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La glace des pôles fond plus vite que prévu

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Mikael
samuel
Josué
christelle
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christelle

christelle

La glace des pôles fond de plus en plus vite
09 mars 2011 07:52

La fonte des glaces pourrait entraîner une montée des océans de 15cm d'ici 2050, selon la Nasa. [John McConnico - Keystone]
Les glaces du Groenland et de l'Antarctique perdent de leur masse à un rythme accéléré, selon une nouvelle étude réalisée à partir d'observations satellitaires, financée par la Nasa et publiée mardi, qui fait craindre une montée des océans plus importante que prédit jusqu'à présent.
Cette recherche, la plus longue portant sur les changements de masse des glaces polaires, laisse penser que les pertes subies aux deux pôles dépassent celles des glaciers et des calottes de glace des montagnes pour devenir le principal contributeur à la montée des océans, selon ces chercheurs. En outre, l'augmentation du niveau des océans pourrait se produire beaucoup plus tôt que ne le projettent les modèles actuels.

Cette observation de près de vingt ans montre qu'en 2006 --année pour laquelle on dispose des données d'une étude portant sur la fonte des glaciers des montagnes-- le Groenland et l'Antarctique ont perdu ensemble 475 milliards de tonnes de glace en moyenne. Un tel volume est suffisant pour faire grimper le niveau des océans de 1,3 millimètre en moyenne par an.

Chaque année, au cours de l'étude, les deux masses de glaces arctiques et antarctiques ont perdu ensemble 36,3 milliards de tonnes en moyenne de plus que l'année précédente. En comparaison, l'étude de 2006 des glaciers et calottes de glace des montagnes estimait la perte à 402 milliards de tonnes par an en moyenne avec une accélération de la fonte d'une année sur l'autre trois fois plus faible que dans l'Arctique et l'Antarctique.

15cm de plus d'ici 2050
Si les taux de fonte aux deux pôles continuent à ces rythmes durant les quatre prochaines décennies, la perte cumulée de glace ferait monter les océans de 15 centimètres d'ici 2050, concluent les auteurs de cette étude publiée dans l'édition de mars des Geophysical Research Letters.

Outre ces 15 centimètres, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des montagnes ajouteraient huit centimètres sans oublier un accroissement de 9 centimètres résultant de la dilatation thermiques des eaux. Au bout du compte, les océans pourraient voir leur niveau monter de 32 centimètres d'ici 2050, selon ces chercheurs.

"Le fait que les glaces arctiques et antarctiques vont contribuer le plus à la montée des océans dans l'avenir n'est pas étonnant car elles contiennent beaucoup plus de glace que les glaciers des montagnes", note Eric Rignot, un chercheur du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie) et à l'Université de Californie à Irvine, l'un des principaux auteurs de cette communication.

"Si les tendances actuelles persistent, les niveaux de la mer vont probablement être nettement plus élevés que ceux projetés par le Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) en 2007".

Josué

Josué
Administrateur

La montée des eaux des mers et des océans est-elle réelle?
Bien sûr, elle est même scientifiquement prouvée. Depuis 1993, le niveau des mers et des océans est observé grâce à des satellites altimétriques qui nous offrent une vue globale de leur ensemble. Un radar embarqué sur le satellite mesure la hauteur des mers toutes les 5 secondes pendant 10 jours, le temps de produire un quadrillage complet du globe. Ensuite on observe et on compare ces données entre elles. C'est notamment grâce à cela que nous sommes en mesure d'affirmer que la montée des eaux des mers et des océans terrestres s'est accélérée depuis le début des années 1970, en particulier pour la période allant de 1990 à nos jours. Avant cette période, nous observions une montée des eaux globale de 1,7 millimètre par an contre 3,3 millimètres aujourd'hui.
Quelles sont les causes de cette accélération?
C'est la combinaison de deux facteurs bien distincts qui joue dans l'accélération de la montée des eaux des océans. Le contenu thermique de l'océan, qui est passé dans une phase chaude depuis quelques années, favorise la dilatation de l'eau de mer ce qui entraîne une montée des eaux. Depuis 2003, ces mesures sont automatisées grâce au système Argos. Des flotteurs profilant plongent jusqu'à 2000 mètres de profondeur et mesurent avec précision la température et le taux de salinité de l'eau.
Ensuite, il faut aussi prendre en compte la fonte des glaces. Celle-ci joue un grand rôle dans la montée des eaux. Il faut néanmoins distinguer la fonte des glaciers de montagne, qui représente un millimètre dans la montée globale des eaux chaque année, et celle des calottes polaires.
Laquelle de ces fontes participe le plus à la montée des eaux de mer?
Actuellement, la fonte des glaciers situés dans l'Ouest de l'Antarctique et au Groenland est la plus inquiétante. A elle seule, selon des publications récentes, elle génèrerait une perte de 300 millions de tonnes d'eau qui se déverseraient directement dans les océans par le biais de la fonte des icebergs, qui sont en fait des pans de glaciers détachés de leur base.
Cette accélération de la montée des eaux a-t-elle un lien avec le réchauffement climatique?
Le réchauffement climatique n'est pas le seul à incriminer. Par exemple, l'oscillation thermique des océans possède une origine naturelle. Leur réchauffement n'est d'ailleurs pas régulier puisqu'il existe des périodes, plus ou moins longues, durant lesquelles la température de l'eau se stabilise, voire diminue. Depuis 2003 notamment, on observe un ralentissement de ce réchauffement. Il ne faut cependant pas oublier que la tendance observée au cours de ces deux dernières années est bien à l'augmentation globale de la température, de l'air comme de l'eau.
A partir de ces données, est-il aujourd'hui possible de modéliser le futur des océans et des littoraux?
C'est possible mais très incertain. Le phénomène du réchauffement thermique des eaux ayant à la fois une origine naturelle et une origine anthropique, chacune soumise à des variations qui influent la fonte des calottes glacières, il paraît peu crédible d'évoquer des chiffres avec certitude. Même si nous possédons des données qui nous aident à mieux comprendre l'évolution actuelle du phénomène de la montée des eaux, je pense qu'il faut avoir le courage de dire "nous ne savons pas".
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/la-fonte-des-glaces-joue-un-role-majeur-dans-la-montee-des-eaux_852458.html

samuel

samuel
Administrateur

[img]La glace des pôles fond plus vite que prévu Rechaufement001 [/img]

Josué

Josué
Administrateur

Si le réchauffement continue il va y avoir des guerre pour le contrôle des glaciers pour pouvoir détourner les fleuves qui y naissent.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

La guerre de l'eau a déjà commencé.

samuel

samuel
Administrateur

[img]La glace des pôles fond plus vite que prévu Rchauffementlepoint001 [/img]
journal Le Point

Josué

Josué
Administrateur

AFP
La remarque "Stay cool !" - expression signifiant à la fois "Reste cool!" et "Reste au frais!" - est devenue le jeu de mots favori des animateurs de radio ou des collègues de bureau.

Une trentaine d'Etats sont touchés par la vague de chaleur qui ne faiblit pas dans le centre et le sud du pays, du Texas à l'Ohio, et qui progresse sur la côte est frappée depuis jeudi, ont annoncé les services météo.

L'association chaleur plus humidité font que les températures ressenties vont osciller entre les 40 et 45 degrés, voire s'approcher des 50 degrés, de Boston à New York, en passant par Philadelphie, Washington et Richmond, faisant de ce vendredi "l'un des jours les plus chauds de l'année", selon la météo.

"Nous avons émis des alertes dans 30 Etats, dont la capitale Washington, du nord du Texas au Maine (nord-est)", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la météo nationale Chris Vaccaro.

"En ce moment, à Portland (Maine), il fait 32 degrés mais la température ressentie est de 38", dit-il.

Washington pourrait battre des records: "on prévoit les 40 sous abri. En ce moment, il fait 32 sous abri mais on ressent 40, et ce n'est que le matin. Donc, il va vraiment faire très chaud", dit-il, ajoutant que la capitale "va avoir l'impression d'avoir plus chaud que la Vallée de la Mort (Californie et Nevada), où la température sous abri était de 46 degrés ce matin".

A New York, où il faisait 36 degrés en fin de matinée, les fournisseurs d'électricité ont dû réduire leur puissance dans le Queens et le comté de Westchester par crainte de coupures de courant.

L'Illinois, le Kentucky, le Maryland, la Caroline du Nord ou la Virginie, dans l'est, ont ces derniers jours largement dépassé la barre symbolique aux Etats-Unis des 100 degrés Fahrenheit (38).

Ces températures devraient rester les mêmes samedi avant de redescendre dans les 32 dimanche.

Les autorités municipales, les organisations sanitaires et les médias multiplient les conseils à la population. A Washington, les tweets des pompiers de Washington disent: "buvez, buvez, buvez".

A Philadelphie, les responsables des piscines, toutes prises d'assaut, ont demandé aux baigneurs de quitter le bassin au bout de 30 minutes pour laisser les autres profiter de l'eau fraîche.

D'autres vont au musée, attirés par l'air conditionné. Devant l'Aquarium de Camden (New Jersey), les files d'attente s'allongent. "C'est plein!", constate Megan Petersen. "J'ai un bébé de 18 mois, on ne peut pas rester à la maison et on ne peut pas rester dehors non plus", dit-elle.

Les journaux, qui font leur Une sur la vague de chaleur, publient des photos rafraîchissantes de piscines ou de fontaines prises d'assaut.

Des journalistes se sont amusés à faire cuire des oeufs sur des capots de voiture et plusieurs organes de presse locaux ont lancé des concours pour baptiser la vague de chaleur, comme c'est la coutume pour les tornades. Le gagnant du Star-Ledger (New Jersey) gagnera un parapluie.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/lest-des-etats-unis-%C3%A9cras%C3%A9-de-chaleur

Josué

Josué
Administrateur

La France et l'Allemagne ont estimé samedi matin que la conférence sur le climat de Durban, en Afrique du Sud, qui jouait les prolongations samedi, risquait d'aboutir à un échec en raison d'une mauvaise gestion du temps et du départ annoncé de nombreux délégués.

