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La Miviludes peine à convaincre de sa légitimité

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papy
philippe83
Mikael
samuel
Yirmeyah Jérémie
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

La Miviludes peine à convaincre de sa légitimité
Organisme public - Dérives sectaires - Immunité pénale


Au vu de l’actualité juridique qui la concerne, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) semble traverser une mauvaise passe, qui se prolonge depuis plusieurs mois. Malgré des efforts médiatiques pour relancer l’intérêt à l’égard de la lutte contre les dérives sectaires, elle doit assumer différents revers qui mettent sérieusement en doute sa légitimité.

Un double désaveu

Tandis que le discours antisectes convainc avec difficultés depuis l’échec de la commission parlementaire sur les sectes et les mineurs de 2006, la Miviludes a accusé un premier coup dur, lorsque la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France pour avoir porté atteinte à la liberté de religion des Témoins de Jéhovah, de manière indirecte par une taxe à hauteur de 60 % reconnue inédite et excessivement lourde (1).

Or, le redressement fiscal de l’Association les Témoins de Jéhovah constituait l’argument principal pour justifier le combat mené depuis la fin des années 1990 contre cette confession chrétienne. Ainsi les sept parlementaires membres du Conseil d’orientation de la Miviludes avaient-ils déclaré sans détour, à la suite de la validation en cassation de la taxation de leur denier du culte : « Cette condamnation vient confirmer et légitimer l’action menée par les parlementaires, de droite comme de gauche, contre des mouvements dont les pratiques sont contraires aux lois de la République. » (2)

Maintenant que cette condamnation a été jugée sans fondement, n’est-il pas temps de remettre en question l’acharnement parlementaire contre les Témoins de Jéhovah ?

Il n’y a encore pas si longtemps, malgré la recevabilité de la requête de l’association religieuse déjà prononcée par la CEDH, les représentants de la Miviludes avaient encore évoqué cet argument complètement hors sujet dans le débat sur leur demande d’agrément d’aumôniers des prisons. Lors d’une interview en mai 2011 sur RTL, le président Georges Fenech n’a-t-il pas réussi à placer « que les Témoins de Jéhovah sont redevables à la France, aujourd’hui, de quelques 50 millions d’euros de dette fiscale puisqu’ils n’ont pas déclaré leurs dons et legs » ? Et d’ajouter : « Ils ont toujours refusé de payer » (3). Pareillement, son secrétaire Hervé Machi a souligné « que, par ailleurs, l’association Les Témoins de Jéhovah, autre structure du mouvement, association loi 1901, doit environ 56 millions d’euros au fisc français pour non-déclaration de dons reçus de ses fidèles » (4).

Quel rapport avec la mise à disposition de ministres du culte dans les centres pénitentiaires ? N’est-ce pas une tentative de contourner les vraies questions de fond, en laissant croire qu’il y a eu fraude fiscale et qu’une telle malhonnêteté justifierait l’impossibilité pour eux d’apporter une assistance spirituelle dans les centres pénitentiaires ? Cette décision définitive au niveau européen a donc permis de rétablir la réputation des Témoins de Jéhovah et d’écarter l’un des moyens détournés de restreindre la pratique de leur culte en France.

Cependant, le gouvernement français a lui aussi désavoué la prise de position sans nuance de la Miviludes dans cette affaire. Bien que Georges Fenech, ancien magistrat, ait réclamé haut et fort dans la presse le renvoi de l’affaire devant la Grande chambre de la Cour européenne, le ministre du Budget a répondu dans le cadre des questions parlementaires à l’Assemblée nationale que cet arrêt condamnant l’État français « n’était pas susceptible d’un réexamen par la grande chambre » (5). D’ailleurs, en admettant que « l’association les Témoins de Jéhovah [a] été la première à être redressée sur cette base », la réponse ministérielle reconnaît que ce redressement fiscal ne découlait pas d’une quelconque dissimulation malhonnête d’offrandes cultuelles, mais seulement d’une nouvelle interprétation de la législation, inventée pour les besoins du moment.

Échec du projet d’immunité

Le second coup dur subi par la Miviludes a été sa tentative de faire inscrire dans la loi son immunité pénal en matière d’abus de liberté d’expression et de diffamation publique. Le lobby constitué à l’Assemblée nationale sous le nom officiel de « Groupe d’étude des sectes » avait proposé un amendement dans ce sens dans une proposition de loi qui devait être adoptée de manière globale dans un tout autre domaine.

Premièrement, le Sénat a rejeté à deux reprises ce texte qui lui a été soumis à chaque fois dans le cadre de la procédure accélérée (6). En particulier, l’article qui proposait l’impossibilité de poursuivre légalement la mission interministérielle a été critiqué pour deux raisons principales :

Dans la forme tout d’abord : « L’existence de la mission ne relève pas aujourd’hui de la loi. » (7) Il est évident que la loi ne peut prévoir une telle disposition en faveur d’un organisme dont l’existence ne dépend pas d’elle-même.

Dans le fond surtout : « une telle immunité n’existe à ce jour que pour deux autorités administratives indépendantes, le Défenseur des droits et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté, alors que cette mission interministérielle n’est pas une autorité indépendante » (7). Le rapport du Sénat conclut en toute logique : « Une réflexion plus large, tant sur les immunités de certaines autorités administratives dans l’exercice de leurs fonctions que sur le rôle et les conditions de l’activité de la MIVILUDES, pourrait être pertinente. » (7) Outre la remise en cause de l’indépendance de la Miviludes, le rapporteur suggère en toute sagesse d’élargir la question à l’ensemble des organismes publics et surtout de prendre le temps de la réflexion en analysant la nécessité ainsi que les conséquences d’une telle mesure non anodine.

Deuxièmement, après que l’Assemblée nationale ait voté seule cette proposition de loi contre l’assentiment du Sénat, le Conseil constitutionnel a finalement annulé quelques dispositions, entre autres « cavaliers législatifs » l’article 134 qui instituait une protection des membres de la Miviludes contre toute poursuite légale concernant leurs propos publiés dans le rapport annuel (Cool. En effet, il est apparu manifeste que « ces dispositions, introduites à l’Assemblée nationale en première lecture, ne présentent pas de lien, même indirect, avec celles qui figuraient dans la proposition de loi » et que, par conséquent, « elles ont été adoptées selon une procédure contraire à l’article 45 de la Constitution ».

La réaction de l’ADFI à propos de cette affaire juridique est plutôt cocasse : loin d’accepter l’évidence de la contrariété avec la constitution de l’inclusion d’un texte au sein d’une proposition de loi votée globalement sur un sujet totalement étranger, elle est allée chercher que l’un des membres du conseil serait proche d’un avocat, qui aurait défendu à une époque un groupe sectaire… (9) En réalité, l’association militante oublie de préciser ce point qui change tout : si le Conseil constitutionnel s’est prononcé, c’est parce qu’il a été saisi par plus de 60 députés et plus de 60 sénateurs. Y aurait-il aussi des liens à relever à l’encontre de parlementaires qui seraient eux aussi copains avec l’ami d’un proche d’un mouvement présumé sectaire ?

Au contraire, la présence de représentants du Conseil d’orientation de la Miviludes parmi ceux qui ont engagé cette procédure révèle plutôt à quel point cette tentative ne pouvait être prise au sérieux… Car c’est l’auteur même de l’amendement, Philippe Vuilque, qui a signé ce recours invalidant l’immunité pénale des membres de la mission.

