Voici le commentaire du pasteur ERF Frédéric Delforges sur la Traduction du Monde Nouveau tiré de son livre "La Bible en France".
Je trouve la phrase de conclusion très bien.
Fabien
Les Saintes Ecritures. Traduction du monde nouveau. 1974
Les Témoins de Jéhovah entreprennent depuis 1950 un vaste effort pour « traduire les Saintes Ecritures à partir de leurs langues originales, l'hébreu, l'araméen et le grec ». Selon la Préface de l'édition française des Saintes Ecritures (1974), traduire « c'est assumer une responsabilité. Il s'agit en effet de rendre dans une autre langue les pensées et les paroles de Jéhovah Dieu, l'auteur de cette bibliothèque sacrée de soixante-six livres qu'ont rédigés à notre intention de saints hommes d'autrefois, divinement inspirés ». Responsabilité à l'égard de Dieu, mais aussi « vis-à-vis des lecteurs attentifs des versions modernes, de ceux qui, pour leur salut éternel, ajoutent foi à la Parole inspirée du Dieu Très-Haut ».
Les premières traductions paraissent d'abord en langue anglaise, soit six volumes de 1950 à 1960, puis une édition en un volume en 1961, révisée en 1971.
En français la première traduction date de 1963 : Les Ecritures grecques chrétiennes - Traduction du monde nouveau. Viennent ensuite les versions des Ecritures hébraïques et araméennes. Paraissent en 1974 les soixante-six livres des Saintes Ecritures : Les Saintes Ecritures -Traduction du monde nouveau, en un volume in-octavo de 185x120 mm, imprimé aux Etats-Unis par les soins de Watchtower Bible and Tract Society of New York. L'édition est tirée à 770 000 exemplaires.
Cette traduction, qui exclut les apocryphes/deutéro-canoniques, ne parle pas d'Ancien et de Nouveau Testament. Elle sépare les « Ecritures hébraïques et araméennes » des « Ecritures grecques chrétiennes ». Le tétragrarnme YHWH est traduit par Jéhovah dans l'Ancien Testament, mais parfois aussi dans le Nouveau, soit qu'il s'agisse des citations de l'Ancien Testament, soit que les traducteurs aient estimé que l'on pouvait traduire le mot grec « Kurios » (Seigneur) par Jéhovah.
Comme dans toute traduction, ces choix expriment des tendances spirituelles propres aux traducteurs, en la circonstance des Témoins de Jéhovah.
Je trouve la phrase de conclusion très bien.
Fabien
Les Saintes Ecritures. Traduction du monde nouveau. 1974
Les Témoins de Jéhovah entreprennent depuis 1950 un vaste effort pour « traduire les Saintes Ecritures à partir de leurs langues originales, l'hébreu, l'araméen et le grec ». Selon la Préface de l'édition française des Saintes Ecritures (1974), traduire « c'est assumer une responsabilité. Il s'agit en effet de rendre dans une autre langue les pensées et les paroles de Jéhovah Dieu, l'auteur de cette bibliothèque sacrée de soixante-six livres qu'ont rédigés à notre intention de saints hommes d'autrefois, divinement inspirés ». Responsabilité à l'égard de Dieu, mais aussi « vis-à-vis des lecteurs attentifs des versions modernes, de ceux qui, pour leur salut éternel, ajoutent foi à la Parole inspirée du Dieu Très-Haut ».
Les premières traductions paraissent d'abord en langue anglaise, soit six volumes de 1950 à 1960, puis une édition en un volume en 1961, révisée en 1971.
En français la première traduction date de 1963 : Les Ecritures grecques chrétiennes - Traduction du monde nouveau. Viennent ensuite les versions des Ecritures hébraïques et araméennes. Paraissent en 1974 les soixante-six livres des Saintes Ecritures : Les Saintes Ecritures -Traduction du monde nouveau, en un volume in-octavo de 185x120 mm, imprimé aux Etats-Unis par les soins de Watchtower Bible and Tract Society of New York. L'édition est tirée à 770 000 exemplaires.
Cette traduction, qui exclut les apocryphes/deutéro-canoniques, ne parle pas d'Ancien et de Nouveau Testament. Elle sépare les « Ecritures hébraïques et araméennes » des « Ecritures grecques chrétiennes ». Le tétragrarnme YHWH est traduit par Jéhovah dans l'Ancien Testament, mais parfois aussi dans le Nouveau, soit qu'il s'agisse des citations de l'Ancien Testament, soit que les traducteurs aient estimé que l'on pouvait traduire le mot grec « Kurios » (Seigneur) par Jéhovah.
Comme dans toute traduction, ces choix expriment des tendances spirituelles propres aux traducteurs, en la circonstance des Témoins de Jéhovah.