"Nous sommes dans la situation la pire, qui est celle d'un risque d'échec à cause d'un problème de gestion du temps", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet au cours d'une rencontre avec la presse. "On risque l'échec par défaut de négociations, de confrontations." "Nous sommes désormais, pour des questions de temps, dans une situation extrêmement critique", a estimé de son côté le ministre allemand de l'Environnement, Norbert Röttgen.

"Indaba"

"Le message qui nous revient est qu'on pourrait ne pas avoir de séance plénière (qui doit adopter les décisions de la conférence) avant 16 heures, heure locale (15 heures à Paris). Mais à cette heure-ci, les délégués des pays en voie de développement seront partis. Ce n'est pas réaliste !", a expliqué la ministre française. "Il y a des problèmes d'agenda pour les uns, de réservations d'avion pour les autres et il y a des problèmes financiers pour les pays en développement qui n'ont pas les moyens en général de changer leurs billets", a-t-elle expliqué. "On a l'impression que la présidence sud-africaine (de la conférence) a une conception du temps qui n'est pas ordinaire dans ce genre de négociations", a-t-elle ajouté.

La conférence climat de Durban sous l'égide de l'ONU a débuté le 28 novembre et devait en principe s'achever vendredi soir, mais les ministres et délégués des plus de 190 pays représentés ne sont pas tombés d'accord sur un texte esquissant les contours d'un futur traité pour lutter contre le réchauffement. L'Afrique du Sud, qui préside la conférence, a multiplié les "indaba", terme zoulou désignant les conférences réunissant les anciens pour tenter de faire émerger une solution.

Ces indaba sont menés dans un esprit où l'idée n'est "pas qu'on impose un accord mais que ça émerge des discussions", expliquait un négociateur européen en début de semaine. Saluant la bonne atmosphère des premiers jours, ce dernier se montrait cependant un brin perplexe : "Pour avoir un résultat, faut-il attendre que ça émerge spontanément ou faut-il semer quelque chose ? On pense plutôt qu'il faut semer quelque chose..."

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

À la fin du 20e siècle, les chercheurs disait que la température s'élèverait de 2°C au cours du siècle présent, mais finalement, aujourd'hui ils parlent déjà de 4 à 5°C pour les 50 prochaines années.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Josué

Josué
Administrateur

CLIMAT - Certaines îles pourraient être durement touchées dans les prochaines années...

Certaines des 118 îles de Polynésie française sont menacées de disparition en raison de la montée des eaux, ont rappelé des scientifiques de plusieurs pays, lors de l'ouverture d'un colloque sur le réchauffement climatique, lundi à Tahiti. Le colloque réunit des scientifiques de la région Pacifique, de métropole et de l'Union européenne, mais aussi des élus politiques locaux. L'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) y participent.

Les 118 îles de Polynésie française sont réparties sur une surface comparable à l'Europe, dans le sud de l'océan Pacifique. Leurs 270.000 habitants seront touchés, probablement avant la fin du siècle, par la montée des eaux. Celle-ci est évaluée à environ 50 centimètres d'ici à 2100, en estimation basse, si le réchauffement climatique ne s'accélère pas. L'archipel des Tuamotu, où les atolls culminent souvent à un ou deux mètres au-dessus de la surface de l'océan, pourrait être rayé de la carte. Mais les îles hautes, les plus peuplées, comme Tahiti, Moorea, Raiatea ou Bora Bora, seraient aussi très affectées par une hausse du niveau de l'océan de plusieurs dizaines de centimètres.

Les produits agricoles impropres à la consommation en raison de la salinité des terres

Leurs infrastructures, comme les ports, les aéroports, les routes et les bâtiments scolaires, sont situées sur le littoral, où sont aussi concentrées les populations. «La sécurité civile et la sécurité alimentaire sont en jeu, et nous préparons un plan climatique, que nous déposerons au sommet Rio +20, en juin 2012», a déclaré à l'AFP Jacky Bryant, le ministre de l'Environnement de la Polynésie française. «Le déplacement des populations est une piste tout à fait sérieuse de ce plan».

«Ce que je reproche aux grands pays industrialisés, c'est qu'ils ont les moyens, et qu'ils ne font rien, alors qu'ils sont la cause majeure du changement climatique», a regretté Félix Barsinas, maire de Tahuata, petite île de l'archipel des Marquises. «Il est encore temps d'agir sur le développement du littoral», affirme le chercheur à l'Institut du développement durable et des relations internationales (Idri) Alexandre Magnan. «Le vrai problème, c'est que ces questions de changement climatique se posent sur des temps assez longs, alors que les politiques d'aménagement, elles, sont des questions d'aujourd'hui». A Tuvalu, autre île du Pacifique, les produits agricoles sont déjà devenus impropres à la consommation en raison de la salinité qui touche les terres.

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Ce phénomène de fonte des glaces, il est prouvé, tuera le Golf Stream, un courant chaud de l'Altantique car l'eau froide ne sera plus froide et donne du courant dans l'océan. Non seulement cela tuera et déplacera d'innombrables espèces marines, mais l'Amérique du Nord va considérablement se réchauffer au point de chercher un hiver et l'Europe, réchauffer par ce courant, se refroidira l'hiver et multipliera les chutes de neige, tout en ayant, dans les deux endroits, des étés plus chauds.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Josué

Josué
Administrateur

Regardez : la Nasa résume le réchauffement en 25 secondes
Le Point.fr - Publié le 27/01/2012 à 12:45
L'agence spatiale américaine veut alerter sur le changement climatique avec une vidéo spectaculaire.



Le réchauffement climatique s'accélère et son évocation dans les médias devient presque habituelle. Pour frapper les esprits, la Nasa a réalisé une vidéo de 25 secondes illustrant l'évolution des températures depuis 1884. Sans surprise, la température grimpe à partir des années 1980, avant que le planisphère ne devienne rouge dans les années 2000. Selon la Nasa, neuf des dix années les plus chaudes dans les annales météorologiques se sont produites depuis 2000, l'autre année étant 1998. La différence entre 2011 et l'année la plus chaude des annales (2010 à égalité avec 2005) est de seulement 0,12 degré.

Aujourd'hui, les températures sont maintenues à leur niveau élevé essentiellement à cause de l'accroissement des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, notamment le dioxyde de carbone (CO2), souligne la Nasa. Le taux de CO2 dans l'atmosphère était de 285 parties par million en volume (ppm) en 1880, passant à 315 ppm en 1960. Il dépasse aujourd'hui 390 ppm et continue à augmenter à un rythme accéléré.

James Hansen, directeur de l'Institut Goddard de la Nasa pour les études de l'espace (Giss), dit s'attendre à de nouveaux records de température dans les deux à trois prochaines années, citant le retour du courant chaud du Pacifique El Niño et un accroissement de l'activité solaire.

REGARDEZ la vidéo de la Nasa sur le réchauffement climatique :
http://www.lepoint.fr/high-tech-internet/regardez-la-nasa-resume-le-rechauffement-en-25-secondes-27-01-2012-1424359_47.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20120127

Josué

Josué
Administrateur

Climat : va-t-on avoir encore plus chaud ces prochaines années ?
Beaucoup de Français se souviendront de 2011 comme d'une année marquée par un été particulièrement pluvieux. Pourtant, à l'échelle du globe, 2011 était la neuvième année la plus chaude depuis 1880. L'année 1880 correspond au début de l'enregistrement des données météorologiques avec des méthodes modernes. Sur le site de la Nasa, une vidéo permet de [...]


Beaucoup de Français se souviendront de 2011 comme d'une année marquée par un été particulièrement pluvieux. Pourtant, à l'échelle du globe, 2011 était la neuvième année la plus chaude depuis 1880.

L'année 1880 correspond au début de l'enregistrement des données météorologiques avec des méthodes modernes. Sur le site de la Nasa, une vidéo permet de visualiser l’évolution des températures sur la planète depuis lors. Les données utilisées proviennent d'un millier de stations météo dans le monde et des relevés satellitaires concernant la température à la surface de la mer.

La couleur rouge indique que les températures sont supérieures à la moyenne de la période 1951-1980 au même endroit du globe, le bleu qu'elles lui sont inférieures.

L'animation permet ainsi de constater l’accélération du réchauffement climatique ces dernières années.
http://www.planet.fr/l-actu-expliquee-climat-va-t-on-avoir-encore-plus-chaud-ces-prochaines-annees.160416.11038.html?xtor=ES-1-145885[Planet-a-la-Une]-20120128

Josué

Josué
Administrateur

L'eau n'a jamais aussi bien porté son surnom d'"or bleu". Alors que le manque d'eau se fait déjà sentir dans certaines régions d'Europe (Angleterre, Espagne), certains pays en développement doivent eux faire face à des crises majeures. C'est pour tenter de les résoudre que des centaines de pays se retrouvent cette semaine à Marseille pour le forum mondial de l'eau quelques jours avant la journée mondiale de l'eau.

Que savez vous vraiment de l'eau et de ses enjeux ? Répondez aux questions de ce quiz
http://quiz.fr.msn.com/ecologie/eau

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Il est prévu que d'ici 3 ans, il n'y aura plus de glaces au pôle nord durant l'été.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

chico.

chico.

Yirmeyah a écrit:Il est prévu que d'ici 3 ans, il n'y aura plus de glaces au pôle nord durant l'été.
ça fond comme neige au soleil pour utiliser une expression toute faite.

Josué

Josué
Administrateur

ENVIRONNEMENT - Pomper l'eau souterraine pour la rejeter ensuite à la surface augmenterait le niveau des mers...