D’ailleurs, pour l’anecdote, la sanction de ce député des Ardennes par le parti socialiste (10) ne contribuera pas à améliorer l’image de l’organisme public chargé de lutter contre les dérives sectaires. Oserait-on comparer son exclusion à l’excommunication pratiquée dans les Églises contre les dissidents et critiquée par ces défenseurs sélectifs des libertés fondamentales ? Le combat va-t-il connaître un renouvellement en s’intéressant aux éventuelles dérives dans le monde politique ?
(1) Cour européenne des Droits de l’Homme, 30 juin 2011, affaire Association les Témoins de Jéhovah c. France.

(2) Bercy doit « exiger » que les Témoins de Jéhovah paient (parlementaires), AFP, 7 octobre 2004.

(3) RTL Midi, RTL, 19 mai 2011, 12h30.

(4) La Croix, 30 mai 2011.

(5) Journal officiel, Assemblée nationale, Questions, 24 janvier 2012, n° 118 631, p. 832.

(6) Motion de rejet, opposant la question préalable à la délibération de la proposition de loi, Sénat, 10 janvier 2012, texte n° 43 ; Motion de rejet, opposant la question préalable à la délibération de la proposition de loi, Sénat, 20 février 2012, texte n° 77.

(7) Rapport n° 224 fait au nom de la commission des lois, M. Jean-Pierre MICHEL, 21 décembre 2011.

(Cool Conseil constitutionnel, Décision n° 2012-649 DC du 15 mars 2012.

(9) Loi Warsmann : le Conseil constitutionnel censure des dispositions mineures, ADFI Nord Pas-de-Calais Picardie, 16 mars 2012.

(10) L’Union, 29 mars 2012.

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

C'est une peine perdu de se battre comme ça. Ils se battent avec le vent, mais vient une époque bientôt où ils auront raison et alors ils auront du succès, mais pas contre le peuple de Jéhovah.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Josué

Josué
Administrateur

Miviludes : une proposition de loi retirée subitement de la commission des lois au Sénat
Sénat : nouveau scoop de Paris Tribune.info

C'est une procédure exceptionnelle de retirer un texte inscrit à l'ordre du jour.


La commission des lois du Sénat devait examiner la proposition de loi du sénateur du Cantal Jacques Mézard (RDSE). Fait rare, elle y a renoncé (cf. article Les parlementaires demandent l'immunité pour les présidents de la Miviludes ).
Les parlementaires demandent l'immunité pour les présidents de la Miviludes
Conférence : "Gabriel Séailles et Jean-Jacques Henner, l'élaboration d'un spiritualisme singulier"
Que s'est-il passé le 23 janvier 2013 en commission des lois ?
Enregistrée à la présidence du Sénat le 18 décembre 2012, la proposition de loi du sénateur du Cantal Jacques Mézard (RDSE, Rassemblement Démocratique et Social Européen) instituant l'immunité juridictionnelle des membres de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires dans le cadre de leurs fonctions (Miviludes) a pour rapporteur le sénateur de la Nièvre Gaëtan Gorce (PS).

Le 20 décembre 2012, le président de la commission des lois le sénateur du Loiret Jean-Pierre Sueur (PS) soulève un problème de calendrier : "En raison de l'existence d'une commission d'enquête sur les dérives sectaires dans le domaine de la santé, certains s'étaient interrogés en conférence des présidents sur le calendrier d'examen de cette proposition de loi qui a finalement été retenu".

Le sénateur de Seine-et-Marne Jean-Jacques Hyest (UMP) dépose une motion tendant au renvoi en commission : "Alors qu'une commission d'enquête sur l'influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé * est actuellement en cours au sénat, les auteurs de cette motion souhaitent que la commission d'enquête puisse aboutir ses travaux et que le sénat puisse ensuite délibérer sur ce texte".

Le sénateur du Vaucluse Alain Milon (UMP) qui préside depuis le 10 octobre 2012 ladite commission d'enquête demandée par le groupe RDSE dépose également une motion.

Le calendrier n'est pas remis en cause. Le rapporteur socialiste dépose un amendement le 21 janvier 2013. L'ordre du jour de la commission des lois est réglé comme du papier à musique : les travaux de la commission des lois sont prévus le mercredi 23 janvier 2013 ; et si le texte est voté, c'est l'examen en séance publique le 30 janvier 2013.

Or, fait rarissime, la proposition de loi est retirée de l'ordre du jour des travaux de la commission des lois le 23 janvier 2013, comme l'attestent les étapes du parcours de la proposition de loi publiés sur le site internet du Sénat. C'est une procédure exceptionnelle de retirer un texte inscrit à l'ordre du jour.

Contacté par Paris Tribune sur les raisons de ce retrait, sans raison officielle jusqu'à aujourd'hui, un interlocuteur du groupe PS explique :

"La décision (a été) prise lors de la dernière réunion des travaux de la commission, réunion faite le mardi 22 janvier à 14h30". Le sénateur du Vaucluse Alain Milon (UMP) avait signalé "l'existence" d'une commission d'enquête sur les mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé ; "Monsieur Milon avait posé une motion parce qu'il voulait attirer l'attention sur l'existence de la commission (...) c'est cette commission qui fait que tout le monde a préféré attendre le résultat" ; le sénateur UMP aurait eu un "souhait" : "qu'on tienne compte des travaux de la commission" ; "lancée en octobre, elle finit ses travaux fin février " ; "et du coup il est probable... ils (les sénateurs, NDLR) se sont plutôt mis... tombés d'accord sur le fait que le rapport amènerait un texte et que ce serait du coup plus cohérent d'avoir un texte plus global plutôt que d'avoir cette proposition de loi limitée à l'immunité juridictionnelle". Dans la perspective d' "une proposition de loi plus globale (...) ils ont pris cette décision de façon commune et tout-à-fait sereine, il n'y a pas de souci sur le sujet".

En réalité, c'est bien lors de la réunion de la commission des lois du 23 janvier 2013 que son président a déclaré :
"M. Gorce prépare depuis quelques semaines un rapport sur la proposition de loi de M. Jacques Mézard instituant l'immunité juridictionnelle des membres de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) dans le cadre de leurs fonctions. M. Mézard devrait demander à la prochaine Conférence des Présidents que le texte soit retiré de l'ordre du jour, sans doute pour attendre les conclusions de la mission d'information sur le sujet. Nous n'examinerons donc pas aujourd'hui le rapport de M. Gorce, mais ce travail n'est pas perdu, il reste en réserve".

Egalement contacté par Paris Tribune, le sénateur du Cantal Jacques Mézard (RDSE) auteur de la proposition de loi visant à accorder l'immunité aux présidents de la Miviludes devrait l'expliciter : alors qu'il est difficile pour un citoyen d'obtenir une condamnation pour diffamation, surtout à l'égard de propos contenus dans un rapport officiel, est-ce que sa proposition de loi vise à porter atteinte à l'appréciation des juges ? Est-ce que pour les auteurs de la proposition de loi et de l'amendement, les juges sont considérés comme étant sous influence ?

Le retrait de la proposition de loi en commission des lois intervient également après la publication d'un communiqué de la TFP le 22 janvier 2013 diffusé le jour même aux 49 membres de la commission des lois et au secrétariat de celle-ci ainsi qu'à la presse. La Société française pour la défense de la Tradition, de la Famille et de la Propriété s'insurge :
"(...) Si un texte est proposé pour faire échec à une procédure en cours, alors il s'agit d'une loi privée conçue pour qu'un individu échappe à la loi générale. C'est l'instauration d'un privilège exorbitant. C'est la violation des libertés publiques et individuelles. C'est la négation des principes fondamentaux du droit et de notre société (...)".

