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"Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs".

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Yacoub
Lechercheur
Mikael
papy
samuel
chico.
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Une première traduction de l'ouvrage du rabbin Léon de Modène parut en 1674 et s'intitule "Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs".
En 1689 parut son Histoire critique du texte du Nouveau Testament, qui comprenait trente-trois chapitres où étaient discutés l’origine et le caractère des différents livres, en tenant compte des objections portées contre eux par les juifs et par d’autres, les citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau, l’inspiration du Nouveau Testament (il réfutait l’opinion de Spinoza), le dialecte grec dans lequel les livres étaient écrits (il combattait cette fois C. Salmasius), les manuscrits grecs alors connus, en particulier le codex D (Cantabrigiensis), etc.
Suivit, en 1690, son Histoire critique des versions du Nouveau Testament, où il faisait un exposé des diverses traductions, aussi bien anciennes que modernes, et discutait sur la manière dont beaucoup de passages difficiles du Nouveau Testament avaient été rendus dans les diverses versions.
En 1693, fut édité ce qui à certains égards est ce qui a le plus de valeur dans tout ce qu’il a écrit, à savoir son Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament depuis le commencement du Christianisme jusques a notre temps. Ce travail montre toute l’étendue de ses lectures, et les renseignements qu’on y trouve gardent toujours leur valeur pour l’étudiant. Le dernier travail de Simon qu’il nous faut mentionner est ses Nouvelles Observations sur le texte et les versions du Nouveau Testament (Paris, 1695), qui contient des remarques supplémentaires sur le texte et les traductions du Nouveau Testament.
En tant que controversiste, Simon faisait preuve d’une aigreur qui ne pouvait qu’aggraver la polémique. Voué entièrement aux choses de l’esprit, dépourvu de toute sentimentalité, il disposait d’un talent indiscutable pour les sarcasmes et la satire. Il mourut à Dieppe le 11 avril 1712 à l'âge de 74 ans. richard Simon
[img] "Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs". 220px-10[/img]

Josué

Josué
Administrateur

 "Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs". Circon10

Josué

Josué
Administrateur

Peuple juif à travers le monde célèbrent Pourim
peuple juif célèbrent la fête de Pourim avec de la nourriture, des déguisements et du vin
peuple juif à travers le monde célèbrent la sainte fête de Pourim aujourd'hui en donnant aux plus démunis, l'échange de cadeaux et de boire de l'alcool.

La fête, qui est un jour de fête et de réjouissance, commémore Mardochée et Esther, deux des personnages principaux dans le Livre d'Esther dans la Bible hébraïque, qui ont sauvé le peuple juif d'être massacrés il y a quelque 2500 ans.

Selon le texte, Haman, conseiller du roi Xerxès Ier, a tenté de convaincre le roi de massacrer tous les Juifs dans l'empire perse après Mardochée, qui occupait un poste de direction au tribunal, a refusé de se plier au roi.

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Mordecai alerté Xerxès de la femme, la reine Esther, qui était aussi juive, à l'intrigue meurtrière, et le roi pendu Haman sur la potence Haman avait lui-même ordonné à être construit en prévision de l'exécution de Mardochée.

En plus des prières supplémentaires, les ménages et les communautés juives mangent un repas de fête, réciter le Livre d'Esther, et se déguisent en robe et masques de fantaisie. Boire du vin et d'autres boissons alcoolisées est également l'une des principales coutumes.

Joel Salmon, 22, un membre actif de la communauté juive à Londres, a déclaré à The Independent : "La consommation d' alcool et dressing up est le bit le plus visible, ce qui en fait un séjour vraiment amusant."

La veille de Pourim, les Juifs rapide, mais ensuite se régaler de friandises traditionnelles, telles que la pâte de forme triangulaire appelé Hamantaschen (les EARS d'Haman), pendant le festival.


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étudiants musulmans envoient des fleurs à des organisations juives et des synagogues
Pendant les festivités les enfants se déguisent souvent comme leurs personnages préférés.

M. Salmon, a déclaré: "Mon frère est allé à son école [juive] Pablo Escobar- et a passé un mois de plus en plus la moustache spécialement!"

Pour les personnes juives célébrer la fête dans la tradition persane, la fête est aussi un temps de réflexion sérieuse.

Selon Merhi Niknam, le directeur de la Fondation Joseph Interfaith - un organisme sans but lucratif qui prône le dialogue entre les communautés juives et musulmanes - le festival est plus de se rappeler le courage d'Esther. Elle a dit: "Si Esther avait pas eu une telle femme courageuse, je ne serais pas ici aujourd'hui."
http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/jewish-people-celebrate-purim-2017-costumes-alcohol-food-fancy-dress-book-of-esther-a7626001.html

chico.

chico.

Au mépris de la loi, de grands rabbins homologuent la polygamieUne organisation aide des juifs religieux à prendre une deuxième épouse, prétendant que cette pratique aide les célibataires et fera inverser la tendance démographique. Elle affirme être approuvée par le Grand rabbinatDAVID SEDLEY 4 février 2017, 15:39 2
GRAND-RABBINAT D'ISRAËLMARIAGEPOLYGAMIE
Chaque année, plusieurs rabbins israéliens affiliés au rabbinat autorisent des dizaines d’hommes orthodoxes à prendre une deuxième épouse. Et ce, malgré l’interdiction légale de la polygamie, tel que l’a révélé un reportage de la Dixième chaîne.

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Une organisation juive ultra-orthodoxe encourage activement et facilite la polygamie, au motif qu’une telle pratique réduira le célibat chez les jeunes femmes dans les communautés, et pourra donner un coup de pouce à la démographie juive face à la population arabe.

Sur son site en hébreu, le groupe, appelé « La maison juive complète » a réuni des responsa de rabbins des 800 dernières années qui étudient la question de la polygamie dans la pratique de la loi juive.

L’association organise régulièrement des rencontres pour les couples souhaitant ajouter une épouse au cercle familial, relate la Dixième chaîne. Apparemment, la majorité de ces deuxièmes épouses sont des femmes qui ne sont pas issues du milieu orthodoxe, mais qui l’auraient rejoint, et qui rencontrent des difficultés pour trouver un conjoint.

L’un de ces rabbins, qui dirige une communauté dans le centre du pays, à Hod HaSharon, est marié depuis 26 ans. Il a été filmé par une journaliste sous couverture, qui a infiltré l’organisation. Il a tenté de la persuader d’être sa deuxième femme. Il lui a dit : « Si vos parents vous demandent pourquoi vous n’épousez pas quelqu’un d’autre, dites leur que c’est une mitsva et que je veux faire une mitsva ».

Le grand rabbin de Jérusalem Shlomo Amar parle sur l'esplanade mixte du mur Occidental, le 14 juin 2016 (Crédit : capture d'écran: Ynet)
Le grand rabbin de Jérusalem Shlomo Amar parle sur l’esplanade mixte du mur Occidental, le 14 juin 2016 (Crédit : capture d’écran: Ynet)

Le rabbin a montré à la journaliste une lettre, sur du papier à en-tête du gouvernement, et signée par le Grand Rabbin de Jérusalem Shlomo Amar, l’autorisant à prendre une deuxième épouse. Il a affirmé qu’après avoir demandé l’autorisation aux tribunaux religieux de la ville, il a mis un an à obtenir l’autorisation du Tribunal rabbinique suprême.

Bien qu’une loi juive interdise à une femme d’épouser plusieurs hommes – la polyandrie – elle autorise les hommes à prendre plusieurs femmes. Dans la Bible, on recense plusieurs cas de polygamie, notamment deux des patriarches (Abraham et Jacob) et de nombreux rois. La loi juive prévoit des clauses sous lesquelles la polygamie est autorisée.