L'utilisation massive des ressources en eau de notre planète est paradoxalement responsable d'une grande partie de la hausse du niveau des océans constatée au cours des dernières décennies, estiment des climatologues dans une étude publiée dimanche. Les scientifiques cherchent depuis longtemps à déterminer avec précision la part de la hausse du niveau des mers causée par le réchauffement climatique. Dans son rapport de 2007, le Groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec) avait abouti à une hausse de 1,1mm depuis les années 1960, principalement sous l'effet de la «dilatation thermique des océans» et de la fonte des glaciers et des calottes polaires. Mais le niveau des mers du globe a augmenté en moyenne de 1,8mm par an sur la même période: il restait donc une hausse d'environ 0,7mm par an à élucider.

L’eau puisée finit dans les océans

Dans une étude publiée dans la revue britannique Nature Geoscience, une équipe dirigée par Yadu Pokhrei, de l'Université de Tokyo, estime que cette hausse inexpliquée est essentiellement liée à l'eau extraite des nappes phréatiques et des lacs pour les besoins de la consommation humaine. Certes, l'extraction de cette eau se traduit d'abord par un très léger recul du niveau des océans. Mais qu'elle soit consommée ou qu'elle s'évapore, l'eau ainsi puisée (et généralement jamais remplacée) finit dans la majorité des cas par y aboutir, ont-ils calculé grâce à une modélisation informatique. «Au total, l'utilisation irraisonnée de l'eau souterraine, sa captation dans des réservoirs artificiels, l'impact du changement climatique dans les réserves d'eau terrestres et les pertes en eau dans les bassins fermés (les lacs et mers intérieures, ndlr) ont contribué à une hausse du niveau de la mer de 0,77mm par an en moyenne entre 1961 et 2003, soit environ 42% de la hausse observée», estime l'étude.

Dans son rapport de 2007, le Giec estimait que le niveau des océans augmenterait de 18 à 59 centimètres d'ici la fin du 21e siècle, mais cette estimation ne prend pas en compte l'impact potentiel de la fonte des glaces, qui pourrait menacer certaines villes côtières et deltas si la tendance actuelle du réchauffement se poursuit.

A.C. avec AFP

christelle

christelle

Réchauffement climatique : vers une augmentation du niveau des océans

71628 lectures / 26 commentaires24 mars 2006 ; révision : 25 mars 2006, 13 h 41

Effondrement du glacier de Helheim au sud-est du Groenland en mai 2005
Crédit : NASA/WallopsDeux nouvelles études, parues dans la revue Science du 24 mars, confirment l'impact du réchauffement climatique sur l'élévation du niveau des océans.
S'appuyer sur les climats du passé...

Afin d'avoir une idée des conséquences probables d'un réchauffement climatique sur l'élévation du niveau des océans, des chercheurs du Centre national de recherche atmosphérique (National Center for Atmospheric Research - NCAR) et de l'Université d'Arizona ont simulé informatiquement la dernière période prolongée de réchauffement il y a 130 000 ans. Les océans étaient alors au moins six mètres au-dessus de leur niveau actuel.

Le glaciologue Bette Otto-Bliesner du NCAR et son confrère Jonathan Overpeck de l'université d'Arizona, se sont appuyés sur des données paléoclimatiques provenant notamment de coraux fossilisés et de carottes de glace.
Bette Otto-Bliesner souligne que "les calottes glaciaires aux pôles ont déjà fondu dans un passé lointain faisant fortement monter le niveau des océans avec des températures qui étaient alors pas beaucoup plus élevées que celles d'aujourd'hui". Ce pourquoi la comparaison semble intéressante.
...pour prévoir notre futur

Les deux études montrent qu'avec l'accroissement actuel et soutenu de la concentration en gaz à effet de serre dans l'atmosphère, les températures estivales pourraient monter dans l'arctique de 3 à 5°C d'ici à la fin du siècle.
En effet, les scientifiques du NSDIC (National Snow and Ice Data Center) notaient dans une étude publiée fin 2005, que, ces quatre dernières années, la température moyenne à la surface de l'océan Arctique était, entre janvier et août 2005, de 2 à 3 degrés Celsius plus élevée qu'au cours des cinquante dernières années.

Au niveau planétaire, on table plutôt, dans les scénarios les plus optimistes et souhaitables, sur une augmentation de 2°C de la température moyenne sur Terre d'ici à 2100 ; l'arctique connaîtrait alors, avec un surplus de 1 à 3 °C, des conditions climatiques qui prévalaient il y a 130 000 ans, la dernière période chaude entre la précédente et la dernière ère glaciaire.
Notons que ce précédent réchauffement avait alors été la conséquence d'une variation de l'axe de rotation et de l'orbite terrestre, et non d'un accroissement de la teneur en gaz à effet de serre.
Vers une hausse de 6 mètres du niveau des océans ?

Selon ce modèle dit "Community Climate System Model" ou CCSM, la fonte des glaces du Groenland et d'autres sources arctiques aurait augmenté le niveau des océans de 3,5 mètres, a expliqué le glaciologue Otto-Bliesner. Cependant, les indices laissés par les coraux indiquent que le niveau aurait monté de 4 à 6 mètres, voire davantage, ce qui s'expliquerait alors par la fonte des glaciers de l'antarctique. En effet, les sédiments de squelettes d'organismes marins microscopiques découverts sous ces glaciers indiquent qu'une partie de la glace de l'antarctique avait disparu pendant cette période de réchauffement.

De plus, selon Jonathan Overpeck, la forte montée du niveau des océans pourrait avoir déstabilisé les glaciers de l'antarctique entraînant leur dislocation puis leur fonte. Un phénomène qui pourrait également se reproduire avec le réchauffement climatique en cours.
"Je pense que le rythme et l'amplitude de la montée des océans va continuer à s'accélérer" a par ailleurs déclaré jeudi lors d'une conférence de presse Bob Bindschadler, glaciologue de la Nasa au "Goddard Space Flight Center". Selon lui, "le plus préoccupant" est la fonte et la désintégration du socle des glaciers de l'antarctique sous l'effet de la montée de la température de l'océan qui se produit dorénavant toute l'année et non plus seulement en été.
Ou en sommes nous ?

Parallèlement à l'augmentation soutenue de la température moyenne à la surface de la Terre, le niveau moyen des océans a commencé à s'accroître plus rapidement. Il est passé de moins de 2 millimètre (mm) par an au 20e siècle à 2,5 mm/an actuellement et pourrait atteindre 3,5 mm d'ici 2100.
Depuis la fin du XIXème siècle, les scientifiques estiment que le niveau moyen des océans a crû d'environ 12 cm.
Une importante étude menée l'année dernière sous l'égide de l'Arctic Climate Impact Assessment (ACIA) notait que les régions arctiques connaissent "certains des changements climatiques le plus rapides et sévères sur Terre" et que la fonte des glaces dans cette zone avait contribué à augmenter le niveau de la mer dans le monde de 7,6 centimètres ces vingt dernières années.
Selon une étude très récente de la NASA et de l’Université du Kansas, la disparition des glaces du Groenland a doublé entre 1996 et 2005 avec l’accélération du mouvement de déversement de glace dans l’Atlantique sous l’effet du réchauffement mondial des climats.
" Le rôle que joue la calotte glacière du Groenland dans le niveau de la mer est une question d’importance considérable tant au niveau sociétal que scientifique, " a affirmé Rignot. " Ces découvertes remettent en question les prévisions concernant le futur du Groenland doté d’un climat plus chaud, établies par des modèles informatiques ne prenant pas en compte les variations de l’écoulement du glacier comme facteur de changement. Les modifications réelles seront probablement bien plus importantes que celles annoncées par ces modèles. "

Le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), dans son bilan de 2001 indiquait que "selon les modèles, un réchauffement annuel moyen local de plus de 3 °C se prolongeant pendant des millénaires entraînerait la fonte quasi totale de la nappe glaciaire du Groenland, ce qui ferait monter le niveau de la mer d’environ 7 mètres."
Une catastrophe dont l'ampleur défie notre imagination...


http://www.notre-planete.info/actualites/actu_890_niveau_oceans_rechauffement_climat.php

samuel

samuel
Administrateur

oui et je ne pense pas que les choses iront en s'arrangent vue que les grands de se monde viennent de se réunir et n'on prit aucune mesure concrète.

christelle

christelle

C'est incroyable de voir à quel point la bible est véridique!!! Ca renforce notre foi en Jéhovah pour la suite...

Josué

Josué
Administrateur

christelle a écrit:C'est incroyable de voir à quel point la bible est véridique!!! Ca renforce notre foi en Jéhovah pour la suite...
par contre ceux qui tirent la sonnette d'alarme ne sont pas écouté.

christelle

christelle

Josué a écrit:
christelle a écrit:C'est incroyable de voir à quel point la bible est véridique!!! Ca renforce notre foi en Jéhovah pour la suite...
par contre ceux qui tirent la sonnette d'alarme ne sont pas écouté.

Oui malheureusement

Josué

Josué
Administrateur

En février 2016, la planète a connu son mois le plus chaud jamais enregistré
La température à la surface des océans et des terres dépasse de 1,21 degré Celsius la moyenne du XXe siècle.
Sécheresses et canicules en Amérique du sud et en Asie du sud-est, douceur exceptionnelle en Europe, etc. Février 2016 a été le mois le plus chaud dans le monde jamais enregistré depuis le début des relevés de température en 1880. Jeudi 17 mars, les météorologues de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA), ont indiqué que la température à la surface des océans et des terres a dépassé de 1,21 degré Celsius la moyenne du XXe siècle.

