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La dernière croisade - Le droit à la différence
Christian PATUREL
Mot de l’éditeur
Née vers 1870, l’Église chrétienne des Témoins de Jéhovah est systématiquement assimilée par certains médias peu scrupuleux et une partie de l’opinion publique au phénomène des “sectes” qui est apparu à partir des années 1970.
Certes, sur le plan sociologique, le terme “secte” n’a rien d’infamant. Toutefois, il prend une connotation péjorative chez certains groupes intolérants qui diffusent une idéologie totalitaire, prônent une politique d’exclusion sociale et exigent la marginalisation des minorités religieuses. À l’occasion de chaque drame systématiquement imputé aux “Sectes dévastatrices” (Guyana, Waco, Temple Solaire), une inquiétante escalade dans l’agressivité est menée contre l’Église des Témoins de Jéhovah.
Dès lors, la confusion n’est pas fortuite mais répond à une volonté délibérée, une vaste entreprise visant à discréditer cette religion chrétienne.
Au début du 20e siècle, cette jeune Église avait dû affronter la chrétienté qui utilisa en la circonstance des procédés peu glorieux et particulièrement vils. Aujourd’hui, les adversaires semblent être des associations laïques : A.D.F.I., “Coordination Nationale des victimes de l’Organisation des Témoins de Jéhovah”.
En réalité, sous le couvert d’associations dites “anti-sectes”, le Vatican poursuit inexorablement son œuvre de destruction des Témoins de Jéhovah. Ce plan machiavélique avait reçu entre 1933 et 1945 l’aide directe et publique des dictatures nazie et fasciste. Aujourd’hui son exécution implique discrétion, prudence, hypocrisie, compte tenu de la nature démocratique et libérale de notre société.
Dans quelle mesure ce sinistre dessein a-t-il abouti ? Comment réagissent les autorités publiques françaises ? L’histoire agitée et sanglante du 20e siècle peut-elle apporter d’utiles renseignements sur la “Dernière Croisade” menée par Rome ? Les Témoins de Jéhovah sont-ils victimes de discriminations en France ? En ce siècle de violence et de guerre, l’amour, la fraternité et la neutralité absolue de ces chrétiens ne devraient-ils pas être médités par tous les peuples de la Terre ? Que penser du rapport de la Commission parlementaire d’enquête sur les sectes rendu public le 10 Janvier 1996 ?
Toutes ces questions sont abordées dans cet ouvrage qui constitue une véritable mine d’informations juridiques, historiques et sociologiques.
L’auteur
Christian PATUREL a défendu pendant des années les droits des minorités spirituelles, en particulier ceux de ses coreligionnaires témoins de Jéhovah, en tant qu’avocat spécialisé dans les libertés publiques.
Éditions Force L, St-Julien-en-St-Alban, 152 p., 1996
La dernière croisade - Le droit à la différence
Christian PATUREL
Mot de l’éditeur
Née vers 1870, l’Église chrétienne des Témoins de Jéhovah est systématiquement assimilée par certains médias peu scrupuleux et une partie de l’opinion publique au phénomène des “sectes” qui est apparu à partir des années 1970.
Certes, sur le plan sociologique, le terme “secte” n’a rien d’infamant. Toutefois, il prend une connotation péjorative chez certains groupes intolérants qui diffusent une idéologie totalitaire, prônent une politique d’exclusion sociale et exigent la marginalisation des minorités religieuses. À l’occasion de chaque drame systématiquement imputé aux “Sectes dévastatrices” (Guyana, Waco, Temple Solaire), une inquiétante escalade dans l’agressivité est menée contre l’Église des Témoins de Jéhovah.
Dès lors, la confusion n’est pas fortuite mais répond à une volonté délibérée, une vaste entreprise visant à discréditer cette religion chrétienne.
Au début du 20e siècle, cette jeune Église avait dû affronter la chrétienté qui utilisa en la circonstance des procédés peu glorieux et particulièrement vils. Aujourd’hui, les adversaires semblent être des associations laïques : A.D.F.I., “Coordination Nationale des victimes de l’Organisation des Témoins de Jéhovah”.
En réalité, sous le couvert d’associations dites “anti-sectes”, le Vatican poursuit inexorablement son œuvre de destruction des Témoins de Jéhovah. Ce plan machiavélique avait reçu entre 1933 et 1945 l’aide directe et publique des dictatures nazie et fasciste. Aujourd’hui son exécution implique discrétion, prudence, hypocrisie, compte tenu de la nature démocratique et libérale de notre société.
Dans quelle mesure ce sinistre dessein a-t-il abouti ? Comment réagissent les autorités publiques françaises ? L’histoire agitée et sanglante du 20e siècle peut-elle apporter d’utiles renseignements sur la “Dernière Croisade” menée par Rome ? Les Témoins de Jéhovah sont-ils victimes de discriminations en France ? En ce siècle de violence et de guerre, l’amour, la fraternité et la neutralité absolue de ces chrétiens ne devraient-ils pas être médités par tous les peuples de la Terre ? Que penser du rapport de la Commission parlementaire d’enquête sur les sectes rendu public le 10 Janvier 1996 ?
Toutes ces questions sont abordées dans cet ouvrage qui constitue une véritable mine d’informations juridiques, historiques et sociologiques.
L’auteur
Christian PATUREL a défendu pendant des années les droits des minorités spirituelles, en particulier ceux de ses coreligionnaires témoins de Jéhovah, en tant qu’avocat spécialisé dans les libertés publiques.
Éditions Force L, St-Julien-en-St-Alban, 152 p., 1996