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La glace de l'Arctique fond à un rythme alarmant

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Vanessa.
Mikael
Josué
samuel
chico.
bouboule
10 participants

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bouboule



Rappel du premier message :

La glace de l'Arctique fond à un rythme alarmant


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DOHA, Qatar - Une zone de glace marine de l'océan Arctique plus grande que le territoire des États-Unis a fondu cette année, selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui affirme que ce phénomène montre que les changements climatiques se produisent «sous nos yeux».

Dans un rapport publié mercredi dans le cadre des discussions internationales sur le climat à Doha, au Qatar, l'OMM indique que la fonte des glaces de l'Arctique n'est que l'un des phénomènes climatiques extrêmes qui ont frappé la planète en 2012.

Au cours de l'année, des épisodes de grave sécheresse ont touché près des deux tiers du territoire américain, ainsi que l'ouest de la Russie et le sud de l'Europe.

Des inondations dévastatrices ont frappé l'Afrique de l'Ouest, tandis que des vagues de chaleur intense se sont abattues sur une grande partie de l'hémisphère nord.

Mais c'est la fonte des glaces de l'Arctique qui domine le rapport annuel sur le climat. L'OMM affirme que la couche de glace a atteint «un bas niveau record» dans la zone autour du pôle Nord.

De mars à septembre, la Terre a perdu 11,83 millions de kilomètres carrés de couche de glace, soit une superficie plus grande que le territoire des États-Unis, selon l'organisation.

«Le taux alarmant de la fonte cette année met en évidence les changements aux grandes répercussions qui se déroulent dans les océans et la biosphère de la Terre», a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. «Les changements climatiques se produisent sous nos yeux et continueront ainsi, en conséquence des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, qui augmentent constamment et qui ont atteint de nouveaux records.»

Ces mauvaises nouvelles sur le climat surviennent alors que les délégués de près de 200 pays tentaient mercredi, pour le troisième jour consécutif, d'établir les bases d'un accord qui permettrait de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, dans une tentative de freiner le réchauffement climatique.

Les désaccords entre pays riches et pauvres sur les engagements que chacun devrait prendre pour limiter les émissions de gaz à effet de serre ont empêché les discussions d'atteindre leur objectif depuis deux décennies. Pendant ce temps, les émissions mondiales de gaz à effet de serre continuent d'augmenter.

Rajendra Pachauri, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a partagé le prix Nobel de la paix 2007 avec l'ancien vice-président américain Al Gore, a pressé les délégués de Doha d'écouter la science et d'agir rapidement.

«Quand j'ai eu le privilège de recevoir le prix Nobel de la paix en 2007 au nom du GIEC, j'avais posé une question rhétorique dans mon discours: les responsables des décisions internationales dans le domaine des changements climatiques entendront-ils la voix de la science et du savoir, qui est maintenant forte et claire?», a rappelé M. Pachauri. «Je ne suis pas sûr que notre voix soit plus forte aujourd'hui, mais elle est certainement plus claire avec les nouveaux savoirs.»

Les délégués réunis à Doha ne s'entendent pas sur l'argent que les pays riches devraient verser aux pays pauvres pour les aider à combattre les changements climatiques et à s'y adapter. La grande question est de savoir si les pays riches accepteront de signer un prolongement au protocole de Kyoto, qui serait juridiquement contraignant jusqu'en 2020.

Le prolongement du protocole de Kyoto, qui incluait autrefois tous les pays industrialisés sauf les États-Unis, ne comprendrait plus que les pays de l'Union européenne, l'Australie et d'autres petits pays qui ne représentent que 15 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Les pays en développement se disent prêts à prendre des mesures pour contrôler leurs émissions, mais ils réclament une marge de manoeuvre pour pouvoir développer leur économie.

Même si la Chine est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre et que l'Inde la rattrape rapidement, ces deux pays se classent loin derrière les pays développés en ce qui concerne les émissions par habitant, et comptent toujours un grand nombre de citoyens pauvres. Ces deux pays n'ont pas l'intention de limiter leurs émissions à court terme.