La seule proposition de loi qui sera examinée le 30 janvier 2013 en séance publique sera celle présentée par le sénateur de Lozère Alain Bertrand (RDSE) et les membres du groupe RDSE : une "proposition de loi visant à créer des zones d'exclusion pour les loups".

* La commission d'enquête
La commission d'enquête sur les mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé a été créée à l'initiative du sénateur du Cantal Jacques Mézard (RDSE).

Le 30 mai 2012, celui-ci, avec le sénateur de Lozère Alain Bertrand (RDSE), enregistre à la Présidence du Sénat une proposition de résolution tendant à créer une commission d'enquête sur l'influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé.

Le 3 juillet 3012, la commission des lois désigne comme rapporteur son vice-président, le sénateur de l'Isère Bernard Saugey (UMP), sur la proposition de résolution présentée par le sénateur Jacques Mézard (RDSE) tendant à créer une commission d'enquête.

Le 11 juillet 2012, la commission des lois examine pour avis le rapport du sénateur Bernard Saugey (UMP) qui s'appuie sur une approximation : "(...) On estime qu'aujourd'hui quatre Français sur dix ont recours à des médecines alternatives, dont 60 % chez les malades du cancer, que 4 000 psychothérapeutes autoproclamés ne sont inscrits sur aucun registre et que 3 000 médecins seraient en lien avec des mouvements à caractère sectaire (...)".

Le 5 septembre 2012, le groupe RDSE demande la création de la commission d'enquête sur les mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé au titre de la procédure qui permet à tout groupe politique de faire application de son "droit de tirage annuel".

Le 10 octobre 2012 c'est la création formelle de la commission d'enquête. Elle est présidée par le sénateur du Vaucluse Alain Milon (UMP).

Le 23 janvier 2013, ni le groupe PS ni le groupe RDSE ne pouvaient ignorer qu'une commission d'enquête avait démarré ses auditions dès le 24 octobre 2012 ; le rapporteur de ladite commission d'enquête n'étant autre que le sénateur du Cantal Jacques Mézard (RDSE).

La décision de retrait de la proposition de loi en commission n'a probablement pas été prise "de façon tout-à-fait sereine".


- Article du 23 janvier 2013 : Les parlementaires demandent l'immunité pour les présidents de la Miviludes.

Josué

Josué
Administrateur

Conseil d’État, 22 février 2013
Documents administratifs - Communication - Miviludes


Pour pouvoir se défendre face aux accusations portées à leur encontre et apporter un contradictoire, nécessaire à tout débat démocratique, la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah de France a demandé la communication de certains documents de la Miviludes qui ont été utilisés publiquement pour soutenir l’existence d’un trouble à l’ordre public imputé à l’association cultuelle.

Cependant, la Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires sous l’autorité du Premier ministre et le ministère de la Santé n’ont pas souhaité jouer la transparence. Lorsque l’association a demandé l’accès prévu par la loi française aux documents évoqués dans la presse par le président de la Miviludes en 2006, ils ont essuyé un refus du Premier ministre. De même pour la demande d’une copie de la note de la Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS) datée du 30 janvier 2001, le ministre de la Santé a refusé de communiquer ce document administratif auquel il s’était référé dans un courrier officiel.

La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) a rendu deux avis défavorables respectivement en 2006 et en 2007, en estimant d’une manière générale que la communication de documents émis ou détenus par la Miviludes dans l’exercice de ses missions relevait de l’article 6 de la loi du 17 juillet 1978. Ce dernier dispose que « ne sont pas communicables les documents administratifs dont la consultation ou la communication porterait atteinte [...] à la sûreté de l’État, à la sécurité publique ou à la sécurité des personnes ».

Le Tribunal administratif de Paris a suivi le même raisonnement dans ses deux jugements du 28 janvier 2010 et a donc rejeté la demande des Témoins de Jéhovah d’annuler les décisions implicites de refus du Premier ministre et du ministre de la Santé et des Solidarités.

Dans son arrêt du 22 février 2013, le Conseil d’État a considéré que le tribunal administratif ne pouvait conclure à un tel risque lié à la divulgation de telles informations sans en examiner le contenu et qu’il a ainsi commis une erreur de droit. L’affaire est renvoyée devant le même tribunal parisien, qui devra rendre une nouvelle décision après avoir consulté les documents litigieux et en recherchant « si une communication partielle ou après occultation de certaines informations était le cas échéant possible ».

La plus haute juridiction administrative avait déjà rendu des arrêts similaires en juillet 2006, qui ont permis aux Témoins de Jéhovah d’obtenir les informations transmises par les Renseignements généraux aux commissions d’enquêtes parlementaires sur les sectes de 1995 et de 1999. La presse avait finalement révélé le manque de consistance de ces dossiers, qui constituaient la base essentielle de la classification de la confession chrétienne parmi les mouvements sectaires.
Conseil d’État, 10e & 9e sous-sections réunies, 22 février 2013, n° 337987 ;

Josué

Josué
Administrateur

Les Témoins de Jéhovah gagnent une nouvelle bataille judiciaire
INFORMATION RTL de Julien Dumond. Une nouvelle victoire judiciaire pour les Témoins de Jéhovah. Il y a dix jours, le Conseil d'Etat a décidé d'autoriser ce mouvement à accéder aux documents qui les mettent en cause, notamment ceux de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes (Miviludes).
Le mouvement fondé à obtenir certaines données
C'est une nouvelle décision en faveur des Témoins de Jéhovah qui met en lumière les difficultés de la lutte contre les dérives sectaires. Le 22 février dernier, le Conseil d'Etat a annulé un jugement du tribunal administratif de Paris qui refusait aux Témoins l'accès aux documents des pouvoir publics censés les mettre en cause. La plus haute juridiction administrative française dit que le mouvement est fondé à obtenir certaines données, notamment celles de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les sectes.

Contacté par RTL, le président de la Miviludes, Serge Blisko, a confirmé cet arrêt, "source de tracas", précisant que si des documents devaient être fournis aux Témoins de Jéhovah, ce ne sera en aucun cas ceux portant des noms de sources. Beaucoup d'informations remontant à la Miviludes proviennent, en effet, de personnes ayant dans leur entourage quelqu'un sous l'influence d'un mouvement sectaire.

La décision vient en tout cas une nouvelle fois affaiblir la lutte contre les dérives sectaires. Peu après les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme qui a condamné la France à deux reprises. Les Témoins de Jéhovah, ainsi que le Mandarom, ont obtenu respectivement 6 et 3,5 millions d'euros en remboursement d'amendes fiscales indues.
http://www.rtl.fr/actualites/info/article/les-temoins-de-jehovah-gagnent-une-nouvelle-bataille-judiciaire-7759105778

Josué

Josué
Administrateur

Sectes : les scientologues d’Ethique et Liberté réclament la liste des fonctionnaires affectés à la Miviludes
20 juin 2016 7 h 40 min · Auteur(e) : Franck Vercuse · Article de 194 mots
Le Conseil d’Etat examine ce jour le recours du premier ministre contre l’annulation, à la demande de l’association Ethique et Liberté, de la décision par laquelle il a refusé de communiquer à la dite association les noms des fonctionnaires affectés à la Mission intehttp://www.comptes-publics.fr/2016/06/20/sectes-scientologues-ethique-liberte-reclament-liste-fonctionnaires-affectes-a-miviludes/rministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).

samuel

samuel
Administrateur

Scandale d'Etat
Aveuglée par son obsession antisectaire, la Miviludes a laissé libre champ au terrorisme islamiste

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De 2002, date de sa création, à 2014, la Miviludes a ignoré les loups, issus de sectes ouvertement meurtrières, qui s’installent sur son territoire. Elle a préféré pourchasser les mouches pacifiques des minorités spirituelles et des alter-médecines. Résultat : un contresens mortifère et qui, malheureusement, perdure.