Mais dès le IVe ou le Ve siècle, cette pratique a été décriée ou interdite, et aucun des rabbins mentionnés dans le Talmud n’étaient polygames. Ainsi, au Xe siècle, une décision de Rabbi Gershom ben Yehuda a définitivement interdit la polygamie pour les juifs ashkénazes. Cette décision a ensuite été acceptée par la majorité des communautés séfarades.

Dans certaines circonstances exceptionnelles, où la femme est physiquement ou mentalement incapable de recevoir le divorce (le guet) de son mari, le rabbinat permet occasionnellement à l’homme de se remarier.

Cette procédure est appelée « autorisation de 100 rabbins », et permet d’abroger la décision du Xe siècle. Cette règle est également très rarement utilisée dans le cas où une femme refuse d’accepter le guet de son mari. Selon les termes du rabbinat, la bigamie est permise « dans des circonstances extrêmement rares et exceptionnelles ».

En diaspora, et notamment dans les communautés séfarades qui n’ont pas adopté le décret du Xe siècle, on recense des cas d’époux qui refusent d’accorder le divorce à leur femme, pourtant certains rabbins les autorisent à se remarier. La première femme devient agouna (femme enchaînée), et ne peut pas se remarier selon la loi juive.

Mais les autorisations rabbiniques observées par la Dixième chaîne s’appliquent alors que la femme est saine de corps et d’esprit et que le couple n’a aucunement l’intention de divorcer.

Un porte-parole de « La famille juive complète » a répondu à la Dixième chaîne qu’étant donné que la loi contre les mariages multiples ne s’appliquait pas aux communautés arabes, elle était discriminatoire à l’égard des juifs.

« Concrètement, l’État autorise la polygamie dans le secteur arabe, et à cause de cela, leur population grandit plus vite que la population juive », a déclaré le porte-parole.

« Nous avons affaire à des hommes et des femmes qui sont responsables, et c’est une solution au problème du célibat chez les jeunes femmes. Cela permet également de garantir une majorité démographique juive dans le pays, et de garantir à toutes les femmes juives le droit à devenir mères. »

Illustration d'un couple de jeunes mariés, le 4 novembre 2015. (Flash90)
Illustration d’un couple de jeunes mariés, le 4 novembre 2015. (Flash90)

Amar a refusé de répondre au reportage de la Dixième chaîne. Le Grand rabbinat n’a pas non plus répondu à un courrier du Times of Israel.

La polygamie est interdite en Israël depuis 1977, et la loi sanctionne cette pratique d’une peine de 5 ans de prison et d’une amende. Les juifs arrivés d’Afrique du nord dans les années 50 et 60, et particulièrement du Yémen, pratiquaient la polygamie, mais une application rigoureuse de la loi a rapidement mis fin à cette pratique.

Les autorités ferment les yeux sur la polygamie en ce qui concerne la population bédouine, même si elle conduit souvent à des violences domestiques, des agressions sexuelles et à au cercle vicieux de la pauvreté.

Selon un rapport de la Knesset sur la polygamie dans la communauté bédouine, publié en 2013, environ 30 % des Bédouins du Néguev sont impliqués dans une relation polygame.

En 2013, 361 hommes arabes ont été recensés par l’Autorité des populations, comme ayant plus d’une épouse. En 2012, l’Institut national d’Assurance a octroyé des droits à 968 femmes qui avaient le statut de « femme supplémentaire » dans une « famille élargie ». Ces chiffres n’incluent que ceux qui ont officiellement célébré leur mariage.

Le député bédouin Talek Abu Arar (Liste arabe unie) a deux épouses.

Melanie Lidman a contribué à cet article.
http://fr.timesofisrael.com/au-mepris-de-la-loi-de-grands-rabbins-homologuent-la-polygamie/

Josué

Josué
Administrateur

Le sacrifice de Pessah de retour dans la vieille ville de Jérusalem
Guilhem Dubernet, le 10/04/2017 à 17h13 Envoyer par email
Une association dont le but est de reconstruire le Temple de Jérusalem a pu procéder au sacrifice rituel de Pessah à deux pas du Mur occidental. Cette première depuis presque 2 000 ans suscite incompréhension et malaise dans une grande partie de la communauté juive.
Mais, fait inhabituel, la police a déclaré cette fois que l’association pourrait procéder au rituel dans le centre du quartier juif de la vieille ville, à quelques centaines de mètres des restes du Temple.
Mais, fait inhabituel, la police a déclaré cette fois que l’association pourrait procéder au rituel dans le centre du quartier juif de la vieille ville, à quelques centaines de mètres des restes du Temple. / MENAHEM KAHANA/AFP

Pour la première fois depuis la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70, un sacrifice rituel de Pessah a eu lieu dans la vieille ville, jeudi 6 avril. Depuis 1987, le Temple Institute « se consacre à tous les aspects du commandement biblique de construire le Temple Sacré sur le Mont Moria », où se situe actuellement l’esplanade des mosquées, un lieu saint de l’islam.

Chaque année, l’association israélienne demande aux autorités l’autorisation de sacrifier un mouton pour la Pâque juive dans le parc Davidson, au pied du mur occidental ou même sur l’esplanade des mosquées. Chaque année, l’autorisation leur est refusée. Cela a été une fois de plus le cas, lundi 3 avril, par la Haute Cour de Justice israélienne.

À LIRE : Les grandes fêtes du judaïsme

Habituellement, les fidèles devaient alors se replier en dehors de la cité antique, dans des quartiers périphériques ou à l’extérieur de Jérusalem. Mais, fait inhabituel, la police a déclaré cette fois que l’association pourrait procéder au rituel dans le centre du quartier juif de la vieille ville, à quelques centaines de mètres des restes du Temple.

Accélérer la venue du Messie

Dans l’esprit du fondateur de l’association, le rabbin Yisrael Ariel, « chaque génération doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour reconstruire le Temple ». Ce qui explique qu’il souhaite procéder aux cultes comme si l’édifice était toujours présent, afin d’accélérer selon lui la venue du Messie. Le Temple Institute a également reproduit la vaisselle sacrée du Temple et une « ménorah en or massif » devant intégrer le futur Temple.

À LIRE : Avant Pâque, les juifs vendent tous les produits fermentés

L’idée est loin de faire l’unanimité dans la communauté juive. Moché Lewin, rabbin du Raincy et vice-président de la Conférence des rabbins européens, explique « que tous les sacrifices ont été suspendus avec la destruction du Temple » et que les membres du Temple Institute « ne représentent qu’une infime minorité » des juifs. Le rabbin Stephen Berkowitz, officiant au sein du Mouvement juif libéral de France, précise que le problème principal réside dans le fait qu’il est « normalement interdit de forcer la main de Dieu sur l’arrivée messianique ».

Une « absence de consensus »

Après la destruction du Temple, les sacrifices rituels ont été « remplacés par la prière », raconte Rabbi Berkowitz. À l’occasion du dîner rituel de Pessah, « on met un os de mouton dans l’assiette pour rappeler le symbole du sacrifice ». Mais les rabbins du Temple Institute profitent d’une « absence de consensus » sur la question de la nécessité du Temple pour procéder aux sacrifices rituels. Dans l’idéal, « un Sanhédrin [une assemblée religieuse qui édicterait les règles pour tous les juifs] aurait une autorité reconnue et pourrait dire s’il faut continuer à faire les sacrifices ou non ». Mais avec la Diaspora, les communautés juives « se plient aux décisions du rabbin du coin ».
Le rabbin Berkowitz confie également son malaise sur la situation engendrée par « ces excités et ces extrémistes ». Leurs fréquents passages en force pour venir prier sur l’esplanade des mosquées contribuent à attiser les tensions avec la communauté musulmane de Jérusalem. Régulièrement, l’association dénonce les pratiques de la police qui leur restreint l’accès au lieu saint musulman.
Guilhem Dubernet
http://www.la-croix.com/Religion/Judaisme/Le-sacrifice-de-Pessah-de-retour-dans-la-vieille-ville-de-Jerusalem-2017-04-10-1200838520

samuel

samuel
Administrateur

Ce sacrifice n'a aucune valeur aux yeux de Dieu , car fait par un non Lévite.

papy

papy

samuel a écrit:Ce sacrifice n'a aucune valeur aux yeux de Dieu , car fait par un non Lévite.
Tout à fait et aucun juif ne peut prouver a quelle tribut il appartient.

