Tu es mon refuge, ma part au pays des vivants. — Ps. 142:5.
Lorsqu’il a composé le Psaume 142, David ne se trouvait pas dans un palais, ni même dans une maison ; il se cachait de ses ennemis, en particulier du roi Saül qui cherchait à le tuer, en trouvant refuge dans une grotte difficile d’accès (1 Sam. 22:1, 4). Dans un lieu aussi isolé, sans doute avait-il le sentiment de n’avoir aucun ami à ses côtés pour le soutenir et le protéger (Ps. 142:4). Il a alors appelé Dieu à l’aide. Avant de composer le Psaume 142, peut-être David a-t-il appris ce qui était arrivé au grand prêtre Ahimélek, qui lui avait apporté son aide sans savoir qu’il fuyait Saül. Rongé par la jalousie, le roi avait fait assassiner Ahimélek et sa maisonnée (1 Sam. 22:11, 18, 19). David se sentait responsable de leur mort. C’était comme s’il avait lui-même tué le prêtre qui lui avait tendu une main secourable. Qu’auriez-vous éprouvé à sa place ? w11 15/9 1:14-16.