=> English version here

Durement touchée par les attentats depuis janvier 2015, la France est le pays européen qui déplore le plus de morts lors d’attaques terroristes depuis 2004. Et le nombre de ces attaques ne cesse d'augmenter : Charlie Hebdo, Hyper Cacher, Paris, Saint-Denis, Saint-Quentin-Falavier, Magnanville, Nice, Saint-Étienne-du-Rouvray et plusieurs tentatives heureusement déjouées ou avortées...

France attentatsÉtrangement, la France est en même temps le pays qui dit être le plus acharné contre les « dérives sectaires ». Elle se dit « en pointe » dans ce domaine, grâce à l’imposant arsenal législatif, judiciaire et policier qu’elle a mis en place ces dernières années : Miviludes (lutte contre les dérives sectaires) dont le salaire du président a été multiplié par deux, Caimades (police spécialisée antisecte), loi About-Picard (loi punissant les « dérives sectaires »), associations antisectes financées par l’Etat (Unadfi, CCMM, Gemppi, etc.), innombrables campagnes d’alerte, millions d’euros dépensés chaque année…

Le problème – et il est de taille – est qu’elle s’est toujours acharnée contre des individus et des mouvements pacifiques en ignorant en même temps totalement les membres de groupes dangereux revendiquant ouvertement leur volonté de tuer.

Cécité face aux vraies menaces

La question de la création d’outils de prévention et de lutte contre la radicalisation islamiste a été extrêmement tardive. Elle n’a commencé à être prise en compte par la Miviludes qu’en 2014, elle qui existe depuis 2002. Ce n’est que depuis cette année-là, soit plus de 30 ans après les premières alertes sur les dérives sectaires islamistes !, que la Miviludes « travaille » sur « la détection et la prévention des comportements radicaux » islamistes.

Il est vrai que cette instance interministérielle n’a pas été aidée par l'Etat qui, tous gouvernements confondus[1], a été tout aussi aveugle et de parti pris : « Depuis les années 80, déplore dans le Figaro en mai 2015 Jeannette Bougrab, universitaire française devenue maître des requêtes au Conseil d'État, la France sous-estime la montée et la radicalisation de l’islam. (...) Les élites ont préféré se couvrir les yeux plutôt que de prendre la mesure des conséquences désastreuses de l’abandon de notre modèle républicain. J’ai tenté d'alerter à travers des écrits et des conférences sur la gravité du phénomène de radicalisation de jeunes musulmans, pour certains récemment convertis. Mais on a parfois la terrible impression que les gens s’habituent aux violations des droits les plus fondamentaux. »

Cette cécité totale face aux vraies menaces a été en revanche doublée d’une psychose paranoïaque face aux mouvements spirituels minoritaires (autres qu’islamistes) et aux médecines douces, et d’un acharnement sans faille depuis vingt ans à leur égard.

Dès 2005, les RG alertent sur la menace islamiste

Exemple frappant, en février 2005, un article du Monde rapporte la teneur d’un rapport sur le mouvement salafiste en France qui a été remis au ministre de l'intérieur par la direction centrale des renseignements généraux (DCRG) : « Le terreau est favorable, la plante grandit et ses racines ne sont pas compatibles avec celles de la République. (…) [Le texte] dresse une cartographie de ses zones d’influence actuelles. Il aborde également ses modes d’action dans les quartiers sensibles, où il compte la plupart de ses militants et sympathisants, soit plus de 5 000 personnes au total, dont environ 500 constituent le noyau dur.

» Selon les RG, les salafistes contrôlent actuellement [en 2005] une quarantaine de lieux de culte sur l’ensemble du territoire et mènent des tentatives de déstabilisation dans une quarantaine d’autres, afin d’y prendre le pouvoir.

» L'étude de la DCRG montre que le salafisme, mouvance éclatée en perpétuelle évolution, a étendu son influence ces dernières années sur la quasi-totalité du territoire. En 2000, cette conception radicale de l’islam rassemblait des adeptes dans six régions ; aujourd'hui quatre seulement sont épargnées (la Basse-Normandie, la Corse, le Limousin, Poitou-Charentes). Pour les policiers des RG, le salafisme est l’antichambre privilégiée des jeunes islamistes qui épousent ensuite l'action violente ».

Cette même année, à la suite des attentats de Londres, la France avait relevé le niveau d’alerte du plan Vigipirate. Les renseignements généraux surveillaient très attentivement une quinzaine de petits groupes de radicaux islamistes sur le territoire. Il s’agissait d’individus, près de 150 au total, ­ ayant un engagement religieux extrémiste et des « velléités d'action délictueuses », selon l’expression d’un responsable policier.

La Miviludes muette sur la menace djihadiste

Ces dérives sectaires-là, qui auraient dû théoriquement entrer en urgence en tête de ses préoccupations si l’on en croit les objectifs qui lui ont été assignés, la Miviludes les ignore, alors même que la dangerosité de ces personnes est avérée et que le caractère « sectaire » de la déviance est manifeste [2].

JO Miv
Dans le Journal Officiel du 29 novembre 2002.

Non, cette année-là, elle publie un rapport qui ne dit pas un mot sur les risques islamistes et se concentre sur un prétendu "fléau social" : « À l’écoute des victimes et de leurs familles, la Miviludes dresse aujourd’hui un constat inquiétant des dommages provoqués par l’emprise exercée par des personnes ou des organisations se conduisant en maîtres à penser. De telles dérives se produisent dans tous les secteurs de la vie sociale, soins et santé, formation continue et soutien scolaire, sports et activités culturelles, groupes ésotériques ou mystiques. Elle relève que de nouveaux organismes apparaissent presque chaque jour, sans qu’aucun point du territoire ne soit épargné, ces micro-structures étant souvent beaucoup plus difficiles à cerner que les grandes organisations bien connues ».

Le danger, dans ce domaine, n’est pas apparent, mais la Miviludes se dit experte pour démasquer les escrocs : « Dans le registre de la séduction, écrit-elle dans son rapport, certaines organisations sectaires prônent, par exemple, la lutte contre la toxicomanie, le refus de la violence ou la défense des droits de l’enfant. Avant d’exercer la moindre critique à l’encontre de la générosité ainsi affichée, l’État va devoir apporter la preuve que ce beau langage est un leurre et qu’il dissimule une volonté de prosélytisme et de mise en situation de dépendance ou d’emprise mentale ».

Pour la France, les « sectes » sont plus une menace que les islamistes
la suite ici.
http://debredinoire.fr/aveugle-face-au-peril-islamiste-la-miviludes-voit-des-sectes-partout-ailleurs/

Josué

Josué
Administrateur

« Sectes » : comment la presse incite à la haine des spiritualités pacifiques

La Miviludes vient de publier son rapport 2016 dont la presse se fait écho. Alors que le mot « secte » n’a aucune définition juridique et n’est pas reconnu par le gouvernement, les médias (y compris l’AFP) continuent à l’employer, présentant même cet organisme officiel comme « Mission anti-sectes » et incitant ainsi le public à craindre et haïr les spiritualités minoritaires.


Les titres parus dans actu-orange, le Point, Notre Temps, reprennent les termes de la dépêche AFP.

> Pour une bonne compréhension de cet article, il faut s'en tenir aux aspects déontologique et sémantique de la question des "sectes" dans les médias. Ce n'est pas une charge contre la politique "antisecte" du gouvernement, même si je suis obligé de montrer en quoi cette politique est critiquable pour faire ressortir l'importance du rôle des professionnels de l’information. Et donc la nécessité de s’astreindre à un usage rigoureux des termes, sous peine de dérapages aux dégâts humains considérables, particulièrement sous la pression émotionnelle d’événements tragiques comme nous en vivons aujourd'hui.

