La solitude serait aussi néfaste que la cigarette
Le 28/12/2012 - Bénédicte Demmer, rédactrice santé
La solitude pourrait être plus néfaste qu'on ne le croit. C'est le résultat étonnant que montre une étude américaine. Des chercheurs de la Brigham Young University (USA) ont démontré qu'être seul pourrait être aussi mauvais que fumer 15 cigarettes par jour, ou souffrir d'alcoolisme. Après plus de 148 études, sur une période 7 ans et demi, ils ont observé les habitudes sociales et familiales de milliers de personnes. Les résultats de cette étude ont montré que les personnes les plus isolées auraient une espérance de vie moins importante que les autres.
Selon les chercheurs les relations sociales pourraient affecter directement la santé mentale, mais aussi l'espérance de vie."Quand quelqu’un est connecté à un groupe et se sent responsable d’autres personnes, cela lui donne des objectifs qui l’amènent à prendre plus soin de lui-même et ainsi, à prendre moins de risques", explique le docteur Julianne Holt-Lunstad à la tête de cette étude.
Contrairement ce que l'on peut croire, les chercheurs insistent sur le fait que ce phénomène ne touche pas seulement les personnes âgées, mais tous les âges, sexes et les milieux sociaux.
Des résultats qui font réfléchir en ces périodes de fêtes au cours desquelles certaines personnes peuvent ressentir la solitude plus que d'habitude.
Source: Social Relationships and Mortality Risk: A Meta-analytic Review ,Julianne Holt-Lunstad
Le 28/12/2012 - Bénédicte Demmer, rédactrice santé
La solitude pourrait être plus néfaste qu'on ne le croit. C'est le résultat étonnant que montre une étude américaine. Des chercheurs de la Brigham Young University (USA) ont démontré qu'être seul pourrait être aussi mauvais que fumer 15 cigarettes par jour, ou souffrir d'alcoolisme. Après plus de 148 études, sur une période 7 ans et demi, ils ont observé les habitudes sociales et familiales de milliers de personnes. Les résultats de cette étude ont montré que les personnes les plus isolées auraient une espérance de vie moins importante que les autres.
Selon les chercheurs les relations sociales pourraient affecter directement la santé mentale, mais aussi l'espérance de vie."Quand quelqu’un est connecté à un groupe et se sent responsable d’autres personnes, cela lui donne des objectifs qui l’amènent à prendre plus soin de lui-même et ainsi, à prendre moins de risques", explique le docteur Julianne Holt-Lunstad à la tête de cette étude.
Contrairement ce que l'on peut croire, les chercheurs insistent sur le fait que ce phénomène ne touche pas seulement les personnes âgées, mais tous les âges, sexes et les milieux sociaux.
Des résultats qui font réfléchir en ces périodes de fêtes au cours desquelles certaines personnes peuvent ressentir la solitude plus que d'habitude.
Source: Social Relationships and Mortality Risk: A Meta-analytic Review ,Julianne Holt-Lunstad