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1er avril Lecture de la Bible : Luc 7-9

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Josué

Josué
Administrateur

1er avril Lecture de la Bible : Luc 7-9
Il est plusieurs fois question d’officiers dans les récits des Écritures grecques chrétiennes. L’officier de Capernaüm qui demanda à Jésus d’exercer le pouvoir de guérison en faveur de son esclave fut félicité par le Maître pour sa foi exemplaire (Mt 8:5-13). Tout indique que cet officier était un Gentil ; cette déclaration des Juifs : “ Il aime notre nation et c’est lui qui nous a bâti la synagogue ”, cet aveu du centurion : “ Je ne suis pas digne de te faire entrer sous mon toit ”, et ce commentaire de Jésus : “ Pas même en Israël je n’ai trouvé une si grande foi. ” S’il s’agissait d’un Romain, le fait fut d’autant plus remarquable, car les Romains n’avaient pas la réputation de se montrer compatissants envers les esclaves. — Lc 7:1-9.
Un officier commandait les quatre soldats qui mirent Jésus à mort (Jn 19:23). Ce centurion avait sans doute assisté à la discussion, devant Pilate, concernant la qualité de Fils de Dieu (Jn 19:7). Ayant été témoin du procès de Jésus, des autres événements qui eurent lieu quand on l’attacha sur un poteau ainsi que des phénomènes miraculeux qui se produisirent à sa mort, “ l’officier se mit à glorifier Dieu ”, disant : “ Réellement, cet homme était juste ” et : “ Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu. ” (Lc 23:47 ; Mt 27:54). C’est sans aucun doute à lui que Pilate demanda si Jésus était mort avant de donner son corps pour qu’il soit inhumé. — Mc 15:44, 45.