Les températures sur le globe en février 2016 surpassent ainsi le précédent record mensuel établi en décembre 2015. A l'époque, la température enregistrée à la surface des terres et des océans dépassaient la moyenne de 1,11 degré, a précisé la NOAA.
http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/en-fevrier-2016-la-planete-a-connu-son-mois-le-plus-chaud-jamais-enregistre_1363653.html#xtor=EPR-51-[en-fevrier-2016-la-planete-a-connu-son-mois-le-plus-chaud-jamais-enregistre_1363653]-20160317-[bouton]

Josué

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Administrateur

NASA: réchauffement de la planète en train de changer la façon dont la Terre vacille
Les scientifiques disent que la fonte massive des glaces polaires a affecté la répartition du poids de la planète.
8 avril 2016 21:04 GMT| Changement climatique , la science , l' environnement , SOS Climat
Le réchauffement climatique est en train de changer la façon dont la Terre oscille sur son axe polaire, une nouvelle étude de la NASA dit, en soulignant ce que l'on dit est expert les «grands» humains d'impact sur la planète.

Selon l'étude publiée vendredi dans la revue Science Avances, la fonte des calottes glaciaires - en particulier au Groenland - modifient la répartition du poids sur la Terre.
En conséquence, à la fois le pôle Nord et l'oscillation, qui est appelé le mouvement polaire, ont changé de cap.
"Le récent changement de la direction du 20e siècle est très dramatique", a déclaré Surendra Adhikari, auteur principal au Jet Propulsion Laboratory de la NASA.

Alors que les scientifiques ont dit que le changement est sans danger, il est significatif.


satellite de la NASA a lancé pour surveiller le réchauffement climatique
Jonathan Overpeck, professeur de géosciences à l'Université de l'Arizona, qui ne faisait pas partie de l'étude, a déclaré: "Cela met en évidence la façon réelle et profondément importante un homme d'impact ont sur la planète."

Les scientifiques et les navigateurs ont été mesurer avec précision le vrai pôle et le mouvement polaire depuis 1899, et presque tout le 20e siècle, ils ont migré un peu vers le Canada.

Mais cela a changé au cours du siècle, et maintenant il se déplace vers l'Angleterre, selon l'étude.

Depuis 2003, le Groenland a perdu en moyenne plus de 600 trillions de livres de glace par an, et qui affecte la façon dont la Terre oscille d'une manière similaire à un patineur soulevant une jambe tout en faisant tourner, dit scientifique de la NASA Eirk Ivins, la coopération de l'étude auteur.

En plus de cela, l'Antarctique occidental perd 275 milliards de tonnes de glace et de l'Antarctique oriental gagne environ 165 milliards de tonnes de glace chaque année, aidant l'inclinaison du wobble plus loin, Ivins dit.

Ils se combinent pour tirer le mouvement polaire vers l'est, Adhikari ajouté.

Jianli Chen, chercheur principal à l'Université du 'Centre du Texas pour la recherche spatiale, d'abord attribué le déplacement des pôles au changement climatique en 2013. Il a dit que cette nouvelle étude prend son travail un peu plus loin.

«Il n'y a rien à craindre», a dit Chen, qui ne faisait pas partie de l'étude de la NASA. "Il est juste un autre effet intéressant du changement climatique."

Source: Agences
http://www.aljazeera.com/news/2016/04/nasa-global-warming-changing-earth-wobbles-160408183026509.html

samuel

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L'anthrax s'échappe du sol sibérien, faisant un mort
Mots clés : anthrax, maladie du charbon, Bacillus anthracis, infection bactérienne
Par figaro iconCécile Thibert - le 03/08/2016
Une hausse des températures a entraîné le réveil de la bactérie mortelle, présente dans le sol congelé depuis 75 ans.
Un tel évènement n'avait pas été signalé depuis 1941: la maladie du charbon, ou anthrax, a causé la mort d'un enfant et a contaminé 21 personnes en Iamalo-Nénétsie, un district autonome du Grand Nord russe, ont rapporté mardi les autorités locales.
Causé par la bactérie Bacillus anthracis, l'anthrax peut se manifester sous trois formes différentes: cutanée, pulmonaire ou intestinale. Le garçon de 12 ans, qui appartenait à une famille d'éleveurs de rennes, est décédé samedi de la forme intestinale, caractérisée par de la fièvre, des douleurs d'estomac, de la diarrhée et des vomissements. Il semble qu'il ait été infecté après avoir consommé de la viande de renne contaminée par la bactérie mortelle. Si l'infection est prise en charge à temps, elle peut être traitée par des antibiotiques. Les deux-tiers des 20 personnes infectées ont contracté la forme cutanée de la maladie, plus facile à traiter, tandis que six malades sont, comme le garçon décédé, touchés par la forme intestinale, la plus grave.
Fortes températures
Selon les autorités, l'épidémie aurait été déclenchée par les changements climatiques. Le mois dernier, la région a en effet connu des températures anormalement hautes, avoisinant les 35 degrés, contre 17 habituellement à la même saison. En conséquence le pergélisol (ou permafros), une couche de terre dont la température est normalement maintenue en dessous de 0°C, a fondu, libérant les bactéries congelées sous forme de spores depuis des dizaines d'années. Les spores sont une phase du cycle de vie des bactéries qui leur permet de survivre plusieurs décennies dans un environnement défavorable, tant dans le sol que la laine ou le poil d'animal infecté.
L'anthrax affecte en priorité les animaux, mais atteint aussi l'homme. Au total, plus de 2300 rennes sont morts, probablement après avoir brouté des végétaux infectés. La transmission de l'homme à l'animal peut se faire de diverses manières: par contact direct avec la peau, par l'inhalation de spores ou par ingestion de viande contaminée insuffisamment cuite. Il n'existe en revanche aucun cas documenté de transmission d'homme à homme. Toutes les personnes infectées sont issues d'une tribu nomade de Iamalo-Nénétsie, une région située à 2000 kilomètres au nord-est de Moscou. Selon le Siberian Times, 90 personnes ont été hospitalisées à titre préventif, dont 54 enfants, afin de passer des examens complémentaires à Salekhard, la capitale du district.
Mise en quarantaine
La région, dont la superficie est supérieure à celle de la France, a été placée en quarantaine. La gouverneure du district Natalya Khlopunova a fait savoir que tous les rennes de cette région ont désormais été vaccinés et que les décès ont cessé. «La grande majorité des nomades issus du territoire touché sont en bonne santé, a-t-elle ajouté. Cependant, les médecins leur ont donné un traitement préventif». Ceux infectés par la forme intestinale ont encore un pronostic vital engagé, selon le quotidien The Siberian Times. Des experts militaires ont été dépêchés sur place afin d'analyser la zone et d'incinérer les cadavres d'animaux. Le principal risque de propager l'épidémie étant lié à la viande infectée, le gouvernement régional a pris la décision d'interdire l'exportation de toute viande, peau ou ramure de renne en début de semaine.
L'anthrax tire son nom du mot grec signifiant charbon, en référence aux escarres noirâtres qui se forment sur la peau des personnes atteintes. La maladie sévit dans la plupart des pays d'Afrique subsahélienne et d'Asie, dans plusieurs pays d'Europe du Sud, dans les Amériques et dans certaines régions d'Australie. En France, des foyers d'anthrax animal sont régulièrement détectés. Entre 1999 et 2009, 74 foyers ont ainsi été enregistrés, principalement chez les bovins. Plus récemment, en 2001, le bacille du charbon a été utilisé aux Etats-Unis lors d'actes de bioterrorisme, faisant cinq morts.
Avec le réchauffement climatique, le permafrost sibérien n'a sans doute pas fini de dévoiler son lot de microbes emprisonnés dans la glace depuis des décennies, voire des milliers d'années. Ainsi, en septembre 2015, une équipe de scientifiques français avait annoncé la découverte d'un virus géant d'un genre totalement inconnu, réactivé après 30 000 ans de sommeil glacée.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/08/03/25261-lanthrax-sechappe-sol-siberien-faisant-mort

samuel

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Blanc Réchauffement Climatique Fort Dangereux

Le réchauffement climatique menace-t-il l’ours blanc de disparition ou au contraire le rend-il plus fort et plus dangereux ? Au delà du drame médiatique ainsi résumé se dessine une question scientifique ardue (comment évaluer les populations) et une controverse politique transparente (l’homme ruine-t-il son environnement).

Le drame de toute vedette médiatique est de se retrouver la proie des paparazzi qui vendent de l’émotion au grand public. En août 2015, une photographe sans trop de scrupule, Kerstin Langenberger, a publié la photo d’un ours blanc famélique pour suggérer que le réchauffement climatique, en réduisant la banquise, le rendait incapable de se nourrir. En réalité, la photo, quoique authentique, était un fake : ce qui condamnait l’ours blanc à la mort n’était nullement le réchauffement climatique mais une blessure à la patte avant gauche. En outre la maigreur d’un ours blanc, surtout femelle, n’est pas signe de mauvaise santé, c’est une donnée qui varie avec la saison après l’hibernation.


Les ours blancs cinq ou six fois plus nombreux que voilà 40 ans


De même la photo d’un animal souffrant est-elle un drame mais ne renseigne nullement sur l’état de son espèce, l’évolution des populations, une éventuelle menace d’extinction. Il est, de l’aveu de tous les scientifiques qui s’intéressent à l’ours blanc, très difficile d’en évaluer la population, étant donné sa dispersion autour du cercle polaire, en Russie, Norvège, Groenland, Alaska et Canada. En l’absence de recensement coordonné, la communauté des chercheurs s’accorde sur une fourchette allant de 20 à 30.000 individus, dont les deux tiers vivent peut-être au Canada. On estime de la même façon qu’ils étaient entre huit et dix mille dans les années cinquante, et qu’à cause de la sur exploitation la population serait tombée à 5.000 en 1973, ce qui a entraîné l’arrêt de la chasse non réglementée, l’institution de quotas de prises, et une remontée consécutive des populations. Dans cette évolution, le réchauffement climatique n’a eu nulle incidence.