> Employer le mot juste : un devoir déontologique ! D'après un texte du groupe de travail sur le vocabulaire de l'Observatoire de déontologie de l'information (ODI)

Présenter la Miviludes (Mission de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) comme la « Mission anti-sectes » constitue de fait une discrimination inadmissible. Les autorités ne luttent pas « contre les sectes » ! Celles-ci, dans leur acception de « nouvelles spiritualités », ne sont pas interdites, comme le croient beaucoup de Français en conséquence d'une mauvaise propagande. Elles ont les mêmes droits d’existence et d’action que n’importe quelle autre association.

En outre, le mot « secte » n'a pas de définition juridique : il a été banni (en théorie du moins) des discours officiels.

En ayant malgré cela recours à ce terme pour désigner des mouvements spirituels controversés mais pacifiques, la presse alimente de fait une haine publique envers des groupes de citoyens décrétés suspects à priori. Comme elle l'a fait entre les deux Guerres envers les Juifs.

Arbitraire

En France, ces mouvements spirituels sont bafoués, mis au pilori, calomniés, même s’ils n’ont pas été condamnés en tant que groupes par les tribunaux. L’exemple vient du sommet de l’Etat puisque la justification excipée par les médias et les lobbies anti-nouvelles-spiritualités (dits « anti-sectes ») réside dans la politique menée par un service du premier ministre nommé Miviludes. Cette mission interministérielle décrète que tel ou groupe est « à risque » de façon totalement arbitraire, jetant ainsi sur lui opprobre et suspicion. Et elle bafoue ainsi un principe fondamental de notre droit : la présomption d’innocence.


Comme l'indique le dernier rapport de la mission interministérielle, les journalistes consultent beaucoup la Miviludes, qui est leur première source d'information sur le thème des "sectes" et des "dérives sectaires". Mais ils se gardent bien, la plupart du temps, de consulter directement les groupes "signalés", comme pourtant leur déontologie les enjoint de le faire...

En effet, ses avis se basent sur des « signalements » (la plupart du temps des questions de citoyens du type : « Tel groupe est-il une secte ou non ? »), des rumeurs ou des coupures de presse. Ils ne résultent ni d’enquêtes de terrain, ni d’une confrontation directe avec ces groupes, ni de décision de justice, ni d’information scientifique (sociologique). Et la Miviludes refuse catégoriquement tout point de vue et tout débat public contradictoires.

Il est dès lors incompréhensible (sauf à admettre qu’elle est partie prenante dans cette volonté de discréditer les spiritualités minoritaires) et inadmissible que la presse reprenne son contenu sans aucun recul.

Infaillibilité quasi-papale

En vingt ans de politique nationale anti-nouvelles-spiritualités, pas un seul article ou reportage, dans les médias ou la presse, pas une seule émission sur le fonctionnement ou les méthodes de la Miviludes, sur la réalité des suspicions/accusations, sur le financement des associations soi-disant de victimes (en fait animées par des anti-nouvelles-spiritualités et subventionnées par l’État), sur l’influence de ces entités sur la justice elle-même, sur les victimes de cette politique discriminatoire, sur les bienfaits revendiqués par les membres de ces mouvements, etc.

Pour mes confrères, la parole de la Miviludes ou de l’Unadfi (ou du CCMM) est forcément vérité absolue. S’interroger sur sa validité, évaluer son action, enquêter sur la réalité du terrain en écoutant tous les interlocuteurs serait pour eux un crime : on ne conteste pas, dans un pays démocratique, une institution comme la Miviludes ("Pensez ! Elle défend les victimes des sectes"), dont les ukases bénéficient d’une infaillibilité quasi-papale.

Que des médias ouvertement partisans utilisent volontairement le mot « secte », on peut sinon l’admettre, du moins le comprendre. Mais que ce soit l’AFP, l’agence censée être neutre qui alimente tous les médias en nouvelles, qui le mette ainsi en avant, c’est un scandale que la profession devrait dénoncer.

Surveiller les dérives de la liberté d’expression ?

Si cet article ne suffisait pas à faire comprendre à mes confrères le scandale que représente le mode d'action de la Miviludes et le fonctionnement actuels de la politique française (et donc de la nécessité de garder son esprit critique face à ses avis et rapports), voici cet extrait d’un commentaire de maître Eolas sur son blog :

« [Ce qui fait] scandale (…), c'est l'existence d'une autorité (donc d'une dépense publique) dont le rôle est de surveiller des organisations religieuses considérées comme a priori suspectes. Imaginez, puisque vous vous voulez faire une analogie, qu'il existe une mission interministérielle chargée de surveiller les dérives de la liberté d'expression, chargée :
- D’observer et d’analyser le phénomène des organes de presse et des sites publics sur internet dont les agissements sont attentatoires aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales ou constituent une menace à l’ordre public ou sont contraires aux lois et règlements ;
- De favoriser, dans le respect des libertés publiques, la coordination de l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre de ces agissements ;
- De développer l’échange des informations entre les services publics sur les pratiques administratives dans le domaine de la lutte contre les dérives de la liberté d'expression ;
- De contribuer à l’information et à la formation des agents publics dans ce domaine ;
- D’informer le public sur les risques, et le cas échéant les dangers, auxquels les dérives de la liberté d'expression l’exposent et de faciliter la mise en œuvre d’actions d’aide aux victimes de ces dérives ;
- De participer aux travaux relatifs aux questions relevant de sa compétence menés par le ministère des affaires étrangères dans le champ international.
Dans les deux cas, on touche à une liberté fondamentale : liberté d'expression, liberté de conscience. Et puisque dépense publique il y a, on peut aussi soulever qu'il existe un organe chargé de rechercher les dérives illégales et de lutter contre : le parquet, qui manque de sous pour ce faire, mais a déjà le personnel et les locaux. »
> J’ajoute deux choses :

- S’il faut effectivement surveiller les groupes à risque, pourquoi la Miviludes s’est-elle limitée toutes ces années (sauf depuis quelques mois) aux mouvements pacifiques en laissant un boulevard aux groupes dangereux, comme les salafistes, dont les dangers et l’infiltration sur le sol français étaient connus depuis longtemps (depuis le début des années 80 !) ?

- S’il faut effectivement offrir une aide aux victimes de manipulations préjudiciables, cela ne devrait pas se faire par des entités (Miviludes, Unadfi, etc.) qui, étant engagées contre les nouvelles spiritualités, sont à la fois juges et parties. Ce qui leur permet notamment d’influer sur le cours de la justice en présentant des dossiers déjà bouclés estampillés d’un sceau officiel. Au détriment des droits de la défense.
http://debredinoire.fr/sectes-comment-la-presse-incite-a-la-haine-des-spiritualites-pacifiques/

Josué

Josué
Administrateur

Lutte contre les sectes : les associations inquiètes

  • La Miviludes peine à convaincre de sa légitimité Image

Quel va être l’avenir précis de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes)./ Photo d’illlustration Getty.

