jamais il n'a paru si urgent de démêler le vrai du faux, les textes dits "sacrés" - ou regardés comme tels par les croyants - des innombrables ajouts, constructions, déformations dont le temps les a affublés. Ce qu'ont dit Moïse, Jésus ou Mahomet et ce qu'on leur a fait dire. C'est à quoi "le Nouvel Obs" s'est employé ici, reprenant les événements les plus marquants de l'année 2012 pour les relire à la lumière de l'enseignement des trois hommes qui fondèrent les religions du Livre - ou à qui on attribue cette fondation. Où l'on constatera que si la plupart des religions, et pas seulement ces trois-là, sont potentiellement criminelles - même celle du doux Nazaréen au nom duquel furent perpétrés tant de crimes et menées tant de guerres entre chrétiens, "frères en Jésus-Christ" -, les textes seuls ne peuvent en être tenus pour coupables. Que ceux-là mêmes qui les ont déclarés sacrés et intangibles n'ont jamais cessé de les tordre, les récupérer, les instrumentaliser. Et que les affrontements qui s'en nourrissent ne sont jamais, au bout du compte, que le produit des passions et des rivalités des hommes. Dans le monde d'ici-bas, on appelle ça la politique. > DOSSIER SPECIAL, 48 pages, "Bible, Evangiles, Coran : leur vrai message", à lire dans "le Nouvel Observateur" du 20 décembre, en kiosque jusqu'au 3 janvier
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