Les délires démentis des prophètes du réchauffement climatique


Les tenants du réchauffement climatique prévoient que la fonte des glaces arctiques menace à l’horizon de quelques décennies une espèce qu’ils décrivent comme fortement spécialisée, donc dépendante d’un biotope particulier. Ils se fondent sur des modèles mathématiques que l’événement n’a pas vérifiés. Ainsi Al Gore prédisait-il la disparition de l’ours blanc pour 2005. Quant aux biologistes de l’US Geological Survey (USGS), ils affirmaient en 2007 que lorsque la surface de la banquise aurait atteint son niveau actuel, les deux tiers des ours blancs auraient disparu. Il n’en est rien. Les études norvégiennes ne montrent nulle régression d’ensemble, les canadiennes non plus. Et selon Judith Crockford, professeur de zoologie à l’université de Victoria en Colombie britannique, des populations en bonne santé sont relevées dans les zones décrétées les plus difficiles par l’USGS, la baie d’Hudson occidentale, les mers de Chukchi et de Beaufort, la mer de Barents.


Vedette d’un drame médiatique, l’ours blanc prospère


En réalité, il semblerait que l’ours blanc ne dépende pas exclusivement de la mer et de la banquise, mais qu’il s’adapte fort bien à la terre ferme. Une étude menée en Alaska sur l’ursus maritimus du Yukon montre que la population est en meilleure santé qu’il y a treize ans : l’ours blanc devient plus fort et potentiellement plus dangereux. Conséquence du retrait de la banquise, les populations s’aventurent sur le continent et y prospèrent. Pour Todd Atwood, biologiste au centre scientifique de l’Alaska, « Il y a beaucoup de bonne nourriture ici, si vous êtes un ours blanc ».

Près de la ville de Barrow par exemple, on ne voyait pas un ours blanc voilà vingt ans, c’en est infesté aujourd’hui. On en a compté 82 en 2017. Ils viennent manger les carcasses de baleines que les chasseurs y déposent.


Plus fort, il devient plus dangereux pour l’homme


A ce régime l’ours blanc devient fort, gros et paresseux, il fait juste ses quatre cents mètres pour aller grignoter sa carcasse et se prélasse le reste de la journée. Paradoxe, il est en meilleur santé : en 2004 quand l’étude a commencé, le poil d’ours blanc contenait 5,4 microgramme de mercure par gramme : il n’en contient plus que 2. Selon Melissa McKinney, professeur à l’université du Connecticut, c’est « dû un changement de régime alimentaire » chez l’ours blanc observé : au lieu de se nourrir de poissons et de phoques en bout de chaîne alimentaire, la baleine mange du zooplancton et constitue donc pour l’ours un aliment très sain. Le drame est que l’animal, plus fort, devient plus agressif et dangereux, il attaque les chasseurs de baleines, qui doivent porter un fusil en permanence. La vie n’est décidément facile pour personne.

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Avez vous vue le reportage de Leonardo Dicario ?
Avant le déluge?

Tout un reportage qui donne la chair de poule, il vas directement dans le pôle nord et le pole sud constater les dégâts ...

Josué

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Patrice1633 a écrit:Avez vous vue le reportage de Leonardo Dicario ?
Avant le déluge?

Tout un reportage qui donne la chair de poule, il vas directement dans le pôle nord et le pole sud constater les dégâts ...
Non et j'attend qu'il repasse un jour.

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[size=34]Glaciers grignotés de l'Antarctique[/size] 

  • Environnement


 Par Victor Garcia, publié le 05/04/2018 à 07:00 , mis à jour à 10:33

Les glaciers costaux sont de plus en plus menacés par le réchauffement de l'océan, qui rongent les glaces par le bas.


Le continent blanc inquiète de plus en plus. Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'université de Leeds et du Collège de Londres, publiée dans la revue Nature Geosciences lundi 2 avril, révèle qu'une partie des glaciers situés près des lignes côtières reculent dangereusement en Antarctique. Pour en arriver à ces conclusions, les scientifiques ont combiné des observations satellitaires et des mesures de la géométrie des glaces effectuées entre 2011 et 2016. 
La glace des pôles fond plus vite que prévu Antarctique-retrait-glaciers_6038970
Cette infographie publiée par l'Université de Leeds montre la température des océans (en degrés Celsius) et l'évolution des lignes d'échouages, qui reculent dangereusement et avant très légèrement au nord-est.

Hannes Konrad et al, University of Leeds

Ils ont déterminé que 10,7% des glaciers reculent vers l'intérieur du continent, grignotés par des eaux océaniques de plus en plus chaudes qui les attaquent par la base. Concrètement, les lignes d'échouage -limite naturelle où l'océan, la glace et "le socle rocheux" se rencontrent - progresse. Inéluctablement, la glace se met donc à flotter sur l'eau plutôt que reposer sur un fond marin rocheux, comme le montre cette vidéo réalisée par les chercheurs: 


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[size=33]L'Antarctique fond trois fois plus vite qu'il y a 10 ans, une étude tire la sonnette d'alarme[/size]

CLIMAT Si ce rythme continue, la hausse du niveau des océans pourrait menacer des centaines de millions de personnes dans les zones côtières...  

P.B. avec AFP

Publié le 13/06/18 à 20h19 — Mis à jour le 13/06/18 à 21h07

La glace des pôles fond plus vite que prévu 310x190_crevasses-glacier-ile-pin-antarctique
Des crevasses dans le glacier de l'île du Pin, dans l'Antarctique. — Université de Washington/I. Joughin
Le temps presse. L’Antarctique a perdu 3.000 milliards de tonnes de glace depuis 1992, assez pour faire monter le niveau global des océans de presque 8 millimètres et cette tendance s’est accélérée de façon spectaculaire au cours des cinq dernières années, selon une étude parue mercredi.
Avant 2012, le continent blanc situé au pôle Sud perdait environ 76 milliards de tonnes de glace annuellement, ont calculé les 84 scientifiques qui ont participé à cette étude de référence parue dans Nature. Depuis cette date, ce chiffre a bondi à 219 milliards de tonnes par an. Autrement dit, depuis cinq ans, les glaces fondent à un rythme presque trois fois plus élevé qu’avant. Cette découverte devrait dissiper les doutes sur le fait que l’Antarctique fond rapidement et représente une menace pour des centaines de millions des personnes vivant dans des zones basses côtières, soulignent les auteurs de l’étude.

90 % des glaces terrestres


« Nous avons maintenant une image sans équivoque de ce qui se passe en Antarctique », souligne Eric Rignot, principal coauteur de l’étude et chercheur au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. « Nous considérons ces résultats comme une sonnette d’alarme supplémentaire pour agir, afin de ralentir le réchauffement de notre planète », insiste le scientifique français, qui étudie les glaciers et les pôles depuis 20 ans.
Recouverte à plus de 98 % par des glaces permanentes, l’inlandsis – l’île continent entourée par l’océan Austral – représente à elle seule 90 % des glaces terrestres et recèle la plus grande réserve d’eau douce de la planète. Si toute cette masse de glace fondait, cela ferait grimper le niveau des océans de presque 60 mètres.
Jusqu’à présent, les scientifiques peinaient à déterminer si l’Antarctique avait gagné en masse grâce aux chutes de neige ou en avait perdu à cause de la fonte des glaces ou la séparation d’icebergs. Mais plus de deux décennies d’observations satellites ont permis d’avoir une vue plus complète.

« Signal d’alarme »


Plus de 90 % des glaces se trouvent dans l’Antarctique Est, qui est resté relativement stable malgré le réchauffement climatique. L’Antarctique Ouest, en revanche, y est beaucoup plus sensible, en particulier la péninsule antarctique où plus de 6.500 kilomètres carrés de glace sont déjà tombés dans la mer. Au cours des 25 dernières années, période couverte par l’étude, presque toute la masse de glace perdue l’a été en Antarctique Ouest.

Mikael

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L’Antarctique représente à lui seul 90 % des glaces terrestres, une surface suffisante pour faire augmenter de 60 mètres le niveau de la mer. Ces dernières années, le rythme de fonte des glaces a largement augmenté et les scientifiques craignent les conséquences désastreuses pour notre planète. 

Mikael

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Les océans se réchauffent plus vite que prévu, selon de nouvelles recherches parues cette semaine. Ce qui pourrait expliquer la récente vague d’ouragans destructeurs et la disparition d’un certain nombre d’espèces marines.
Le rapport publié vendredi par la revue Science constate que les estimations faites il y a cinq ans sur le réchauffement des océans semblaient être loin du compte. De nombreuses améliorations ont depuis été apportées comme la manière de mesurer la température océanique et de nombreuses erreurs d’analyses de données ont été corrigées.

 « Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en 2013, démontre que les principaux modèles de changement climatique prévoyaient une hausse de la température des océans plus rapide que ce qui a réellement été observé sur les 30 dernières années », déclare Zeke Hausfather, co-auteur du rapport. « Le fait que ces données corrigées concordent à présent avec les modèles climatiques est encourageant parce que cela réduit la grande zone d’incertitude que nous avions auparavant. »
Ces résultats mettent fin aux spéculations de ralentissement et d’interruption du changement climatique entendues ces quinze dernières années. « Si vous voulez comprendre où se passe le réchauffement climatique, regardez dans nos océans », explique Zeke Hausfather.
Alors que l’on estime que 2018 a été la quatrième année la plus chaude jamais enregistrée en termes de température de surface, elle devrait être la plus chaude enregistrée dans les océans, suivies de 2017 et 2016. À bien des égards, l’océan est un facteur clé du climat mondial et de ses impacts sur le reste du monde. Des eaux plus chaudes que la normale ont permis aux ouragans Harvey et Florence de gagner en puissance au-dessus de l’océan avant de déverser des quantités historiques de pluies sur les zones côtières.
Une autre étude, ayant pour but de quantifier l’énergie aspirée par les océans, a également montré des résultats renversants : environ 93% du déséquilibre énergétique provoqué par les gaz à effet de serre pompé dans l’atmosphère est absorbé par les océans. 
Les océans font office de tampon pour le changement climatique en absorbant une grande partie du réchauffement. Cette conclusion est une menace existentielle pour les espèces marines mais également pour le vaste écosystème qui nourrit des milliards de personnes dans le monde entier.