Josué

Josué
Administrateur

La shehita : un abattage dans les règles
A ce jour, au vu de la littérature foisonnante à propos de l'abattage religieux juif, tout semble avoir été dit. Et pourtant non. Il reste encore à dire et à redire, aux deux sens du mot. Surtout pour replacer le curseur à sa juste place, au milieu du débat. De là, cette "carte d'opinion" n'engageant que son auteur.
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La shehita : un abattage dans les règles
© iStock

Que l'on soit clair dès le départ : les deux parties, celle de l'abattage avec étourdissement, comme celle de l'abattage sans ce préliminaire, poursuivent ardemment le même but : éviter, au maximum, à l'animal de boucherie de souffrir lors de sa mise à mort. Les uns croient que les techniques modernes d'étourdissement dont nous disposons sortent toujours un effet réel et immédiat d'anesthésie (c'est-à-dire de suppression de la sensation de douleur), les autres, sans nier l'intérêt de ces techniques, s'inquiètent des ratés de la pratique, quasi inévitables surtout lors d'abattage en série. A vrai dire, c'est surtout ce qui les oppose, mais leur contradiction n'est ni anodine, ni négligeable et appelle les uns et les autres à réfréner toute précipitation dans leur jugement.

Pour y voir plus clair, il importe donc de sérier les composantes du débat.

Origine de la shehita

Le terme hébreu shehita signifie "abattage". L'opération s'articule sur la Thora, relayée par le Talmud. En effet, qu'on se le rappelle, l'idéal alimentaire biblique est végétarien (en Eden, Adam et Eve s'alimentent sans tuer). Selon l'économie du Texte, la consommation carnée n'apparaît qu'au titre de concession, à l'époque supposée de Noé, auquel déjà le sang est interdit. Ensuite, ce sera la législation mosaïque (laThora), laquelle limitera les animaux consommables et ordonnera en Deutéronome 12 : 20-21 : "Quand, par désir, tu voudras manger de la viande, ... tu le pourras. (Pour cela) tu pourras tuer du gros et menu bétail ... comme Je te l'ai prescrit ...". En raison de la concession religieuse que constitue le fait de s'adonner à l'alimentation carnée, laquelle implique toujours l'acte grave de tuer, en raison aussi des nombreuses injonctions bibliques destinées à la protection animale1, l'abattage se déroulera d'une manière voulue aussi peu douloureuse que possible. Le shohet, l'abatteur, outre qu'il récitera une bénédiction initiale, et une autre conclusive, ce qui lui rappellera le poids de l'acte auquel il est commis, utilisera une lame de grande taille affutée comme un rasoir. D'un geste précis, rapide et unique, il tranchera, d'une main sûre, l'oesophage et la trachée de l'animal. Le shohet devra être un homme adulte, instruit, certifié, pratiquant et physiquement capable. La moindre erreur disqualifiera son travail, comme, par exemple, d'interrompre l'opération, de presser sur la lame ou d'arracher au passage l'oesophage. Pour respecter les prescrits de la Thora, il évacuera le sang (interdit à la consommation), les reins, les intestins, le suif et le nerf sciatique (en rappel de l'épisode biblique du combat de Jacob).

L'animalisme

Nos sociétés, et c'est tout à leur honneur, se soucient désormais du bien-être animal. Dans le fil de l'animalisme, ce courant philosophique moderne promu, entre autres, par des philosophes juifs (Peter Singer, à Princeton), certains Etats, dont la France, adaptent déjà leur législation en faisant passer les animaux du statut de "choses animées" à celui "d'êtres doués de sensibilité", voire d'êtres dotés "d'intelligence et de sensibilité" et disposant donc de droits, notamment celui de ne pas être maltraités ou mal traités. Certains philosophes animalistes américains parlent même du droit de l'animal à n'être pas mangé. Au vu de cette évolution sociétale, on comprend que l'on se soucie, dans les mondes non-juifs et juifs, des conditions de mise à mort des animaux de boucherie.

L'étourdissement

Afin d'épargner à l'animal la douleur liée à sa mise à mort, il est généralement proposé de l'étourdir avant de l'abattre. Deux problèmes au moins sont liés à cette pratique : celui de la souffrance infligée par l'acte d'étourdissement même, plus la douleur pouvant résulter de ses multiples ratés, et celui de l'efficacité même du procédé. D'autre part, il ne faut pas confondre les exigences légitimes du bien-être animal, qui concernent la période de sa survie, et celles de l'abattage qui relèvent de sa mise à mort.

L'étourdissement peut se pratiquer de trois façons différentes, selon qu'il est mécanique, au gaz ou électrique.

L'étourdissement mécanique vise à susciter une inconscience immédiate sous l'effet d'un choc violent administré sur la tête de l'animal. Ce coup se donne maintenant au moyen d'un pistolet à cheville, perforant ou non la boîte crânienne. Sur les bovins surtout, on use d'une tige perforante, mais parfois aussi sur les ovins. L'impact de la cheville, sur le crâne ou dans le crâne, provoque normalement l'inconscience. Cet état doit être suivi immédiatement de la saignée, parce que la commotion peut être réversible et l'animal, déjà assommé, est susceptible de revenir à la conscience pendant qu'on le tue.

L'étourdissement pratiqué dans une chambre à gaz dure plus longtemps et demande une exposition assez longue de la bête au mélange létal de CO2 et de O2, si bien qu'un contrôle permanent de la concentration des produits utilisés est indispensable.

Enfin l'étourdissement par électronarcose se pratique par l'application d'électrodes posées sur le pourtour de la boîte crânienne. L'inconscience survient après quelque trois secondes d'une tension de 200 volts et plus. L'électrocution provoque une crise de type épileptique, phase durant laquelle l'animal sera inconscient. Mais cet effet se dissipe au bout de 20 à 35 secondes. Il faut donc qu'il soit abattu immédiatement, même si le travail s'effectue industriellement et à la chaîne. D'où la difficulté de l'électronarcose.

On l'aura constaté : l'intention motivant l'étourdissement avant égorgement est absolument généreuse mais sa mise en pratique n'est pas dénuée de risques. Et d'abord pour l'animal. La plupart des études font état de 6 à 16 % d'échecs si l'étourdissement est mécanique, l'animal restant réactif aux stimulations ; on note de 2 à 54 % d'échecs pour l'électronarcose2 en raison de mauvais paramétrages des électrodes ; l'asphyxie par le gaz, quant à elle, est, en soi, source d'une longue souffrance infligée à la bête laquelle, pour le reste, pourrait, par ailleurs, être abattue pleinement consciente si le temps d'exposition ou le dosage des gaz étaient insuffisants.

