financement des Mosquées

Apparu veut financer la construction des mosquées
publié le 24/02/2011

LAÏCITÉ
> Le secrétaire d'Etat au logement, Benoist Apparu, s'est dit à nouveau favorable au financement de la construction des mosquées par l'Etat. "Je refuse les prières dans les rues", s'est-il exclamé jeudi sur RTL, estimant légitime que l'Etat intervienne quand la religion devient un problème public et que les gens prient dans les caves
> Une "excellente idée" répond le recteur de la mosquée de Saint-Etienne. "Ignorer le besoin de mosquées, c’est ignorer l’islam, laisser libre court à un culte sous-terrain, néfaste. Moi, je milite pour un islam français", a déclaré Larbi Marchiche. (Interview dans Le Progrès)
> L'ancienne ministre Christine Boutin a condamné le futur débat de l'UMP qui "stigmatise" les musulmans, qui vont "se sentir montré du doigt, comme responsables de tous les problèmes de notre pays alors qu'en fait [ils] participent à la vie économique de notre pays". La présidente du Parti Chrétien-Démocrate, allié à l'UMP, estime que la France aurait "moins de difficultés aujourd'hui" si "nous avions assumé davantage notre identité, qui vient à la fois des racines chrétiennes, juives et humanistes". (AFP) Patrick Devedjian a également dénoncé sur son blog un débat "inutile et dangereux".
LIBERTÉ RELIGIEUSE
Le cardinal français Jean-Pierre Ricard a demandé une "défense un peu systématique de [la] liberté de conscience, liberté de religion, liberté de pratique de la religion dans tous les pays". Saluant sur Radio Vatican la prise de position des ministres de l'Union européenne, l'archevêque de Bordeaux espère qu'elle sera suivie de mesures concrètes et a déclaré attendre "que ces pays puissent faire retentir leur voix et éventuellement faire des pressions", malgré la tentation "pour des raisons économiques et commerciales, de rester dans un silence prudent". (

le plus fort dans tous ça c'est que les musulmans se disputent antre eux pour le financement des moquées.
les musulmans turcs ne vont pas dans une moquées financée par le MAROC.
C'est un exemple parmi d'autres.

Y aura-t-il une grande mosquée à Marseille ?
Le Point.fr - Publié le 09/11/2011 à 12:11
Le permis de construire vient d'être annulé. Énième déboire subi par un projet affaibli par les conflits internes et un sous-financement.
L'idée d'édifier une grande mosquée à Marseille ne date pas d'hier : elle a "bien 30 ou 40 ans, voire plus", estime Fatima Orsatelli, trésorière de l'association qui gère ce projet. Et ce n'est pas demain qu'elle sortira enfin de terre : le 27 octobre dernier, le tribunal administratif a annulé le permis de construire accordé par le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Le tribunal a estimé que l'engagement pris par le même Jean-Claude Gaudin, quand il était président de la communauté urbaine, de construire un parking de 450 places à côté de la mosquée était insuffisant. Même si cet engagement a été confirmé par écrit par son successeur, Eugène Caselli. Pour le tribunal, il aurait fallu au moins un vote favorable de la collectivité territoriale sur ce dossier. Le 19 novembre, l'association se réunit de nouveau pour sauver ce qui peut l'être.

"Nous avons le choix entre faire appel du jugement du tribunal ou déposer un nouveau permis de construire", explique Fatima Orsatelli. Reste que, même si le permis de construire était finalement signé, le projet ne serait pas pour autant sur de bons rails. Pour l'heure, l'association n'a recueilli auprès des fidèles que 300 000 euros, alors que le projet actuel est estimé à... 22 millions. Les contributions attendues des pays étrangers ne sont pas arrivées.

Frères ennemis maghrébins

Lors de la pose symbolique de la première pierre, le 20 mai 2010, l'ambassadeur d'Algérie Missoum Sbih avait fait le déplacement, et laissé entendre que son pays verserait son écot. Il n'en a rien été. Il faut dire que, quelques mois après, le président de l'association, Nourredine Cheikh, très en cour à Alger, a été débarqué à cause de ses méthodes jugées "peu démocratiques" par le conseil d'administration. Il a été remplacé par Abderrahmane Ghoul, Franco-Algérien de mère marocaine. Une ascendance qui a paru suffisante à Alger pour voir dans l'opération une OPA du frère ennemi de Rabat... Les deux capitales, comme hier le Tunis de Ben Ali, ont toujours surveillé de très près ce qui se trame dans la communauté d'origine maghrébine de Marseille.

Le pouvoir politique marseillais est, lui, toujours dans les mêmes dispositions d'esprit : "les catholiques, les juifs, les protestants et même les bouddhistes ont des lieux de culte décents dans la ville, a confié Jean-Claude Gaudin au Point, je considère que les 200 000 musulmans y ont droit aussi. Je ne m'immisce pas dans les affaires internes de l'association, je discute avec le président que les musulmans ont désigné. Nous avons pris des dispositions pour qu'aucun pays étranger ne puisse donner plus de 20 % du budget prévisionnel, afin qu'il n'y ait pas d'hégémonie. Et la loi de 1905 que nous voulons respecter interdit aux collectivités de verser la moindre subvention." Les musulmans de Marseille ne sont pas prêts d'avoir leur grande mosquée.
http://www.lepoint.fr/societe/y-aura-t-il-une-grande-mosquee-a-marseille-09-11-2011-1394388_23.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20111109

On dirait qu'ils jouent avec la laicité comme si c'était rien.

Même les musulmans ne sont pas uni entre sur ce projet.