Josué

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Le réchauffement en Arctique pourrait provoquer des sécheresses à des milliers de kilomètres de là

Des chercheurs annoncent que des régions situées sous des latitudes moyennes pourraient bientôt subir d’importantes sécheresses. Un phénomène qui s’est déjà manifesté il y a dix mille ans, et qui risque aujourd’hui de se reproduire. En cause : le réchauffement d’une zone pourtant située à des milliers de kilomètres : l’Arctique.

Il y a 10.000 ans, après la dernière période glaciaire, l’Arctique s’est réchauffé. Une montée en températures qui s’est traduite par une importante sécheresse à des milliers de kilomètres du PôleNord, au niveau des latitudes moyennes. Un étonnant effet papillon qui serait aujourd’hui sur le point de se reproduire, comme l’annoncent des chercheurs de l’Université du Wyoming, aux États-Unis ; auteurs d’une étude publiée dans la revue Nature.

« Nos analyses montrent que, lorsque l’Arctique se réchauffe, le courant-jet et d’autres types de vents ont tendance à être plus faibles. La différence de température entre l’Arctique et les tropiques est moins forte. Le changement apporte moins de précipitations aux latitudes moyennes », révèle dans un communiqué l’un des auteurs des travaux, Bryan Shuman, professeur au Département de géologie et de géophysique à l’Université du Wyoming.

Des indices révélateurs

Pour parvenir à leurs conclusions, le chercheur et ses collègues ont analysé divers éléments leur permettant de retracer l’évolution passée du climat sur les dix derniers milliers d’années. Entre autres indices révélateurs : les cernes des troncs d’arbres, des carottes issues de glaciers, ou encore les sédiments présents au fond des lacs.

« Les lacs sont des enregistreurs naturels des conditions de sécheresse et d’humidité. Lorsque le niveau des lacs monte ou descend, cela laisse des traces au niveau géologique », explique Bryan Shuman. Des témoignages des variations passées d’humidité et de température que les scientifiques ont pu exploiter pour retracer l’histoire du climat.

Mikael

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journée internationale de l'ours polaire a notamment pour but de montrer l'impact du réchauffement climatique sur cette espèce extrêmement menacée.
Ce 27 février, l'ours polaire est à l'honneur. Aussi appelée ours blanc, cette espèce est très menacée. La journée internationale de l'ours polaire permet d'attirer l'attention sur la manière dont ils font face au réchauffement climatique.

Les ours polaires deviennent cannibales

L'activité humaine et la fonte des glaces réduisent considérablement le terrain de chasse des ours polaires. Notamment dans certaines régions du monde comme la Russie. Pour y faire face, de plus en plus d'ours blancs se tournent vers le cannibalisme.

Mikael

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deuxième plus grande masse de glace sur Terre après l'Antarctique, la calotte glaciaire du Groenland fond de plus en plus vite. D'ici 2100, des dizaines de millions de personnes seront ainsi menacée par la montée des eaux, alertent des chercheurs du monde entier.
L’île perd sa glace sept fois plus vite que dans les années 1990. Au Groenland, la fonte des glaces s'accélère, selon l'évaluation d’une équipe internationale appelée “IMBIE” et constituée de 89 scientifiques issus de 50 organisations. Ces chercheurs ont analysé les données satellites sur une période de vingt-six ans. Et leurs observations, publiée dans la revue Nature ce 10 décembre, sont pessimistes : d’ici la fin du siècle, lesocéans pourraient monter de sept centimètres de plus que prévu.

Liée au réchauffement climatique

Le groupe en effet réanalysé les données de 11 missions satellites, effectuées entre 1992 à 2018. Des mesures répétées du volume, du débit et de la gravitéde la calotte glaciaire ont été enregistrées. Ces observations ont été couplées avec les derniers modèles météorologiques et climatiques. En ressort l'image la plus complète de la façon dont le Groenland réagit au réchauffement rapide de l'Arctique, d'après les scientifiques.
Pour rappel, cette région du globe a connu une augmentation de 0,75°C au cours de la dernière décennie. L'année 2019 a d'ailleurs été la deuxième année la plus chaude en Arctique depuis 1900, et sa deuxième plus petite banquise jamais enregistrée, selon le bulletin annuel arctique de l'agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) publié lui aussi ce 10 décembre. Dans la ville côtière d'Ilulissat, non loin du glacier Jakobshavn(Groenland), les températures ont atteint les 20°C. À l'intérieur même de la calotte glaciaire, à son point culminant, elles sont monté jusqu'à zéro.

Mikael

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Faudra-t-il, dans le futur, construire des dizaines de villes flottantes pour héberger des millions de réfugiés climatiques délogés par la montée des eaux ? Cela dépendra, en grande partie, de ce qui se joue en Antarctique, loin de toute civilisation. Car une partie de ce continent gelé, qualifié d'instable par les scientifiques, se déverse lentement mais sûrement dans l'océan.


A cet endroit, le grand public connaît déjà A76, l'iceberg le plus gros de la planète, un bloc titanesque de 170 km de long sur 25 km de large, qui flotte désormais sur la mer de Weddell. Ce n'est pourtant pas ce mastodonte qui inquiète les experts. "A76 n'est que le résultat de la vie naturelle d'un glacier qui reçoit de la matière sous forme de neige et en perd parfois sous forme d'iceberg à son extrémité", indique Pierre Dutrieux, directeur de recherche au British Antarctic Survey, un organisme qui exploite plusieurs stations de recherche sur place.

LIRE AUSSI >> Journée mondiale de l'océan : la France doit sauver ses récifs coralliens !
Pour l'océanologue et glaciologue, ce qui se passe plus à l'Ouest, sur le glacier de l'île du Pin, mérite bien plus d'attention. Là, une gigantesque calotte de glace créée par les précipitations neigeuses se déverse lentement vers la mer d'Amundsen. Le processus est ralenti à son extrémité par la présence d'une plateforme de glace flottante aux dimensions impressionnantes : 100 à 2 000 mètres d'épaisseur pour 10 kilomètres (km) de long et 1 000 de large. Mais depuis quelques années, celle-ci a tendance à se fissurer et se briser. Ce qui a des conséquences importantes. "Cette plateforme agit comme un contrefort dans un monument. Elle empêche le glacier de s'affaisser plus rapidement sous son poids. Or en trois ans à peine, entre 2017 et 2020, elle a perdu 20% de sa surface. Résultat : l'écoulement du glacier vers la mer se fait plus rapidement", explique Pierre Dutrieux qui vient de publier, avec ses collègues de l'Université de Washington, le résultat de ses recherches dans la revue Science Advances.

Lechercheur



La baisse des débits estivaux du Rhône à cause du changement climatique pourrait avoir de nombreux impacts, fragilisant la production des centrales nucléaires comme la biodiversité. Si le fleuve est puissant, il n’est pas « inépuisable ».

Par Sébastien Billard
Publié le 3 mars 2023 à 19h33Mis à jour le 3 mars 2023 à 21h47


Temps de lecture 3 min

Alimenté par les Alpes, le Rhône souffre moins que la Garonne ou la Loire du changement climatique. Mais le fleuve le plus puissant de France est loin d’être épargné pour autant, et ceux dont l’activité en dépend auraient bien tort de se penser à l’abri.

Lechercheur



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[*]/ Amériques

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ANALYSE

[size=36]Amérique du Nord: la glace recouvre de moins en moins les lacs et rivières[/size]

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Publié le : 07/03/2023 - 04:20Modifié le : 07/03/2023 - 04:21

La glace des pôles fond plus vite que prévu YH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7La couverture de glace du fleuve Saint-Laurent, fine, voire inexistante au niveau de Montréal, au Québec, le 4 mars 2023. :copyright: Léopold Picot/RFI

Texte par :Léopold Picot[size=14]Suivre
4 mn
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Frappés de plein fouet par le dérèglement climatique conjugué à un phénomène météorologique multi-décennal, les Grands Lacs américano-canadiens sont de moins en moins recouverts durablement par la glace. Comme eux, le fleuve Saint-Laurent et ses affluents peinent à geler, entraînant des bouleversements chez les écosystèmes et les êtres humains. 

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De notre correspondant à Montréal,
Le lac canado-américain Érié totalement gelé, des maisons dont les portes glacées ne s'ouvrent plus, un blizzard intense… Les images de la tempête de Noël 2022 en Amérique du Nord, notamment à la frontière entre le Canada et les États-Unis ont fait le tour du monde. Pourtant, elles sont loin de correspondre à une tendance dramatique observée ces dernières décennies : la glace recouvre de moins en moins les eaux douces de la région.
Si le dérèglement climatique accentue ces phénomènes climatiques extrêmes, il provoque à l'échelle mondiale un réchauffement dont souffrent les Grands Lacs. Ainsi, le même lac Érié avait, début février 2023, une couverture de glace d'environ 12%. En moyenne, pour cette période, elle devrait se situer à un peu plus de 55%. Il n'est pas le seul concerné : le lac Ontario était recouvert de 3% de glace au début du mois alors que sa moyenne climatologique est de près de 16%. « Le nombre d'années de faible couverture de glace est beaucoup plus courant après l’hiver 1997/1998 qu'auparavant », précise le Service canadien des glaces dans une réponse écrite.



Le fleuve Saint-Laurent est, lui aussi, concerné. L'émissaire des Grands Lacs est de moins en moins recouvert par la glace, entraînant des bouleversements sur une région qui s'étend sur plus de 2000 km, de Chicago à Gaspé.