D'autre part, la mesure de la douleur, déjà difficile chez l'homme, devient hasardeuse s'agissant d'animaux. Chez ces derniers, qui, par définition, ne parlent pas, l'évaluation de la souffrance "ne peut se faire que de manière indirecte ... à partir d'un faisceau d'indices qui sont d'ordre lésionnel, physiologique, comportemental et zootechnique ... La plupart des études sur l'efficacité de l'étourdissement et/ou de la saignée avant abattage porte sur des mesures indicatrices de l'état de conscience ou d'inconscience ou de la capacité du cerveau à percevoir des stimuli venant de l'environnement. Ces principaux indices sont recueillis à partir de l'électroencéphalogramme et des réactions du cerveau aux stimulations."3 Sans doute. Cependant le problème est que "sur base des rares données existantes de la littérature, il n'y a aucune évidence qu'un étourdissement soit systématiquement associé à une interruption de l'activité de la matrice de la douleur4 ; ... Par contre, une interruption du flux sanguin au sein des artères carotides interrompt l'activité des circuits cérébraux indispensables à la perception de la douleur dans les 30 secondes au maximum ... (et) il existe des arguments suggérant qu'un étourdissement peut rester associé à une perception douloureuse. (...) On peut en conclure que les bénéfices escomptés d'un étourdissement préalable à l'abattage rituel en terme de souffrance sont virtuellement nuls et que celui-ci comporte davantage de risques d'accroître la souffrance."5

D'autres travaux, menés dès 1991, allaient déjà dans le même sens : ils soulignaient qu'en la matière, il s'agissait de "mesures de conduction nerveuse et non de mesures de souffrance ou de conscience ... Les spécialistes du cerveau ont depuis longtemps reconnu que l'électroencéphalogramme, tout comme les potentiels évoqués corticaux, ne sont d'aucune utilité pour apprécier les états de conscience chez l'animal et chez l'homme. En tout état de cause, il est vraisemblable que l'inconscience survient très vite après section des carotides, compte tenu de l'effondrement de la pression intra-crânienne, même si les réflexes vitaux persistent pendant un certain temps. (...) Il n'est pas possible de se baser sur des arguments scientifiques pour prétendre que l'abattage rituel est davantage source de souffrances que les autres techniques d'abattage."6

A ces considérations, il convient d'ajouter les risques, peu évoqués, de l'étourdissement pour la santé publique. En effet, les tissus nerveux massivement endommagés par la percussion lors de l'étourdissement au moyen de pistolets perforants peuvent se disséminer dans la carcasse, via la circulation sanguine, entraînés par le coeur qui continue à pomper. Ceci dans les 30 secondes suivant l'étourdissement. D'où un risque de contamination par la protéine prion, agent de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), autrement appelée "maladie de la vache folle", chez l'humain, une variante de la maladie incurable de Creutzfeld-Jakob7.

De son côté, les rapports de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) (France) laissent apparaître que, sans l'étourdissement, "l'inconscience s'installe chez le mouton au bout de 14 secondes environ. Chez les bovins adultes, au bout de 8 secondes au minimum. C'est seulement en cas d'accident, [jamais à exclure dans ce métier], survenant lors de l'égorgement, que le délai peut s'allonger parfois, hélas, jusqu'à 11 minutes. C'est notamment le cas lors de la formation de "faux anévrismes" qui peuvent se manifester tant avec étourdissement que sans ce préalable. L'accumulation de sang dans ces poches retarde la perte de conscience de l'animal." 8

Les communautés juives, poussées par le désir d'épargner au maximum la souffrance des animaux lors de leur abattage, et conduites, en cela, par leurs prescrits religieux, se montrent donc réticentes face aux pratiques d'étourdissement. En particulier à l'égard de celles s'accomplissant par percussion. Or, ce sont les bovins et les ovins qui constituent l'essentiel des animaux reconnus cashers (conformes), consommés dans leurs communautés. (Nous n'abordons ici ni le cas des volailles ni celui des poissons.)

Législations belge, européenne et Convention européenne des droits de l'Homme

Bien que la loi belge du 14 août 1986 instaure l'obligation d'étourdir les animaux d'abattage, elle prévoit aussi qu'elle ne s'applique pas aux abattages prescrits par un rite religieux. Cette règle se retrouve dans le Règlement n° 1099/2009 du Conseil de l'Europe en date du 24 septembre 2009, qui, en son article 4, paragraphe 4, reconnait l'exception "pour autant que l'abattage ait lieu dans un abattoir". Ce qui est le cas. Cette dérogation résulte de la Convention européenne des droits de l'Homme, qui, en son article 9, garantit "la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites." Et, au paragraphe 2, la Convention précise que "la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l'objet d'autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et liberté d'autrui." Or, à bien la considérer, la dérogation à l'étourdissement ne menace ni la sécurité publique, ni l'ordre publique, ni la santé ou la morale publiques, ni les droits et liberté d'autrui. Par contre, le droit de pratiquer une religion serait compromis ainsi que, dans l'éventualité d'un retour de l'ESB, la santé publique.

Enfin, il convient d'ajouter que le judaïsme se définissant comme une "culture de la mémoire", une culture qui tire donc ses valeurs de la prise en compte de l'histoire, la suppression de l'abattage selon le rite lui évoque péniblement, fut-ce indûment, l'interdiction promulguée, dès le 23 octobre 1940 par l'occupant de notre pays. Et les plus âgés se souviennent encore de l'ordonnance édictée en Allemagne dès 1933. Ceci explique le lourd malaise des communautés juives à l'égard de l'initiative en question visant à la suppression de la dérogation relative à l'étourdissement.

Quant aux pays qui bloquent complètement la possibilité de déroger à la loi sur l'étourdissement, ils sont, au demeurant, très peu nombreux. En Europe, à peine la Suède et la Slovénie et, hors l'Union Européenne, l'Islande, la Norvège et la Suisse. Le Danemark, la Finlande et, partiellement l'Autriche, n'exigent l'étourdissement qu'après l'égorgement. L'Espagne limite la dérogation aux seuls ovins. On ne compte donc que 5 ou 6 pays abolitionnistes sur 51.

En conclusion, on rappellera ici que l'on se trouve face à deux préoccupations généreuses et humanitaires qui s'opposent, pour le meilleur de l'espèce animale. Car une société se juge aussi à sa manière de traiter ses bêtes, familières ou de boucherie. Il reste que, malgré les innombrables publications déjà générées par la problématique, rien de définitif ne ressort de leur confrontation. Certes, en démocratie "la loi du royaume est la loi" comme l'enseigne le Talmud depuis deux mille ans. Encore faut-il que la loi ait été édictée à bon escient. Ce qui requiert une prudente réflexion, libérée de considérations politiques, voire de phobies dictées par la conjoncture et de sensibleries, qui seraient étrangères à l'objet même de la quête : la bien-traitance des animaux durant leur vie et jusqu'à leur mort.

Professeur Thomas Gergely

Membre du Consistoire Central Israélite de Belgique (CCIB)

Notes
1 - Entre autres l'interdiction de museler le boeuf quand il travaille (Deut. 25 :4) ; l'obligation d'accorder le repos shabbatique même aux animaux (Ex. 20 : 10) ; la défense d'égorger le petit d'un animal et sa mère le même jour (Lév. 22 : 28) ; la prohibition d'atteler un boeuf et un âne ensemble (Deut. 22 : 10). Le Talmud a rajouté l'obligation de nourrir ses animaux avant son propre repas ; l'interdiction de les castrer ; et, surtout l'exclusion de la chasse, que ce soit par plaisir ou même pour s'alimenter.
2 - Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Paris, décembre 2009.
3 - INRA, "Douleurs animales", Paris.
4 - La matrice de la douleur : ensemble des régions du cerveau qui permettent la perception de la douleur.
5 - Professeur Jean-Michel Guérit (Université catholique de Louvain). L'auteur se réfère à l'étude de Zulfi Haneef, HS Levin, JD Frost et EM Mizrahi, Electroencephalography and Quantitative Electroencephalography in Mild Traumatic Brain Injury, Journal of Neurotrauma, 2013, 30 : 653-656.
6 - Rapport du docteur R. Dantzer, Directeur du Laboratoire de Neurobiologie de l'INRA, membre du Comité scientifique vétérinaire de la CEE.
7 - Anil, MH et Austin A, 2003. Bovine spongiform encephalopathy : a review of some factors that influence meat safety (disponible à l'adresse suivante : http://www.fao.org/DOCREP/ARTICLE/AGRIPPA/590_en.htm).
8 - Rapport de l'INRA, décembre 2009.

chico.

chico.