Publié le 30/12/2019 à 05:06 , mis à jour à 13:18
      
Société, France - Monde
l'essentiel
Le rattachement début 2020 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) au ministère de l’Intérieure suscite les interrogations des acteurs de la lutte contre les sectes.
Une "victoire" offerte aux gourous ? Avec l’absorption de la mission dédiée depuis 20 ans à la lutte contre les dérives sectaires, les associations craignent "un coup de massue" sur la politique de combat contre les sectes, qui concerne pourtant près d’un demi-million de Français.
Dans quelques jours, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), née en 2002, va être transférée de Matignon au ministère de l’Intérieur, au sein du secrétariat spécialisé dans la radicalisation (CIPDR, Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation). Deux organisations "complémentaires", assure Frédéric Rose, nouveau secrétaire général du CIPDR.
"On a à apprendre de l’expertise de la Miviludes", assure-t-il, "on ne va pas la dissoudre. On a plein de points communs, ils continueront à travailler".
Mais depuis l’annonce du transfert il y a deux mois, la mission a déjà perdu "un président, un secrétaire général adjoint et du personnel administratif", explique la secrétaire générale de la Miviludes, Anne Josso. Elle attend encore des "clarifications" sur la nouvelle organisation et le devenir de ses neuf agents, véritables puits de sciences dans leur domaine (éducation, santé, finances…).
Pourtant, l’activité de cette mission est loin d’être en baisse : de 2015 à 2018, les saisines (demandes d’avis et signalements, émanant surtout de particuliers) ont augmenté de 30 %, passant de 2 160 à 2 779, selon le dernier rapport d’activité de la mission, que l’AFP s’est procuré et qui doit être publié début 2020.
En 2019, c’est elle, alertée par des proches, qui a signalé à l’ANSM le "fonds Josefa", groupe organisé par le professeur Joyeux, célèbre pour ses positions anti-vaccins, et qui, à l’occasion d’un "essai clinique sauvage" promettait à des malades d’Alzheimer ou de Parkinson une solution miracle, pour… 1 500 euros par patch.
Dans ce contexte, les atermoiements sur son avenir sont "une victoire des sectes", tranche Me Daniel Picotin, avocat bordelais spécialisé dans la lutte contre les sectes. Selon lui, "c’est l’enterrement par l’Etat d’une politique de lutte contre les dérives sectaires". Au moment même où "ces mouvements sont en train de gagner du terrain", met en garde Charline Delporte, présidente du Caffes, association d’aide aux victimes. "Noyer une structure dans une autre, c’est souvent une manière de la tuer", relève Catherine Picard, ex-députée à l’origine de la loi (2001) qui porte son nom et a permis de renforcer la répression de ces mouvements.
"La situation est critique. Les infrastructures pour accueillir la mission ne sont pas en place", affirme une source proche du dossier.
Tous, associations de victimes, parlementaires, Ligue des droits de l’Homme, obédiences franc-maçonnes… s’alarment depuis deux mois de la fin possible de la coopération entre tous les ministères, permise par Matignon, et de la nouvelle tutelle de l’Intérieur. La Miviludes "perdra son caractère interministériel, véritable garant de son efficacité", alertaient à l’automne plusieurs d’entre eux. "La lutte contre les dérives sectaires ne relève pas que du ministère de l’Intérieur", souligne Georges Fenech, ancien président (2008-2012) de la Miviludes, qui dénonce "la fin déguisée" et "un coup de massue" sur une structure "enviée et connue dans le monde entier".

La Miviludes est "la source clef"

Car la Miviludes impulse également une politique de coopération sur le terrain, organise des comités départementaux avec les préfectures, qui permettent de faire remonter les signalements, très souvent à la Justice. Alertée dans 80 % des cas par des particuliers, notamment via son site internet, la Mission peut en effet saisir directement les parquets sur la base de l’article 40 du Code de procédure pénale qui permet de signaler crimes ou délits au procureur.
Pour les policiers du pôle chargés d’enquêter sur les dérives sectaires, la Miviludes est "la source clef", dont les agents "signalent quasiment toutes les semaines des cas qui pourraient faire l’objet d’une judiciarisation", explique Philippe Guichard, à la tête de l’Office central pour la répression des violences aux personnes.
La Miviludes joue aussi un rôle de vigie face aux grandes tendances qui se dessinent au sein des dérives sectaires : des inquiétudes au sujet de l’éventuelle implantation de la Scientologie près de Paris, aux dérives actuelles des thérapies alternatives. "Quelles vont être les priorités du ministère de l’Intérieur ?", interroge Catherine Picard : "la délinquance et la radicalisation. Que va-t-il rester pour les sectes ?" Rien, craignent les associations, qui ont l’habitude de travailler main dans la main avec la Miviludes. Elles alertent aussi sur leur propre avenir financier. L’Unadfi, la principale, affirme n’avoir plus que "trois ans" de fonctionnement. "Je dois toujours me battre pour mon budget", résume également Charline Delporte.
      
La Dépêche du midi

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

L'argent et le nerf de la guerre et la miviludes semble en marquer ses derniers temps.

philippe83


MODERATEUR
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Tel est pris qui croyait prendre!
Le sectarisme de cette association s'est retourné contre lui-même. Et vue les erreurs de jugements et les procès perdus de cette association sectaire, certaines personnes ont réfléchies au fil du temps à deux fois avant de donner encore de l'argent. Cet organisme ces derniers temps n'avait qu'une seule cible l'islamisme radical mais comme le ministère de l'intérieur à assez d'informations à ce sujet, la midivules se retrouve le bec dans l'eau. Surprenant de voir néanmoins un tel organisme se plaindre de ne pas avoir d'argent alors que dans le passé les gouvernement ont semble t-il donner des millions de subventions. Ou est passé l'argent? Un enquête sur le rôle financier de cette association à but "non lucratif" et ses représentants serait la bienvenue. Mais certaines autorités ont peut-être peur de découvrir des choses qui dérangent...L'esprit sectaire peut être? Un comble pour un tel organisme!

papy

papy

Selon le secrétaire général de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), « les témoins de Jéhovah ne sont pas une secte parce qu'en France, il n'y a aucune secte ».

Rene philippe

Rene philippe

papy a écrit:Selon le secrétaire général de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), « les témoins de Jéhovah ne sont pas une secte parce qu'en France, il n'y a aucune secte ».

😊👍👍

Josué aime ce message

Josué

Josué
Administrateur

Laïcité. Le comité laïcité, structure interministérielle qui remplace l'Observatoire de la laïcité, se réunit pour la première fois jeudi.

Josué

Josué
Administrateur

Le Comité laïcité fait ses grands débuts
Le Comité interministériel de la laïcité, instance remplaçant l'Observatoire de la laïcité, organise aujourd'hui sa première réunion présidée par le Premier ministre Jean Castex.

Quel va être son rôle ? Cette nouvelle instance aura pour mission de préparer le terrain en vue de la mise en place du projet de loi "confortant les principes de la République". Plusieurs membres du gouvernement, dont Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa, vont participer à la première réunion.

💡Le défi de la laïcité à l'école. Dix mois après la mort de Samuel Paty, le comité aura fort à faire.  "Le désamour des jeunes pour la laïcité [...] n'est pour moi que le miroir de l'échec patent de l'ensemble du système éducatif à transmettre et expliquer la loi de 1905", estimait récemment l'historien Patrick Weil auprès de notre journaliste Thomas Mahler.

Josué

Josué
Administrateur

La Miviludes peine à convaincre de sa légitimité Temoins_jehovah
Des témoins de Jéhovah distribuent des brochures dans la rue.
AFP / Loïc Venance

Article abonné

[size=60]Rapport de la Miviludes repoussé : coup de pression réussi pour les Témoins de Jéhovah ?[/size]

Dérives sectaires


Par Thomas Rabino

Publié le 07/03/2022 à 16:19

Attendu en février, le rapport 2021 de la Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a été repoussé à une date indéterminée. Les pressions exercées par les Témoins de Jéhovah, qui viennent d’annoncer des poursuites contre la Mission, ont-elles joué un rôle ? Enquête.