«Nous sommes encore dans un processus d'industrialisation. Nous sommes aussi confrontés à l'énorme tâche d'éradiquer la pauvreté», a déclaré Su Wei, membre de la délégation chinoise, devant les journalistes.

«Afin d'éradiquer la pauvreté et tenter d'améliorer nos conditions de vie, nous avons certainement besoin de développer notre économie», a-t-il dit. «Alors nos émissions vont encore augmenter pendant un certain temps.»



par Michael Casey, The Associated Press, thecanadianpress.com


Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Un tiers des glaciers classés à l'Unesco vont disparaître d'ici à 2050. Et ce, "quel que soit le scénario climatique", a prévenu l'organisation de l'ONU, qui appelle à "réduire les émissions de CO2" pour préserver les deux tiers restants. Parmi les glaciers voués à disparaître : ceux du Kilimandjaro (Tanzanie), des Pyrénées-Mont Perdu (France et Espagne), des Dolomites (Italie), de Yellowstone et de Yosemite (Etats-Unis).

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Après plusieurs records de températures battus le 31 décembre, la France connaît de nouveau un redoux en ce début d'année avec une hausse du thermomètre à partir d'aujourd'hui un peu partout sur le territoire.

Le fait qui compte. En 2022, la France a connu son année la plus chaude jamais enregistrée devant 2020, 2018 et 2014. Sur l’ensemble de l’année, la température a dépassé les 14,2 °C en moyenne sur la France. Au total, le pays a été frappé par cinq vagues de chaleur, dont deux hors saison.

💡 Les conséquences. Outre l'accélération du réchauffement climatique, un hiver trop doux aurait un impact direct sur la faune et la flore. Avec la hausse des températures, certains "arbres commencent à débourrer, c'est-à-dire que leurs bourgeons s’ouvrent, et cet acte est irréversible, ce qui les rend très fragiles lorsque le gel reviendra", explique Serge Zaka, docteur en agroclimatologie.
L'Espress.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Ces nouveaux travaux, publiés dans la prestigieuse revue Science, fournissent les projections les plus précises à ce jour sur l'avenir des quelque 215.000 glaciers dans le monde.
Les auteurs alertent sur l'importance d'agir sur les émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique, afin de limiter la fonte de ces glaciers et ses conséquences, notamment sur la montée du niveau de la mer et les ressources en eau.
⋙ Un tiers des glaciers classés au patrimoine mondial de l'Unesco vont disparaître, alerte l'organisation
"Je pense qu'il y a une petite lueur d'espoir et un message positif dans notre étude, car elle nous dit que nous pouvons faire la différence, que les actions comptent", a déclaré à l'AFP Regine Hock, co-auteure de l'étude.
Fonte des glaces et montée des eaux
La particularité de ces travaux est d'étudier l'effet direct sur les glaciers de plusieurs scénario de réchauffement de la planète (+1,5°C, +2°C, +3°C et +4°C), afin d'aiguiller au mieux les décisions politiques.

Josué

Josué
Administrateur

Réchauffement climatique : Béchu alerte sur un scénario « pessimiste » à +4°C
lundi

La glace de l'Arctique fond à un rythme alarmant - Page 2 AA16V22D
[size=12]LUDOVIC MARIN / AFP France's Minister for Ecological Transition and Territories' Cohesion Christophe Bechu attends the COP27 climate conference at the Sharm el-Sheikh International Convention Centre, in Egypt's Red Sea resort city of the same name, on November 7, 2022. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)© Fournis par Le Huffington Post


LUDOVIC MARIN / AFP
Réchauffement climatique : Béchu alerte sur un scénario « pessimiste » à +4°C (Photo de Christophe Béchu le 7 novembre 2022)
CLIMAT - Et si l’hypothèse des +2°C était le scénario à prévoir le plus positif ? Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu était l’invité, ce lundi 30 janvier, d’une conférence organisée par France Stratégie intitulée « Adaptation au changement climatique dans les territoires : comment avancer ? ». À cette occasion, il a évoqué les difficultés de la France à atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris, soulignant la nécessité d’anticiper davantage en « modélisant » une trajectoire... à +4°C de réchauffement d’ici à 2100.
Un scénario « pessimiste » à opposer à un autre plus « optimiste » de +2°C en 2100 par rapport aux niveaux préindustriels. « C’est indispensable pour permettre la prise de conscience. », a-t-il assuré. Car en effet, de son côté l’accord de Paris vise idéalement un réchauffement global de +1,5°C, au pire de +2°C.