Pourquoi on se déguise à Pourim
Par Marie Chabbert - publié le 28/02/2018

La fête de Pourim commémore les revirements du sort qui sauvèrent les juifs de l’extermination au Ve siècle avant notre ère. Ces événements relatés dans le Livre d’Esther sont célébrés cette année les 28 février et 1er mars. L’occasion de dons, de repas festifs et de déguisements.
Que célèbre-t-on à Pourim ?

Au Ve siècle avant notre ère, révèle le Livre d’Esther, le juif Mardochée s’attire la colère d’Haman, premier dignitaire de l’Empire perse, en refusant de s’incliner devant lui. Par vengeance, Haman rédige un décret d’extermination de tous les juifs de l’Empire, soit, au vu de son étendue, la plupart de la population juive de l’époque. Le tirage au sort ( pour signifie sort, destin en hébreu) est alors utilisé pour définir la date propice au massacre, finalement fixée au 13e jour du mois d’adar du calendrier hébraïque.

Mardochée a cependant une alliée puissante en la personne de la reine Esther, dont il était le tuteur avant qu’elle ne devienne reine de Perse. Il avait alors encouragé la jeune Esther à cacher ses origines juives à son futur époux. Afin de sauver son peuple, la reine Esther organise un festin durant lequel elle révèle enfin ses origines juives au roi, au péril de sa vie. Face à cet acte courageux, le roi autorise les juifs à se défendre des assaillants envoyés par Haman et le fait pendre ce dernier à la potence que celui-ci réservait à Mardochée.

Après avoir vaincu leurs assaillants, les juifs célèbrent joyeusement les revirements miraculeux du destin. C’est la première fête de Pourim – les Destinées.

 


Que dit la Bible hébraïque ?


Livre d’Esther, chapitre 9, 23-27.

23. Les Juifs acceptèrent la tradition de ce qu'ils avaient commencé à faire et de ce que Mardochée leur avait écrit :

24. Haman le fils de Hammedata, l'Agaguite, oppresseur de tous les Juifs, avait combiné contre les Juifs de les anéantir ; qu'il avait tiré au Destin, c'est-à-dire au sort, pour leur amener le trouble et les anéantir ;

25. mais que, lorsque c'était venu devant le roi, celui-ci avait déclaré par écrit que la machination méchante que Haman avait combinée contre les Juifs retomberait sur sa tête et qu'on le pendrait au gibet, lui et ses fils.

26. C'est pourquoi on a appelé ces jours-là : « Destinées », du mot Destin. C'est pourquoi à cause de tous les termes de cette missive, de ce qu'ils avaient vu à ce sujet et de ce qui leur était arrivé,

27. les Juifs en ont fait une institution et l'ont acceptée pour eux-mêmes, pour leur descendance et pour tous leurs adeptes : on ne manquera pas d'observer chaque année ces deux jours selon leurs prescriptions et selon leurs dates.

 


Comment se déroulent les célébrations ?


Pourim est célébré sur deux jours, les 13e et 14e jours du mois d’adar, c’est-à-dire le 12e mois de l’année hébraïque (en février ou mars selon les années). En 2018, il s’agira des 28 février et 1er mars.

Le premier jour est marqué par le jeûne. Le second fait place à de nombreuses réjouissances : repas festifs commémorant les banquets décrits dans le Livre d’Esther, échange de nourriture entre amis et membres de la famille, dons aux pauvres, sans oublier les parades costumées.

Le Livre d’Esther, présenté sous forme de rouleau et couramment appelé la Méguila, est lu à la synagogue ou en public le premier soir, puis le lendemain matin. À l’évocation du nom de Haman, les fidèles agitent des crécelles et tapent du pied, comme le veut la tradition, afin d’effacer la mémoire de leur ennemi. Ces lectures sont accompagnées de chants.

 


Comment la fête de Pourim a-t-elle évolué ?

Au cours de l’histoire, d’autres rites se sont ajoutés aux célébrations. C’est le cas des « jeux de Pourim » durant lesquels des effigies d’Haman et de son épouse sont brûlées ou pendues. Dans de nombreuses communautés ashkénazes (juifs d’Europe centrale), des pièces de théâtre satiriques s’inspirant des récits du Livre d’Esther sont aussi jouées.

Plus récemment, la consommation de vin et le port de costumes ont pris une place très importante dans la célébration de Pourim, accentuant ainsi l’aspect festif de cet événement religieux. Les parades costumées qui sillonnent Tel Aviv sont si spectaculaires qu’elles sont parfois comparées au carnaval de Rio.
http://www.lemondedesreligions.fr/une/pourquoi-on-se-deguise-a-pourim-28-02-2018-7077_115.php

Mikael

Mikael
MODERATEUR
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C'est une fête qui avec le temps est devenu païenne.

Lechercheur



Mikael a écrit:C'est une fête qui avec le temps est devenu païenne.
Ce n'est pas le propre qu'a la religion juive.

Yacoub

Yacoub
surveillant
surveillant

Les juifs doivent renoncer à la circoncision qui n'a lieu d'être que quand le prépuce pose problème car la circoncision est une mutilation.

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Josué

Josué
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Il ne faut pas confondre coutume avec la loi de la circoncision .

Yacoub

Yacoub
surveillant
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La circoncision est à interdire sur les mineurs



Dernière édition par Yacoub le Mar 10 Avr - 15:38, édité 1 fois (Raison : lineur ne signifie rien)

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
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La circoncision musulmane est bien d'origine juive tout comme le Coran qui est du pur talmud. C'est une coutume et une tradition.

Je ne comprends pas que les musulmans qui sont très antisémites, et répètent chaque jour 17 fois dans les 5 prières qu'il faut haïr les juifs, ne réalisent pas qu'ils se sont faits avoir il y a 1300 ans avec du talmud messianique.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

[size=32]Pourquoi les juifs mangent du pain azyme à Pessa’h

Par Marie Chabbert - publié le 29/03/2018
Pessa’h commémore la fuite des Hébreux hors d’Égypte après quatre siècles d’esclavage et marque également le début de l’année agricole. La Pâque juive sera célébrée cette année du 30 mars au 7 avril.
 "Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs". 7104_pessah-plateau_440x260
© DR

Quelle est l’histoire de Pessa’h ?
Le Livre de l’Exode, dans la Bible hébraïque, raconte que dix plaies ravagèrent l’Égypte, peut-être dans une période située entre le XV e et le XIIIe siècle avant notre ère, jusqu’à ce que Pharaon se décide à libérer le peuple juif alors asservi. Après avoir changé l’eau du Nil en sang, fait pleuvoir des grenouilles, transformé la poussière du sol en moustiques et lâché des insectes de toutes sortes, après avoir fait mourir les troupeaux d’Égypte, couvert les hommes et les bêtes de furoncles, envoyé la grêle et les sauterelles ravager les cultures, et plongé le pays dans les ténèbres, Dieu lança une dernière plaie sur l’Égypte : une nuit, l’enfant premier-né de toutes les familles égyptiennes mourut. Le Livre de l’Exode raconte que seules les familles juives échappèrent au fléau, grâce à l’intervention divine.
Avant d’envoyer la dixième plaie, Dieu serait en effet apparu à Moïse et à son frère Aaron, demandant à ce que le peuple juif immole un agneau par famille et trace avec le sang de l’animal une marque autour de la porte de leur maison. Lorsqu’il s’abattit sur l’Égypte, le fléau passa au-dessus (« pessa’h » en hébreu) des maisons ainsi marquées du sang d’agneau.
Anéanti par la douleur d’avoir perdu son fils héritier comme tous les autres Égyptiens, Pharaon se décida enfin à libérer le peuple juif qui partit alors pour la Terre Promise, guidé par Moïse. Chaque printemps, la fête de Pessa’h commémore durant huit jours la libération des juifs d’Égypte.
 

Que dit la Bible hébraïque ?

