En Moldavie, des dizaines de prêtres se séparent de l’Église orthodoxe russe
Analyse Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la polarisation entre pro-Européens et pro-Russes s’est accentuée dans le pays de 2,5 millions d’habitants situé entre la Roumanie et l’Ukraine. Les divisions se cristallisent également au sein des paroisses orthodoxes : en deux ans, près de 60 prêtres ont quitté le Patriarcat de Moscou pour l’Église orthodoxe roumaine.
Marine Leduc, le 30/10/2024 à 13:04
En Moldavie, des dizaines de prêtres se séparent de l’Église orthodoxe russe
Deux femmes se dirigent vers la cathédrale orthodoxe moldave de la Nativité du Seigneur à Chisinau, Moldavie, le 22 octobre 2023.
Sebastian Gollnow / DPA / AP
Les chants en roumain résonnent dans la petite église en bois Saint-Alexandre-de-Svir à Cricova, commune de Moldavie, au nord de la capitale Chisinau. Les voix harmonieuses du prêtre orthodoxe Andrei Percic et de son épouse Ana soulagent une paroissienne qui vient de perdre un proche. Après la divine liturgie, dimanche 20 octobre, ils bénissent la pomana, le repas en l’honneur du défunt.
Analyse Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la polarisation entre pro-Européens et pro-Russes s’est accentuée dans le pays de 2,5 millions d’habitants situé entre la Roumanie et l’Ukraine. Les divisions se cristallisent également au sein des paroisses orthodoxes : en deux ans, près de 60 prêtres ont quitté le Patriarcat de Moscou pour l’Église orthodoxe roumaine.
Marine Leduc, le 30/10/2024 à 13:04
En Moldavie, des dizaines de prêtres se séparent de l’Église orthodoxe russe
Deux femmes se dirigent vers la cathédrale orthodoxe moldave de la Nativité du Seigneur à Chisinau, Moldavie, le 22 octobre 2023.
Sebastian Gollnow / DPA / AP
Les chants en roumain résonnent dans la petite église en bois Saint-Alexandre-de-Svir à Cricova, commune de Moldavie, au nord de la capitale Chisinau. Les voix harmonieuses du prêtre orthodoxe Andrei Percic et de son épouse Ana soulagent une paroissienne qui vient de perdre un proche. Après la divine liturgie, dimanche 20 octobre, ils bénissent la pomana, le repas en l’honneur du défunt.