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papy

papy

Les calottes du Groenland et de l'Antarctique ont perdu plus de 500 milliards de tonnes par an depuis l'an 2000, soit six piscines olympiques toutes les secondes. Mais les modèles climatiques avaient jusqu'à présent sous-estimé leur contribution à la future montée du niveau des océans, en ne prenant en compte que l'effet de la hausse des températures de l'air sur la glace - et en négligeant les interactions complexes entre l'atmosphère, les océans, les calottes et certains glaciers.
Des chercheurs basés en Corée du Sud et aux Etats-Unis ont établi quelle serait l'élévation du niveau des mers d'ici 2050 en fonction des différents scénarios des experts climats de l'ONU - le GIEC.

papy

papy

[size=16]Détaché de l'Antarctique en 1986, le plus grand iceberg du monde se déplace pour la première fois en trente ans, ont annoncé des scientifiques le 24 novembre 2023. D'une superficie de près de 4.000 km², il est environ trois fois plus grand que la ville de New York.[/size]
La glace de l'Arctique fond à un rythme alarmant - Page 2 Cover-r4x3w1200-65646fa9afc61-000-344z3up

Une image satellite du plus grand iceberg du monde, nommé A23a, vu en Antarctique (photo prise le 15 novembre 2023)

AFP PHOTO / COPERNICUS SENTINEL-3 SATELLITE IMAGE :copyright:2023 MAXAR TECHNOLOGIES


[size=15][size=15]Depuis qu'il s'est détaché de la plate-forme de glace Filchner-Ronne de l'Antarctique occidental en 1986, l'[size=15]iceberg, qui a autrefois abrité une station de recherche soviétique, est resté en grande partie bloqué après que sa partie immergée s'est immobilisée sur le fond de la mer de Weddell. Mais des images satellites récentes ont révélé que l'iceberg, de près d'un milliard de tonnes, dérivait désormais rapidement au-delà de la pointe nord de la péninsule antarctique, poussé par des vents et des courants forts.


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La raison de son déplacement est pour le moment inconnue

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"Il est rare de voir un iceberg de cette taille se déplacer", a déclaré Oliver Marsh, glaciologue au British Antarctic Survey. À mesure qu'il gagne en puissance, l'iceberg colossal sera probablement projeté dans le courant circumpolaire antarctique, qui l'entraînera alors vers l'océan Austral, sur une trajectoire connue sous le nom de "couloir des icebergs" où d'autres icebergs de ce type flottent dans les eaux sombres.
La raison de son déplacement est pour le moment inconnue. "Au fil du temps, il s'est probablement légèrement aminci et a acquis ce petit supplément de flottabilité qui lui a permis de se soulever du fond de l'océan et d'être poussé par les courants océaniques", a déclaré Oliver Marsh.
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L'un des icebergs les plus anciens du monde

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A23a fait également partie des icebergs les plus anciens du monde.
Il est possible qu'il s'échoue sur l'île de Géorgie du Sud, située dans le sud de l'océan Atlantique, ce qui pourrait poser un problème pour la faune et la flore de l'Antarctique. Des millions de phoques, de manchots et d'oiseaux marins se reproduisent sur l'île et cherchent leur nourriture dans les eaux environnantes.
En 2020, un autre iceberg géant, A68, a menacé d'entrer en collision avec l'île de Géorgie du Sud mais s'est finalement disloqué en petits morceaux avant. Un sort que pourrait également connaître A23a.
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