Des conditions climatiques inédites

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L'absence de glace sur les Grands lacs a déjà un impact sur le climat environnant lui-même. En effet, lorsqu'une perturbation arrive au-dessus d'une étendue d'eau gelée, elle ne peut pas se recharger autant qu'elle le ferait si la glace était absente. Sauf que maintenant que les Grands Lacs gèlent de moins en moins, les perturbations se renforcent en passant au-dessus. « C'est ce qu'on a vu sur le sud de l'Ontario à deux reprises cet hiver. Les systèmes qui arrivent de l'ouest canadien, de l'Alberta ou même des contreforts des Rocheuses au niveau de l'Utah par exemple, se ramassent au-dessus des Grands Lacs et ne faiblissent plus comme avant, ce qui accentue les précipitations », explique Patrick de Bellefeuille, spécialiste du climat chez Météomédia.[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]COP28 : et si on reparlait de Tuvalu, l’archipel que doit submerger la montée des océans ?[/size]

6 décembre 2023 12 h 43 min


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A l’heure de la COP28, il faut reparler de Tuvalu, « première nation qui succombera du fait du changement climatique ». Les participants à la réunion de Doubaï ont pu visionner le 3 décembre un documentaire, Perdre le paradis, sur la « négociation de l’avenir » de cette contrée, dont les habitants sont érigés en « modèle » du « milliard » de personnes qui demain, seront chassées de leurs terres par la faute des « émissions carbone » et de la montée des océans. On notera la teinte religieuse du titre du film. Le péché originel est celui des pays industrialisés qui entraînent dans leur chute les paradis innocents.
Une déclaration du Premier ministre, Kausea Natano, à la COP28, réitère l’angoisse devant la montée des eaux sur un archipel qui culmine à 2 mètres au-dessus de la mer. Il a évoqué « la souffrance implacable » de tous les Tuvaluans. A défaut de terres englouties, il ne manque pas d’air. Et il prendrait bien un peu plus d’argent aux pays riches pour combattre ce mal… évanescent.
 

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La COP28 n’est pas au courant des gains de terre à Tuvalu

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On s’en souvient, l’Australie offrira jusqu’à 280 visas de résidents aux habitants de Tuvalu chaque année pour leur permettre d’« échapper à la montée des mers et aux autres ravages du changement climatique ». Sans doute un certain nombre de Tuvaluans (ils sont un peu plus de 11.000) se prévaudront-ils de l’offre, alléchante sur le plan économique, mais il y a peu de risques que ce soit la montée des eaux qui les y contraigne : les données scientifiques montrent que Tuvalu, comme bien d’autres îles nations, gagne du terrain alors que la température s’y élève de manière modeste. Elle gagne même des habitants, comme le rappelait ici Pauline Mille.
Le Premier ministre Anthony Albanese avait justifié la générosité australienne – l’administration est plutôt regardante en matière d’immigration – en affirmant : « Nous croyons que le peuple de Tuvalu mérite de pouvoir choisir de vivre, étudier et travailler ailleurs, alors que l’impact du changement climatique s’aggrave… l’Australie s’est engagée à ouvrir un chemin spécial pour que les citoyens de Tuvalu puissent venir en Australie. » C’est beau comme l’antique.
Mais il se trouve que la plupart des îles et des atolls de l’océan Pacifique, y compris Tuvalu, gagnent du terrain au lieu d’en perdre, car si le niveau de l’océan augmente en effet, cela entraîne le dépôt de sable et de sédiments sur les côtes au profit de leur hauteur, et les lignes côtières s’allongent.
A ce jour, les vagues de réfugiés qui devaient quitter les petites îles du Pacifique ont brillé par leur absence, souligne le site climaterealism.com. Et on sait que tout va mieux au moins depuis 2010.
 

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La montée des océans se fait attendre, mais on peut toujours tendre la sébille

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A l’époque, la recherche avait déjà permis de montrer que Tuvalu et Kiribati prenaient de l’ampleur. Même la BBC, media mainstream s’il en est, publiait alors un article citant l’étude géologique qui avait constaté que parmi les 27 îles basses du Pacifiques évaluées par les scientifiques, 80 % avaient gardé la même superficie et que certaines avaient grandi au lieu de rétrécir, et ce depuis 60 ans.
La comparaison de photos historiques et d’imagerie satellite a même permis de montrer que quelques îles ont connu une croissance spectaculaire. Rien de grave n’est attendu pour les prochaines cent années à venir. Alarmisme oblige, des scientifiques sur place ont tout de même mis en garde contre trop d’optimisme, affirmant que le risque d’inondation et d’érosion côtière constituent encore des « risques majeurs ».
Mais 5 ans plus tard, l’étude de 600 îles pacifiques constituées de récifs coralliens montraient que 40 % d’entre elles étaient restées stables, et 40 % avaient gagné en superficie. Le plus gros atoll de Tuvalu, constitué des 33 îles Funafuti, a ainsi pris 32 hectares sur la mer au cours des 115 dernières années. C’est pourtant de là que le ministre de la Communication et des Affaires étrangères de l’archipel des Tuvalu, Simon Kofe, s’est adressé en 2021 à la COP26, hilare devant son pupitre planté en plein lagon, et l’eau jusqu’aux genoux.
Une autre bonne nouvelle peut inciter les Tuvaluans à rester chez eux. Alors que la région connaît une montée « modeste » des températures, les cyclones tropicaux qui font partie du climat local n’ont gagné ni en intensité ni en fréquence.
D’ailleurs, Tuvalu et les îles environnantes attendent toujours les touristes à la recherche d’expériences paradisiaques dans une nature splendide. Elle semble être vouée à le rester.
 

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Anne Dolhein

papy

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[size=55]Les glaces de l’Antarctique au plus bas, mais « on ne nous écoute pas », déplorent des scientifiques[/size]

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Des glaces flottent près de la base militaire chilienne Bernardo O'Higgins dans l’Antarctique, le 23 novembre 2023 (JORGE SAENZ/AP/SIPA)



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Les glaciers du pôle Sud fondent à une vitesse croissante et leur niveau est au plus bas trois années de suite, mais les alarmes des scientifiques ne sont pas entendues.

Par L'Obs avec AFP
·Publié le 2 mars 2024 à 11h26

Pour la troisième année consécutive, le niveau des glaces de l’Antarctique a atteint un plus bas, mais les conséquences désastreuses de cette situation « ne semblent pas d’importance pour la population mondiale », se lamente le géologue Miguel Angel de Pablo : « Les scientifiques, on ne nous écoute pas. »
« Les équipes qui étudient les glaciers antarctiques constatent une accélération généralisée de la perte de masse des glaciers (...) ce qui provoque un déséquilibre et les glaciers » perdent leur volume « beaucoup plus rapidement », explique à l’AFP le géologue espagnol sur l’île de Livingston, à près de 1 000 kilomètres des côtes du sud du Chili.


Lechercheur



Que ce soit l’Arctique (au nord) ou l’Antarctique (au sud), Les régions polaires subissent plus fortement que le reste du monde les conséquences du réchauffement climatique. Sans compter que leurs ressources attisent les appétits de nombreux pays. Même si, assure Camille Escudé, on est loin d’un nouvel Eldorado.

Lechercheur



C’est une nouvelle conséquence potentielle du réchauffement climatique. Selon les scientifiques, la fonte des glaces pourrait provoquer la disparition de l'Amoc, un courant océanique situé dans l'Atlantique Nord primordial pour la régulation des températures dans le monde.

Lechercheur



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https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/03/18/evenements-climatiques-extremes-les-etudes-d-attribution-de-nouveaux-modeles-pour-sensibiliser-le-public_6222731_1650684.html?lmd_medium=pushweb&lmd_campaign=pushweb&lmd_titre=climat_de_nouveaux_modeles_scientifiques_pour_sensibiliser_le_public_a_la_responsabilite_humaine_dans_les_evenements_extremes&lmd_ID=6222761

Evénements climatiques extrêmes : les études d’attribution, de nouveaux modèles pour sensibiliser le public
Par Matthieu Goar
Publié hier à 18h00, modifié à 05h44

ENQUÊTELes climatologues s’appuient de plus en plus sur ces études analysant le rôle de l’activité humaine dans les catastrophes actuelles. Diffusées rapidement aux citoyens, pour illustrer de façon concrète le dérèglement du climat, les données restent toutefois imparfaites.

Analyse après analyse, les scientifiques choisissent scrupuleusement leurs mots. Le changement climatique a rendu « la sécheresse agricole subie par l’Amazonie en 2023 environ trente fois plus probable » qu’à l’ère préindustrielle. Les fortes pluies qui ont créé des inondations meurtrières, les 6 et 7 février, sur l’île de Mindanao, aux Philippines, devraient dorénavant « se produire environ une fois tous les dix ans ». La canicule hivernale marocaine (36,4 °C à Essaouira, mi-février) a provoqué des températures « entre 1 °C et 2 °C plus chaudes qu’elles ne l’auraient été dans le passé ». Au contraire, la vague de froid qui a touché la Scandinavie début janvier (– 44,6 °C, le 5 janvier, à Vittangi, en Suède) est un événement « cinq fois moins probable » et il aurait été « plus froid de 4 °C ».


Un ferry navigue dans le fjord d’Oslo, le 5 janvier 2024, lors d’un froid inhabituel dans la ville norvégienne avoisinant les – 22 °C. OLIVIER MORIN / AFP
Lire la synthèse : Article réservé à nos abonnés Le rapport de synthèse du GIEC, « un guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique »

Tous ces passages sont extraits de quelques-unes des multiples études d’attribution publiées depuis le début de l’année. En pleine expansion, ce domaine de la climatologie s’intéresse aux événements extrêmes, aujourd’hui « plus probables » et « plus intenses », selon les termes employés dans le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dont la synthèse a été publiée en mars 2023. Mais à quel point sont-ils renforcés par les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’origine humaine ? Partout à travers le monde, des centaines de chercheurs tentent de répondre à cette question en décryptant les canicules, les sécheresses ou encore les inondations. Un exercice à la frontière entre la science et les débats de société, comme un trait d’union entre les laboratoires de modélisation climatique et les citoyens étonnés ou sceptiques.

