Climat difficile pour les chrétiens d'Israël
Natalia Trouiller - publié le 09/10/2012
Un nouvel incident montre la tension grandissante entre les chrétiens et certains colons juifs ultra-sionistes en Israël.
Des détritus, des bouteilles et des pierres lancés contre l'église orthodoxe roumaine Saint-Georges de Jérusalem. Depuis quelques mois, les manifestations d'hostilité à l'encontre des différentes communautés chrétiennes se multiplient en Israël. Il y avait eu les crachats: selon le quotidien israélien Haaretz, certains prêtres ont cessé de traverser le quartier ultra-orthodoxe de Jérusalem en raison des crachats systématiques qu'ils essuient de la part de la population.
> Il y a eu ensuite l'affaire du monastère de Latroun, avec graffitis et incendie de la porte principale. De multiples incidents de la même sorte qui montrent un changement d'attitude de la part d'une extrême-droite juive qui semble vouloir en découdre avec les chrétiens. Selon Martine Sevegrand, historienne spécialisée dans le catholicisme français du XXe siècle, membre associée du laboratoire Groupe Sociétés, Religions, Laïcités du CNRS, "à Jérusalem, les insultes contre les prêtres et religieuses sont depuis longtemps devenues pratique courante au point que personne n’en parle".
> Depuis des mois, rien ne semble avoir changé, si ce n'est en pire. En février dernier, le père Pizzaballa, custode franciscain de Terre Sainte, avait écrit une lettre ouverte au gouvernement dans laquelle il disait ceci: "Ces slogans choquants, ‘tagués’ sur des lieux de prière chrétiens, spécialement à Jérusalem, blessent tous les chrétiens de Terre Sainte, aussi bien que les centaines de milliers de pèlerins qui visitent Jérusalem et la Terre Sainte, et encore des millions d’autres au plan mondial. Je vous serais reconnaissant si vous utilisiez tout votre pouvoir et influence auprès des autorités afin que ce type d’action dangereuse soit éradiqué et que ces actions cessent, avant qu’elles ne deviennent une habitude à l’encontre des chrétiens en Israël". Il pourrait la rééécrire au mot près aujourd'hui.
Natalia Trouiller - publié le 09/10/2012
Un nouvel incident montre la tension grandissante entre les chrétiens et certains colons juifs ultra-sionistes en Israël.
Des détritus, des bouteilles et des pierres lancés contre l'église orthodoxe roumaine Saint-Georges de Jérusalem. Depuis quelques mois, les manifestations d'hostilité à l'encontre des différentes communautés chrétiennes se multiplient en Israël. Il y avait eu les crachats: selon le quotidien israélien Haaretz, certains prêtres ont cessé de traverser le quartier ultra-orthodoxe de Jérusalem en raison des crachats systématiques qu'ils essuient de la part de la population.
> Il y a eu ensuite l'affaire du monastère de Latroun, avec graffitis et incendie de la porte principale. De multiples incidents de la même sorte qui montrent un changement d'attitude de la part d'une extrême-droite juive qui semble vouloir en découdre avec les chrétiens. Selon Martine Sevegrand, historienne spécialisée dans le catholicisme français du XXe siècle, membre associée du laboratoire Groupe Sociétés, Religions, Laïcités du CNRS, "à Jérusalem, les insultes contre les prêtres et religieuses sont depuis longtemps devenues pratique courante au point que personne n’en parle".
> Depuis des mois, rien ne semble avoir changé, si ce n'est en pire. En février dernier, le père Pizzaballa, custode franciscain de Terre Sainte, avait écrit une lettre ouverte au gouvernement dans laquelle il disait ceci: "Ces slogans choquants, ‘tagués’ sur des lieux de prière chrétiens, spécialement à Jérusalem, blessent tous les chrétiens de Terre Sainte, aussi bien que les centaines de milliers de pèlerins qui visitent Jérusalem et la Terre Sainte, et encore des millions d’autres au plan mondial. Je vous serais reconnaissant si vous utilisiez tout votre pouvoir et influence auprès des autorités afin que ce type d’action dangereuse soit éradiqué et que ces actions cessent, avant qu’elles ne deviennent une habitude à l’encontre des chrétiens en Israël". Il pourrait la rééécrire au mot près aujourd'hui.