ses affaires économiques et financières. On y trouve la confirmation de ce que l’on sait déjà. Elles sont traitées au Vatican sous le signe d’une trinité particulière : privilèges, malveillance et incompètence. Sombre bilan également dressé dans « Avarice », livre écrit par le journaliste Emiliano Fittipaldi et sortant au même moment. Leur lecture permet un constat identique : les souverains pontifes passent, mais la gabegie et l’opacité demeurent.
Les exemples abondent. Des cardinaux vivant dans des appartements de plusieurs centaines de mètres carrés pour des loyers modiques au train de vie fastueux de l’ancien secrétaire d’Etat n’hésitant pas à dépenser près de 24.000 euros pour descendre en hélicoptère dans le sud de l’Italie, rien qui n’ait déjà défrayé la chronique ces dernières années. Ce qui est plus intéressant, en revanche, c’est d’apprendre les « pertes dues à des différences d’inventaire » avec des « trous » de 700.000 euros au supermarché du Vatican et de 300.000 euros à sa pharmacie. Trous qui s’ajoute à celui de 800 millions d’euros de son système de retraite. Sans compter les dépenses hors de contôle déplorés par François, suite à l’augmentation de 30% du nombre d’employés au Vatican en 5 ans. Quant au denier de Saint-Pierre -les dons des fidèles, il est consacré à près de 80% au fonctionnement bureaucratique de la Curie, qui en matière de gestion a surtout fait preuve d’incurie.
L’actuel Pape, comme son prédécesseur, apparaît dans ces deux livres complètement impuissant. Il est même enregistré à son insu lors d’une réunion à huis-clos. Cela n’entame pas sa volonté de réforme de l’Etat de la Cité du Vatican. Un Etat qui, si il était dans l’Union européenne, aurait très certainement reçu depuis bien longtemps la visite de la Troika.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/021451910583-ca-se-passe-en-europe-le-pape-francois-impuissant-a-mettre-de-lordre-dans-les-finances-vaticanes-1172125.php?YKmiHvApcMlPjAUW.99#xtor=EPR-3035-%5Bzap%5D-20151107-%5BProv_%5D-1924924%402

samuel

samuel
Administrateur

Le pauvre il fait se qu'il peut et est dépassé par les événements .

Josué

Josué
Administrateur

Le pape déterminé à poursuivre les réformes de la Curie
M.H
Lors de l'Angélus dimanche 8 novembre, le pape est revenu sur la nouvelle affaire Vatileaks et a réaffirmé sa volonté de poursuivre les réformes engagées.

Le pape François est revenu sur la parution de deux livres basés sur des documents confidentiels lors de l'Angélus d'hier. Le Saint Père s'est adressé directement aux fidèles, rapporte Radio Vatican : « je sais que beaucoup d’entre vous ont été troublés par les informations qui ont circulé ces jours derniers au sujet de documents confidentiels du Saint-Siège qui ont été dérobés et publiés ».

Un acte déplorable
Il a ensuite qualifié le vol de des documents de « déplorable » : « je voudrais d’abord vous dire que voler ces documents est un délit. C’est un acte déplorable qui n’aide pas. Moi-même j’avais demandé de réaliser ce travail et ces documents, moi et mes collaborateurs nous les connaissions déjà bien. Des mesures ont été prises et ont commencé à donner des résultats, dont certains sont visibles ».

Poursuivre les réformes
Après cette condamnation vigoureuse, il a réaffirmé sa volonté de poursuivre les réformes entreprises depuis le début de son pontificat : « je veux vous assurer que ce triste fait ne m’écarte pas du travail de réforme que nous sommes en train d’accomplir avec mes collaborateurs et avec le soutien de vous tous. Oui, avec le soutien de toute l’Église, parce que l’Église se renouvelle avec la prière et avec la sainteté quotidienne de chaque baptisé ».

Le pape a conclu ses propos par un appel à la prière des fidèles relayé par I.Media : « je vous demande de continuer à prier pour le pape et pour l’Eglise, sans vous laisser perturber, mais en allant de l’avant avec confiance et espérance ». Des mots forts par lesquels l'évêque de Rome insiste sur le fait que rien ne le détournera de sa tâche.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Un cardinal nous disait, il y a peu, en toute disçrétion :
- Ça va mal, ça va mal..."

La France après les attentats contre Charlie et l'Hypercacher, se retrouve sous l'identité catholique, son patrimoine religieux. Ils reviennent à l'église, un peu partout, découvrent des portes fermées et des messes modernes où chavun y invente ses priéres à la carte. En 20 ans, une génération, ils ne retrouvent plus rien. Les chaires ont été détruites en masse sous Jean-Paul 2, ainsi que les balustres de communion, les confessionals.