« Entre climatologues, cela fait longtemps qu’on a tout à fait conscience qu’un des enjeux est d’arriver à expliquer que l’évolution globale du climat a des impacts sur la vie quotidienne des gens. La science de l’attribution est née de cette réflexion », explique Robert Vautard, coprésident du groupe 1 du GIEC, rejoint par Aurélien Ribes, climatologue et contributeur du GIEC : « Les études d’attribution ont eu le grand mérite de sensibiliser le grand public, en utilisant la survenue d’un événement extrême comme une fenêtre d’opportunité pour illustrer une manifestation concrète du changement climatique. »


La sécheresse affecte le barrage Al Massira, deuxième plus grand réservoir d’eau du pays, dans le village d’Ouled Essi Masseoud (Maroc), le 8 août 2022. FADEL SENNA / AFP
Etablir différents scénarios d’évolution du climat
La science de l’attribution est née au début du XXIe siècle après un énième ras-le-bol, réaction assez courante chez les climatologues. En 2003, la Tamise déborde et Oxford se retrouve sous l’eau. Le climatologue britannique Myles Allen écrit un article dans la revue Nature. « Sera-t-il un jour possible de poursuivre quelqu’un en justice pour atteinte au climat ? », s’interroge-t-il, après avoir vu des citoyens ordinaires perdre une partie de la valeur de leurs biens immobiliers. Et il propose une méthodologie : comparer la probabilité d’occurrence d’un événement dans un monde factuel – le monde tel qu’il est – et un monde contrefactuel, c’est-à-dire tel qu’il aurait été sans émissions de CO2 d’origine humaine.

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Josué

Josué
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La fonte inéluctable des glaciers de l’Antarctique
LETTRE DE LA PLANÈTE. La banquise antarctique se rétrécit depuis des décennies, indépendamment du réchauffement climatique. La faute à un courant d’eaux issues des tropiques qui le ronge par en dessous.

Par Frédéric Lewino

Publié le 30/03/2024 à 12h00

Le délitement d’un glacier dans l’Antarctique.
Le délitement d’un glacier dans l’Antarctique.
© Copyright (c) 2023 Mongkolchon Akesin/Shutterstock. No use without permission.
Temps de lecture : 2 min Ajouter à mes favoris Google News Commenter Partager
Des travaux publiés par le British Antarctic Survey font remonter les débuts de la fonte des deux plus vastes glaciers de l'ouest de l'Antarctique – ceux de l'île du Pin et de Thwaites – aux années 1940. À l'époque, un intense El Niño (phénomène se traduisant par des températures anormalement élevées) avait eu lieu dans la partie est de l'océan Pacifique Sud. Le réchauffement climatique n'a fait que prendre le relais, estime le géologue marin James Smith.

Josué

Josué
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Le dernier des cinq glaciers du Venezuela est considéré comme disparu, malgré les efforts pour le sauver ces derniers mois. Il s'agit du premier pays du continent américain à avoir perdu tous ses glaciers.

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Le "glacier de l'apocalypse" fond par le dessous, et le niveau des océans pourrait grimper plus vite que prévu
Nastasia Michaels 21/05/2024, 13:24 Environnement

Une nouvelle étude basée sur des données radar recueillies depuis l'espace démontre que de l'eau de mer s'infiltre quotidiennement sous le Thwaites, accélérant la fonte de celui que l'on surnommait déjà le "glacier de l'apocalypse" en raison de sa contribution majeure à hausse du niveau des océans


Marée haute, marée basse, et ainsi de suite… Résultant de l'attraction de la Lune et du Soleil sur la Terre ainsi que de la rotation du globe, cette alternance se répète à l'infini. Mais que se passe-t-il lorsque, en lieu et place d'une plage de sable ou de rochers, la côte est bordée par… un glacier ?

À l'image du "marnage" (différence entre le niveau de l'eau à marée haute et à marée basse), il faut alors regarder ce qu'il se passe au niveau de ce que l'on appelle communément la "ligne d'échouage" séparant la partie du glacier qui repose sur le continent et celle qui se prolonge vers l'océan.


À l'aide de données radar issues de satellites, des glaciologues de l'université de Californie à Irvine et leurs collègues ont démontré que chaque jour, avec les marées, de l'eau salée s'infiltre sous le glacier Thwaites, le faisant fondre par le dessous (PNAS, 20 mai 2024). L'année passée, ils avaient mis en évidence un phénomène similaire au niveau du glacier Peterman, au Groenland (PNAS, 8 mai 2023).

Six kilomètres à chaque cycle de marée
Le Thwaites est surnommé le "glacier de l'apocalypse" : plus grand glacier du monde, il est aussi l'un des plus instables. Or, l'eau qu'il contient suffirait, en cas de fonte intégrale, à faire monter le niveau de la mer de plus de 60 centimètres. En prenant également en compte son rôle de rempart physique pour la glace environnante, sa disparition pourrait aboutir à une montée des eaux frôlant les trois mètres.


En 2022, une précédente étude suggérait déjà que ce glacier ne "ten(ait) plus qu'à un fil", calculant que par le passé, sa vitesse de fonte avait pu atteindre plus de 2 km par an – soit le double de la vitesse actuelle. Le pire serait-il donc à craindre ?

Chiffré à plus de six kilomètres en un cycle de marée de 12 heures, l'amplitude de l'afflux d'eau sous le Thwaites est tel que le Pr Eric Rignot, premier auteur du nouvel article, parle même de "zone d'échouage" plutôt que de ligne. "Ce processus d'intrusion massive et généralisée d'eau de mer augmentera les projections d'élévation du niveau de la mer à partir de l'Antarctique", a-t-il confié à CNN.

Rythme de la perte de glace dans les prévisions
"Cette découverte met en évidence un processus qui, jusqu'à présent, n'est pas pris en compte dans les modèles", a confirmé Ted Scambos, glaciologue à l'université du Colorado à Boulder, qui n'a pas participé à l'étude, interrogé par nos confrères. Et bien que ces résultats ne s'appliquent qu'à certaines zones du glacier, "cela pourrait accélérer le rythme de la perte de glace dans nos prévisions."

Pour James Smith, géologue marin au British Antarctic Survey, également extérieur à l'équipe, l'une des incertitudes à lever est de savoir si l'afflux d'eau de mer sous le glacier Thwaites est un phénomène nouveau, ou s'il est significatif mais jusqu'ici inconnu. "Quoi qu'il en soit, il s'agit clairement d'un processus important qui doit être intégré dans les modèles de calotte glaciaire", conclut-il.
D'après une autre étude publiée le même jour, le record de fonte de la banquise mesuré début 2023 en Antarctique aurait été "extrêmement improbable" sans le réchauffement climatique (AFP). Si la glace de mer ne contribue pas directement à la montée des eaux, elle possède cependant elle aussi un rôle de rempart naturel vis-à-vis de l'eau douce pouvant s'écouler dans l'océan.

GEO
© Felton Davis via Flickr

Lechercheur



L'Antarctique se dirige vers une "fonte incontrôlée" de ses calottes glaciaires, selon une étude publiée mardi 25 juin dans Nature Geoscience , qui affirme que les scientifiques ont découvert qu'un nouveau "point de bascule" pourrait être bientôt franchi. Cela équivaut à un seuil critique au-delà duquel un système se réorganise, souvent de manière abrupte et/ou irréversible, entraînant une série de conséquences en cascade.

La fonte est causée par l'eau désormais plus chaude de l'océan qui s'infiltre entre la glace et la terre sur laquelle elle repose. En effet, les calottes glaciaires de l'Antarctique reposent sur un substrat rocheux et s'étendent au-delà de la côte pour flotter sur la mer. Des études antérieures avaient déjà montré que l'eau de mer, dont la température augmente sous l'effet du réchauffement climatique causé par les activités humaines, pouvait s'infiltrer dans la zone de rencontre entre la terre et la mer et ainsi progresser sous la glace terrestre.

Un risque d'élévation du niveau de la mer
L'étude confirme cette hypothèse et la quantifie par une modélisation : à mesure que l'eau de mer se réchauffe, l'intrusion s'accélère sur de courtes distances de 100 mètres jusqu'à des dizaines de kilomètres, faisant fondre la glace en la chauffant par le bas, selon l'auteur principal de l'étude, Alexander Bradley.

Cela "peut conduire au dépassement d'un point de bascule, au-delà duquel l'eau de l'océan s'introduit de manière illimitée sous la calotte glaciaire, via un processus de fonte incontrôlée", avertit l'étude. Avec à la clé un risque d'élévation du niveau de la mer, lorsque la fonte accélérée dépasse la formation de nouvelle glace sur le continent, menaçant les populations côtières partout dans le monde.

Pourtant, les modèles utilisés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) des Nations unies pour projeter l'impact du réchauffement climatique sur l'Antarctique n'ont pas pris en compte ce phénomène. Ils ont également systématiquement sous-estimé la perte de glace observée jusqu'à présent, selon l'étude, qui estime que ces modèles doivent être mis à jour.

chico.

chico.

[size=38]Réchauffement, glaciers, écosystèmes... : « Le Svalbard est une avant-garde de ce qui va se passer ailleurs »[/size]
Entretien 
À l’occasion du lancement dans « La Croix L’Hebdo » de notre reportage sur le Svalbard, en Norvège, Jérôme Chappellaz, glaciologue, professeur à EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne), directeur de recherche au CNRS et président de la Fondation Ice Memory, nous explique l’importance de tourner notre regard vers la terre habitée la plus au nord de la planète.


  • Marine Lamoureux, 
  • le 13/07/2024 à 16:18



La glace des pôles fond plus vite que prévu 1519030-ice-memory-foundation-au-svalbard



Ice Memory Foundation, au Svalbard.RICCARDO SELVATICO




La Croix : Lorsqu’on vit en France, le Svalbard semble très lointain. Pourquoi est-il crucial de tourner notre regard vers là-bas ?
Jérôme Chappellaz : Pour deux raisons. La première,...

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