Il était méprisé, et nous le comptions pour rien. — Is. 53:3.

Jeudi 8 novembre
Il était méprisé, et nous le comptions pour rien. — Is. 53:3.
Sans doute savez-vous ce qu’est la pression du groupe, non seulement pour en avoir entendu parler, mais encore pour l’avoir subie. Que ressentez-vous quand on vous incite à faire quelque chose de mal ? Christopher, 14 ans, confie : “ Parfois, j’aimerais tout simplement disparaître, ou alors être comme les autres pour ne pas me faire remarquer. ” Vos camarades exercent-ils une forte influence sur vous ? Si oui, pourquoi ? Est-ce parce que vous voulez être accepté ? Ce désir n’est pas mauvais en soi. Les adultes, eux aussi, souhaitent être acceptés. À vrai dire, personne n’aime être rejeté. Mais il faut bien admettre que celui qui prend le parti de faire ce qui est juste ne s’attire pas toujours des louanges. Même Jésus a été confronté à cette réalité. Il n’empêche qu’il a toujours fait ce qui est juste. w10 15/11 2:1, 2.

Vous pourriez de temps à autre être tenté de faire comme vos camarades, simplement pour ne pas être critiqué.

Ce serait néanmoins une erreur.

Les chrétiens ne doivent pas être “ des tout-petits, comme ballottés par les vagues ”. (Éph. 4:14.)

Les enfants sont très influençables.

Mais vous, vous êtes presque adulte.

Si vous êtes convaincu que les normes de Jéhovah sont pour votre bien, vous vous devez de rester fidèle à vos convictions (Deut. 10:12, 13).

Autrement, vous renonceriez à diriger votre vie.

Le fait est que si vous cédez à la pression de vos camarades, vous devenez tout bonnement leur pantin.

(2 Pierre 2:19) 19 Alors qu’ils leur promettent la liberté, eux-mêmes se trouvent esclaves de la corruption. Car qui est vaincu par un autre est asservi par celui-là.

*** w00 1/8 p. 32 La sagesse divine : à quoi la reconnaît-on ? ***

Déprécier les gens d’humble condition même quand ils font des choses remarquables est une tendance humaine. Témoin le cas de Jésus. Comme Isaïe l’avait prophétisé, “ il était méprisé, il était celui que les hommes fuient — homme destiné aux douleurs et à avoir une connaissance de la maladie ”. (Isaïe 53:3.) À ce mépris, une raison simple : Jésus n’avait pas le rang des dirigeants de son époque. Qu’il surpassât en sagesse n’importe quel humain pécheur n’y changeait rien. Pour ses concitoyens, il était inconcevable que ce ‘ fils de charpentier ’ puisse posséder pareille sagesse et accomplir ces œuvres de puissance. Mal leur en a pris, car, précise le récit, Jésus “ ne fit pas là beaucoup d’œuvres de puissance, à cause de leur manque de foi ”. Quel dommage pour eux ! — Matthieu 13:54-58.

Le livre d’Isaïe est remarquable pour ses prophéties messianiques. Si nombreuses sont ses prédictions réalisées durant la vie de Jésus qu’Isaïe a été appelé “ le prophète évangéliste ”. Longtemps considéré comme un “ chapitre énigmatique ”, non seulement par l’eunuque éthiopien cité en Actes chapitre 8, mais par les Juifs dans leur ensemble, le chapitre 53 annonce les traitements infligés à Jésus avec un tel réalisme qu’il paraît être le récit d’un témoin oculaire. Les Écritures grecques chrétiennes relatent les réalisations prophétiques de ce remarquable chapitre d’Isaïe, comme en témoignent les parallèles suivants : v. 1—Jean 12:37, 38 ; v. 2—Jean 19:5-7 ; v. 3—Marc 9:12 ; v. 4—Matthieu 8:16, 17 ; v. 5—1 Pierre 2:24 ; v. 6—1 Pierre 2:25 ; v. 7—Actes 8:32, 35 ; v. 8—Actes 8:33 ; v. 9—Matthieu 27:57-60 ; v. 10—Hébreux 7:27 ; v. 11—Romains 5:18 ; v. 12—Luc 22:37. Qui, à part Dieu, pouvait être la source de prédictions aussi exactes ?