[size=26]Dénombrant selon les estimations de 130 000 à 250 000 adeptes en France, connue pour sa croyance en une apocalypse proche, son refus des transfusions sanguines et de la participation électorale, la mouvance des témoins de Jéhovah, apparue au milieu du 19e siècle aux États-Unis, a été régulièrement citée dans le rapport annuel de la Miviludes. Selon plusieurs sources, l’édition 2021 promettait d’être accablante. « Il y a une vingtaine de pages sur divers abus qui les concernent », nous souffle-t-on. Problème : le rapport annoncé pour février ne sera pas dévoilé avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

« On s’interroge sur les causes de ce report après les échéances électorales », nous glisse Charline Delporte, présidente du Centre national d’accompagnement familial face à l’emprise sectaire, interlocutrice régulière de la Miviludes. Pour des proches de la Mission, ces atermoiements seraient surtout le fruit d’une pression de plus en plus en intense des Témoins de Jéhovah, très remontés depuis la publication le 24 février 2021 du rapport couvrant la période 2018-2020.
[/size]

[size=31]UN « PROSÉLYTISME TRÈS ACTIF » PENDANT LA PANDÉMIE[/size]

[size=31]https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/rapport-de-la-miviludes-repousse-coup-de-pression-reussi-pour-les-temoins-de-jehovah[/size]

Josué

Josué
Administrateur

menacée de disparition fin 2019, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires n'est mentionnée nulle part dans les attributions des différents ministères publiées aujourd'hui au journal officiel. Conséquence : la lutte contre les dérives sectaires a complètement disparu des prérogatives du gouvernement. Jusqu'à quand ?

Le traditionnel Journal officiel attribuant les compétences de chaque nouveau ministère est tombé, jeudi 2 juin. Et les associations et acteurs de la lutte contre les dérives sectaires ont eu du mal à en croire leurs yeux : aucun ministère n'a, pour l'instant, dans ses fonctions, la lutte contre les dérives sectaires. Première conséquence de cette disparition : la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ne semble devoir être rattachée à aucun ministère. Dans les décrets, il n’est tout simplement plus du tout fait référence à la prévention du risque sectaire. Contactée par Marianne, une source associative proche de cet organisme fait part de sa « sidération » : « Pour la première fois depuis 20 ans, il n’y a plus à ce jour d’organe spécialisé en France pour lutter contre les dérives sectaires », nous confie-t-on. Et d'insister : « C’est une suppression de fait. »

Lechercheur



ici.
https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/miviludes-la-lutte-contre-les-derives-sectaires-a-disparu-de-lorganigramme-du-gouvernement

Lechercheur



Nuit de la philosophie » : La mission contre les dérives sectaires alerte sur la présence de la Nouvelle Acropole
MIS À JOUR LE 11/11/22 À 09H02
Elsa Provenzano
Le festival est organisé du 14 au 19 novembre dans sept villes en France par la Nouvelle Acropole. Cette association est considérée par la Miviludes comme un mouvement sectaire

BenFis

BenFis

Lechercheur a écrit:Nuit de la philosophie » : La mission contre les dérives sectaires alerte sur la présence de la Nouvelle Acropole
MIS À JOUR LE 11/11/22 À 09H02
Elsa Provenzano
Le festival est organisé du 14 au 19 novembre dans sept villes en France par la Nouvelle Acropole. Cette association est considérée par la Miviludes comme un mouvement sectaire

La Mivilude "filtre le moustique et laisse passer le chameau". Very Happy

Josué

Josué
Administrateur

Il faut quelle justifie l'argent que lui donne l'état et fait feu de tout bois.

Josué

Josué
Administrateur

https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2022/11/27/le-phenomene-sectaire-n-a-cesse-d-augmenter-depuis-vingt-ans_6151815_6038514.html



« Le phénomène sectaire n’a cessé d’augmenter depuis vingt ans »
Alors que la Miviludes célèbre lundi ses vingt ans d’existence, la psychologue et psychanalyste Delphine Guérard dresse un état des lieux du phénomène sectaire en France. Elle analyse les ressorts du processus d’emprise, en explorant le phénomène du côté des victimes comme des gourous.
Propos recueillis par [url=/signataires/youness-bousenna/]Youness Bousenna[/url]  
Publié le 27 novembre 2022 à 06h00 Mis à jour le 27 novembre 2022 à 06h01


 
Et si les victimes étaient, elles aussi, actives dans le processus d’aliénation qu’est l’emprise sectaire ? C’est l’hypothèse sur laquelle débouche la psychologue et psychanalyste Delphine Guérard dans son récent ouvrage L’Emprise sectaire (Dunod, 208 pages, 24 euros).

Spécialiste d’un phénomène sur lequel elle travaille depuis vingt ans, notamment au sein du réseau associatif et de la Miviludes, cette experte judiciaire près la cour d’appel de Paris se fonde sur des rencontres avec des maîtres de sectes et des victimes pour saisir la mécanique psychopathologique à l’œuvre dans ces phénomènes extrêmes, qui sont loin d’avoir disparu, même s’ils prennent des formes différentes.

Comment a évolué le phénomène sectaire ces dernières années ?


La forme moderne des sectes est apparue dans les années 1960 avec l’essor de nouvelles religiosités et l’individualisation des croyances, où l’authenticité du choix personnel de l’individu est mesurée à l’aune de l’intensité de son engagement. C’est dans ce paysage que se sont implantées un certain nombre de sectes coercitives.

En France, la première association contre ce phénomène est créée en 1974. Le mouvement de lutte antisectes s’est ensuite structuré à partir des années 1980 et, moi-même, je travaille sur le sujet depuis 1999. Mais, à cette époque, personne n’en parlait : le phénomène n’était pas encore pris au sérieux. Pourtant, j’observe qu’il n’a cessé d’augmenter depuis vingt ans.



J’explique cette montée en puissance par la peur ressentie de la part d’un nombre croissant de personnes devant les événements de l’actualité, qui motive la recherche de voies pour aller mieux. Quand j’ai commencé à exercer, nous étions dans une phase où le mouvement sectaire se déployait surtout dans la psychothérapie. Mais cette tendance a été endiguée par la [url=https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000006697671/2004-08-11#:~:text=Version en vigueur du 11,d%C3%A9partement de leur r%C3%A9sidence professionnelle.]loi du 11 août 2004[/url], qui instaure un titre de psychothérapeute en vue d’éviter ces dérives.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Médecines alternatives et finance pyramidale… : les signalements pour dérives sectaires en hausse de plus de 33 % en France
Depuis, les sectes se sont engouffrées dans une autre mode, celle du développement personnel : les maîtres ne s’autoproclament plus psychothérapeutes, mais thérapeutes, naturopathes, coachs ou guides, car ces appellations ne répondent à aucune définition légale. Ces dernières années, les sectes se retrouvent en particulier dans les domaines de la santé et du bien-être, ainsi qu’au sein des Eglises évangéliques.

Créée par un décret le 28 novembre 2002, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) fête ses vingt ans. Quel bilan tirez-vous de l’action de cet organisme, avec lequel vous avez collaboré en 2016 

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

"la forme moderne des sectes est apparue dans les années 1960..." Puisque pendant un temps nous étions dans le rapport parlementaire sur les sectes...une question alors s'impose: depuis quand les Témoins de Jéhovah existent en France? Si c'est avant 1960 pourquoi alors nous avoir mis pendant un temps dans un rapport parlementaire tronqué de partis prix et d'esprit sectaire?
La Miviludes peut-elle de temps en temps faire mea-culpa? A ce jour le sectarisme de cette dite 'association" n'est pas encore mesuré mais elle perd de plus en plus de subventions. Est-ce un signe avant coureur de sa disparition et de la perte de son impact à cause de ses jugements catégoriques hâtifs et plein de préjugés discriminatoires? A voir dans le temps...