Livre de l’Exode , chapitre 12, 21-32.
« 21. Moïse appela tous les anciens d'Israël, et leur dit : Allez prendre du bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. 22. Vous prendrez ensuite un bouquet d'hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin. 23. Quand l'Éternel passera pour frapper l'Égypte, et verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l'Éternel passera par-dessus la porte, et il ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper. 24. Vous observerez cela comme une loi pour vous et pour vos enfants à perpétuité. 25. Quand vous serez entrés dans le pays que l'Éternel vous donnera, selon sa promesse, vous observerez cet usage sacré. 26. Et lorsque vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cet usage ? 27. Vous répondrez : C'est le sacrifice de Pâque en l'honneur de l'Éternel, qui a passé par-dessus les maisons des enfants d'Israël en Égypte, lorsqu'il frappa l'Égypte et qu'il sauva nos maisons. (…)

29 Au milieu de la nuit, l'Éternel frappa tous les premiers-nés dans le pays d'Égypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu'au premier-né du captif dans sa prison, et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux. (…) 31. Dans la nuit même, Pharaon appela Moïse et Aaron, et leur dit : Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les enfants d'Israël. Allez, servez l'Éternel, comme vous l'avez dit. 32. Prenez vos brebis et vos bœufs, comme vous l'avez dit; allez, et bénissez-moi. »
 

Comment se déroulent les célébrations de Pessa’h ?
Les célébrations de Pessa’h commencent le 14e jour du mois de nissan, au printemps, par un festin, le Seder, durant lequel est lue la Haggadah, texte hébreu dont le contenu provient du Livre de l’Exode. Pendant huit jours, se succèdent prières, lectures de la Torah et du Cantique des Cantiques. Le premier et dernier jour de Pessa’h sont fériés en Israël.
 

Que mange-t-on durant le Seder ?
Un grand plat contenant des aliments symboliques est placé au centre de la table de Seder. On y trouve l’agneau pascal, qui rappelle l’agneau immolé sur ordre de Dieu, comme rapporté dans le Livre de l’Exode. Cet agneau n’est cependant pas consommé le soir de Pessa’h, mais le lendemain. Dans le plat de Seder, on trouve aussi un œuf dur, signe de deuil, en souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem. Le karpas, un mélange de persil, céleri, radis et pomme de terre trempé dans de l’eau salée, est mangé en référence aux larmes versées par les esclaves. L’âpreté de la vie d’esclave est aussi évoquée par des herbes amères trempées dans du harosset, boisson faite de noix, d’amandes, de pommes, de dattes et de vin. Cette boisson rappelle, par sa couleur et sa texture, le mortier avec lequel les esclaves fabriquaient les briques pour les Égyptiens. La matza (pl. matzot), du pain azyme, c’est-à-dire sans levain, est consommée en référence au départ hâtif des juifs qui ont fuit l’Égypte en emportant leur pain avant qu’il n’ait eu le temps de lever. Le vin bu durant le repas symbolise, quant à lui, un autre événement relaté dans le Livre de l’Exode. Il rappelle le sang des nouveau-nés juifs tués par Pharaon afin d’affaiblir le peuple qu’il maintenait en esclavage.
 

Quelles obligations s’imposent au croyant durant Pessa’h ?
Durant la fête de Pessa’h, selon les commandements de Dieu à Moïse décrits dans le Livre de l’Exode, les juifs ne peuvent ni consommer ni posséder chez eux de pain au levain, appelé hametz. Tout le hametz trouvé dans les maisons la veille de Pessa’h, notamment celui caché au préalable par les enfants, est détruit. Pendant la durée de Pessa’h, les juifs ont aussi l’obligation de manifester leur bonté par des dons aux indigents.
 

En quoi Pessa’h est-il différent des Pâques chrétiennes ?
Les pâques juive et chrétienne ne commémorent pas les mêmes événements bibliques. Alors que la Pâque juive (au singulier) rappelle la fuite des juifs d’Égypte, la fête chrétienne de Pâques (au pluriel) célèbre la résurrection de Jésus. Cependant, les deux événements ont beaucoup de points communs, à commencer par le fait qu’ils étaient autrefois célébrés à la même date, le 14 du mois de nissan, avant que le premier concile de Nicée de l’an 325 ne décale la fête chrétienne de Pâques au dimanche qui suit.
Par ailleurs, toutes deux marquent le passage de l’obscurité à la lumière. Dans le judaïsme, c’est le passage de l’esclavage à la liberté, et chez les chrétiens, il s’agit du passage de la mort à la vie par la résurrection du Christ. L’agneau pascal est consommé durant les deux fêtes. Jésus est lui-même souvent décrit dans la liturgie chrétienne comme l’agneau de Dieu. La matza, le pain sans levain mangé durant le Seder, peut aussi être rapproché du pain consacré de la Cène, et par extension, de l’Eucharistie chrétienne.
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 "Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs". 7010_mdr88_147x202

Édition n° 88


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philippe83


MODERATEUR
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Décidément le Concile de Nicée en 325 a fait plein d'erreurs!

Josué

Josué
Administrateur

philippe83 a écrit:Décidément le Concile de Nicée en 325 a fait plein d'erreurs!
Je pense que tu te trompes de sujet. Laughing

Yacoub

Yacoub
surveillant
surveillant

Marmhonie a écrit:La circoncision musulmane est bien d'origine juive tout comme le Coran qui est du pur talmud. C'est une coutume et une tradition.

Je ne comprends pas que les musulmans qui sont très antisémites, et répètent chaque jour 17 fois dans les 5 prières qu'il faut haïr les juifs, ne réalisent pas qu'ils se sont faits avoir il y a 1300 ans avec du talmud messianique.

Je suis contre le terme antisémite. Il vaut mieux dire anti juifs. Et l'islam est une "religion" très anti juifs

Mahomet a plagié le judaïsme presque à 100% mais les arabes juifs ne l'ont pas suivi et il s'en vengea
en les massacrant ou en les exilant.

http://apostats-de-lislam.xooit.org/index.php

Josué

Josué
Administrateur

Le sujet et sur les cérémonies et coutumes qui s'observent chez les juifs.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Salut Jo,
Non car dans le dernier paragraphe de l'article "En quoi pess'ah est-il différent des pâques chrétienne" on parle d'une date identique pour la célébration de l'évènement à savoir le 14 du mois de nissan. Et c'est en 325 à Nicée comme le dit l'article que "la fête chrétienne de pâques à était décalée au dimanche qui suit".
C'est pour cela que j'ai dit que ce concile de Nicée en 325 a fait plein d'erreurs si on rajoute l'approche trinitaire aussi.
A+

Josué

Josué
Administrateur

philippe83 a écrit:Salut Jo,
Non car dans le dernier paragraphe de l'article "En quoi pess'ah est-il différent des pâques chrétienne" on parle d'une date identique pour la célébration de l'évènement à savoir le 14 du mois de nissan. Et c'est en 325 à Nicée comme le dit l'article que "la fête chrétienne de pâques à était décalée au dimanche qui suit".
C'est pour cela que j'ai dit que ce concile de Nicée en 325 a fait plein d'erreurs si on rajoute l'approche trinitaire aussi.
A+
OK autant pour moi. Embarassed

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Jusqu’à mardi prochain, nos amis juifs célèbrent la fête des tentes. Jésus aussi la célébra en son temps

Lechercheur



C’est au moment de cette fête, que Jésus déclare  au milieu du Temple: 
« Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, comme dit l’Écriture, de son sein couleront des fleuves d’eau vive. »

Josué

Josué
Administrateur

Parmi les fêtes joyeuses célébrées à la synagogue, il y a les trois fêtes annuelles : la Pésah ou Pâque, la Chabouoth ou Pentecôte et la Souccoth ou fête des Tabernacles qui, à l’origine, avaient toutes été ordonnées par Moïse. Deux autres fêtes s’ajoutaient à celles-là : la fête des Purim et celle de Hanoucca, la première commémorant la victoire des Juifs au temps de Mardochée et de la reine Esther, l’autre célébrant la seconde dédicace du temple au temps des Macchabées. — Jean 10:22.

papy

papy

https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1954_num_145_1_6960

Josué

Josué
Administrateur

[size=45]L'attente du Messie chez les Juifs. L'attente du Messie chez les Juifs[/size]

DE SAUTO Martine , le 01/02/2014 à 0h00


 

 




[size=20]Pour les prophètes, il est le Roi idéal qu'Israël attend, qui donnera à son peuple la domination universelle et au monde entier la justice et la paix. Aujourd'hui, les Juifs attendent toujours la délivrance promise et considèrent qu'ils doivent œuvrer pour qu'elle advienne


Que signifie le mot «messie» dans l'Ancien Testament?

