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YHWH dans la traduction de Fabre d'Olivet

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Mikael
samuel
Josué
7 participants

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Invité


Invité

Voici la note d'Antoine Fabre d'Olivet sur Genèse 2:4 dans son livre « La langue hébraïque restituée », seconde partie (Paris, 1815 ; L'Âge d'homme, 1999 pour la réédition).

Le livre offre une traduction des 10 premiers chapitres de la Genèse qu'il nomme "Cosmogonie de Moïse".

Fabre d'Olivet est un personnage controversé car c'était un franc-maçon très mystique mais ses remarques sont intéressantes et sa traduction très originale.

On peut lire le livre ici : http://books.google.fr/books?id=v28VlxWCLdEC&printsec=frontcover&dq=la+langue+h%C3%A9braique+restitu%C3%A9e&hl=fr&ei=iHRKTc2jE8-UOvPYxDc&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CEMQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false

Ou ici : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647859.pdf

Les notes signées ndlr sont de ma main. Fabien

IHÔAH. C'est le nom propre que Moyse donne a Dieu. Il parait ici pour la première fois, et seulement lorsque l'Être des êtres, ayant accompli l'acte souverain dont il avait conçu la pensée, se rétablit lui-même dans son immuable séïté. Ce nom n'est jamais prononcé par les Juifs modernes dans leurs synagogues ; la plupart y attachent de grand mystères, et surtout ceux des rabbins que nous nommons kabbalistes, a cause du mot hébraïque « QaBaL », la transmission. ils entendent, par ce mot, la loi orale laissée par Moyse, et prétendent en être les dépositaires : ce qui n'est vrai que pour la plus petite partie d'entr'eux. Je dirai tout-a-l'heure pourquoi les uns et les autres, qui lisent toujours les livres hébraïques sans points, refusent de prononcer ce nom.

Essayons de l'analyser, et voyons avec quel art infiniment merveilleux il a été compose par Moyse, ou par les antiques sages qui le lui avaient communiqué.

Ce nom offre d'abord le signe indicateur de la vie, doublé, et formant la racine essentiellement vivante « HéHé » Cette racine n'est jamais employée comme nom ; et c'est la seule qui jouisse de cette prérogative. Elle est, dès sa formation, non seulement un verbe, mais un verbe unique dont tous les autres ne sont que des dérivés : en un mot, le verbe HaWaH, être-étant. Ici, comme on le voit, et comme j'ai eu soin de l'expliquer dans ma grammaire, le signe de la lumière intelligible « W », est au milieu de la racine de vie. Moyse, prenant ce verbe par excellence pour en former le nom propre de l'Être des êtres, y ajoute le signe de la manifestation potentielle et de l'éternité, et il obtient « YHWH », IHÔAH, dans lequel le facultatif étant, se trouve placé entre un passé sans origine, et un futur sans terme. Ce nom admirable signifie donc exactement, l'Être-qui-est-qui-fut-et-qui-serai.

Quelquefois on trouve ce nom écrit : « 'HWH », AEHÔA : et, dans ce cas, le signe de la puissance est substitue à celui de la durée. Il devient d'autant plus mystérieux que la première personne du futur remplaçant la troisième, il semble n'appartenir qu'à l'être qui le porte de le proférer.
Il signifie alors: Moi-l'Être-qui-suis-qui-fus-et-qui-serai.

La version samaritaine n'altère aucunement ce nom divin qu'elle rend par « YHBH ». Le targum chaldaïque le rend par « YYY » les trois Éternités, ou l'Éternité des éternités. Le syriaque porte « MaRYa' », et le grec « KURIOS », qui veulent dire également le Seigneur, ou plutôt, en interrogeant l'étymologie, l'Éclatant et le Lumineux.

Maintenant, abordons la question délicate de savoir pourquoi les Juifs de synagogues et les Rabbins kabbalistes, ou s'abstiennent de le prononcer, ou font un mystère de sa prononciation.