Plusieurs pétitions massives demandant au pape François de ne pas oublier les catholiques au prétexte de soutenir l'Islam dans la voie d'Assise 1986 de Jean-Paul 2' sont restés lettres mortes.

Le pape François avait seulement ri en recevant des milliers de chapelets :
- Ça ne sert à rien de prier ainsi, comment peut-on encore faire ne telle pratique aussi absurde ? Je ne comprends pas ces gens..."


Portée par les milieux traditionnalistes, cette « supplique filiale » qui demande au pape François de réaffirmer clairement la position de l'Eglise sur le mariage, en vue du synode sur la famille, en octobre prochain, est soutenue par le cardinal américain Leo Burke.

La "supplique filiale sur l'avenir de la famille", lancée en janvier 2015 et adressée au pape François, a été signée par plus de 225 000 catholiques du monde entier. En vue du prochain synode sur la famille, en octobre 2015, la pétition demandait au Pape de "réaffirmer de façon catégorique l’enseignement de l’Église sur le mariage selon la loi divine et naturelle." Le pape les a raillés en les humiliant, une fois encore. Selon lui, le choix de changer de sexualité librement ne serait plus contre nature, et le mariage religieux devrait permettre de changer de partenaire ou de divorcer sans problème.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

samuel

samuel
Administrateur

Bonjour.
Porte fermé part la force des chose car il y un manque de prêtres pour officier.
Ceci explique aussi celà.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

samuel a écrit:Porte fermé part la force des chose car il y un manque de prêtres pour officier.
Ceci explique aussi celà.
C'est inexact, les vocations sont reparties en flèche depuis janvier 2015 en France. L'Eglise de France est débordée car elle doit reouvrir des lieux pour des séminaristes... qui ont été vendus.
Les dons pour de nouvelles constructions affluent, en rupture avec ce pape, car ces nombreuses vocations veulent se faire et vivre au pays, et non en Asie ou en Afrique. De plus, les mannes financières considérables (il n'y a pas eu que Charlie-Hebdo qui est devenu soudainement très riche) ne se portent que pour les traditionalistes, et les évêques de France refusent de revenir à la tradition.

C'est donc une forte rupture et le catholicisme français traditionnel qui s'impose. Mot d'ordre officiel des évêques français aux journalistes, ignorer.

La Vie, organe officiel des Évêques de France reprend donc le sujet en divisant par 4 le nombre de demandes et de signatures Very Happy
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/une-petition-adressee-au-pape-francois-recolte-plus-de-225-000-signatures-06-05-2015-62834_16.php

Le pape veut une réforme de l'église. France-forecast-1
Cette étude menée par l'Eglise sur les 40 prochaines années, montre en bleu l'effondrement de l'Eglise conciliaire prônée par le pape François. En marron, les fonds financiers des donateurs et des vocations pour le retour à la tradition : elle seule existe, premier constat alarmant. Secundo, zéro pointé en vocations et dons pour suivre l'Église conciliaire.

Désormais l'église conciliaire œcuménique soutenant sa sœur l'Islam est réduite à néant, c'est fini. Les français n'écoutent plus leurs évêques et s'investissent dans le catholicisme traditionnel.
La Belgique, la Suisse, l'Angleterre, suivent en masse le choix français et abandonnent cette papauté, pour revenir aux valeurs fondamentales.

Un nombre important de catholiques préfèrent aussi suivre l'indépendance des TJ, en les soutenant et en les demandant. Dans 20 ans, une génération donc, les TJ seront une religion forte sur le podium de la France chrétienne. Ils sont actuellement la 5e religion de France, mais parce que les bouddhistes se sont regroupés en 11 associations bouddhistes d'origine très distinctes, afin de faire un poids politique. Sans ce montage purement politique, les TJ sont donc bien la 4e religion de France, et l'Islam (sunnite) qui était en 2013 de 9% des français seulement, tombe à 8% en 2015. Les jeunes en particulier se retournent contre l'actualité de guerre mondiale et se tournent contre la religion familiale, en la laissant.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Dans ma region il y a un seul prêtre pour plusieurs paroisses.
Donc le peut de vocation ne comble pas le dépard des vieux curés.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Josué a écrit:Dans ma region il y a un seul prêtre pour plusieurs paroisses.
Donc le peut de vocation ne comble pas le dépard des vieux curés.
Non, pardon de te reprendre, c'est trop flou.

1) Impossible qu'il n'y en ait qu'un, disons que la guéguerre entre œcuméniques & traditionalistes est terrible. Quelle messe dit-il ? En français ou en latin ? Je te parie que c'est un moderniste, donc en français. Ça, c'est effectivement mort. Laisse les morts enterrer les morts.
2) Regardes les monastères, les couvents, c'est plein partout en France. Si tu étais catho pratiquant, tu pourrais assister à quantité de messes, selon le rite extraordinaire.
3) Et les sédévacantistes ? Et la Vieille Romaine ? Et St Pierre ? Et quantité de curés catholiques que l'évêque refuse de signaler...

