Le Monde des religions
ISLAMISME
Koweït : le blasphème sera passible de la peine de mort
Mikael Corre - publié le 12/04/2012
Les députés du Koweit ont décidé jeudi 12 avril 2012 que le blasphème et les insultes envers Dieu, le prophète Mohammed et ses femmes seraient désormais passibles de la peine de mort. Ce nouvel amendement du code pénal fera l'objet d'une seconde lecture avant sa promulgation par le gouvernement, selon un correspondant de l'AFP.
© Yasser Al-Zayyat / AFP
Le parlement à majorité sunnite a très largement voté pour ce durcissement de la loi : 46 députés, dont des membres du gouvernement, ont voté pour. Seuls quatre élus chiites ont voté contre, deux étaient absents tandis qu'un élu sunnite proche des chiites s'est abstenu. Les députés chiites ont demandé à ce que cet amendement s'applique également aux insultes envers leur 12 imams. Une proposition rejetée par la majorité sunnite des députés.
Cette nouvelle mesure intervient après que les autorités koweïtiennes ont arrêté, le mois dernier, un chiite pour avoir tenu sur Twitter des propos jugés insultants envers le prophète Mohammed, sa femme Aïcha et quelques uns de ses compagnons. Le suspect, Hamad al-Naqi, est actuellement détenu dans l'attente d'un nouvel interrogatoire et de son procès, qui pourrait se tenir après la promulgation de ce nouvel amendement.
ISLAMISME
Koweït : le blasphème sera passible de la peine de mort
Mikael Corre - publié le 12/04/2012
Les députés du Koweit ont décidé jeudi 12 avril 2012 que le blasphème et les insultes envers Dieu, le prophète Mohammed et ses femmes seraient désormais passibles de la peine de mort. Ce nouvel amendement du code pénal fera l'objet d'une seconde lecture avant sa promulgation par le gouvernement, selon un correspondant de l'AFP.
© Yasser Al-Zayyat / AFP
Le parlement à majorité sunnite a très largement voté pour ce durcissement de la loi : 46 députés, dont des membres du gouvernement, ont voté pour. Seuls quatre élus chiites ont voté contre, deux étaient absents tandis qu'un élu sunnite proche des chiites s'est abstenu. Les députés chiites ont demandé à ce que cet amendement s'applique également aux insultes envers leur 12 imams. Une proposition rejetée par la majorité sunnite des députés.
Cette nouvelle mesure intervient après que les autorités koweïtiennes ont arrêté, le mois dernier, un chiite pour avoir tenu sur Twitter des propos jugés insultants envers le prophète Mohammed, sa femme Aïcha et quelques uns de ses compagnons. Le suspect, Hamad al-Naqi, est actuellement détenu dans l'attente d'un nouvel interrogatoire et de son procès, qui pourrait se tenir après la promulgation de ce nouvel amendement.