Si l'on veut se rappeler ce que j'ai dit dans ma grammaire touchant le durcissement des voyelles, et leur transformation en consonnes, (Ch. II. § 2), on ne sera point éloigné de ridée que j'ai laissé entrevoir touchant le ravage que cette révolution avait apporté dans la signification primitive des mots. Or, de tous les sons vocaux les plus importants, ceux dont le sens est le plus spirituel, « W » et « Y », sont aussi ceux de tous, qui subissent plus facilement cette révolution, et sur lesquels elle opère les changements les plus grands. Ces changements sont tels, que ces signes spirituels s'étant matérialisés dans le nom donné à DIEU par Moyse, ce nom, si l'on suit la ponctuation chaldaïque « YéHoWaH » et qu'on le prononce Iehovah, comme en effet le peuple ignorant le prononçait, loin d'exprimer les perfections divines que j'ai rapportées, il ne signifie plus qu'une calamité, une existence malheureuse, dont on ne connaît ni l'origine ni le terme car tel est le sens du mot « HaWaH », matérialisé, comme on peut s'en convaincre en ouvrant le premier lexique hébreu (Je pense que Fabre d'Olivet parle ici du verbe « être » en son sens premier, l'existence tel que doit la vivre l'humanité « malheureuse » au quotidien, une « calamité » pour une large majorité des hommes. Quand ils prononçaient le nom divin sans en saisir la nature, il perdait sa majesté pour retomber dans le sens premier du verbe dont il est tiré - ndlr).

Voilà la raison connue ou inconnue, pour laquelle il n'est plus permis au peuple juif de proférer ce nom, dont il a laissé le sens s'égarer jusque là voila aussi pourquoi on n'admet dans les synagogues que des écritures sans points attendu que la prononciation qui résulte de ces points altère quelquefois la signification originelle des mots jusqu'à les rendre méconnaissables.

Comme mon intention n'est point de profaner les secrets d'aucune secte, je désire que ceux que j'ai laissé entrevoir jusqu'ici ou que je serai conduit à révéler par la suite, ne choquent personne. Si, contre mon attente, il se trouvait néanmoins des sectaires qui fussent offensés de la publicité que je donne a certains mystères, je dois leur répéter ce que j'ai déjà insinué, et leur faire entendre une fois pour toutes que ne les ayant reçus d'aucun homme ni d'aucune société, et ne les devant qu'à mes seules études, je puis les publier sans trahir aucune espèce de serments (Fabre fait référence ici à son appartenance à la Franc-maçonnerie qui fut l'une des premières sociétés à populariser le nom de Dieu. - ndlr).

Josué

Josué
Administrateur

pour être franc c'est assez compliqué si tu pouvais nous faire un résumé.

Invité


Invité

Ben... comment résumer ?
Fabre pense que Jéhovah n'est pas la meilleurs forme qui soit mais ce qui est intéressant c'est qu'il conserve une forme très proche "IHOAH" et n'opte pas pour une forme proche de Yahvé.
Pour lui le Nom ne signifie pas "je suis" comme le rendent nombre de version mais "l'Être-qui-est-qui-fut-et-qui-serai".
Il pense que lorsque le nom est orthographié "AEHÔA" il prend une dimension personnelle.

samuel

samuel
Administrateur

merci FABIEN de ton explication.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

c'est bien quand il y a plusieurs frères qui connaissent bien cette question car vos arguments nous serons utiles en temps voulue. tbd