Tu me dis ta région, en MP, et je vais te donner le nombre exact en MP.

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chico.

chico.

Je ne suis pas vraiment sur que le pape pourra réformer l'église de son vivant ; mais il à lancer le navire dans ce sens.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
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De toute façon ce n'est pas à l'ordre du jour avec la guerre contre DÆCH qui pourrait bien s'étendre à une 3e guerre mondiale, via la Turquie.

Le pape François pense maintenant que l'œcuménisme de Jean-Paul 2 est "un œecuménisme de sang" et il demande des frappes contre les mays musulmans pour sauver les chrétiens en pleins génocides comme jamais.

Ce n'est que du bon sens. Les catholiques veulent en finir avec l'islamisme, ce qui n'avait pas été fait à Poitier en écrasant pour la 1ère fois de l'Histoire, les armées mahométanes.

La réforme de l'Eglise se fera après, l'urgence avant tout : sauver tous les chrétiens, quels qu'ils soient.

Plus jamais ça pour les catholiques :
Le pape veut une réforme de l'église. Tj-extermination-01-4c9bc1d

Plus jamais ça :
Le pape veut une réforme de l'église. Islam-detruit-tombes-4cdad79

Plus jamais ça le nazisme, avec la venue du naislamisme :
Le pape veut une réforme de l'église. Islam-nazi-4c9a8d5

Plus jamais des exodes par la barbarie :
Le pape veut une réforme de l'église. Islam-tue-chretiens-4d256b7

Quel accord possible avec les plus grands monstres inhumains ? Aucun. Survivre en les détruisant ou être détruit.


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Woofer



epourkwapa a écrit:Humble qu'il est, il lui reste à devenir Témoin de Jéhovah

Il roule déjà pour quelqu'un d'autre Razz

Le pape veut une réforme de l'église. 5bb0b4e8f998304817c129b8686506cc

Le pape Francis embrasse la main de David Rockefeller, John Rothschild et Henry Kissinger



Après Santo-subito-JP² et Benoît, François défie la colère de Dieu au Mur des Lamentations




Les 24, 25 et 26 mai 2014, l’antipape François – le clown blanc de la secte conciliaire – a visité la Jordanie et Israël. Le site web du Vatican a publié le programme complet et le calendrier à ce lien. Les transcriptions des discours de François Ø y sont disponibles…

Comme ses deux prédécesseurs, il est allé défier la colère de Dieu au Mur des Lamentations et faire allégeance à ses amis rabbiniques les reconnaissant ainsi comme ses “maîtres de marionnettes” en leur démontrant qu’il est prêt à accepter le programme.



Six mains se sont embrassées pour six millions !


Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
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Un instant de cliché et la théorie du complot revient...
Le pape veut une réforme de l'église. Complots-4945f07

Combien de voyages, combien de personnalités embrassées, respectées, au niveau purement plénipoteniaire ? Une immense quantité.

C'est un jésuite, personne ne sait ce que va faire un jésuite.


Il y a une plaisanterie catholique excellente sur ça. Quelle différence y a-t-il entre un franciscain, un dominicain et un jésuite ?

Un franciscain (les plus pauvres, les plus proches du Christ en vivant comme lui, et donc contre la richesse de l'Eglise) qui monte en chaire pour dire un sermon, personne ne sait ce qu'il va dire, tant on a peur qu'il ne dérape.

Un Dominicain durant son prêche, personne n'y comprend rien (les dominicains sont les gardiens des textes sacrés de l'humanité).

Un Jésuite après son prêche en chaire, personne ne sait ce qu'il va faire en pratique (les jésuites sont un ordre structuré par son fondateur comme une armée, la parole est du blabla, les ordres d'action sont secrets).

Le pape veut une réforme de l'église. Francois-1-4ccd9db

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samuel

samuel
Administrateur

question posée à un jésuite : savez-vous qu'un jésuite répond toujours à une question par une autre question ?

réponse du jésuite : qui vous a dit ça ?

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
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C'est vrai ?
Hihi !

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Josué

Josué
Administrateur

"Le pape ne peut pas changer la doctrine"
Propos recueillis par Alice Papin - publié le 11/05/2016

Spécialiste de l'histoire du catholicisme contemporain, Denis Pelletier décèle pour nous les partiAprès deux années synodales marquées par des discussions animées sur la famille, est sortie, début avril, l'exhortation apostolique Amoris Lætitia * du pape François. Denis Pelletier, professeur à l’École pratique des hautes études, l’a lue pour nous....
cularités de l'exhortation apostolique Amoris Lætitia* du pape François.
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/le-pape-ne-peut-pas-changer-la-doctrine-11-05-2016-5512_118.php

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