Un rapport scientifique sur le fonctionnement du cerveau apporte un nouvel éclairage sur la prière.
© Jill Reed / flickr
Pour le cerveau d’un chrétien, prier ou discuter avec quelqu’un revient au même. C’est la conclusion d’une étude dirigée par le neuroscientifique Uffe Schjødt, du département de l’étude des religions de l’université Aarhus, au Danemark.
Ce chercheur a étudié l’activité cérébrale d’une vingtaine de chrétiens pendant la prière. Verdict : les quatre zones où le flux sanguin est le plus intense sont les mêmes que lors d’une conversation ordinaire. Autrement dit, prier ou discuter avec un ami n’est pas si différent dans l’esprit d’un croyant.
"Le cerveau n’est pas fait pour communiquer avec des êtres invisibles et supranaturels", rappelle Uffe Schjødt. Les chrétiens auraient inconsciemment envisagé Dieu comme une personne réelle pour pallier cette incapacité.
Ce serait aussi pourquoi tant de figures intermédiaires sont présentes dans les religions, avance l’éditorialiste canadien Richard Handler : Abraham, Jésus, Mohammed, Vishnou…
Ces incarnations permettraient au cerveau d’appréhender une divinité trop abstraite ou transcendante pour ses capacités. "Les uns demanderont si ces conclusions prouvent que Dieu est une illusion, un ami imaginaire (…) Ou si elles montrent au contraire qu’Il nous affecte jusque dans nos fonctions cérébrales", conclut Uffe Schjødt.
On peut avancer une troisième explication : des études neurologiques montrent que la réalité d’un sujet n’entre pas forcément en ligne de compte pour le cerveau. Quand quelqu’un joue à un jeu vidéo par exemple, il ne fait presque pas la différence entre le personnage qu’il incarne à l’écran et son "moi" réel.
De même, devant un film, on peut s’attacher à un protagoniste comme à quelqu’un qu’on viendrait de rencontrer dans la rue. Bref, d’une certaine façon, croire qu’un être abstrait existe reste une affaire de choix.
© Jill Reed / flickr
Pour le cerveau d’un chrétien, prier ou discuter avec quelqu’un revient au même. C’est la conclusion d’une étude dirigée par le neuroscientifique Uffe Schjødt, du département de l’étude des religions de l’université Aarhus, au Danemark.
Ce chercheur a étudié l’activité cérébrale d’une vingtaine de chrétiens pendant la prière. Verdict : les quatre zones où le flux sanguin est le plus intense sont les mêmes que lors d’une conversation ordinaire. Autrement dit, prier ou discuter avec un ami n’est pas si différent dans l’esprit d’un croyant.
"Le cerveau n’est pas fait pour communiquer avec des êtres invisibles et supranaturels", rappelle Uffe Schjødt. Les chrétiens auraient inconsciemment envisagé Dieu comme une personne réelle pour pallier cette incapacité.
Ce serait aussi pourquoi tant de figures intermédiaires sont présentes dans les religions, avance l’éditorialiste canadien Richard Handler : Abraham, Jésus, Mohammed, Vishnou…
Ces incarnations permettraient au cerveau d’appréhender une divinité trop abstraite ou transcendante pour ses capacités. "Les uns demanderont si ces conclusions prouvent que Dieu est une illusion, un ami imaginaire (…) Ou si elles montrent au contraire qu’Il nous affecte jusque dans nos fonctions cérébrales", conclut Uffe Schjødt.
On peut avancer une troisième explication : des études neurologiques montrent que la réalité d’un sujet n’entre pas forcément en ligne de compte pour le cerveau. Quand quelqu’un joue à un jeu vidéo par exemple, il ne fait presque pas la différence entre le personnage qu’il incarne à l’écran et son "moi" réel.
De même, devant un film, on peut s’attacher à un protagoniste comme à quelqu’un qu’on viendrait de rencontrer dans la rue. Bref, d’une certaine façon, croire qu’un être abstrait existe reste une affaire de choix.