Espérance de vie : l'inégalité hommes femmes en voie de disparitionavec
Le 15/01/2013 à 09:06 - Atlantico
Une étude menée par des scientifiques britanniques montre qu'en Angleterre et au Pays de Galles, l'écart de longévité entre hommes et femmes s'est réduit de moitié depuis les années 1960. Le constat semble être le même dans de nombreux pays.Une étude menée par des scientifiques britanniques montre qu'en Angleterre et au Pays de Galles, l'écart de longévité entre hommes et femmes s'est réduit de moitié depuis les années 1960. Le constat semble être le même dans de nombreux pays.
Atlantico : Une étude menée par des scientifiques britanniques démontre qu'en Angleterre et au Pays de Galles, l'écart de longévité entre hommes et femmes s'est réduit de moitié depuis les années 1960. Et plus particulièrement en faveur des hommes. En 1967, les hommes vivaient en moyenne 6,3 ans de moins que les femmes. Aujourd'hui, l'écart n'est plus que de 3 ans. Ce phénomène est-il une spécificité des pays industrialisés ? A une classe sociale en particulier ?
France Meslé
France Meslé : L'étude concerne l'Angleterre et le Pays de Galles mais peut bien sûr être rapportée à d'autres pays industrialisés car leur comportements sont très similaires : alcool, tabac, violence, accès aux soins, etc. Cependant avant les années 1980, les situations étaient très différentes selon les pays. Pour exemple, en Asie - à l'exception du Japon - les femmes ont longtemps eu une espérance de vie inférieure à celle des hommes de part leur conditions de travail et leur traitement au sein du foyer. Ce rapport de force n'a pas changé depuis si longtemps.
En ce qui concerne la France, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, les hommes ont adopté un comportement dit "à risque". En effet, leur consommation en alcool et en tabac était relativement excessive. De plus, ce sont eux qui étaient au volant du véhicule familial et avaient tendance à rouler plus vite que leurs femmes. Ils étaient donc logiquement plus susceptibles de perdre la vie dans un accident de la circulation. Dans un deuxième temps, des années 1960 aux années 1970, les femmes ont commencé à adopter un comportement masculin, passant par la consommation de tabac. Contrairement aux attentes, l'écart ne s'est pour autant pas resserré.
C'est leur comportement positif vis-à-vis de la santé qui les a sauvé. Etant mieux éduquées pour la santé, elles profitent plus largement des avancées médicales que les hommes, bien loin de ces préoccupations ...
Le 15/01/2013 à 09:06 - Atlantico
Une étude menée par des scientifiques britanniques montre qu'en Angleterre et au Pays de Galles, l'écart de longévité entre hommes et femmes s'est réduit de moitié depuis les années 1960. Le constat semble être le même dans de nombreux pays.Une étude menée par des scientifiques britanniques montre qu'en Angleterre et au Pays de Galles, l'écart de longévité entre hommes et femmes s'est réduit de moitié depuis les années 1960. Le constat semble être le même dans de nombreux pays.
Atlantico : Une étude menée par des scientifiques britanniques démontre qu'en Angleterre et au Pays de Galles, l'écart de longévité entre hommes et femmes s'est réduit de moitié depuis les années 1960. Et plus particulièrement en faveur des hommes. En 1967, les hommes vivaient en moyenne 6,3 ans de moins que les femmes. Aujourd'hui, l'écart n'est plus que de 3 ans. Ce phénomène est-il une spécificité des pays industrialisés ? A une classe sociale en particulier ?
France Meslé
France Meslé : L'étude concerne l'Angleterre et le Pays de Galles mais peut bien sûr être rapportée à d'autres pays industrialisés car leur comportements sont très similaires : alcool, tabac, violence, accès aux soins, etc. Cependant avant les années 1980, les situations étaient très différentes selon les pays. Pour exemple, en Asie - à l'exception du Japon - les femmes ont longtemps eu une espérance de vie inférieure à celle des hommes de part leur conditions de travail et leur traitement au sein du foyer. Ce rapport de force n'a pas changé depuis si longtemps.
En ce qui concerne la France, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, les hommes ont adopté un comportement dit "à risque". En effet, leur consommation en alcool et en tabac était relativement excessive. De plus, ce sont eux qui étaient au volant du véhicule familial et avaient tendance à rouler plus vite que leurs femmes. Ils étaient donc logiquement plus susceptibles de perdre la vie dans un accident de la circulation. Dans un deuxième temps, des années 1960 aux années 1970, les femmes ont commencé à adopter un comportement masculin, passant par la consommation de tabac. Contrairement aux attentes, l'écart ne s'est pour autant pas resserré.
C'est leur comportement positif vis-à-vis de la santé qui les a sauvé. Etant mieux éduquées pour la santé, elles profitent plus largement des avancées médicales que les hommes, bien loin de ces préoccupations ...