Le mot hébreu mashiah signifie littéralement « oint » avec l'huile de l'onction. Dans la Bible hébraïque où il n'apparaît que 38 fois il désigne celui qui a reçu l'onction. « Sur l'oint descend l'esprit de Dieu, écrit Armand Abécassis dans Judaïsmes, de l'hébraïsme aux messianités juives (Albin Michel). Il est saisi par lui pour devenir serviteur permanent en tant que prophète, prêtre, grand prêtre et roi. »

Le mot est d'abord associé aux prêtres, dans les passages sacerdotaux du Pentateuque (les cinq premiers livres de la Bible). Pendant la période royale, il désigne le roi, investi d'une consécration divine. Le terme s'applique aussi aux prophètes. Dans tous les cas, ce sont les prophètes qui se chargent de l'onction, ce qui signifie « qu'il n'y a pas de messie autoproclamé dans le judaïsme »,explique David Banon, directeur du département d'études hébraïques et juives de l'université de Strasbourg, professeur invité à l'Université hébraïque de Jérusalem, et auteur de L'Attente messianique, une infinie patience (Cerf).

À quel moment apparaît cette idée?

Elle ne se trouve pas dans le Pentateuque, même si, comme le précise David Banon, elle y est « sous-jacente ». Après la destruction du premier Temple (587 av. J.-C.) et l'exil à Babylone, les prophètes vont lui donner « une certaine substance » en offrant à Israël l'assurance d'un avenir, d'une restauration finale.

Quel messie le peuple juif va-t-il attendre?

Les prophètes qui critiquent les infidélités des rois d'Israël et de Juda réorientent peu à peu l'espérance d'Israël. Le messie devient le Roi idéal qu'Israël attend, un descendant de David sur qui reposera l'Esprit du Seigneur, qui mettra un terme à la domination extérieure et fera advenir des temps nouveaux de justice et de paix (Isaïe 11 notamment). Ce messianisme prendra parfois une dimension eschatologique.

Au temps de Jésus, comment les Juifs vivent-ils cette attente du Messie?

De manière diverse. Le livre I des Maccabées, vraisemblablement rédigé un peu avant l'an –100, montre que les Juifs de Judée vivaient dans l'attente, sans doute, d'un nouvel Élie, afin que se réalise la prophétie de Malachie (Ma 3,23-24). Les documents découverts à Qumrân et attribués aux esséniens indiquent que ceux-ci attendaient deux « oints », l'un sacerdotal, l'autre royal et davidique, conformément à l'ordre ancien, bouleversé depuis l'exil de Babylone. Il existait aussi une attente messianique sans messie, où Dieu lui-même combattra pour son peuple et lui apportera le salut eschatologique comme l'annonçait Zacharie (Za 14).

La chute du second Temple va-t-elle modifier la pensée messianique?

Isaïe prophétise sur l'horizon de la destruction du royaume d'Israël par les Assyriens, Jérémie et Ézéchiel à partir de l'écroulement du royaume de Juda et de l'exil babylonien. Après la destruction du second Temple par les Romains en 70, les rabbins vont chercher à comprendre comment le messianisme peut désormais s'inscrire dans l'histoire.

Le Talmud – la Loi orale, dont la rédaction s'achève vers l'an 500 – témoigne de la complexité de leur réflexion. Avec la catastrophe que constitue pour les Juifs leur expulsion d'Espagne en 1492, des penseurs juifs vont développer l'idée d'un messianisme sans messie. « La promesse annonce un accomplissement, mais en défait d'avance la figure », commente David Banon.

Comment définir le messianisme juif?

Ce qui le caractérise, c'est sa conception de l'attente « vécue comme une tension entre l'accompli et l'inaccompli, entre le passé et l'à-venir », explique David Banon. Il y a dans le messianisme juif « une exigence d'absolu qu'aucune réalité historique ne pourra satisfaire ». Par essence, il est « aspiration à l'impossible », « espérance », et requiert « un perpétuel dépassement ». Pour le judaïsme, l'homme doit parachever l'œuvre des six jours de la Création, la conduire « à la rédemption soudaine ou progressive de l'humanité », à la réconciliation ultime de Dieu et de son peuple. Les Juifs doivent œuvrer pour que celle-ci advienne, « que les exilés soient rassemblés, que les Juifs retrouvent leur souveraineté sur la terre d'Israël, que les nations tournent leurs yeux vers Sion afin que la justice règne sur le monde, cette justice formant ultimement le contenu le plus propre du messianisme ».

Les courants actuels du judaïsme partagent-ils cette interprétation?

Les Juifs ultraorthodoxes croient en la venue d'un messie. Une fraction d'entre eux considère que seul celui-ci sera en droit de récréer Israël et s'opposent au sionisme. Les orthodoxes ont une conception du messianisme qui s'inscrit dans l'étirement du temps et s'efforcent de créer les conditions morales de la rédemption du monde. Le judaïsme libéral ou réformé donne au messianisme une dimension universelle, chaque être humain devant vivre comme s'il ou elle avait individuellement la responsabilité d'amener les temps messianiques.L'attente messianique des Juifs trouve son expression dans la liturgie.

Pourquoi avoir refusé de reconnaître en Jésus-Christ le Messie?

« On se méfie toujours de celui qui prêche l'accomplissement des temps promis et veut arrêter l'histoire, explique David Banon. C'est pourquoi les Juifs ont refusé d'accorder la dimension messianique à Jésus puisque la paix universelle et le Règne de Dieu ne sont pas réalisés sur la terre, ainsi qu'à une longue liste de messies personnels qui n'ont cessé de surgir dans l'histoire. On se méfie de la même manière de ceux qui cherchent à calculer la date de la venue du messie. “Que se brise le souffle de ceux qui calculent la fin des temps”, dit le Talmud. On ne doit pas précipiter le temps. »

La commission du Saint-Siège pour les relations avec le judaïsme, dans un texte titré « Pour une correcte présentation des Juifs et du judaïsme dans la prédication et la catéchèse de l'Église catholique » (1985), qui expose ce que Juifs et chrétiens ont en commun, souligne que l'attente active du Messie en fait partie.
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Josué

Josué
Administrateur

[size=17]Shavouot juive et Pentecôte chrétienne[/size]
Comme l'indique très clairement le texte des Actes des apôtres, le don de l'Esprit-Saint se déroule le jour de la Pentecôte juive (Shavouot). Or, dans la tradition juive, c'est pendant cette fête qu'on célèbre le don de la Torah (les cinq premiers livres de l'Ancien Testament), cinquante jours après la Pâque juive (Pessah') où l'on vient de célébrer la sortie d’Égypte
Voilà ce que dit un piyyut (poème liturgique juif) à propos de Shavouot (la Pentecôte juive) :
« Le 6 du mois de Sivan, en l'année 2448, depuis la Création du monde, le fiancé, prince des princes, chef des chefs, unique et incomparable, demande à sa fiancée bien-aimée de devenir sa femme et il lui donne comme ketoubah la Torah et ses 613 commandements positifs et négatifs et, comme complément, la Torah orale et tout ce que disciples et anciens seront amenés à renouveler dans l'avenir ».
« Piyyut Aqdamut »

Josué

Josué
Administrateur

De nos jours, les synagogues ouvrent leurs portes toute la nuit de Pentecôte (Shavouot) et on se rassemble pour étudier ensemble la Torah : pas de joie de la Torah sans l'étude!