Josué

Josué
Administrateur

j'ai trouvé ce lien.
http://moche-fabredolivet.com/

Josué

Josué
Administrateur

Lorsque les Vaudois du Piémont invitèrent le réformateur Guillaume Farel au Synode de Chamforans (Val d'Angrogne,1532), ces chrétiens – qui s'exprimaient en français mais ne possédaient pas de Bible dans leur langue – décidèrent à l'unanimité la traduction et l'impression d'une Bible française sur la base des textes originaux. Ils s'engagèrent à fournir les fonds nécessaires à cette entreprise alors qu'il appartiendrait à Farel de trouver le traducteur compétent pour exécuter ce travail. Ces pauvres paysans, chassés de France par les persécutions et établis depuis quelques décennies au Val d'Angrogne, rassemblèrent effectivement en deux ans 500 louis d'or – une somme considérable pour l'époque – témoignant ainsi leur amour pour le Seigneur et sa Sainte Parole...
Farel connaissait bien l'homme capable de mener à bien cette entreprise: Pierre-Robert Olivétan qui, avant 1532, avait déjà traduit en français pour son édification personnelle tout l'Ancien Testament hébreu et tout le Nouveau testament grec. Mais par excès d'humilité, Olivétan se récusa, estimant que d'autres seraient plus capables que lui pour accomplir une tâche de si grande importance. Cependant lorsqu'en 1534 Farel emmena Olivétan dans les Vallées du Piémont, ce dernier fut témoin de la ferveur de tous ces croyants qui s'étaient privés de beaucoup de choses pour financer l'édition de la Bible. Son cœur en fut si touché qu'en quelques mois il révisa et compléta son texte, qu'il data "des Alpes" le 12 février l535. La première édition de cette Bible sortit le 4 juin 1535 des presses de Pierre de Wingle de Serrières (dont on dit qu'il fut plus missionnaire qu'imprimeur).
Olivétan n'aurait jamais voulu que son nom figure dans son édition de la Bible et, effectivement, on ne l'y trouve que sous forme d'acrostiche dans une dédicace faite en latin par l'un de ses amis. En lieu et place du nom du traducteur figurent

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Fabre d'Olivet maintenant ! Cet occultiste sinistre fit un dommage terrible à la Bible, toutes traductions confondues. Ce sujet est contre productif. Il a participé à l'explosion du dialecte provençal qui fit du sud de la France après 1789 le premier centre occulte, avant que Papus ne le recentre à Lyon.
Bien sûr j'ai lu "La Langue hébraïque restituée" qui annonce le néo-catharisme (autrement dit des loges maçonniques assez inquiétantes) au XIX siècle. S'il y avait bien un auteur qui combattit les principes des Traductions du Monde Nouveau à venir, américaines, ce fut bien lui.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Lechercheur



Marmhonie a écrit:Fabre d'Olivet maintenant ! Cet occultiste sinistre fit un dommage terrible à la Bible, toutes traductions confondues. Ce sujet est contre productif. Il a participé à l'explosion du dialecte provençal qui fit du sud de la France après 1789 le premier centre occulte, avant que Papus ne le recentre à Lyon.
Bien sûr j'ai lu "La Langue hébraïque restituée" qui annonce le néo-catharisme (autrement dit des loges maçonniques assez inquiétantes) au XIX siècle. S'il y avait bien un auteur qui combattit les principes des Traductions du Monde Nouveau à venir, américaines, ce fut bien lui.
Bonjour.
Je peux avoir un exemple concret de cette affirmation?

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

En tous cas il eu le mérite d'établir une grammaire hébraique pour l'époque et même utilisa la forme IHOUAH me semble t-il pour parle du nom de Dieu.

papy

papy

FABRE D'OLIVET

La langue hébraïque restituée, et le véritable sens des mots hébreux rétabli et prouvé par leur analyse radicale.

Paris, chez l'auteur, 1815-1816, 2 tomes in 4°, de XLVIII-197pp. 1f. 138pp. & 1f. 348pp. 1f. d'errata, rel. en 1 vol. demi-chagrin brun XIXe, mouillure en marge inf. et qq. rousseurs sinon bon exemplaire.

Edition originale très rare. L'ouvrage est une tentative de reconstitution du sens originel perdu du message Mosaïque, il contient une dissertation sur l'origine de la parole, une grammaire hébraïque fondée sur de nouveaux principes, une série de racines hébraïques, une traduction française des 10 premiers chapitres du Sepher contenant la Cosmogonie de Moïse, avec une version littérale en français et en anglais et une transcription en caractères hébraïques modernes, l'interprétation de chaque mot et sa confrontation avec le mot analogue en samaritain, chaldaïque et syriaque. ¶ Caillet n° 3780 "De jour en jour plus rare et plus recherché cet ouvrage est pour ainsi dire le livre classique par excellence de tous ceux s'occupant de sciences occultes" - Dorbon n°1581 "très rare édition originale... Fabre d'Olivet montre que la Bible de Moïse ... n'a jamais été traduite intégralement et dans son esprit... mais faite d'après celle inexacte des hellénistes..."
Item #21118

Prix: 1,200.00 €  autres monnaies
https://www.livresanciens.eu/loc/fr_FR/pages/books/21118/fabre-dolivet/la-langue-hebraique-restituee-et-le-veritable-sens-des-mots-hebreux-retabli-et-prouve-par-leur

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