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En Egypte, l'espoir et la vigilance des chrétiens

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

En Egypte, l'espoir et la vigilance des chrétiens
NATALIA TROUILLER
Une Egypte plus sûre pour la minorité chrétienne ? C'est en tout cas ce que semble entrevoir la minorité copte, suite aux événements qui ont provoqué la déposition du président issu des Frères musulmans Mohammed Morsi. Différents responsables coptes catholiques ne cachent pas leur satisfaction. C'est le cas du père Rafic Greiche, porte-parole de l'Eglise catholique égyptienne, qui réfute dans AsiaNews l'appellation de "coup d'Etat" de l'armée, arguant que le président par intérim Adly Mansour est un "technicien" appelé à former un gouvernement transitoire d'union nationale, et non le pantin des militaires.

Bien qu'une église catholique ait été attaquée hier dans le gouvernorat de Minya (Haute-Egypte), le patriarche d'Alexandrie des coptes catholiques, Sa Béatitude Ibrahim Isaac Sidrak, confie à l'agence Fides que "différents signaux montrent que nous sommes sur la bonne voie. Les erreurs de la fois précédente ne seront pas répétées, lorsque, dans l’euphorie de la fin politique de Moubarak, tout le reste fut perdu de vue et beaucoup de choses furent laissées dans le flou. Cette fois, les prochaines étapes ont été bien préparées. Aujourd’hui, le nouveau Président provisoire, Adly Mansour, prête serment et l’ordre démocratique sera progressivement pleinement rétabli. Nous ne pouvons pas dire de ne pas nourrir de craintes. La situation économique est préoccupante et rend tout un chacun plus exposé au risque d’être manipulé par les sirènes de la propagande. Les partisans de Morsi sentent qu’ils ont perdu et sur cela peuvent venir se greffer des sentiments de vengeance. Nous devons les convaincre qu’il existe une place également pour eux dans le pays, que personne ne les rejette, mais qu’ils doivent être et se comporter en Egyptiens, comme des compatriotes de tous les autres Egyptiens et ne pas viser à instaurer un despotisme religieux".

Signe de l'attention portée par les coptes à une bonne harmonie nationale, les responsables coptes orthodoxes et catholiques, parmi lesquels le pape copte-orthodoxe Tawadros II, ont joint leur voix à celles du nouveau président et du cheikh d'Al-Azhar, plus haute autorité sunnite, pour veiller à ce que les Frères musulmans et leurs partisans ne soient pas victimes de vengeance. "Il faut éviter une chasse aux sorcières contre les islamistes", a ainsi martelé le père Rafic Greiche.
http://www.lavie.fr/religion/lamatinale/en-egypte-l-espoir-et-la-vigilance-des-chretiens-05-07-2013-42248_400.php

chico.

chico.

Seul l'avenir nous le dira!

Josué

Josué
Administrateur

Egypte : nos indignations sont-elles sélectives ?
AYMERIC CHRISTENSEN
CRÉÉ LE 22/08/2013 / MODIFIÉ LE 23/08/2013 À 10H23
D'un côté, des manifestations dispersées dans le sang, avec plusieurs centaines de morts (on parle de 600 personnes). Des Frères musulmans. De l'autre, des dizaines d'églises, d'écoles et de magasins brûlés, et probablement de nombreux morts, même si leur nombre reste difficilement quantifiable. Des chrétiens coptes.

En Egypte, la situation n'a cessé de se détériorer depuis le coup d'Etat qui a renversé le président Morsi, au point de tétaniser la communauté internationale. Et de provoquer des réactions, bien sûr, mais parfois à géométrie variable.

La journaliste Natalia Trouiller, sur son blog Nystagmus, s'interroge sur le traitement médiatique des attaques qui ont eu lieu ces derniers jours contre les coptes, à l'initiative des Frères musulmans. A travers une analogie avec des situations de violences conjugales – dans le cadre desquelles il ne viendrait heureusement à l'idée de personne de chercher la responsabilité d'une femme battue – et l'usage d'expressions comme « heurts interconfessionnels » ou « représailles » pour évoquer le sort des chrétiens en Egypte.

