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L'Eglise orthodoxe russe divisée et éclaboussée par le procès des Pussy Riot

4 participants

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christelle

christelle

http://www.rtl.be/info/monde/europe/899692/l-eglise-orthodoxe-russe-divisee-et-eclaboussee-par-le-proces-des-pussy-riot

Josué

Josué
Administrateur

Ce n'est pas que l'église qui est éclaboussée mais aussi les dirigeants politiques.

Psalmiste

Psalmiste

Merci pour le lien Smile

christelle

christelle

Josué a écrit:Ce n'est pas que l'église qui est éclaboussée mais aussi les dirigeants politiques.

Oui c'est vrai de toute façon ils sont à mettre dans le même panier

christelle

christelle

Psalmiste a écrit:Merci pour le lien Smile

De rien Eddy Smile

samuel

samuel
Administrateur

en fait ce n'est pas tellement l'église qui était visé pas ce groupe mais plutôt le régime de Poutine.

Psalmiste

Psalmiste

Concernant l'église orthodoxe, je la connais très mal, pour ne pas dire que je ne la connais pas du tout !

Voila pourquoi je participe peu sur cette partie du forum !

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Concernant l'église orthodoxe, je la connais très mal, pour ne pas dire que je ne la connais pas du tout !

Voila pourquoi je participe peu sur cette partie du forum !
tu ne perd pas grand chose.

Psalmiste

Psalmiste

Oui, je me doute bien que je ne perds rien à ne pas connaitre cette église.

christelle

christelle

samuel a écrit:en fait ce n'est pas tellement l'église qui était visé pas ce groupe mais plutôt le régime de Poutine.

Oui seulement elle a été "éclaboussée" en même temps Smile

Josué

Josué
Administrateur

christelle a écrit:
samuel a écrit:en fait ce n'est pas tellement l'église qui était visé pas ce groupe mais plutôt le régime de Poutine.

Oui seulement elle a été "éclaboussée" en même temps Smile
et se fut le prétexte pour condamner ce groupe.

Josué

Josué
Administrateur

Les trois jeunes femmes du groupe de punk rock russe Pussy Riot, contre lesquelles le parquet de Moscou a requis trois ans de camp pour une "prière" anti-Poutine dans une cathédrale, connaîtront leur jugement vendredi, journée mondiale de soutien pour leur libération.

À 11 heures GMT (13 heures en France), la présidente du tribunal Khamovnitcheski de Moscou doit entamer la lecture du jugement de Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, qui comparaissent depuis fin juillet et sont en détention provisoire depuis cinq mois. Les prévenues doivent répondre de "hooliganisme" et d'"incitation à la haine religieuse" pour avoir chanté le 21 février, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de "chasser Poutine" du pouvoir.

REGARDEZ la performance des Pussy Riot
http://www.lepoint.fr/monde/les-pussy-riot-risquent-trois-ans-de-camp-17-08-2012-1496633_24.php

Josué

Josué
Administrateur

CHRÉTIENS EN DÉBATS
Le procès stalinien des Pussy Riot divise l'Eglise orthodoxe
Henrik Lindell - publié le 17/08/2012
Les trois jeunes femmes du groupe de punk russe Pussy Riot ont été condamnées le 17 août à deux ans de prison pour "hooliganisme" anti-religieux. Elles étaient incarcérées depuis six mois pour avoir chanté une prière anti-Poutine dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Alors qu'elles bénéficient d'un important soutien international, le débat a pris de l'ampleur en Russie au sein de l'Eglise orthodoxe. Dans cette nouvelle édition de "Chrétiens en campagne",
es trois jeunes femmes du groupe de punk russe Pussy Riot ont été condamnées le 17 août à deux ans de prison pour « hooliganisme » anti-religieux. Elles étaient incarcérées depuis six mois pour avoir chanté une prière anti-Poutine dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou (voir vidéo ci-dessus). Elles bénéficient d'un important soutien international, dont des stars du showbiz et des intellectuels notamment qui dénoncent ce procès stalinien. En Russie, le débat a pris de l'ampleur au sein de l'Eglise orthodoxe.
Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, sont traitées par la justice russe comme des criminelles. Le procureur avait requis contre elles une peine de trois ans de camp. Or elles n'ont blessé personne. Elles n'ont endommagé aucun objet sacré. Elles ont clairement exprimé leur seule intention de critiquer Poutine. Elles ne s'en prennent pas à l'Eglise orthodoxe (pourtant connue pour ses liens avec l'Etat et sa corruption) et encore moins aux chrétiens. Elles défendent la liberté religieuse et disent respecter les croyants.
De nombreux orthodoxes sont d'accord avec ce procès et les représentants officiels de l'Eglise orthodoxe russe veulent la condamnation des chanteuses. Leur chef, Cyrille 1er, aurait néanmoins demandé que les Pussy Riot ne soient pas emprisonnées même s'il considère qu'elles ont blasphémé.
D'autres orthodoxes réprouvent au contraire ce procès : l'archiprêtre Vyacheslav Vinnikov de Moscou a ainsi dénoncé une « honte indélébile » qui rappelle le temps où l'Eglise collaborait avec le Parti communiste.
Le sociologue et historien Sébastien Fath estime sur son blog que « le courage prophétique des Pussy Riot renvoie à un gros malaise. Car enfin, une partie du christianisme européen, durant des siècles, a trempé dans les mêmes compromissions qui ternissent aujourd'hui l'image du patriarcat de Moscou et son chef suprême.»