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Que fêtent les juifs le jour de Yom Kippour ?[/size]

Dix jours après Rosh Hashana, les juifs fêtent Yom Kippour, bien connu sous le nom de grand pardon. Explications.



  • Sophie de Villeneuve, 
  • le 29/09/2017 à 14:35 
  • Modifié le 28/09/2020 à 10:45





Yom Kippour est, avec Rosh Hashana, une des principales fêtes du judaïsme. Toutes les deux sont centrées sur le pardon et le repentir.
Célébré en septembre ou octobre, selon le calendrier juif, Yom Kippour, appelé aussi le Grand pardon, commémore le jour où Dieu a pardonné aux juifs de s’être détourné de lui pour adorer la statue d’un veau fondu en or.

Yom Kippour commence la veille au soir. Durant 25 heures, les croyants observent un jeûne et une inactivité complète, demandent pardon individuellement à toute personne qu’ils auraient pu blesser.
Ils accomplissent plusieurs rites, de la prière à l’observation de règles vestimentaires. Il est interdit de se laver et d’avoir des relations sexuelles.
Durant Yom Kippour, les synagogues sont pleines. On y lit le livre du prophète Jonas qui illustre la compassion de Dieu envers les pécheurs.
La journée se termine par le son du shofar, ou corne de bélier, qui rappelle l’animal sacrifié par Abraham à la place de son fils Isaac.
Chacun s’en retourne alors chez soi purifié et rempli de bonnes résolutions.
Pour souhaiter Yom Kippour à un proche de confession juive, il suffit tout simplement de dire Bon Kippour !

Rene philippe

Rene philippe

Oui, bof

Lechercheur



Rene philippe a écrit:Oui, bof
Pourquoi ce bof?

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]La circoncision, quels droits, quels devoirs ? Abonnés[/size]

Explication
 

Un médecin d’un centre de circoncision à Bordeaux a été auditionné par le Conseil de l’Ordre pour manquements déontologiques, après les plaintes d’une douzaine de familles. Cette affaire met en lumière les interrogations que pose cette pratique, en termes juridiques et médicaux.



  • Jeanne Leblay, 
  • le 02/07/2021 à 17:14 
  • Modifié le 02/07/2021 à 20:01



 "Cérémonies et coutumes qui s'observent aujourd'hui parmi les juifs". En-France-circoncision-toucherait-entre-15-20-population_0

En France, la circoncision toucherait entre 15 et 20 % de la population.[size=12]BENJAMIN BARDA/CIR
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David Assuied, médecin d’un centre de circoncision à Bordeaux, a été convoqué, jeudi 30 juin, devant le Conseil de l’Ordre des médecins. Déjà mis en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires », le médecin devait cette fois-ci répondre de manquements déontologiques suite aux plaintes d’une douzaine de familles, auxquelles s’est associé le Conseil départemental de l’Ordre. L’aumônier

Rene philippe

Rene philippe

Qu’est-ce qu’on lui reproche ? La circoncision n’est pas interdite en France que je sache ?

Josué

Josué
Administrateur

L'article dit ceci.

« mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires »,

Rene philippe

Rene philippe

Lechercheur a écrit:
Rene philippe a écrit:Oui, bof
Pourquoi ce bof?

Parce que je suis très dubitatif concernant les rites et coutumes des religions

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]La circoncision, quels droits, quels devoirs ?[/size]
  Un médecin d’un centre de circoncision à Bordeaux a été auditionné par le Conseil de l’Ordre pour manquements déontologiques, après les plaintes d’une douzaine de familles. Cette affaire met en lumière les interrogations que pose cette pratique, en termes juridiques et médicaux. .. L'article complet sur la-croix.com  
 ici
https://www.sudouest.fr/justice/bordeaux-un-centre-de-circoncisions-vise-par-une-dizaine-de-plaintes-1699348.php

Rene philippe

Rene philippe

Josué a écrit:L'article dit ceci.

« mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires »,

C’est bien du journalisme. Juridiquement je ne vois pas où se situe la mise en danger de la vie d’autrui d’une part, et involontaire c’est n’importe quoi, il l’a bien fait volontairement cette circoncision.

Josué

Josué
Administrateur

Rene philippe a écrit:
Josué a écrit:L'article dit ceci.

« mise en danger de la vie d’autrui et blessures involontaires »,

C’est bien du journalisme. Juridiquement je ne vois pas où se situe la mise en danger de la vie d’autrui d’une part, et involontaire c’est n’importe quoi, il l’a bien fait volontairement cette circoncision.
https://www.sudouest.fr/justice/bordeaux-un-centre-de-circoncisions-vise-par-une-dizaine-de-plaintes-1699348.php

Rene philippe

Rene philippe

L’article est incomplet donc on ne connaît pas la fin de l’histoire

Josué

Josué
Administrateur

Tant fait pas il n'y a pas de fumer sans feu.

Lechercheur



Si il a été auditionné par l'ordre des médecin c'est qu'il doit bien avoir un problème!

Rene philippe

Rene philippe

Josué a écrit:Tant fait pas il n'y a pas de fumer sans feu.

Josué, ce genre de théorie et de réflexion est dangereux et ne veut rien dire.


Lechercheur a écrit:Si il a été auditionné par l'ordre des médecin c'est qu'il doit bien avoir un problème!

Même réponse. L’ordre des médecins n’est pas non plus la justice.

Lechercheur



Non il peut lui interdire de pratiquer.

Rene philippe

Rene philippe

Lechercheur a écrit:Non il peut lui interdire de pratiquer.

S’ils ont un motif légitime

BenFis

BenFis

Rene philippe a écrit:
Lechercheur a écrit:Non il peut lui interdire de pratiquer.

S’ils ont un motif légitime

Il s'agit de plaintes de plusieurs parents qui ont critiqué sa mauvaise pratique de la médecine (gestes maladroits, mauvaises conditions sanitaires...).

Lechercheur



Il semble bien que ce soit le cas!

Rene philippe

Rene philippe

BenFis a écrit:
Rene philippe a écrit:
Lechercheur a écrit:Non il peut lui interdire de pratiquer.

S’ils ont un motif légitime

Il s'agit de plaintes de plusieurs parents qui ont critiqué sa mauvaise pratique de la médecine (gestes maladroits, mauvaises conditions sanitaires...).

On verra la ou les suites

BenFis

BenFis

Pour bien faire il conviendrait de faire respecter la loi sans faire d'exceptions.
Selon l'article 16-3 du code civil "Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui".

Et donc, en toute logique, la circoncision ne devrait être réalisée sur un enfant qu'en cas d'anomalie physique, d'accident ou de maladie ; et être pratiquée dans ce cas par un chirurgien. Et en aucun cas pour une simple raison religieuse.

Rene philippe

Rene philippe

BenFis a écrit:Pour bien faire il conviendrait de faire respecter la loi sans faire d'exceptions.
Selon l'article 16-3 du code civil "Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui".

Et donc, en toute logique, la circoncision ne devrait être réalisée sur un enfant qu'en cas d'anomalie physique, d'accident ou de maladie ; et être pratiquée dans ce cas par un chirurgien. Et en aucun cas pour une simple raison religieuse.

Tu crois que les tribunaux n’ont que ça à faire ? Ils ont déjà du mal à faire respecter le code pénal en termes de crimes et délits sans se préoccuper du code civil, du code de l’urbanisme ou du code des assurances. Tu as conscience de l’état de délabrement de la société et des institutions ? Tu mélanges les théories et la vraie vie Benfis.

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