Josué

Josué
Administrateur

Pourquoi Jésus a-t-il pu dire à une femme connue comme pécheresse que ses péchés étaient pardonnés ? — Luc 7:37, 48.
Alors que Jésus est étendu à table chez un Pharisien nommé Simon, une femme ‘ se place derrière lui, à ses pieds ’. Elle lui mouille les pieds de ses larmes et les essuie avec ses cheveux ; puis elle les embrasse tendrement et les enduit d’huile parfumée. Elle est “ connue dans la ville comme pécheresse ”, précise l’Évangile. Bien sûr, tout humain imparfait est pécheur, mais les Écritures utilisent généralement ce terme pour parler de quelqu’un dont les péchés sont notoires ou qui a la réputation de pécher. Cette femme est probablement une prostituée. Voilà à qui Jésus dit : “ Tes péchés sont pardonnés. ” (Luc 7:36-38, 48). Qu’entend-il par là ? Puisque le sacrifice rédempteur n’a pas encore été offert, comment ce pardon est-il possible ?
Après que la femme lui a lavé et oint les pieds, mais avant qu’il ne pardonne à celle-ci, Jésus enseigne une leçon importante à son hôte, Simon. Comparant le péché à une dette trop énorme pour être remboursée, il raconte : “ Deux hommes étaient débiteurs d’un certain prêteur ; l’un devait cinq cents deniers, mais l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi rendre, il fit volontiers remise à tous deux. Lequel donc des deux l’aimera le plus ? ” Simon répond : “ Je suppose que c’est celui à qui il a volontiers remis le plus. ” Jésus confirme : “ Tu as jugé correctement. ” (Luc 7:41-43). Nous devons tous obéissance à Jéhovah Dieu ; aussi, quand nous péchons en lui désobéissant, nous ne lui payons pas ce que nous lui devons. Et notre dette s’accumule. Toutefois, Dieu est comme un prêteur désireux de remettre à ses débiteurs. C’est pourquoi Jésus a encouragé ses disciples à le prier ainsi : “ Remets-nous nos dettes, comme nous aussi avons remis à nos débiteurs. ” (Mat. 6:12). Luc 11:4 assimile ces dettes à des péchés.
Jusqu’au temps de Jésus, à quelles conditions Dieu a-t-il pardonné les péchés ? Sa justice parfaite exige que le péché soit puni de mort. Adam a donc payé son péché de sa vie. Cependant, sous la Loi donnée à la nation d’Israël, un transgresseur peut se faire pardonner ses péchés en sacrifiant un animal à Jéhovah. L’apôtre Paul observera d’ailleurs : “ Presque toutes choses sont purifiées avec du sang — selon la Loi —, et il n’y a pas de pardon sans que du sang soit répandu. ” (Héb. 9:22). Les Juifs ne connaissent pas d’autre façon d’obtenir de Dieu le pardon des péchés. Il n’est donc pas étonnant que ceux qui sont étendus à table avec Jésus s’offusquent de ses propos. Ils se disent en eux-mêmes : “ Qui est cet homme qui pardonne même les péchés ? ” (Luc 7:49). Alors, sur quelle base les transgressions de cette grande pécheresse peuvent-elles être pardonnées ?
La toute première prophétie que Dieu a énoncée après la rébellion d’Adam et Ève parle de son dessein de susciter une “ semence ” qui serait meurtrie au talon par Satan et sa “ semence ”. (Gen. 3:15.) Cette meurtrissure s’est produite quand les ennemis de Dieu ont exécuté Jésus (Gal. 3:13, 16). Le sang versé de Christ sert de rançon libérant l’humanité du péché et de la mort. Puisque rien ne peut empêcher Jéhovah d’accomplir ce qu’il a prévu, dès qu’il a prononcé les paroles rapportées en Genèse 3:15, de son point de vue la rançon était comme déjà payée. Il pouvait désormais pardonner à ceux qui exerçaient la foi en ses promesses.
Durant les temps préchrétiens, Jéhovah a compté certains humains comme justes. Parmi eux, citons Hénok, Noé, Abraham, Rahab et Job. Avec foi, ils attendaient impatiemment l’accomplissement des promesses divines. “ Abraham eut foi en Jéhovah, écrit le disciple Jacques, et cela lui fut compté comme justice. ” Au sujet de Rahab, il précise : “ Pareillement Rahab la prostituée n’a-t-elle pas aussi été déclarée juste par des œuvres ? ” — Jacq. 2:21-25.
David, roi d’Israël, a commis plusieurs péchés graves, mais il avait une foi forte dans le vrai Dieu et, à chaque fois, il a manifesté un repentir sincère. De plus, on lit dans les Écritures : “ Dieu [a exposé Jésus] comme offrande de propitiation, grâce à la foi en son sang. C’était afin de montrer sa propre justice, parce qu’il pardonnait les péchés qui s’étaient produits dans le passé pendant que Dieu usait de patience ; de façon à montrer sa propre justice à l’époque présente, pour qu’il soit juste même quand il déclare juste l’homme qui a foi en Jésus. ” (Rom. 3:25, 26). Sur la base du sacrifice rédempteur de Jésus qui devait être offert plus tard, Jéhovah a donc pu pardonner les transgressions de David sans déroger à ses propres critères de justice.
Manifestement, la situation de la femme qui oint les pieds de Jésus est similaire. Cette femme a mené une vie immorale, mais s’est repentie. Elle reconnaît qu’elle a besoin d’être rachetée du péché et montre par ses actions qu’elle estime profondément celui par qui Jéhovah fournit ce rachat. Même s’il n’est encore qu’à venir, le sacrifice de Jésus est tellement certain que sa valeur peut déjà être appliquée à des personnes comme elle. C’est pourquoi Jésus lui dit : “ Tes péchés sont pardonnés. ”
Ce récit l’indique clairement : au lieu de rejeter les pécheurs, Jésus leur faisait du bien. En outre, Jéhovah est désireux de pardonner à ceux qui se repentent. Quelle assurance merveilleuse et réconfortante pour nous, humains imparfaits !

