500 ans de la Réforme protestante : quel message pour aujourd’hui ?
Il y a 500 ans, en 1517, Luther affichait ses 95 thèses à la porte de l’église de Wittenberg, en Allemagne. Même si le message de la Réforme peut être résumé en trois formules assez simples – l’Écriture seule, la foi seule, la grâce seule – le 16e siècle paraît bien loin pour le chrétien d’aujourd’hui.
Pourtant, ce que nous devons à la Réforme est immense. Ce 500e anniversaire ne serait-il alors pas l’occasion de revisiter les fondements de la foi tels qu’ils ont été redécouverts par les Réformateurs ?
Un exemple ? Un extrait du commentaire de Luther sur l’épître aux Galates (cité par Isabelle Olekhnovitch, Sauvé par grâce :
Puisque, par la foi, tu as saisi le Christ, par qui tu es juste, va maintenant, et aime Dieu, ainsi que ton prochain, prie, rends grâces, prêche, loue, confesse Dieu, fais du bien à ton prochain et sers-le, fais ton devoir. Telles sont les vraies bonnes œuvres ; conçues dans l’allégresse du cœur, elles découlent de cette foi, à savoir que, par Christ, nous avons le pardon gratuit de nos péchés
Ou encore, dans le même commentaire, à propos de Galates 4.6 : Puisque vous êtes bien ses fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie : Abba, c’est-à-dire « Père ».
Lorsque nous sommes tentés, nous ne devons nullement en juger d’après notre sentiment ou en nous en rapportant à la clameur de la loi, du péché, du diable, etc. Pour peu que nous suivions ici notre sentiment et que nous voulions nous fier à ces clameurs, nous nous croirons entièrement démunis de l’aide du Saint-Esprit et rejetés loin de la face de Dieu. Souvenons-nous alors plutôt de ce que dit Paul : Que le Saint-Esprit supplée à nos infirmités ; et, encore, qu’il s’écrie : Abba, Père ! ce qui veut dire qu’il émet ce qui n’est pour nous qu’un soupir du cœur, à peine perceptible, et qui est pour Dieu, cependant, le cri le plus fort, un soupir inexprimable. C’est pourquoi, quelle que soit l’épreuve où tu te trouves, et quelle que soit ta faiblesse, attache-toi donc à Jésus-Christ et soupire. C’est lui qui donne le Saint-Esprit, lequel s’écrie : Abba, Père ! Et le Père dit alors : Je n’entends rien, dans le monde entier, à l’exception de cet unique soupir. Pour moi, c’est un cri si fort qu’il remplit le ciel et la terre et qu’il couvre toutes les autres voix.
Il y a 500 ans, en 1517, Luther affichait ses 95 thèses à la porte de l’église de Wittenberg, en Allemagne. Même si le message de la Réforme peut être résumé en trois formules assez simples – l’Écriture seule, la foi seule, la grâce seule – le 16e siècle paraît bien loin pour le chrétien d’aujourd’hui.
Pourtant, ce que nous devons à la Réforme est immense. Ce 500e anniversaire ne serait-il alors pas l’occasion de revisiter les fondements de la foi tels qu’ils ont été redécouverts par les Réformateurs ?
Un exemple ? Un extrait du commentaire de Luther sur l’épître aux Galates (cité par Isabelle Olekhnovitch, Sauvé par grâce :
Puisque, par la foi, tu as saisi le Christ, par qui tu es juste, va maintenant, et aime Dieu, ainsi que ton prochain, prie, rends grâces, prêche, loue, confesse Dieu, fais du bien à ton prochain et sers-le, fais ton devoir. Telles sont les vraies bonnes œuvres ; conçues dans l’allégresse du cœur, elles découlent de cette foi, à savoir que, par Christ, nous avons le pardon gratuit de nos péchés
Ou encore, dans le même commentaire, à propos de Galates 4.6 : Puisque vous êtes bien ses fils, Dieu a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie : Abba, c’est-à-dire « Père ».
Lorsque nous sommes tentés, nous ne devons nullement en juger d’après notre sentiment ou en nous en rapportant à la clameur de la loi, du péché, du diable, etc. Pour peu que nous suivions ici notre sentiment et que nous voulions nous fier à ces clameurs, nous nous croirons entièrement démunis de l’aide du Saint-Esprit et rejetés loin de la face de Dieu. Souvenons-nous alors plutôt de ce que dit Paul : Que le Saint-Esprit supplée à nos infirmités ; et, encore, qu’il s’écrie : Abba, Père ! ce qui veut dire qu’il émet ce qui n’est pour nous qu’un soupir du cœur, à peine perceptible, et qui est pour Dieu, cependant, le cri le plus fort, un soupir inexprimable. C’est pourquoi, quelle que soit l’épreuve où tu te trouves, et quelle que soit ta faiblesse, attache-toi donc à Jésus-Christ et soupire. C’est lui qui donne le Saint-Esprit, lequel s’écrie : Abba, Père ! Et le Père dit alors : Je n’entends rien, dans le monde entier, à l’exception de cet unique soupir. Pour moi, c’est un cri si fort qu’il remplit le ciel et la terre et qu’il couvre toutes les autres voix.