Josué

Josué
Administrateur

EUROPE - La condamnation des Pussy Riot pour "hooliganisme motivé par la haine religieuse" est tombée vendredi 17 août. Pour avoir chanté le 21 février dernier une "prière" punk anti-Poutine dans une cathédrale moscovite, Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch écopent chacune de deux ans de "camp à régime ordinaire". Qu'est-ce qui les attend exactement ? Plongée dans le système pénitentiaire russe.

Dortoirs, barbelés et miradors

La Fédération de Russie ne compte que sept prisons, mais dispose aussi de 750 camps, dont 46 réservés aux femmes. Au contraire des prisons classiques où les détenus sont en cellules, ces colonies pénitentiaires hébergent les zeks (prisonniers) dans des dortoirs de 100 à 200 lits. Pour le reste, des "bâtiments administratifs et infirmerie vétustes mais propres", une cantine, une "place centrale où les prisonniers sont alignés plusieurs fois par jour pour l’appel et l’inspection", décrit le quotidien Libération (article abonnés). "Et, tout autour, palissades, barbelés, miradors."

Ces camps, dans lesquels sont actuellement enfermés plus de 600 000 détenus dont environ 50 000 femmes, sont répartis sur tout le territoire, dans la campagne russe. Il ne s'en trouve pas un à moins de 100 km de Moscou. L'objectif est "d'isoler le détenu, le contraindre à une éprouvante vie en communauté, lui imposer des règles de groupe davantage destinées à l’humiliation qu’à la rééducation", selon La Croix (article abonnés). Les familles des zeks ne sont autorisées qu'à de rares visites et 15 minutes de téléphone mensuelles.

L'uniforme et un travail "rémunéré"

L'administration pénitentiaire doit obligatoirement proposer une activité rémunérée aux zeks, dans une usine ou un atelier également situés à l'intérieur du camp. Un travail "rémunéré" à hauteur de "4 à 70 euros mensuels" qui seront "ponctionnés pour financer l’uniforme et la gamelle", selon Libération. "La jupe est obligatoire en toute saison, le couvre-chef aussi. Les vêtements chauds sont interdits, hormis le caban ouaté délivré par l’administration", témoigne Maria Noel, ancienne prisonnière, pour le quotidien.

Les descriptions d'anciens détenus évoquent immédiatement les camps de travail du Goulag stalinien. "Réveil à 6 heures, appel dans la cour. À 7 heures, petit-déjeuner, puis départ pour le travail. À 13 heures, cantine, puis retour au travail, jusqu'à 16 ou 17 heures. A 18 heures inspection, puis dîner. Extinction des feux à 22 heures", raconte Svetlana Bakhmina au Figaro.

Des pratiques héritées du Goulag

Des associations de défense des détenus dénoncent par ailleurs des "pratiques héritées des goulags", comme "la tradition chez les geôliers de choisir certains prisonniers pour contrôler et punir eux-mêmes leurs camarades en échange de privilèges", rapporte La Croix (article abonnés). Mais il est difficile de savoir si les camps féminins souffrent des mêmes abus que les camps masculins, réputés très violents.