BenFis

BenFis

philippe83 a écrit:"la forme moderne des sectes est apparue dans les années 1960..." Puisque pendant un temps nous étions dans le rapport parlementaire sur les sectes...une question alors s'impose: depuis quand les Témoins de Jéhovah existent en France? Si c'est avant 1960 pourquoi alors nous avoir mis pendant un temps dans un rapport parlementaire tronqué de partis prix et d'esprit sectaire?
La Miviludes peut-elle de temps en temps faire mea-culpa? A ce jour le sectarisme de cette dite 'association" n'est pas encore mesuré mais elle perd de plus en plus de subventions. Est-ce un signe avant coureur de sa disparition et de la perte de son impact à cause de ses jugements catégoriques hâtifs et plein de préjugés discriminatoires? A voir dans le temps...

La Miviludes à surfé sur la vague anti-serte en vogue il y a 2 décennies pour asseoir sa notoriété. Désormais, les TJ apparaissent comme inoffensifs comparé par ex. au sectarisme islamique, que par ailleurs cet organisme d'Etat soutient tacitement par son silence.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Mais ce genre de sectes et beaucoup basé sur les guérisons, d'où son expention.

samuel

samuel
Administrateur

En fait c'est plus des guérisseurs que des religions.

Josué

Josué
Administrateur

Dérives sectaires: deux associations regrettent le départ de la cheffe de la Miviludes
Article de AFP • Hier à 17:43


La Miviludes peine à convaincre de sa légitimité Png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAAEAAAABCAQAAAC1HAwCAAAAC0lEQVR42mNkYAAAAAYAAjCB0C8AAAAASUVORK5CYII=
Deux associations de lutte contre les dérives sectaires ont regretté la démission de la cheffe de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), s'inquiétant pour la protection des victimes

La Miviludes peine à convaincre de sa légitimité AA15mnBM
[size=12]La magistrate Hanène Romdhane, le 6 juin 2021, à Paris© JOEL SAGET


Hanène Romdhane, magistrate qui avait été mise à disposition en avril 2021 pour mener à bien sa mission à la tête de la Miviludes, qui dépend du ministère de l'Intérieur depuis mi-2020, a démissionné de son poste mercredi, avait affirmé le président de cette instance, Christian Gravel, confirmant une information du site Les Jours. 
Une décision faisant suite à la fin de la mise à disposition notifiée par M. Gravel quelques semaines auparavant, avait indiqué ce dernier à l'AFP, sans donner davantage d'explication. 
Dans un communiqué, la présidente du Centre national d'accompagnement familial face à l'emprise sectaire (Caffes) Charline Delporte a dit avoir appris "avec stupeur" ce départ, estimant que "le navire a perdu aujourd'hui l'un de ses meilleurs capitaines".

Selon elle, "avec la direction impulsée au sein de cette institution" depuis avril 2021, la Miviludes "a réalisé un travail colossal pour le suivi des saisines, l'écoute et l'accueil de victimes", "la formation auprès des agents", "la consolidation des liens et la synergie avec les associations", ou encore la rédaction du dernier rapport.

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chico.

chico.

Les Témoins de Jéhovah contestent le dernier rapport de la MIVILUDES



Communiqué


 Louviers, le 8 mars 2023 –
Les Témoins de Jéhovah viennent d’adresser un recours gracieux à M. Donatien le Vaillant, le chef de la MIVILUDES, lui demandant de rectifier les 19 allégations fausses et diffamatoires les mettant en cause dans le Rapport 2021 de la MIVILUDES. 
Ce document de 43 pages réfute de façon probante et méthodique chaque allégation formulée par la MIVILUDES. Les Témoins de Jéhovah y demandent au chef de la MIVILUDES de supprimer, dans les meilleurs délais, les passages diffamatoires et de rectifier les graves omissions et les erreurs à leur sujet. Le texte complet de ce recours est consultable sur le site temoinsdejehovah.org. 
Les Témoins de Jéhovah estiment que les allégations de la MIVILUDES violent la neutralité de l’État en matière religieuse. De plus, elle ignore volontairement que, le 23 juin 2000, le Conseil d’État a conféré aux associations des Témoins de Jéhovah le statut cultuel. Elle choisit aussi d’ignorer l’abondante jurisprudence, dont celle de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui a déclaré que les Témoins sont une « religion connue » dont les activités sont parfaitement légales. Le récent jugement de la CEDH Taganrog LRO et autres c. Russie, n° 32401/10 et 19 autres, du 7 juin 2022 le confirme. (https://hudoc.echr.coe.int/eng?i=001-217535) 
En outre, les Témoins de Jéhovah y soulignent le défaut de méthode scientifique du Rapport 2021 de la MIVILUDES et l’absence de toute référence à des travaux de spécialistes faisant autorité. Ce rapport stigmatise de façon injuste les plus de 136 000 Témoins de Jéhovah qui mènent une vie paisible en France. 
En 2022, après que la MIVILUDES a refusé de rectifier certains passages de son Rapport 2018-2020 et de communiquer les documents administratifs fondant ses accusations, les Témoins de Jéhovah ont déposé deux recours devant le tribunal administratif de Paris. Ces recours sont toujours en cours d’instruction.  
Contact :
Service des relations publiques
Les Témoins de Jéhovah de France
2, rue St Hildevert, 27400 Louviers
T. 02 32 25 55 55
Site: temoinsdejehovah.org

Lechercheur



Malmenée depuis plusieurs années par des réductions d’effectifs et une réorganisation controversée, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) agonise lentement, en dépit des promesses gouvernementales.
« S’ils avaient voulu massacrer la Miviludes, ils n’auraient pas pu faire mieux » souffle un haut fonctionnaire proche de cette instance créée en 2002. Malgré ses succès passés, la Miviludes semble en effet mal en point. Côté façade, tout semble pourtant aller pour le mieux : les 9 et 10 mars se tenaient les Assises contre les dérives sectaires au ministère de l’Intérieur. Résultat ? « Un projet de loi, une stratégie nationale et une circulaire aux préfets ont donné lieu à des travaux préparatoires et à des échanges interministériels », nous assure, succinct, le service de communication qui chapeaute la Miviludes. En l’absence d’éléments plus concrets, on nous précise qu’« un renforcement des effectifs de la Mission a également été annoncé ». Avec pour objectif de passer « de 12 à 15 ou 16 personnes d’ici à la fin de l’année 2023 ». Selon nos informations, la Miviludes regrouperait aujourd’hui, en tout et pour tout, un chef de service et son adjointe, ainsi que six conseillers et deux contractuels arrivés récemment, soit dix personnes au total. En bref, le phénomène sectaire, qui totalise 500 000 victimes en France et a vu les signalements bondir de 50 % depuis 2015, ne repose plus que sur six fonctionnaires de la Miviludes, détachés des ministères de l’Intérieur, des Finances, de la Santé et de l’­Éducation nationale.

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

500 000 victimes ouah ils doivent compter les 230 000 témoins de Jéhovah ,leurs enfants et les sympatisants...plus c'est gros plus çà fait monter le tirage...jusqu'au jour ou certains vont se rendre compte que cette association anti sectes est plus sectaires que les sectes dans ses comptes rendues remplis de préjugés et de demi-vérités. Et tous cela pour avoir des subventions.

Josué

Josué
Administrateur

Il est dit que cette association agonise lentement, donc elle récolte ce qu'elle a semé.

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