« "Heurts interconfessionnels", écrit-elle, ou son avatar "violences interreligieuses", ça évoque quoi ? Ça évoque deux milices de religion différente, pareillement armées, jouant dramatiquement à qui pisse le plus loin sans qu'on puisse vraiment dire qui a commencé ni qui a raison. Ça sous-entend que chacune des deux communautés a fait du mal à l'autre. (…) Oui mais non. Ce qui se passe aujourd'hui en Egypte, ce ne sont pas des "représailles", ce ne sont pas des "heurts interconfessionnels", ce sont des pogroms. (…) La vérité est qu'aujourd'hui, en Egypte, les chrétiens se font éliminer de façon ouvertement planifiée par les islamistes, même si certains musulmans ont le courage de leur porter secours. Ce n'est pas le dire qui est criminel, c'est de le taire. »

Cette position a été largement relayée par des chrétiens français sur les réseaux sociaux, de même que les informations du site Blog Copte.

Pourtant, bien que ces réaction indignées semblent elles-mêmes provoquées par un traitement asymétrique de la situation des Frères musulmans (quid'ailleurs ne regroupent pas exclusivement des musulmans mais peuvent également intégrer des chrétiens) et des communautés chrétiennes égyptiennes, elles ont poussé le sociologue protestant Sébastien Fath à s'étonner du relatif silence des chrétiens sur les massacres perpétrés par l'armée égyptienne, et dont les victimes sont principalement musulmanes.

Dans un billet de blog intitulé « Massacre de musulmans en Egypte, que disent les chrétiens ? », il explique : « Les responsables chrétiens dénoncent en premier lieu les atteintes contre les chrétiens, et c'est assez compréhensible, d'autant que les coptes égyptiens souffrent depuis longtemps de discriminations. (…) Que disent les chrétiens face au massacre à très grande échelle de civils musulmans ? Un carnage suscite-t-il une indignation sélective en fonction de l'étiquette confessionnelle ? »

« Qu'on l'aime ou pas, poursuit-il, Mohamed Morsi était le premier président démocratiquement élu de l'histoire égyptienne. Dans la logique démocratique, il aurait dû terminer son mandat, et être chassé par le résultat des urnes. En fermant les yeux sur le coup d'Etat militaire (certes soutenu par une partie de la population), en n'apportant pas explicitement de soutien et de compassion aux milliers de civils musulmans massacrés, beaucoup de chrétiens manifestent une étrange manière d'exprimer l'amour du prochain (voire même l'amour de l'ennemi, commandement du Christ). »

Si la question mérite d'être posée, peut-être faudrait-il néanmoins la nuancer légèrement en soulignant que les Frères musulmans sont avant tout des militants politiques, alors que les coptes sont attaqués en raison de leur appartenance religieuse.

Il faut d'ailleurs reconnaitre, comme le fait Jean-Pierre Denis dans son éditorial de cette semaine, que le soutien très net à l'armée exprimé par les coptes, notamment catholiques, a de quoi surprendre, voire « choquer ». Mais notre regard sur la situation égyptienne est, selon le directeur de la rédaction de La Vie, aveuglé par « une vision simpliste et binaire du printemps arabe ».

« D’un côté, on vomissait de vieux régimes militaires corrompus, ceux de Moubarak, de la dynastie Assad, de Ben Ali, de Kadhafi. De l’autre, on applaudissait une jeunesse éprise de liberté, des féministes, de gentils blogueurs, des démocrates prêts à gouverner tout en respectant les minorités. Et entre les deux ? Oh, presque rien en somme : des frères musulmans, des salafistes, des djihadistes, toute la galaxie islamiste, de la plus modérée à la plus radicale. Bref, vers l’Orient compliqué, on volait sur deux ailes : idéalisme et romantisme. Il serait temps d’écouter les chrétiens d’Égypte et ceux des autres pays de la région. Pour eux, l’horizon n’est pas celui de notre démocratie. Leur seul vrai rêve : le retour à la paix civile et le droit de vivre leur vie. »

De son côté, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, lance un appel dans L'Osservatore Romano – le journal du Vatican – afin que « soient sauvegardées la dignité des individus et des communautés, qui l’enrichissent en un mélange admirable de religion, de culture et d’histoire, et de compréhension réciproque entre chrétiens et musulmans. Que tous les Egyptiens, indistinctement, soient aidés par la communauté internationale à trouver les voies d’une coexistence pacifique. Qu’à chacun soient garanties la sérénité, l’éducation, la santé, un logement et tout ce qui est nécessaire à une vie humaine digne de ce nom ».

Une façon, sans doute, au-delà de la situation dramatique vécue par telle ou telle communauté, de relever le débat en le ramenant à la (terrible) réalité rencontrée, en Egypte, par des hommes et des femmes.
http://www.lavie.fr/debats/chretiensendebats/egypte-nos-indignations-sont-elles-selectives-22-08-2013-43347_431.php

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