Josué

Josué
Administrateur

Le prophète Ésaïe n’avait-il pas prédit un service magnifique pour l’Oint de Jéhovah? Et avec quelle bienveillance la force active de Dieu a agi par l’entremise du Messie qu’elle avait oint! Durant les trois années qu’il devait encore servir sur la terre en tant que Messie, le Christ a accompli, avec amour, la mission prophétique dont Dieu l’avait investi. La “bonne nouvelle” qu’il annonça aux pauvres était le message du Royaume messianique de Dieu. À une foule spirituellement affamée qui voulait le retenir, il dit: “Je dois annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu à d’autres villes aussi, car c’est pour cela que j’ai été envoyé.” — Luc 4:43.
Plus loin, Luc poursuit, disant: “Peu après, il se mit à cheminer de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Et les douze [apôtres] étaient avec lui, et aussi quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits méchants et de maladies: Marie qu’on appelait Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, et Jeanne, femme de Chuza, régisseur d’Hérode, et Suzanne et beaucoup d’autres femmes, qui les servaient de leur avoir.” — Luc 8:1-3.

Josué

Josué
Administrateur

Quelle bénédiction pour ses disciples qui ont cherché à obtenir une explication de ce qu’il enseignait! Jésus veille à ce que ses illustrations soient comprises, pour que la vérité se répande à d’autres. “Est-ce qu’on apporte une lampe pour la mettre sous un panier de mesure ou sous un lit?”, demande-t-il. Non, c’est “pour la mettre sur un porte-lampe”. Il conseille alors: “Faites donc attention à la manière dont vous écoutez.” Matthieu 13:10-23, 34-36; Marc 4:10-25, 33, 34; Luc 8:9-18; Psaume 78:2; Ésaïe 6:9, 10.

Josué

Josué
Administrateur

Jésus a un plan d’action. Il réunit les 12 apôtres, qu’il a choisis presque un an auparavant. Il les divise en six groupes de deux prédicateurs, et il leur donne ces instructions: “Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël, continuellement. Chemin faisant, prêchez en disant: ‘Le royaume des cieux s’est approché.’”
Ce Royaume qu’ils doivent annoncer est celui pour lequel ils ont appris à prier, selon le modèle de prière que Jésus leur a donné. Le Royaume s’est approché en ce sens que Jésus Christ, le Roi choisi par Dieu, est présent. Pour que ses disciples puissent garantir qu’ils sont des représentants de ce gouvernement suprahumain, Jésus leur accorde le pouvoir de guérir les malades et même de relever les morts. Il leur enjoint de faire cela gratuitement.
Puis il dit à ses disciples de ne pas faire de préparatifs d’ordre matériel pour leur tournée de prédication. “Ne vous procurez ni or, ni argent, ni monnaie de cuivre pour la bourse de vos ceintures, ni sac à vivres pour la route, ni deux vêtements de dessous, ni sandales, ni bâton; car l’ouvrier mérite sa nourriture.” Ceux qui sont sensibles à leur message seront poussés à agir et leur fourniront nourriture et logement. C’est ce que Jésus indique: “En quelque ville ou village que vous entriez, cherchez qui y est digne et demeurez là jusqu’à votre départ.”
Ensuite, Jésus donne à ses disciples des instructions sur la façon de présenter le message du Royaume aux occupants d’une maison. “En entrant dans la maison, saluez-en les occupants; et si la maison en est digne, que vienne sur elle la paix que vous lui souhaitez; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous! Si quelqu’un ne vous accueille pas ou n’écoute pas vos paroles, — quand vous sortirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds.”
Quant à toute ville qui rejette le message, Jésus révèle que le jugement sur elle sera des plus sévère. Il explique: “En vérité je vous le dis: ce sera plus supportable, au Jour du Jugement, pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville.” Matthieu 9:35 à 10:15; Marc 6:6-12; Luc 9:1-5.