En plus de la discipline et des méthodes de l'administration pénitentiaire russe, une hiérarchie informelle s'installe entre les détenus. Criminels, trafiquants de drogue, escrocs et prisonniers politiques peuvent en effet cohabiter dans un même dortoir. Tout en haut de l'échelle, les blatnye ou "bandits d’honneur", traduit La Croix, règnent sur "les moujiki qui n'appartiennent pas au monde du crime" et "les opouchtchenniye considérés comme des esclaves".

A la sortie, le système de réinsertion est inefficace. "Quand une femme sort du camp, on lui donne 19 euros et un billet de train de troisième classe pour rentrer à la maison", raconte l'ancienne bagnarde Maria Noel à Libération. "Et tant pis si elle n’a plus de maison."

FTVi

Josué

Josué
Administrateur

Devant le tollé international qui a suivi l'annonce de la condamnation des trois activistes russes de Pussy Riot, le patriarcat de Moscou a publié un communiqué ce samedi dans lequel il dit "comprendre" l'émotion suscitée par l'incarcération des trois jeunes femmes et appelle les autorités russes à la "compassion".


Le patriarche Kirill de Moscou
PUSSY RIOT: LE PATRIARCAT SE DEFEND
Dans un long communiqué publié le 18 août, le Patriarcat de Moscou, vivement critiqué en Russie et à l'étranger pour sa complaisance supposée envers la condamnation des trois activistes de Pussy Riot à deux années de camp, se défend des accusations de collusion avec le pouvoir russe et tente d'expliquer son point de vue.
> La première partie du communiqué consiste à botter en touche en rappelant que l'Eglise orthodoxe ne dispose pas du pouvoir temporel: "Reconnaissant la nécessité d’une réaction adéquate de la part de l’Etat nous rappelons que la hiérarchie de l’Eglise n’a pas compétence à formuler des appréciations d’ordre juridique. Il ressort des prérogatives exclusives de la justice laïque de définir les sanctions à appliquer. L’Eglise ne dispose pas de moyens d’exercer son influence sur le cours de la justice et ne souhaite pas en disposer. Notre analyse de ce qui s’est passé n’est en rien d’ordre politique ou esthétique. Le devoir pastoral de l’Eglise consiste à formuler une appréciation spirituelle et morale des évènements qui se sont produits".
> La seconde partie revient sur les "offenses conscientes et délibérées contre ce qui est saint", et récuse la façon dont la presse occidentale a rapporté les faits: "Il est par conséquent impensable d’accepter les affirmations selon lesquelles ce qui s’est produit à l’intérieur de la cathédrale serait une prière dite d’une manière non traditionnelle. Malheureusement ces affirmations ont induit beaucoup de gens en erreur. Nous pensons à particulier à certains membres de l’Eglise mal informés des paroles blasphématoires et révulsantes qui ont été proférées à l’ambon de la cathédrale du Christ Sauveur. Cet esclandre est la suite d’une série d’actes immoraux commis en public par les mêmes personnes et leurs acolytes. Ces actes étaient restés impunis".
> Après un long développement expliquant pourquoi, pour les croyants orthodoxes, l'action des Pussy Riot constituait un acte particulièrement grave, le Patriarcat appelle le gouvernement à une certaine clémence: "Sans remettre en question le bien-fondé de cette décision de justice nous nous adressons aux autorités les priant de manifester, dans le cadre de la loi, leur compassion à l’égard des personnes condamnées, ceci dans l’espoir qu’elles renonceront à réitérer ces comportements blasphématoires", et offre sa bénédiction à ceux qui s'insurgent contre le châtiment réservé aux trois jeunes femmes: "Nous estimons que les expressions de compassions à l’égard des personnes appréhendées émanant des enfants de l’Eglise ainsi que de personnes qui n’en font pas partie sont quelque chose de tout à fait naturel. Il nous faut discerner le péché de la personne du pêcheur, il nous faut condamner l’acte et espérer la contrition du pêcheur. Dieu cherche le salut des pêcheurs et les exhorte au repentir. De même l’Eglise aspire à la paix et à la guérison des plaies infligées par les comportements blasphématoires et hostiles".
> On ne sait si ce communiqué aura un quelconque effet sur les autorités civiles russes. Mais en Occident, la contestation du verdict s'étend, et certains y voient une excellente occasion de mélanger soutien aux activistes et anticléricalisme: à Cologne, ce dimanche, trois personnes masquées ont fait irruption durant la messe à la cathédrale, interrompant la prière eucharistique.

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