Josué

Josué
Administrateur

Hérode Antipas, fils d’Hérode le Grand et de Malthace, une Samaritaine. Il fut élevé à Rome avec Archélaüs, son frère. Dans son testament, Hérode avait désigné Antipas pour la royauté ; en fin de compte, cependant, il le modifia et nomma Archélaüs. Antipas contesta le testament devant César Auguste, qui appuya la revendication d’Archélaüs, mais divisa le royaume et donna à Antipas la tétrarchie de la Galilée et de la Pérée. Le terme “ tétrarque ”, qui signifie ‘ chef d’un quart ’ de province, désignait le chef d’un petit district ou le prince d’un territoire. Toutefois, ce personnage était peut-être communément appelé roi, au même titre qu’Archélaüs. — Mt 14:9 ; Mc 6:14, 22, 25-27.
Antipas épousa la fille d’Arétas, roi d’Arabie, dont la capitale était Pétra. Mais au cours d’un de ses voyages à Rome, il rendit visite à son demi-frère Hérode Philippe (non pas Philippe le tétrarque), fils d’Hérode le Grand et de Mariamne II. Chez lui, il s’éprit d’Hérodiade, la femme de Philippe, ambitieuse de pouvoir. Il revint en Galilée avec elle et l’épousa, après avoir divorcé d’avec la fille d’Arétas et l’avoir renvoyée chez elle. Cet outrage déclencha la guerre. Arétas envahit le territoire d’Antipas et lui infligea d’énormes pertes, au point de presque le renverser. Antipas fut sauvé en faisant appel à Rome, à la suite de quoi l’empereur somma Arétas de cesser la guerre.
Antipas gagna la grande faveur de Tibère César, successeur d’Auguste. Constructeur comme son père, quoique sur une bien plus petite échelle, il bâtit une ville au bord du lac de Gennésareth (la mer de Galilée ou de Tibériade) et l’appela Tibériade, d’après le nom de l’empereur (Jn 6:1, 23). Il nomma une autre ville Julias, d’après Julie (plus communément appelée Livie), femme d’Auguste. Il construisit également des forteresses, des palais et des théâtres.

Josué

Josué
Administrateur

Hérode Antipas, fils d’Hérode le Grand et de Malthace, une Samaritaine. Il fut élevé à Rome avec Archélaüs, son frère. Dans son testament, Hérode avait désigné Antipas pour la royauté ; en fin de compte, cependant, il le modifia et nomma Archélaüs. Antipas contesta le testament devant César Auguste, qui appuya la revendication d’Archélaüs, mais divisa le royaume et donna à Antipas la tétrarchie de la Galilée et de la Pérée. Le terme “ tétrarque ”, qui signifie ‘ chef d’un quart ’ de province, désignait le chef d’un petit district ou le prince d’un territoire. Toutefois, ce personnage était peut-être communément appelé roi, au même titre qu’Archélaüs. — Mt 14:9 ; Mc 6:14, 22, 25-27.
Antipas épousa la fille d’Arétas, roi d’Arabie, dont la capitale était Pétra. Mais au cours d’un de ses voyages à Rome, il rendit visite à son demi-frère Hérode Philippe (non pas Philippe le tétrarque), fils d’Hérode le Grand et de Mariamne II. Chez lui, il s’éprit d’Hérodiade, la femme de Philippe, ambitieuse de pouvoir. Il revint en Galilée avec elle et l’épousa, après avoir divorcé d’avec la fille d’Arétas et l’avoir renvoyée chez elle. Cet outrage déclencha la guerre. Arétas envahit le territoire d’Antipas et lui infligea d’énormes pertes, au point de presque le renverser. Antipas fut sauvé en faisant appel à Rome, à la suite de quoi l’empereur somma Arétas de cesser la guerre.
Antipas gagna la grande faveur de Tibère César, successeur d’Auguste. Constructeur comme son père, quoique sur une bien plus petite échelle, il bâtit une ville au bord du lac de Gennésareth (la mer de Galilée ou de Tibériade) et l’appela Tibériade, d’après le nom de l’empereur (Jn 6:1, 23). Il nomma une autre ville Julias, d’après Julie (plus communément appelée Livie), femme d’Auguste. Il construisit également des forteresses, des palais et des théâtres.

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